Congo : le personnel éducatif s’empreigne des nouveaux programmes

Enseignants et personnel d’encadrement du secteur public des départements de Pointe-Noire et du Kouilou sont réunis pour apprendre à manier les nouveaux programmes éducatifs.

 

A quelques jours de la rentrée scolaire, les enseignants et le personnel d’encadrement font les derniers réglages pour une année académique réussie. C’est ce qui explique cet atelier de formation qui a réuni ces acteurs de l’éducation. L’objectif est de maîtriser les nouveaux programmes des classes de CP1 et CP2 (du primaire) 6e et 5e (du secondaire), afin de les transmettre aux élèves.

Cette formation est organisée par le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation (MEPPSA), en partenariat avec le Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (Praased). Elle a reçu le soutien financier de la Banque mondiale et va s’étendre jusqu’au 30 septembre 2022.

Ledit séminaire se déroule simultanément dans la ville océane et dans les départements du Niari, de la Bouenza, de la Lékoumou et du Pool qui succèdent à ceux de Brazzaville, des Plateaux, de la Likouala, de la Cuvette, de la Cuvette-Ouest et de la Sangha où elle s’est déroulée du 2 au 11 septembre dernier.

Congo : les enseignants suspendent leur grève

La décision fait suite à l’échange entre le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, et les directeurs de cabinets des autres ministères avec la plate-forme syndicale.

 

Dans une déclaration rendue publique le 6 décembre à Brazzaville par le co-président des Forces unies des syndicats de l’enseignement du Congo (Fesynec), Daniel Ngami, les enseignants ont décidé de continuer à vaquer à leurs occupations pédagogiques.

La décision fait suite à l’échange entre le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, et les directeurs de cabinets des autres ministères avec la plate-forme syndicale. C’est pour éviter de l’arrêt brusque des cours.

Les enseignants avaient promis d’aller en grève en cette date dans leur déclaration du 16 novembre dernier. Un cahier des charges mentionnant dix points relatifs à leur profession avait été soumis au gouvernement.

Ils exigeaient la diligence du processus de traitement de leurs dossiers. Ils condamnent, en effet, le faible quota de 1500 places attribuées aux enseignants au titre de l’année 2020-2021; le refus du recrutement d’un enseignant âgé de 45 ans à la Fonction publique. Ils exigent le recrutement des enseignants communautaires et le rappel de soldes d’activités et bien d’autres.

A l’issue des discussions, précise la déclaration, un guichet unique a été mis en place pour démarrer le processus de traitement des textes d’application contenus dans le protocole d’accord signé entre les deux parties. Les pédagogues ont accordé une marge de manœuvre jusqu’à la fin du mois de décembre pour la matérialisation de toutes les décisions contenues dans ce protocole d’accord signé le 4 décembre, afin d’organiser une évaluation du niveau d’application.

Par ailleurs, la déclaration assure les enseignants sur l’assouplissement de la mesure excluant ceux de plus de 45 ans lors du recrutement à la Fonction publique, sur la vulgarisation du statut particulier des agents et cadres de l’éducation nationale, l’examen et l’adoption des rappels de solde des activités dûs aux enseignants, la publication immédiate des notes de maintien au poste aux enseignants communautaires et enseignants des douze départements de Congo, l’affectation au titre de l’année 2020-2021 des enseignants finalistes des écoles de formation professionnelle en remplacement des ex-volontaires, etc.

Ils ont émis le souhait de voir leur quota de recrutement augmenté au titre de l’année 2021-2022, afin de combler le déficit du personnel enseignant sur l’ensemble du pays. La question d’intégration des enseignants à la Fonction publique n’a pas laissé en marge le Comité national des enseignants prestataires du Congo. Cette catégorie qui ne s’accorde pas avec la Fesynec a également échangé  avec le gouvernement dans l’espoir de trouver satisfaction à leurs doléances.

Congo-Enrôlement biométrique : les enseignants déplorent la lenteur et les faiblesses techniques

Depuis la fin du mois d’avril, le ministère de l’Enseignement procède à l’enregistrement biométrique des enseignants en vue de connaître leur nombre exact.

 

Connaître le nombre exact des enseignants en République du Congo afin de constituer une base de données et de barrer la route aux fraudeurs. C’est l’objectif visé par l’opération d’enrôlement biométrique des enseignants. Cette opération qui a débuté en fin avril 2021, est une initiative du ministère de l’enseignement.

Les enseignants déplorent néanmoins la lenteur et les faiblesses techniques de cette activité.

Les objectifs visés par l’opération sont précisés ici par Calixte Kolyardo, coordonnateur du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif : « L’objectif est de constituer une base de données numériques qui permettra au ministère de l’Enseignement de mieux gérer son personnel, de mieux le déployer à travers les départements et les établissements scolaires ». L’opération doit durer deux mois. Brazzaville est la deuxième étape de ce recensement qui a démarré dans la Likouala (nord) et va s’étendre dans les autres départements du pays.

