Congo : les derniers réglages avant le lancement de la 2e phase du projet IKI2

C’est ce qui justifie la réunion mardi 23 janvier, à Brazzaville, entre la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault et les experts.

 

Le projet Initiative internationale pour le climat (IKI 2), concerne la République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC). Les travaux de sa deuxième phase vont bientôt démarrer mais avant, les derniers réglages se font. Le sujet était au centre d’une rencontre entre Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo et des experts nationaux et internationaux le mardi 23 janvier dernier.

IKI 2 est Financée par le gouvernement allemand, ce projet implique davantage les experts nationaux des deux Congo, du Programme des Nations unies pour l’environnement ainsi que ceux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Son but est l’atténuation des changements climatiques ainsi que l’adaptation de leurs effets dans les pays en développement.

« Nous travaillons de commun accord avec le ministère pour l’exécution du projet IKI 2. Avec la ministre, nous avons parlé des tenants et aboutissements de ce projet. Très prochainement, nos délégations, en collaboration avec les chercheurs, se rendront sur le terrain. D’ailleurs, les diplomates de la RDC s’étaient rendus ici, au Congo, pour visiter et s’informer des tourbières de la Cuvette », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de la FAO au Congo et cheffe de mission.

Dans le cadre de ce projet, les chercheurs de l’Université Marien-Ngouabi et de la Grande-Bretagne travaillent ensemble pour sa réussite.

Université Marien-Ngouabi : l’avant-projet du statut particulier du personnel adopté

Le comité de direction de l’Université Marien-Ngouabi a tenu mercredi 24 janvier, à Brazzaville, sa session extraordinaire.

 

L’avant-projet du décret portant statut particulier du personnel de l’Université Marien-Ngouabi a été adopté mercredi 24 janvier. C’était au cours de la session extraordinaire du comité de direction de cet établissement.

Ce statut prendra en compte plusieurs points notamment l’encadrement technique et professionnel, la majoration, la suspension et le rétablissement de la prime de recherche mensuelle, la dignité universitaire, la catégorisation et le recrutement du personnel administratif, technique, ouvriers et de services, les recommandations par avancement exceptionnel d’échelons, la retraite ainsi que la révision de la grille indiciaire du personnel.

Il a aussi été question pour le comité de direction a également d’examiné l’avant-projet du décret modifiant certaines dispositions du décret 2012-698-du 06 juin 2012 portant statut particulier du personnel de l’UMNG.

Congo : levée de grève à l’Université Marien Ngouabi

L’intersyndical a mis fin à la grève après avoir trouvé un terrain d’entente lors des négociations avec le gouvernement.

 

Fin de la grève samedi 13 janvier, à l’Université Marien Ngouabi. Annonce faite par le porte-parole de cet établissement universitaire, Célestin Niama. Une décision qui fait suite à une rencontre avec le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, qui a pris en compte leurs revendications.

Les enseignants revendiquaient de meilleures conditions de travail, notamment le remboursement des retenues sur les salaires de novembre dernier. Ces retenues sont estimées à près de 220 millions de FCFA, soit plus de 333 000 euros. À cela, il faut ajouter le paiement des heures dues de vacation.

Les négociations avec le gouvernement qui a connus des avancées significatives ont donné espoir à l’intersyndicale qui a décidé de mettre un terme à la grève.

« Le collège intersyndical note avec satisfaction les avancées significatives sur la totalité des problèmes posés au gouvernement de la République et décide de la levée de la grève, et de la reprise du travail à l’Université Marien Ngouabi, dès le lundi 15 janvier 2024 à 7h00 », a déclaré le porte-parole de l’intersyndical de l’Université Marien Ngouabi, Celestin Niama, lors de la déclaration Du SYNESUP.

Après 10 jours de grève, les activités vont normalement reprendre à de l’Université Marien Ngouabi.

Congo : deuxième semaine de grève à l’Université Marien Ngouabi

L’intersyndical de cet établissement universitaire a lancé le 4 janvier 2023, un mouvement de grève générale illimitée.

 

Entamée depuis jeudi 04 janvier dernier, la grève générale et illimitée lancée par déclenchée par l’intersyndicale de l’Université Marien Ngouabi, entre dans sa deuxième semaine. Tous arrêtent de dispenser les cours et posent sur la table des négociations sur notamment le payement d’arriérés de salaire ; a révocation de M. Yoka André, directeur administratif et financier (Daf) accusé de mauvaise gestion ; le paiement des heures diverses dues et de vacation et autres.

« Cette grève est bien suivie. Elle a paralysé toute l’université Marien Ngouabi. Au moment où je vous parle tout l’enseignement supérieur est en plein repos. Après négociations [avec le gouvernement], nous allons voir si nous allons reprendre ou pas », a déclaré Célestin Désiré Niama, porte-parole de l’intersyndicale de l’Université publique.

L’intersyndicale affirme avoir eu des négociations, entre autres, avec le Premier ministre, chef du gouvernement. En attendant l’aboutissement, les étudiants, eux, regrettent l’arrêt des cours.

