Le Congo reçoit près de 100 millions de FCFA destinés aux victimes des inondations

Le protocole d’accord d’aide humanitaire a été signé entre l’ambassadrice de la Chine au Congo, Li Yan, et la ministre des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

 

Près de 100 millions de francs CFA, c’est la somme que vient de recevoir la République du Congo. C’est un don de la Chine destiné à accompagner le pays à faire face aux phénomènes d’inondations.

Lors de la signature du protocole d’accord d’aide humanitaire entre l’ambassadrice de la Chine au Congo, Li Yan et la ministre des Affaires sociales, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, la diplomate a indique que « C’est la troisième année consécutive que la Chine accorde au Congo, ce type d’aide humanitaire qui est une illustration de la solidarité entre nos deux peuples et la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique ».

Près d’un million des congolais sont affectés par les dernières inondations dont plus de cinq cent mille ont besoin d’une assistance humanitaire d’urgence. C’est une information donnée par Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa qui précise que les crues de 2023 sont les plus importantes que le Congo ait connu depuis plus d’un demi-siècle.

Congo-Université Marien-Ngouabi : le Collège intersyndical annonce une grève

Celle-ci prendra effet à compter du 03 janvier 2024, si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

 

Le Collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi annonce une grève générale et illimitée à partir du 3 janvier 2024. C’est une décision prise mercredi 27 décembre, lors d’une réunion et sera effective si leurs revendications n’ont pas de suite favorable.

Au nombre des revendications le paiement du salaire de décembre ainsi que des heures de vacation avant le 1er janvier 2024; le remboursement de 219 050 204 FCFA retenus sur le mois de novembre au profit des mutuelles et syndicats mais détournés par le directeur des affaires financières de l’Université Marien-Ngouabi ; la révocation d’André Yoka, directeur administratif et financier, et de Toussaint Ngoubou, délégué du contrôle budgétaire auprès de l’université. C’est ce qui ressort de la déclaration dudit Collège publiée le 27 décembre, à Brazzaville.

Il faut rappeler que la signature du deuxième protocole d’accord allonge la liste de ces revendications. En effet, le premier protocole signé avec le gouvernement, le 1er août 2019, était arrivé à terme. L’intersyndicale exige la signature du deuxième protocole d’accord, conformément au relevé de conclusions signé avec le gouvernement, le 21 septembre 2021.

Le Collège intersyndical a tout de même reconnu que le gouvernement s’est impliqué dans la résolution du déficit budgétaire à cette université.

Congo : Presight ai ltd poursuit son projet de transformation numérique

Le sujet était au centre de la rencontre entre le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo et une délégation de la société « Presight ai ltd ».

 

Le ministre Léon Juste Ibombo a reçu une délégation de la société « Presight ai ltd » conduite par Sheik Hosenbocus, directeur du développement des affaires, ce jeudi 02 novembre 2023. Les échanges portaient sur le suivi du protocole d’accord signé entre les deux parties en 2022.

Cet accord s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan national de développement ( PND 2022-2026). Il a pour but de favoriser la transformation numérique du secteur public ainsi que d’accompagner le Congo dans l’implémentation des différents projets liés audit domaine en combinant compétences, efforts et connaissances afin d’atteindre les objectifs fixés dans le Plan Congo Digital 2025.

« le processus est en train de progresser et on aimerait commencer les travaux au début de l’année prochaine », a expliqué Sheik Hosenbocus.

Congo-PND 2022-2026 : mobilisation des banques locales pour rattraper le retard

Le gouvernement congolais a réussi à mobiliser les principales banques du pays, pour accompagner la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2022-2026.

 

Le protocole d’accord relatif à la mise en place d’un nouveau cadre de coordination pour le financement des projets d’investissements publics liés au PND 2022-2026 a été signé, le 8 août, à Brazzaville, entre le ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, et les dirigeants des banques. Cet engagement des deux parties permet également le suivi et le contrôle de la mise en œuvre des projets prioritaires.

Pendant la session inaugurale du comité de pilotage du cadre institutionnel de suivi et évaluation, le 1er août dernier, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a admis un retard dans la réalisation des projets de développement et invité les ministères sectoriels à accélérer la mobilisation des partenaires financiers.

Le gouvernement congolais a réussi à mobiliser les principales banques du pays, pour accompagner la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2022-2026. Ce nouveau mécanisme de financement des projets permettra de corriger les faiblesses de la pratique actuelle de la conduite des projets publics, a estimé Zacharie Mokemo, le directeur de cabinet du ministre d’Etat chargé de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier. Celui-ci cite les difficultés de planification des paiements au niveau du Trésor public, qui gère une masse importante des dépenses.