Congo : l’opération d’enrôlement biométrique des enseignants se poursuit progressivement

Elle vise à constituer une base des données fiables et à maitriser le personnel évoluant dans le sous-secteur de l’enseignement général.

 

L’opération de recensement des enseignants se poursuit en République que du Congo. Celle-ci a été initiée par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation. Elle vise, à terme, à constituer une base des données fiables et à maitriser le personnel évoluant dans le sous-secteur de l’enseignement général.

C’est dans le département de la Likouala que l’enrôlement biométrique des enseignants avait officiellement commencé. A Brazzaville, l’opération lancée le 10 mai s’achèvera  le 15 mai prochain. Sur le terrain, celle-ci est exécutée par le Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (PRAASED), financé par la Banque mondiale.

Dans la faisabilité, cette opération consiste à recenser tous les enseignants titulaires, bénévoles et prestataires évoluant dans les cycles préscolaires, primaire, collège et lycée en vue d’attribuer à chacun une identité numérique. L’objectif étant de constituer une base de données maitrisée ainsi qu’un fichier unique de gestion du personnel de l’enseignement général. A terme, l’opération permettra au service de la solde d’avoir non seulement une idée nette de la masse salariale mais aussi d’assurer la meilleure gestion des statistiques du personnel enseignant.

Avant de poser leurs empreintes digitales, les enseignants concernés doivent fournir, chacun selon sa catégorie, des pièces administratives et d’état civil spécifiques justifiant sa présence au poste et son appartenance dans le sous-secteur de l’enseignant général. A l’issue, chaque enseignant bénéficiera d’une carte biométrique dans laquelle sont incorporées toutes ses informations professionnelles y compris ses grades et avancements. A partir de cette carte, l’administration va désormais contrôler son parcours professionnel ainsi que sa présence sur le terrain.

Après Brazzaville, l’enrôlement des enseignants se poursuivra à Pointe-Noire, avant de couvrir l’ensemble du territoire national.

Congo : 2.000 enseignants seront recrutés en 2020

Le président Denis Sassou Nguesso l’a annoncé ce 17 décembre 2019, à Brazzaville, devant le parlement réuni en Congrès.

L’année 2020 sera marquée par la reprise des recrutements dans la Fonction publique congolaise. A ce sujet, 2000 jeunes seront recrutés dans les services sociaux et prioritaires de l’enseignement. L’annonce a été faite par le président Denis Sassou N’Guesso devant le parlement réuni en congrès, ce 17 décembre 2019, à Brazzaville.

Dans son adresse sur l’état de la Nation devant le parlement réuni en congrès, Denis Sassou N’Guesso a décliné les grands axes qui soutendront son action en 2020. Parmi les priorités figure l’emploi des jeunes et leur employabilité. Pour juguler le déficit constaté en termes de formateurs, des recrutements seront opérés dans la fonction publique. « J’annonce que le gouvernement procédera, dès 2020, à la reprise des recrutements dans les services sociaux et prioritaires dans l’enseignement… », a dit Denis Sassou N’Guesso qui a rassuré que « cette opération ira en s’amplifiant chaque fois que les ressources du pays le permettront. »

Le président congolais a, par ailleurs, stigmatisé la délinquance juvénile qui sévit dans les périphéries des grandes agglomérations urbaines communément appelée « les Bébés noirs, les Kulunas et autres. » Tout en plaçant les parents devant leur responsabilité, il a martelé que la loi s’appliquera pour ce genre de comportement déviant.

Au sujet des mesures gratuites relatives à la couverture sanitaire universelle au Congo, les instructions ont été renouvelées à l’endroit du gouvernement pour qu’en 2020 soit installée « l’Unité de préfiguration» de ce régime de sécurité sociale, en vue de son fonctionnement expérimental.

Dans son adresse, Denis Sassou N’Guesso est revenu également sur la mise en service imminente de la route Ketta-Sembé-Souanké-Ntam-frontière du Cameroun. Pour lui, celle-ci « renforcera le socle de l’intégration sous régionale grâce à la jonction, par voie terrestre, du Congo et du Cameroun. » En rapport avec les érosions constatées sur l’ensemble du territoire, le président congolais a demandé, à nouveau, au gouvernement « d’impliquer les unités du Génie militaire » pour intervenir dans la construction et l’entretien du réseau routier national.

L’électrification des communautés rurales, a rappelé Denis Sassou N’Guesso, figure parmi les projets en cours de réalisation, en dépit des rigueurs économiques et financières actuelles. A ce titre, le gouvernement a été appelé à « prendre des initiatives audacieuses et vigoureuses visant des réformes à impact mesurable à court, moyen et long termes, en matière d’affermissement du climat des affaires. »

Pour le président congolais, la mise en place des zones économiques spéciales consacrera l’attachement du Congo aux grands projets structurants, en cours de réalisation ou en phase de recherche de financement. Au nombre de ces projets figurent notamment la troisième turbine de la centrale électrique du Congo, le barrage de Sounda, le pont route-rail entre Brazzaville et Kinshasa, ainsi que la troisième phase de la fibre optique.