Université Marien Ngouabi : une grève illimitée lancée par le collège intersyndicale

Depuis les jeudi 04 janvier, les activités académiques ont été suspendues pour entre autres le non-paiement des heures diverses dues et de vacation.

 

L’intersyndical de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville a lancé le 4 janvier 2023, un mouvement de grève. Une décision a été prise au cours de leur réunion qui s’est tenue mercredi 03 janvier, à Brazzaville.

Le collège intersyndical renouvelle ses revendications et exige : le remboursement des retenues (soit le montant de 219.050.204 francs Cfa) des syndicats et mutuelles de l’Université détournées sur les salaires de novembre 2013; la révocation de M. Yoka André, directeur administratif et financier (Daf) et de M. Ngoubou Toussaint, délégué du contrôle budgétaire auprès de de l’Université Marien Ngouabi; le paiement des heures diverses dues et de vacation; la signature du deuxième protocole d’accord, gage d’une paix sociale à l’Université Marien Ngouabi.

Cette drève qui a été lancée le 04 janvier dernier, est générale illimitée. Les cours sont suspendus tout comme les services administratifs et académiques ne fonctionnent pas, au grand dam des étudiants et autres usagers des prestations. L’Université Marien Ngouabi, compte 5 facultés, 4 écoles, 4 instituts, un centre et une Académie des beaux-arts. Le travail ne pourra reprendre que si les revendications exprimées trouvent satisfaction dans leur totalité. Le Collège intersyndical a mis en garde quiconque pourrait tenter de récupérer son mouvement à des fins politiques.

Congo-Université Marien-Ngouabi : le Collège intersyndical annonce une grève

Celle-ci prendra effet à compter du 03 janvier 2024, si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

 

Le Collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi annonce une grève générale et illimitée à partir du 3 janvier 2024. C’est une décision prise mercredi 27 décembre, lors d’une réunion et sera effective si leurs revendications n’ont pas de suite favorable.

Au nombre des revendications le paiement du salaire de décembre ainsi que des heures de vacation avant le 1er janvier 2024; le remboursement de 219 050 204 FCFA retenus sur le mois de novembre au profit des mutuelles et syndicats mais détournés par le directeur des affaires financières de l’Université Marien-Ngouabi ; la révocation d’André Yoka, directeur administratif et financier, et de Toussaint Ngoubou, délégué du contrôle budgétaire auprès de l’université. C’est ce qui ressort de la déclaration dudit Collège publiée le 27 décembre, à Brazzaville.

Il faut rappeler que la signature du deuxième protocole d’accord allonge la liste de ces revendications. En effet, le premier protocole signé avec le gouvernement, le 1er août 2019, était arrivé à terme. L’intersyndicale exige la signature du deuxième protocole d’accord, conformément au relevé de conclusions signé avec le gouvernement, le 21 septembre 2021.

Le Collège intersyndical a tout de même reconnu que le gouvernement s’est impliqué dans la résolution du déficit budgétaire à cette université.

Congo : un nouvel amphi réceptionné à l’Université Marien-Ngouabi

L’amphithéâtre Jean-Baptiste-Taty-Loutard, d’environ 1600 places va permettre de résoudre le problème de pléthore à la faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash).

 

L’université Marien-Ngouabi a un nouvel amphithéâtre. Le nouveau bâtiment Jean-Baptiste-Taty-Loutard d’environ 1600 places, a été réceptionné samedi 09 septembre 2023. Il a été mis en service pour résoudre le problème de pléthore à la flash.

Notons que, par manque de places du fait de la pléthore, en effet, le phénomène de désorientation des étudiants, d’une filière souhaitée à une autre non souhaitée, prenait de l’ampleur à l’Université Marien-Ngouabi avec des répercussions néfastes sur le parcours de ces derniers, au point de rendre difficile leur intégration sur le marché de l’emploi. L’opérationnalisation de l’amphithéâtre Jean-Baptiste-Taty-Loutard est une solution à la limite de ses 1600 places. Ce, après l’ouverture des amphithéâtres de 1600 places des facultés de droit et des sciences économiques.

Congo-Université Marien Ngouabi : la grève des vacataires se poursuit

La grève qui a été déclenchée le 17 octobre dernier ne prendra fin que lorsque le paiement de leurs arriérés sera effectué.

 

Les enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) de Brazzaville continuent leur grève. Ils estiment que les négociations avec les autorités congolaises ne leur ont pas permis d’obtenir ce que l’on souhaite. Le collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) revient sur ses revendications salariales.

Rappelons que la grève avait été déclenchée le 17 octobre 2022. Celle ne pourrait prendra fin que lorsque le paiement de leurs arriérés sera effectué. C’est du moins ce qu’ils ont indiqué mercredi dernier. Ces enseignants revendiquent le paiement de quatre ans des heures impayées et leur intégration à la Fonction publique.

Il en ressort que plus de deux semaines après le début de la grève amorcée par ledit collectif, la situation semble toujours au point mort. Les négociations avec la Primature, le Parlement et le ministère en charge de l’Enseignement supérieur ne lui ont pas permis d’avoir gain de cause.

La poursuite de la grève des enseignants vacataires de l’université de Marien Ngouabi n’est pas sans conséquences.