L’accord de financement signé entre le gouvernement et le secteur bancaire fait suite à l’offensive lancée auprès des bailleurs de fonds. En contrepartie, l’État devrait poursuivre les réformes de l’environnement des affaires, en raison de la mobilisation du secteur privé. Des efforts supplémentaires sont également attendus en matière de la mobilisation des recettes intérieures fiscales ainsi que les réformes pour améliorer la qualité de la dépense publique qui doit correspondre aux priorités de développement économique et social.

Congo : deux associations s’unissent dans la lutter contre le diabète

Les associations Diabaction Congo et Marcher courir pour la cause (MCPLC) ont signé, le 25 mai à Brazzaville, un protocole d’accord.

 

Diabaction et MCPLC lancent une campagne gratuite de dépistage et de traitement du diabète. Ladite campagne se tiendra du samedi 27 au lundi 29 mai prochain à Dolisie, chef-lieu du département du Niari. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la troisième édition de la traversée du Mayombe. Acet effet, un protocole d’accord a été signé entre les deux associations.

Pour les deux associations, il est question mettre sur pieds une synergie active dans le but de trouver des conditions meilleures à la prévention du diabète au Congo.

En ce qui concerne la troisième édition de la traversée du Mayombe à pied aura lieu du 27 mai au 2 juin.  Le parcours reste le même. Malélé–Mvouti pour la première étape avant Mvouti-Dolisie (45 Km), Dolisie- Nkayi et Nkayi-Loutélé.  Loutéte–Mindouli et Ignié-Brazzaville sont les deux dernières étapes. Pour des raisons de récupération, les marcheurs se reposeront le quatrième jour.

La traversée du Mayombe est un défi sportif visant à sensibiliser la population congolaise aux maladies non transmissibles, dont le diabète qualifié de nos jours « de tueur silencieux ».

Congo-rentrée scolaire : les enseignants volontaires menacent de grever

Les enseignant volontaires de l’enseignement général prévoient d’entamer une grève illimitée à partir du 1er octobre prochain.

 

C’est pour exprimer leur indignation au cas de non-respect de leurs revendications, que ces transmetteurs du savoir vont déclencher une grève illimitée à deux jours de la rentrée scolaire. La Coordination des diplômés des écoles professionnelles, signataire du protocole d’accord du 27 septembre 2018 avec le gouvernement, a tenu un point de presse lundi 19 septembre à Brazzaville. Il s’est agi de rendre public un préavis de grève définissant les préalables qui permettront d’assurer une rentrée scolaire apaisée, le 3 octobre.

Il s’agit : de la notification et du traitement du quota d’intégration à la fonction publique campagne 2022 en prenant en compte les enseignants ayant 45 ans révolus ; du respect de l’ordre promotionnel suivant les vagues d’affectation lors du traitement du quota d’intégration à la fonction publique 2022 ; de la publication des textes d’intégration à la fonction publique des quotas campagne 2020-2021 restants dans le circuit d’approbation. Le paiement de cinq mois d’arriérés de bourse ; l’attribution d’un quota de cinq mille places au ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation dans le projet de loi de finances, exercice 2023, allongent la liste des revendications.

« Au plus tard le 1er octobre, le non-respect de nos revendications nous contraint à observer une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire national dans un délai de douze jours à compter du lundi 19 septembre 2022 », a déclaré Nisna Ossere Eloko, porte-parole de ladite Coordination dans le département du Niari, donnant lecture du préavis de grève, le 19 septembre à Brazzaville.

Notons toutefois que, la Coordination des diplômés des écoles professionnelles est ouverte à tout dialogue avec le gouvernement visant à apporter des solutions aux revendications.

En rappel, en août dernier, la plateforme des syndicats unis de l’enseignement du Congo formulait des propositions allant dans le même sens, avec les mêmes revendications à quelques exceptions près, afin d’éviter une grève illimitée qui porterait entorse à la rentrée scolaire 2022-2023.

Le Congo doit rembourser 972,6 millions de FCFA à la cimenterie Dangoté

Un accord a été signé entre les deux parties mardi 22 mars 2022, pour le remboursement de la dette congolaise à l’industrie minière.

 

La République du Congo a signé un protocole d’accord avec la cimenterie Dangoté mardi 22 mars 2022. Celui-ci concerne le remboursement de la dette du Congo vis-à-vis de la société Dangoté Cement Congo SA. Il s’agit de près d’un milliard FCFA à rembourser à l’industrie minière au titre des travaux d’infrastructures.

L’accord a été paraphé par Rigobert Roger Andely et Ravi Iyer, respectivement ministre des Finances et directeur général de la société Dangote Cement Congo SA.

