Congo-VIH : 140 000 personnes touchées par la maladie

Ce chiffre a été révélé par le Programme national de lutte contre le sida (PNLS), le 1er décembre dernier, à l’occasion de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre le sida.

 

Le PNLS révèle que 140 000 personnes en République du sont touchées par le VIH/sida soit un taux de prévalence estimé à 4,1%. Ce chiffre a été donnée pendant la journée scientifique organisée le 1er décembre dernier, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida.

Cette édition avait pour thème, « Confier le leadership aux communautés ». Le PNLS a affirmé que seulement 24% des personnes atteintes de la maladie connaissent leur état sérologique. Des activités ont été organisées pour renforcer la sensibilisation. Notamment, une marche organisée dans la matinée du 2 décembre dans la capitale. Les associations de lutte contre le sida, les cadres et agents des administrations publiques et diverses catégories socio-professionnelles y ont pris part.

Le Dr Cécile Laure Mapapa, directrice du PNLS, a appelé les communautés à s’impliquer davantage dans la lutte contre cette maladie qui continue à faire des ravages. Les différents messages véhiculés lors de cette marche de sensibilisation appelaient à bannir les comportements discriminatoires vis-à-vis des porteurs du virus.

Il est important de souligner que le budget du PNLS, qui était de 1 milliard de FCFA, est passé à 130 millions de FCFA.

COP 28 : 50 millions de dollars pour soutenir de la biodiversité et du climat

La République du Congo, la France, l’Union européenne (UE) et le Fonds mondial pour la nature (WWF), ont lancé samedi 2 décembre, un partenariat.

 

Dans le cadre du Sommet mondial d’action pour le climat de la COP28, La République du Congo, la France, l’Union européenne (UE) et le Fonds mondial pour la nature (WWF) ont annoncé samedi, soutenir l’ambition du président Sassou Nguesso. Il question de signer un partenariat de 50 millions de dollars pour soutenir la biodiversité et du climat.

Par un communiqué, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a indiqué que « La République du Congo a présenté sa vision ambitieuse fondée sur la protection de la biodiversité exceptionnelle de son territoire tout en promouvant un modèle économique durable compatible avec le maintien du couvert forestier et des écosystèmes du pays »

A cet effet, un groupe de partenaires publics et privés : États, banques multilatérales de développement, organisations internationales, ONG, secteur privé, philanthropies ont décidé de s’unir à travers leurs outils financiers et techniques pour soutenir la vision de la République du Congo. D’ou l’annonce de la signature d’un partenariat pour les écosystèmes forestiers, la nature et le climat.

Ce « partenariat permettra d’assurer les bases d’un développement durable et de la diversification de l’économie, tout en contribuant aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et pour la préservation et la restauration de la biodiversité », a précisé le Quai d’Orsay,

Ce partenariat pour la biodiversité s’articule autour de quatre axes, dont le renforcement des capacités matérielles, financières et humaines de la recherche scientifique au niveau national pour mieux connaître et valoriser les ressources en carbone de la végétation et des sols, et la biodiversité du pays, avec une attention spécifique apportée aux mangroves, aux tourbières et aux forêts naturelles.

Le deuxième axe du partenariat se focalise sur un soutien au réseau d’aires protégées et conservées, tandis que le troisième axe inclut la mise en œuvre du Programme National d’Afforestation et de Reboisement de la République du Congo et l’adoption de l’instauration d’une Décennie Africaine et Mondiale de l’Afforestation et du Reboisement.

Le dernier axe du partenariat vise à sensibiliser la population congolaise à la sauvegarde de la biodiversité et du climat et à leurs bénéfices de façon systématique. C’est du moins ce qu’a précisé le communiqué du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.

Congo-rumeur d’un coup d’Etat : le gouvernement dément les « informations fantaisistes »

Une rumeur a circulé sur les réseaux sociaux faisant état d’une tentative de coup d’État en République du Congo dimanche 17 septembre 2023. Celle-ci a été formellement démentie par le gouvernement.

 

Dans la journée de dimanche 17 septembre 2023, une rumeur à fait le tour des réseaux sociaux. On pouvait lire que la République du Congo faisait face à un renversement du pouvoir par la garde présidentielle. Pour mettre un terme à la rumeur, le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, a démenti la fausse nouvelle dans un tweet.

« Des informations fantaisistes évoquent des événements graves qui seraient en cours à Brazzaville. Le Gouvernement dément ces fake news », indique le ministre Thierry Moungalla sur le réseau social « X » (ex-Twitter), ce 17 septembre 2023.

« Nous rassurons l’opinion sur le calme qui règne et invitons les populations à vaquer sereinement à leurs activités », ajoute-t-il.

Cette rumeur de coup d’Etat intervient alors que le président Denis Sassou N’guesso, s’est envolé pour New-York où il prendra part à la 78ᵉ Assemblée Générale des Nations Unies.

« C’est ce Dimanche 17 Septembre 2023, que je suis arrivé à New-York, où je participerai à la 78ème Assemblée Générale des Nations Unies. Mon séjour dans cette ville est aussi l’occasion de renforcer les relations bilatérales et de promouvoir le sommet des trois bassins forestiers tropicaux qui se tiendra, à Brazzaville, le mois prochain. », a-t-il déclaré sur X.