A Brazzaville, le groupe Bolloré offre une salle multimédias aux étudiants de l’école nationale supérieure polytechnique de l’université Marien Ngouabi

Le 29 septembre 2022, à l’occasion du Marathon day, le groupe Bolloré au travers de ses filiales Bolloré Transport & Logistics et Vivendi a offert une salle multimédias aux étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP) de l’université Marien Ngouabi, première université publique du pays.

La salle a été rénovée et équipée de 20 ordinateurs complets avec une connexion internet illimitée 24h/24 et 7 jours/7. Elle va favoriser la formation académique de plus de 900 étudiants qui y évoluent tous les ans. C’est le fruit de la participation de Bolloré Transport & Logistics, Congo Terminal, GVA Congo, Canal+, Canal Olympia et Terminaux du Bassin du Congo (TBC).

« Notre engagement sociétal vise à donner à la jeunesse les clés de son autonomie en renforçant les capacités des systèmes éducatifs locaux. Désormais dans une salle à Brazzaville, les étudiants de l’ENSP pourront puiser le savoir du monde entier et exceller dans leur travail » soutient Dzema AYESSA-NDINGA, Directeur Général Adjoint des Terminaux du Bassin du Congo (TBC).

« L’accompagnement des filiales congolaises du Groupe Bolloré est un geste fort pour soutenir la formation académique des jeunes. Nous les remercions en espérant que ce ne sera pas leur dernière action » déclare Robert NGOMEKA, chef de Cabinet de la vice-présidente de l’université Marien Ngouabi.

L’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP) est l’un des onze établissements que compte l’Université Marien NGOUABI (UMNG) de Brazzaville. Elle fût créée en 1996 sur les cendres de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET). Elle vise à former les cadres opérationnels
dans les domaines du génie mécanique, du génie civil, du génie électrique et des sciences et technologies alimentaires.

À propos du Groupe Bolloré au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, la communication et le divertissement, le Groupe Bolloré participe à la transition énergétique grâce à ses solutions d’alimentation à base de l’énergie solaire. Avec plus de 1 500 collaborateurs congolais à travers ses agences de Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, le Groupe Bolloré s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, l’environnement et la réinsertion sociale.

Congo : 730 anciens étudiants rentrés de Cuba recevront le paiement de leur bourse

Le Trésor public a lancé ce mardi 20 septembre à Brazzaville, le paiement de bourse de 730 anciens étudiants congolais rentrés de Cuba lors de ces trois dernières années.

 

Ils sont au total 730 bénéficiaires concernés par cette opération. Il s’agit des promotions des finalistes rentrées au pays en 2019 et en 2020 ainsi que les expulsés de Cuba pour inconduite. Ils reçoivent un trimestre de bourse à la présidence de l’Université Marien Ngouabi, à Brazzaville

Il faut noter que ces anciens étudiants ne sont pas tous à Brazzaville. Plusieurs d’entre eux ont été mis en stage dans les hôpitaux de l’arrière-pays, ils sont donc représentés par leurs parents. Pour entrer en possession de cet argent, les parents qui représentent ces anciens étudiants doivent se munir des procurations délivrées par l’Inspection générale des finances (IGF).

Pendant que cette opération est lancée au Congo, la ministre de l’Enseignement supérieur, Edith Delphine Emmanuel et son collègue de la Santé Gilbert Mokoki sont attendus ce jeudi 22 septembre à Cuba. Ils doivent faire face à la résistance des étudiants congolais finalistes.

Depuis plus de deux semaines, ces compatriotes refusent de percevoir les six mois d’arriérés de bourses qui leur sont alloués, et d’embarquer pour Brazzaville en vue de leur rapatriement. Ils exigent le paiement de l’intégralité des arriérés qui font treize trimestres au total.

Congo-université Marien Ngouabi : 1 milliard F le budget du syndicat

Le Syndicat des enseignants du supérieur (SYNESUP) a adopté le 23 Avril à Brazzaville son budget de fonctionnement exercice 2022.

 

Un milliard de FCFA, c’est la somme adopté par le SYNESUP, pour son fonctionnement au cour de l’exercice 2022.

« Nous nous sommes réunis, pour analyser les comptes exercice 2021 et adopter le budget exercice 2022. Nous traiterons des questions les plus cruciales et urgentes. Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la session ordinaire du Conseil Central », a affirmé le secrétaire général du SYNESUP, Jean Didier Mbélé.

Pendant la rencontre qui a permis d’adopter leur budget, le Syndicat des enseignants du supérieur a épinglé les difficultés économiques  auxquelles les travailleurs de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) sont confrontés, particulièrement les enseignants-chercheurs. Notamment, la dette sociale de l’Etat envers cet alma mater, le  manque de concomitance dans le payement des salaires des agents universitaires, avec ceux de la fonction publique, et le non-paiement intégral des heures supplémentaires des enseignants.

« Nous avons déposé sur la table du gouvernement, un deuxième protocole d’accord, en vue d’éponger la dette sociale de l’Université Marien Ngouabi qui s’élève à plus de sept milliards de francs CFA », a ajouté le secrétaire général du SYNESUP.