Se sont au total 972,6 millions de FCFA à rembourser à cet acteur de l’économie congolaise.

« Cette créance nette de la société Dangoté à l’Etat congolais est relative au préfinancement de l’expropriation sur le site de la carrière de calcaire, d’un montant de 364 millions 029 milles 846 FCFA, et des travaux du pont sur la rivière Bouenza, d’un montant de 608 millions 540.258 F CFA », rapporte le service de presse du ministère des Finances.

Selon ce protocole d’accord, l’apurement de cette dette se fera par échelonnement. Le 1er paiement se fera en avril prochain, pour un montant de 486,3 millions de F CFA, et le 2ème paiement aura lieu, le 1er octobre 2022, pour le même montant. Tous ces paiements se feront par virement bancaire.

Congo : 2,5 milliards FCFA pour conserver la faune sauvage

Le protocole d’accord relatif au projet de gestion durable de la faune sauvage au Congo a été signé, le 26 mars à Brazzaville, entre la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, et la représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Suze Percy Filippini.

Financé par l’Union européenne à hauteur de 2,5 milliards FCFA, le projet d’une durée de cinq ans sera mis en œuvre dans le département de la Sangha, autour du bassin d’approvisionnement d’Ouesso.

Il a pour objectif  de contribuer à la conservation de la faune sauvage, des écosystèmes et de leurs services ; d’améliorer les conditions de vie et  la sécurité alimentaire des communautés qui dépendent en grande partie des différentes ressources naturelles.

De même, ce projet a pour but de concilier les enjeux de sécurité alimentaire et de conservation de la faune par une exploitation durable et légale. « Le projet répond à un besoin croissant d’appréhender et de gérer les menaces sur la faune à une plus grande échelle. Les études diagnostiques préliminaires seront réalisées dans le bassin de Ouesso. Elles permettront d’identifier les sites les plus propices au test de la stratégie d’intervention choisie pour le projet et à sa mise à l’échelle ultérieure », a indiqué le coordonnateur du projet, Joachim Kondi.

Pour ce dernier,  il est question, dans un premier temps, de retenir comme site d’intervention pilote l’Unité forestière d’aménagement de Kabo de la Congolaise industrielle du bois, afin de capitaliser les travaux déjà menés dans cette zone avec les communautés locales et le concessionnaire forestier.

Par ailleurs,  le chef de coopération de la délégation de l’Union européenne au Congo, Karl Rawert, a relevé que les questions de conservation et celles de la sécurité alimentaire et nutritionnelle constituent un véritable enjeu national et international. « Ce projet novateur et ambitieux peut y répondre si l’ensemble des parties prenantes coopère et collabore », a-t-il déclaré.

Pour la représentante de la FAO, Suze Percy Filippini, ce programme contribuera à la réalisation non seulement du Plan national de développement ( 2018-2022), mais aussi à l’atteinte des Objectifs de développement durable, notamment l’élimination de l’extrême pauvreté et la faim.

Satisfaite de l’aboutissement du projet de gestion durable de la faune sauvage, la ministre de l’Economie forestière a affirmé que grâce à ce projet, le Congo entend apporter une contribution substantielle au maintien des équilibres naturels, processus dans lequel certaines espèces animales sauvages jouent des rôles prépondérants. « À cet égard, la menace d’extinction  qui pèse sur les espèces de faune telles que l’éléphant, le lion…est préoccupante. La perte de la faune sauvage risquerait de mettre en péril le fonctionnement des écosystèmes forestiers et l’autosubsistance de ces communautés qui dépendent fortement de cette ressource depuis des millénaires», a souligné Rosalie Matondo.

La ministre a également invité les animateurs du projet à développer des synergies avec des initiatives existantes ou en perspective.

Changement climatique : Brazzaville bénéficie d’un fonds français

Quinze pays parmi lesquels le Congo recevront 30 millions d’euros de la France en soutien à l’Accord de Paris.

Le ministre congolais du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault et l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Chochery, ont signé mardi 19 juin, un protocole d’accord. Une entente relative aux 30 millions d’euros que la France à travers l’Agence française de développement (AFD), donnera à 15 pays pour soutenir l’Accord de Paris, dans la lutte contre le changement climatique.

« La signature de ce protocole d’entente va permettre au Congo de bénéficier les 30 millions d’euros mobilisés par l’Agence Française de Développement (AFD) valable pour une quinzaine de pays et faire que le Congo passe de sa position d’enjeu à la position d’acteur dans la lutte contre le changement climatique », a fait savoir Bertrand Cochery.

Le ministre Arlette Soudan Nonault a salué cette facilité financière de la France qui viendra renforcer la gouvernance du Congo dans la lutte contre le changement climatique.