 

Université Marien-Ngouabi : les enseignants mettent fin à leur grève

Cette décision vient après avoir obtenu de la part du gouvernement les garanties visant à l’amélioration de leurs conditions de travail.

C’est depuis le 06 septembre dernier, que les enseignants de l’Université Marien-Ngouabi, sont entrés en grève. Ces « donneurs du savoir » réclamaient l’amélioration de leurs conditions de travail.  Après trois mois de grève de leurs enseignants, les étudiants de cet établissement reprennent les cours ce vendredi 30 novembre 2018.

Ces enseignants ont décidé de lever leur grève en assemblée générale le jeudi 29 novembre, après avoir obtenu les garanties du gouvernement allant dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de travail.

Le gouvernement a décidé de mettre à leur disposition une enveloppe spéciale en vue de couvrir plusieurs charges, notamment le paiement d’un mois d’arriérés de salaires sur six, le versement de la subvention de fonctionnement et le versement d’une subvention spéciale pour l’organisation des examens. Le gouvernement s’est également engagé à leur payer régulièrement les salaires au même rythme que les agents de la fonction publique.

A la suite de négociations entre enseignants et le gouvernement, ces pédagogues ont décidé de mettre en place une commission de suivi interne de l’application des engagements du gouvernement.

C’est une satisfaction au sein de l’intersyndicale. « Pour nous, c’est une décision raisonnable. Mais, vous voyez bien qu’à la fin on souligne un point important. On se réserve le droit de déclencher une grève si la partie gouvernementale ne respecte pas ses engagements. Nous restons attachés au respect des engagements qu’ils ont pris », a déclaré Gabriel Bissanga, secrétaire général de l’intersyndicale.

Rentrée scolaire : les enseignants menacent de grever

Lundi 01 octobre, jour de rentrée scolaire 2018-2019 au Congo, enseignants n’ont vraiment pas honoré à ce rendez-vous.

C’était une rentrée scolaire assez timide ce lundi 01 octobre au Congo. Les enseignants ne se sont pas pour la majorité présentée dans les établissements scolaires.  Ces donneurs du savoir menacent de grever, les salaires des fonctionnaires tardent à venir. Cette situation a eu des conséquences sur le début des cours en République Démocratique du Congo.

Un sexagénaire qui est allé déposer ses deux petits-fils, affirme n’avoir vu aucune l’ombre d’un enseignant.

« Jusque-là, nous attendons l’arrivée des enseignants et jusque-là, il n’y a rien encore. On attend et quand ils viendront on verra comment les enfants vont entrer en classe. L’une des raisons, c’est peut-être le fait que les enseignants ne sont pas encore payés. Pour enseigner, il faut qu’ils mangent. Il faut faire ceci, il faut faire cela avec l’argent. Ventre affamé n’a point d’oreilles », dit ce parent d’élève.

Le ministre de l’Enseignement Anatole Collinet Mackosso a fait la ronde de quelques écoles de Brazzaville et a fait le constat suivant : « La rentrée a lieu, timidement mais assurément. »

Revendications sociales : les enseignants congolais exigent au gouvernement le respect des engagements !

La grogne monte au sein du corps des enseignants congolais regroupés en syndicat (METPFQE-MEPSA). Le panel des syndicalistes appelle le gouvernement à respecter dans les brefs délais, les promesses qu’il a faite lors des assises du Comité national du dialogue social, le 17 avril dernier. Faute de quoi la fin d’année scolaire sera menacée…

L’euphorie de la célébration de la fête du travail n’a pas apaisé la ténacité des enseignants congolais à poursuivre la revendication de leurs droits  ! Tout au contraire, les  syndicalistes du mouvement général des enseignants du Congo et ceux du Syndicat des enseignants ex-bénévoles ont haussé le ton.

En toute fermeté, ils ont convié le gouvernement à traduire dans les faits les six recommandations adoptées lors de la dernière session du Comité national du dialogue social. Ils exigent le traitement rapide des dossiers des enseignants nouvellement intégrés dans la fonction publique, suspendu suite à la non-conformité de leurs premiers textes d’intégration.

Les enseignants réclament entre autres la suspension des circulaires conjointes des ministres chargés de la fonction publique et des finances au sujet des révisions des situations administratives des agents de l’Etat ; la nécessité du recrutement à la fonction publique dans les secteurs sociaux ; l’actualisation et la relance du statut particulier des enseignants dans le circuit d’approbation.

Enfin, ils insistent sur l’harmonisation de leurs textes d’intégration dans la fonction publique, ainsi que le traitement, dans les délais raisonnables des rappels de solde d’activités et des émoluments dus aux enseignants.

Les syndicalistes précisent surtout que l’effectivité de la mise en place de ces mesures  est nécessaire pour maintenir le climat de paix dans le pays et garantir une bonne fin de l’année scolaire.

Serge Nkepseu