Rappelons que le SYNESUP a pour mission de défendre les intérêts matériels et moraux des enseignants du supérieur et contribuer à la gestion administrative, pédagogique et financière de l’Université Marien Ngouabi. Cette association existe depuis 1995.

Congo-Université Marien Ngouabi : grève générale illimitée des enseignants vacataires

Ces enseignants vacataires réclament le paiement de plusieurs heures de vacation, et voudraient que leurs doléances soient prises en compte pour une reprise des cours.

 

A Brazzaville, les enseignants vacataires de l’université Marien Ngouabi ont entamé une grève générale illimitée le 31 mars 2021. Ils protestent contre la non prise en compte de leurs différentes réclamations.

Ces enseignants vacataires de l’UMNG réclament le paiement des heures de vacation 2016-2017 (les oubliés) ; 2017-2018 (25%) ; 2018-2019 ; 2019-2020 ; 2020-2021. Ils pensent reprendre les cours une fois que leurs doléances seront prises en compte.

Cette décision découle de l’assemblée générale du collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) qui s’est tenue ce mercredi 30 mars à l’esplanade de l’Amphithéâtre 1600.

« Compte tenu du non-respect des engagements pris par la hiérarchie, l’assemblée générale extraordinaire du Collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi décide d’une grève illimitée au sein des établissements à compter de jeudi 31 mars 2022 à 07h00 », rapporte le communiqué relatif à l’avis de grève.

Le Collectif des enseignants vacataires sollicite également le recrutement de ces derniers en qualité de permanents et  met en garde les enseignants vacataires qui n’observeront pas cet avis de grève.

Congo-université Marien-Ngouabi : service minimum depuis lundi

Comme annoncé par l’intersyndicale, il y a quelques jours, l’université Marien-Ngouabi a entamé une grève illimitée depuis le 20 septembre 2021.

 

C’est le service minimum depuis lundi 20 septembre 2021, à l’université Marien-Ngouabi. L’on assiste à l’arrêt des processus d’inscription, des visites médicales, des examens et des différents concours… Les étudiants qui devraient amorcer les rattrapages et les nouveaux bacheliers doivent attendre le dénouement de la situation.

L’intersyndicale réclame, entre autres, le paiement des heures diverses dues de 2014 à 2020 ; le respect de la concomitance dans le paiement des salaires des agents de l’université et ceux de la Fonction publique ; le versement d’une enveloppe spéciale pour la rentrée académique 2021-2022.

Une circulaire, signée du président de l’alma mater, le Pr Gontran Ondzotto, fait état d’un service minimum. « Les responsables académiques et administratifs : chefs d’établissement, directeurs centraux, chefs de département, responsables de parcours, chefs de service, chefs de bureau de stage travaillent normalement », souligne la note qui date du 20 septembre.

« Le service ne reprendra à l’université Marien-Ngouabi que lorsque le gouvernement respectera ses engagements écrits, pris dans le protocole d’accord signé le 1er août 2019, en versant les six quotités restantes sur les dix-huit convenues », précisait le communiqué final de la réunion de l’intersyndicale de l’université Marien-Ngouabi, tenue le 15 septembre à Brazzaville.

Congo-Université Marien-Ngouabi : l’intersyndical annonce une grève illimitée

Le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi envisage d’entrer, à compter du 20 septembre, en grève générale illimitée.

 

En République du Congo, le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi va entrer en grève à compter du 20 septembre prochain. Ce sera leur manière de protester contre le non-respect par le gouvernement des engagements dans le cadre du protocole d’accord qui est arrivé à échéance depuis le 30 juin dernier. C’est du moins ce qui est dit dans un récent communiqué dudit collège intersyndical. Relevons que cette manifestation arrive à quelques semaines de la rentrée académique 2021-2022.

« Les syndicats de l’Université Marien-Ngouabi ont respecté tous leurs engagements en maintenant la paix sociale au sein de l’alma mater pendant plus de deux ans », affirme le communiqué.

Le paiement des salaires depuis décembre 2019 et des indemnités de toutes les heures au titre des années académiques allant de 2014 à 2020, ce sont entre autres les revendications du collège intersyndical.

Selon l’avis de grève publié par le collège intersyndical, la grève générale illimitée portera sur l’arrêt de toutes les activités à l’Université Marien-Ngouabi. Il s’agit notamment de l’arrêt des processus d’inscription, des visites médicales, des examens et des différents concours d’entrée à l’université.

« Le service dans toutes les structures de l’université ne reprendra que lorsque le gouvernement respectera ses engagements écrits pris dans le protocole d’accord, en versant les six quote-part restants sur les 18 convenus », peut-on lire dans l’avis de grève.

« Nous exigeons aussi du gouvernement le respect de la concomitance dans le paiement des salaires des agents de l’université et ceux de la fonction publique ; mais également le versement d’une enveloppe spéciale pour la rentrée académique 2021-2022 », a précisé le collège intersyndical.

L’intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi menace de lancer un mouvement de grève illimitée

Jusqu’au 6 septembre prochain si les revendications ne sont pas prises en compte par le gouvernement, le collège intersyndical se réserve le droit de déclencher une grève générale et illimitée.

 

Dans une déclaration publiée le 6 août 2021 à Brazzaville, la coordination du collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi revendique entre autres, le paiement des salaires des mois de décembre 2019 et juillet 2021, le paiement au même rythme des salaires des agents de l’Université Marien-Ngouabi et de la Fonction publique, le versement d’une somme conséquente pour l’amélioration des conditions de travail et la réussite de la rentrée académique 2021-2022.

La coordination du collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi souhaite également que les indemnités de toutes les heures diverses au titre des années académiques allant de 2014 à 2020 soient payées.

En juin dernier, le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville a déploré le non-respect des engagements pris par le gouvernement congolais en exigeant le paiement des salaires des mois d’avril et mai 2021, ainsi que les quotités de janvier, février, mars, avril et mai de la même année.

Congo-Université Marien-Ngouabi : vers des réponses aux préoccupations

C’est du moins une promesse faite par La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Edith Delphine Emmanuel née Adouki.

 

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Edith Delphine Emmanuel née Adouki, a promis de faire diligence pour trouver des réponses adéquates aux préoccupations du Collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi.

« Au niveau du discours les choses ont évolué, nous sommes confiants, le Collège intersyndical est rassuré même si les points de crispation restent un peu en suspens », a déclaré le président du Collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi, Jean Didier Mbele, à l’issue d’un échange avec la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le 5 juin à Brazzaville.

Quelques jours auparavant, le Collège intersyndical tenait une réunion pour évaluer le niveau d’exécution du protocole d’accord signé avec le gouvernement le 1er août 2019. Le non-paiement des salaires des mois d’avril et de mai et les quotités de janvier, février, mars, avril et mai 2021 ont été déplorés tout comme l’absence de concomitance dans le paiement des salaires.

« Vous êtes des partenaires et non des adversaires. Malgré les difficultés que traverse le pays, le gouvernement fera de son mieux pour résoudre le problème. Nous continuerons à travailler pour l’intérêt de l’enseignement supérieur dans notre pays », a assuré la ministre Edith Delphine Emmanuel née Adouki.

Université Marien-Ngouabi : grève illimitée des enseignants vacataires

Cette grève illimitée des enseignants vacataires a débuté lundi 28 décembre 2020, et ils réclament trois ans de non-paiement des émoluments.

Les enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi ont entamé une grève illimité lundi 28 décembre 2020. « Aujourd’hui, les enseignants vacataires totalisent trois ans de non-paiement des émoluments. En conséquence, il a été décidé une grève générale illimitée à compter du 28 décembre 2020 », peut-on lire sur l’avis de grève du Collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi publié le 22 du mois en cours.

Cette décision de grever a été prise à l’issue de l’assemblée générale dudit Collectif. Pour causes : le budget de fonctionnement du rectorat prévoit une rubrique de paiement des heures de vacation, des encadrements, de surveillance… Mais cette ligne n’est pas versée au rectorat. Aussi, la non-prise en compte des revendications des vacataires depuis février dernier est également épinglée.

Notons que la grève générale illimitée a été est annoncée au moment où certains établissements de l’Université Marien-Ngouabi commençaient les évaluations.

Congo : Sassou N’Guesso élevé au grade de « Docteur Honoris Causa »

L’Université Marien N’Gouabi de Brazzaville a élevé le président Denis Sassou N’Guesso au grade de « Docteur Honoris Causa ».

Le Président Denis Sassou N’Guesso a été élevé au grade de « Docteur Honoris Causa » par l’université Marien Ngouabi, le 12 novembre 2020 à Brazzaville. À l’occasion, le chef de l’État congolais a également reçu le prix de « haute distinction d’honneur de la fraternité de plume des écrivains sénégalais ».

La cérémonie qui a eu pour cadre le palais du parlement, a réuni le personnel universitaire, les corps constitués nationaux et étrangers, ainsi que des invités, ce dans le strict respect des mesures barrières sur la Covid 19.

Le président Denis Sassou N’Guesso a été revêtu de la toge universitaire, aux écussons et emblèmes de l’université Marien Ngouabi, correspondant au grade académique qui lui est décerné.

L’éclat de la cérémonie a été doublé d’une autre distinction, le chef de l’État congolais ayant également reçu le prix de « haute distinction d’honneur de la fraternité de plume des écrivains sénégalais ».

Signalons que le président Denis Sassou N’Guesso a déjà été élevé au grade de Docteur Honoris Causa, par de nombreuses universités prestigieuses, à travers le monde.

Le titre de Docteur Honoris Causa est l’une des plus prestigieuses distinctions décernées par les établissements d’enseignement supérieurs. Il s’agit avec ce titre, d’honorer des personnalités en raison de services éminents rendus aux Sciences, aux Lettres et aux Arts.

Congo : les étudiants renouent avec le chemin de l’école

Les étudiants de l’université publique de Brazzaville reprennent les cours ce lundi 21 septembre 2020, après six mois d’interruption imposée par le coronavirus.

Ce sont au total 35 000 étudiants de l’Université Marien Ngouabi qui n’ont plus mis pied dans les amphithéâtres et vidé les campus depuis mars dernier. Ils reprennent les activités ce matin, et sont contents du fait que l’année académique 2019-2020 soit sauvée.

Cette reprise s’accompagne de nouveaux fonctionnements. Dans les onze établissements de l’université publique tout va désormais se dérouler dans le respect des mesures imposées par le coronavirus. C’est du moins ce qu’affirme Koncernant Epara, président du Mouvement national des élèves et étudiants du Congo (MEEC).

Ce retour à l’école est une occasion pour ces étudiants de réclamer au gouvernement le versement de leur bourse.

Université Marien-Ngouabi : vers la reprise des cours à la faculté des sciences économiques

La semaine prochaine, les sessions ordinaires de l’Université Marion-Ngouabi vont commencer. Les assisses ponctueront sur la reprise des cours à la Faculté des sciences économiques et celle des Lettres, arts et Sciences humaines.

« Le Doyen de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines, informe les étudiants de la reprise des cours académiques ce lundi 21 septembre 2020, avec la session d’examens des premiers semestres », peut-on lire sur une note de la direction de ladite faculté.

Les modalités pratiques et les différentes dates du déroulement des épreuves seront, sans doute, déterminées en conseil d’établissement qui se tient ce vendredi.

En termes de dates, il y a plus de précisions au niveau de la Faculté des sciences économiques. Là-bas, les épreuves des semestres impairs de la session ordinaire débuteront le 26 septembre soit cinq jours après la reprise des cours prévue pour le 21 du même mois. Les modalités d’organisation pédagogique sont également fixées, qu’il s’agisse des cours en présentiel ou en distanciel.

A l’Ecole normale supérieure (ENS), les évaluations ordinaires et les rattrapages se feront entre le 7 décembre 2020 et le 9 janvier 2021. « En raison des perturbations ayant occasionné l’arrêt provisoire de stage (Licence 3 et Master 2), le déroulement traditionnel du stage et les examens pratiques au titre de l’année académique 2019-2020 sont annulés. Cependant, pour valider ce semestre, chaque étudiant de Licence 3 est tenu de rédiger un rapport de stage sur la base du stage suivi jusqu’en mars 2020 », indique une note signée du directeur adjoint, Fulbert Ekondi. La rentrée au titre de l’année académique 2020-2021 est fixée au 18 janvier 2021 à l’ENS.

La situation n’est pas la même à l’Ecole nationale supérieure polytechnique qui, dans un premier temps, finira d’abord les cours du premier semestre (Master recherche) et du deuxième semestre (Licence3) dans la période du 21 septembre au 3 octobre. La session de rattrapage est prévue du 5 au 17 octobre 2020.

En rappel, au mois de mars de l’année en cours, certains établissements de l’Université Marien-Ngouabi, dont la Faculté des lettres, arts et sciences humaines avaient déjà débuté les sessions. La pandémie de Covid-19, avec pour conséquence le confinement, a mis tout aux arrêts. C’est donc pour finaliser ce qui avait été amorcé que la première semaine de la reprise des cours est consacrée aux évaluations.

Congo : le budget 2021 de l’Université Marien-Ngouabi revu à la baisse

Le budget exercice 2021 de l’Université Marien-Ngouabi adopté par son Comité de direction, le 19 août à Brazzaville, est chiffré à plus de 49.616.118.880 milliards de francs CFA, soit une baisse de 30,5% par rapport à celui de 2020 qui était de 70.928.763.410 milliards de francs CFA.

La baisse du budget de l’Université Marien-Ngouabi est due à la réduction des prévisions d’investissement compte tenu des difficultés économiques et financières que connaît le pays du fait de la pandémie de Covid-19. « Les choix budgétaires nous permettront d’honorer, entre autres, l’accueil du 20ème Concours d’agrégation de médecine et disciplines associées », a expliqué le président du Comité de direction de l’Université Marien-Ngouabi, Louis Bakabadio, à l’ouverture des travaux de la session budgétaire.

Il sera également question de permettre à l’Alma mater de tenir sa distance face à l’Université Denis-Sassou-N’Guesso dont les travaux d’implémentation à Kintélé avancent. Selon Louis Bakabadio, l’Université Marien-Ngouabi dispose d’un capital humain performant à la hauteur de ses devoirs.

Dans sa délibération relative au 20ème concours d’agrégation en médecine et disciplines associées qui se tiendra à Brazzaville du 2 au 11 novembre prochains, le Comité de direction a sollicité du gouvernement, le financement à titre exceptionnel de l’organisation de cette rencontre scientifique.

Par ailleurs, le Comité de direction a adopté le rapport d’activités, le compte administratif et le compte de gestion exercice 2019, le plan d’actions 2020. Clôturant les travaux, le président du comité de direction a exhorté les universitaires à tirer les leçons de la pandémie de Covid-19 et à avoir un regard prospectif sur la société congolaise de demain.

Université Marien-Ngouabi : le comité de direction a adopté son budget de l’exercice 2020

Un projet de budget qui a été validé et s’élève à 70,9 milliards de franc CFA, soit une augmentation de 2,3% par rapport à 2019.

A Brazzaville le 14 juin 2019, l’Université Marien-Ngouabi a tenu sa session ordinaire. Celle-ci s’est tenue sous la direction de son président, Louis Bakabadio, conseiller à l’éducation, à la recherche scientifique et à la formation professionnelle du chef de l’Etat. Au cours des travaux, un projet de budget de 70,9 milliards de franc CFA au titre de l’année 2020 a été validé, soit une augmentation de 2,3% par rapport à 2019.

D’autre projets ont été adoptés au cours de cette session, notamment le plan d’actions 2019, lié à la mise en œuvre du plan stratégique de développement à partir duquel l’Université Marien-Ngouabi est obligée de remplir au mieux ses trois missions cardinales que sont la formation, la recherche et le service à la société.

Des questions administratives et financières telles que le rapport d’activités exercice 2018, le compte administratif et de gestion de la même année ont toutes été également adoptées. Deux délibérations ont été prises à cette occasion, à savoir la délibération n°001/2019 relative à la création du titre de Docteur Honoris Causa à l’Université Marien- Ngouabi et la délibération n°003/2019 relative à l’exclusion des assistants ayant plus de six ans dans le grade. En effet, cette université, dans l’article 9 de son règlement intérieur, dispose qu’au terme de six années après son engagement, nul ne peut rester assistant sauf décision contraire du conseil technique. Le comité de direction a donné mandat au recteur pour l’application de cette délibération.

Université Marien-Ngouabi : les droits de la femme rurale au centre d’une conférence

Il était question au cours de cette rencontre de parler du rôle que joue la femme rurale dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire à travers les activités agropastorales.

Le sujet sur les droits de la femme rurale souvent marginalisée a été débattu le 22 mars à l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville.

« La femme rurale est confrontée à plusieurs difficultés dues à l’environnement, notamment les problèmes sanitaires, le manque d’électricité et la pénibilité du travail. Nous devons aider ces femmes car nous sommes leurs porte-paroles. Les institutions spécialisées doivent améliorer la situation des femmes en général et celle des femmes rurales en particulier », a déclaré la Pr Delphine Adouki l’une des conférencières lors des échanges.

La femme rurale, selon Delphine Adouki, est celle qui fabrique des produits agricoles dans les conditions artisanales. Cette femme a des droits, mais qui sont souvent bafoués. L’article 6 du projet avancé de la Déclaration des Nations unies sur les droits des femmes rurales reconnaît, en effet, leur droit à la prise de décision, aux soins de santé, à l’autonomie, à la production de revenus, à la sécurité sociale, à la formation et à l’éducation, l’accès à la terre et aux ressources naturelles.

Les participants à cette conférence ont également été édifiés sur plusieurs autres problématiques, notamment l’implication de la femme dans l’agriculture, l’élevage et la pêche. S’agissant de la transformation et la conservation des produits de base, en l’occurrence le manioc, la Pr Géneviève Maloumbi a indiqué que cette denrée et ses dérivées peuvent permettre aux Congolaises d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Hélène Dembet a abondé dans le même sens en soulignant que l’agriculture est la principale activité de la femme en milieu rural. Elle assure le stockage, la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Dans l’élevage, elle s’occupe des petits détails comme entretenir les poulaillers. Au niveau de la pêche, elle la pratique dans les étangs et les rivières.

Université Marien-Ngouabi : les enseignants mettent fin à leur grève

Cette décision vient après avoir obtenu de la part du gouvernement les garanties visant à l’amélioration de leurs conditions de travail.

C’est depuis le 06 septembre dernier, que les enseignants de l’Université Marien-Ngouabi, sont entrés en grève. Ces « donneurs du savoir » réclamaient l’amélioration de leurs conditions de travail.  Après trois mois de grève de leurs enseignants, les étudiants de cet établissement reprennent les cours ce vendredi 30 novembre 2018.

Ces enseignants ont décidé de lever leur grève en assemblée générale le jeudi 29 novembre, après avoir obtenu les garanties du gouvernement allant dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de travail.

Le gouvernement a décidé de mettre à leur disposition une enveloppe spéciale en vue de couvrir plusieurs charges, notamment le paiement d’un mois d’arriérés de salaires sur six, le versement de la subvention de fonctionnement et le versement d’une subvention spéciale pour l’organisation des examens. Le gouvernement s’est également engagé à leur payer régulièrement les salaires au même rythme que les agents de la fonction publique.

A la suite de négociations entre enseignants et le gouvernement, ces pédagogues ont décidé de mettre en place une commission de suivi interne de l’application des engagements du gouvernement.

C’est une satisfaction au sein de l’intersyndicale. « Pour nous, c’est une décision raisonnable. Mais, vous voyez bien qu’à la fin on souligne un point important. On se réserve le droit de déclencher une grève si la partie gouvernementale ne respecte pas ses engagements. Nous restons attachés au respect des engagements qu’ils ont pris », a déclaré Gabriel Bissanga, secrétaire général de l’intersyndicale.

Mot d’ordre de grève maintenu pour les professeurs d’université

Ils revendiquent entre autre le payement de leur salaire et des heures supplémentaires effectuées.

C’est jour de grève à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, au Congo. Allées désertes, salles de cours vides, professeurs absents, Ici, à l’institut de gestion, le portail d’entrée est même fermé avec chaines et cadenas. La situation perdure depuis plusieurs semaines. Les syndicats enseignants sont déterminés à poursuivre le mouvement.  “Nous réclamons le paiement de six mois de salaires impayés, le paiement des heures supplémentaires, d’encadrement des thèses et mémoires des années 2015-2016-2017 et 2018. Enfin, nous exigeons un engagement clair du gouvernement de nous payer régulièrement comme on paie les autres fonctionnaires congolais”, a déclaré Gabriel Bissanga, président de l’Intersyndicale des enseignants du supérieur.

Le dialogue entre les grévistes et le gouvernement n’avance pas. Au point où les syndicats estiment que l’Etat a oublié leur mouvement. Mais ces derniers pensent  le contraire. Selon Bruno Jean-Richard Itoua, le ministre de l’Enseignement Supérieur, “d’autres pays africains ont réfléchi et ont résolu la question de l’autonomie financière de leurs universités pour ne pas dépendre totalement de l’Etat. Et nous, depuis dix ans, pour les mêmes raisons on a des grèves récurrentes. C’est ça le vrai débat. Donc il n’y a pas de grève oubliée”. Face à cette situation, les étudiants n’ont pas d’autre choix que de prendre leur mal en patience. Ce dialogue de sourd entre gouvernement et syndicats risque de prolonger le mouvement de grève…au grand dam des étudiants congolais.

Congo: le personnel de l’université Marien Ngouabi poursuit la grève

La grève a été déclenchée par l’intersyndicale de l’université Marien Ngouabi pour notamment des arriérés de salaire.

Depuis lundi 11 septembre 2018, la grève du personnel de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville est effective. Huit mois après avoir levé leur dernière grève, les enseignants de cet établissement  ont lancé un nouveau mouvement. Ceux-ci réclament notamment le paiement de six mois d’arriérés de salaires.

L’initiative de ce mouvement est de l’intersyndicale de l’université Marien Ngouabi. « Nous demandons le paiement des arriérés de salaires : au 31 août 2018, les travailleurs de l’université Marien Ngouabi totalisent six mois de salaires impayés. Nous demandons également le paiement des heures supplémentaires et complémentaires des années 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018. A cela, il faut ajouter les heures d’encadrement des thèses et mémoires. Nous voulons aussi que le gouvernement s’engage à nous payer régulièrement les salaires. Si les fonctionnaires sont payés, nous également nous voulons être payés », a énuméré le professeur Gabriel Bissanga, président de ce syndicat.

Cours en ligne : les enseignants de l’Agence universitaire de la Francophonie se forme

Les enseignants de l’Université Marien-Ngouabi ont suivi, du 22 au 25 mai, une formation à distance lors de l’atelier portant sur la création et la gestion de site dynamique, organisé au Campus numérique de Brazzaville.

L’idée principale est de favoriser la visibilité des travaux scientifiques des enseignants dans l’usage des dispositifs pédagogiques innovateurs, l’objectif général étant de leur permettre d’utiliser les composantes du logiciel joomla pour la création d’un site web. Parmi les objectifs spécifiques, figurent la maîtrise de l’installation du système de gestion de contenu joomla, le déploiement et l’intégration des modules et composantes du logiciel, l’administration du back office joomla ainsi que l’autonomie dans la gestion et les mises à jour du contenu.

Le facilitateur de la formation, le Pr Peter Kidoudou, a édifié ses apprenants sur la capacité de modifier et de faire leur mise à jour à travers le logiciel joomla. Selon lui, le thème a été choisi suite au constat fait chez les enseignants qui ne font pas connaître leurs enseignements au niveau international. « À l’issue de cette formation de l’Agence universitaire de la Francophonie, ces enseignants seront capables de publier les informations via internet. La formation paraît nouvelle, certes, mais ces étudiants finiront par s’habituer à l’environnement », a indiqué Peter Kidoudou.

Pour Kévin Bikindou, enseignant chercheur à l’Université Marien-Ngouabi évoluant à l’Ecole normale supérieure, cette formation a permis d’apprendre comment créer le site web avec ce logiciel. Grâce aux enseignements reçus, il pourra désormais contrôler ses étudiants à distance, diriger les travaux en ligne puis prendre connaissance des corrigés des examens. Les étudiants, a-t-il ajouté, pourront de leur côté consulter leurs cours à distance, sans avoir un contact avec l’enseignant.

Nadège Samlon Okiemy, chercheuse à l’Université Marien-Ngouabi au laboratoire de biochimie et de pharmacologie de la Faculté des sciences de la santé, a rappelé qu’à l’ère du numérique, tout enseignant doit s’aligner dans la même démarche de la mondialisation. « La formation m’a été très bénéfique, parce qu’elle me facilite désormais à être distante des étudiants. La mise en ligne des cours vient également changer ma façon de travailler avec la pléthore des salles », a-t-elle déclaré.