Congo : 56% de la population souffrent d’une insécurité alimentaire sévère

C’est ce qu’a révélé un rapport sur le suivi de la situation économique et financière de la République du Congo, publié par la Banque mondiale.

 

En République du Congo, 56% de la population souffre d’une insécurité alimentaire sévère et la pauvreté demeure élevée avec plus d’un Congolais sur deux vivant avec moins de 2,15 dollars par jour en 2022. C’est ce qui ressort d’un rapport publié par la Banque mondiale. C’est le résultat d’une enquête mené sur le suivi de la situation économique et financière du Congo.

Ces données mettent en lumière les indices d’une situation difficile que plus de la moitié de la population devra se préparer à affronter dans les prochains jours. Au regard de cette situation, huit associations se sont regroupées au sein d’une Coalition contre la vie chère au Congo, dont la sortie officielle a eu lieu vendredi 11 aout 2023, à Moungali, à Brazzaville.

La création de la Coalition contre la vie chère au Congo est née à la suite d’une note de position publiée le 6 juillet 2023, par l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, sur le mutisme du gouvernement sur les effets inflationnistes de l’augmentation de 30% du prix du super à la pompe.

La coalition demande au gouvernement, entre autres, d’accélérer les travaux de la commission chargée de réaliser l’étude sur l’impact de l’augmentation des prix à la pompe des produits pétroliers et de veiller sur la crédibilité de cette commission; limiter l’augmentation des prix des produits pétroliers à la pompe au niveau actuel; lancer un programme d’urgence d’appui aux producteurs locaux.

Au FMI d’accompagner le gouvernement dans l’assistance technique, en vue de la renégociation des contrats de partage de production et la gestion des coûts pétroliers et s’assurer de la mise en place, par le gouvernement congolais, des outils et dispositifs fonctionnels et indépendants dans la lutte contre la corruption. Les effets de cette nouvelle augmentation devraient inspirer plus de solidarité de la République envers les populations exposées à ce nouveau choc.

Notons que, la Coalition contre la vie chère au Congo, est constitué de huit associations: C.a.d (Centre d’actions pour le développement); O.2.c.d (Observatoire congolais des droits des consommateurs); Cacros (Cadre de concertation des réseaux des organisations de la société civile); R.e.d.y.c.c (Réseau des dynamiques collectives du Congo); Renaije (Réseau national d’appui aux initiatives des jeunes); U.s.c (Union syndicale du Congo); C.u.d.h.o.c (Cercle uni pour les droits de l’homme et culture de paix); A.c.a.t section Congo (Action chrétienne pour l’abolition de la torture).

Congo : un défilé militaire pour marquer 63 ans d’indépendance

La République du Congo a célébré son indépendance ce 15 août sur le thème « Engagement citoyen, résilience et progrès ».

 

Un défilé militaire au boulevard Alfred-Raoul à Brazzaville, a marqué la célébration du 63e anniversaire de l’accession de la République du Congo à l’indépendance. C’était un ton solennel ce 15 août 2023, en présence du chef suprême des armées, Denis Sassou N’Guesso. Le thème de cette édition était : « Engagement citoyen, résilience et progrès ».

La fête du 15 août a été marquée par une parade militaire qui a permis au président de la République de passer en revue les troupes rangées pour la circonstance au rythme de 21 coups de canon. C’est le commandant de la Zone militaire de défense numéro 9-Brazzaville et commandant de la 40e brigade d’infanterie, le général de brigade Pierre Gaétan Ickey, qui a demandé l’autorisation pour commencer le défilé au chef de l’Etat.

Pendant environ une heure, les unités de la force publique composées des éléments de la police, de la gendarmerie et des Forces armées congolaises ont défilé au rythme de la musique de la fanfare sur le boulevard Alfred-Raoul pavé aux couleurs du drapeau national vert-jaune-rouge. A ces unités de la force publique se sont jointes celles des paramilitaires de la douane et des eaux et forêts. Aux troupes à pied se sont succédé divers engins de la force publique et un ballet des aéronefs.

Le Congo doit réduire ses subventions de carburants

La Banque mondiale suggère à la République du Congo la réduction de ces subventions, avec des mesures d’accompagnement social et économique.

 

Dans son récent rapport, présenté ce 29 juin, à Brazzaville, la Banque mondiale suggère au Congo, la réduction des subventions de carburant, avec des mesures d’accompagnement social et économique. Il faut noter que cette réduction va entraîner une nouvelle flambée de leurs prix à la pompe, comme ce fut le cas en début de l’année.

L’augmentation de 50% du prix de carburant recommandée pourra également provoquer une onde de choc dans le pays, par la hausse des prix des transports, des produits alimentaires, des services…, affectant ainsi le panier de la ménagère.

Des répercutions socio-économiques que tente de minimiser le rapport de suivi de la situation économique et financière de la Banque mondiale. Une telle réforme doit être accompagnée d’un ensemble de mesures d’atténuations visant à apporter un soutien ciblé aux couches sociales les plus vulnérables, à travers l’augmentation des investissements publics dans le social (la santé, l’éducation, l’assistance aux plus démunis), a détaillé l’un des auteurs du rapport, l’économiste principal de la Banque mondiale, Vincent Tsoungui Belinga.

D’après la même source, les 10% les plus riches au Congo consomment 77% de diesel et 73% de l’essence dans le pays, tandis que les 10% les plus pauvres en consomment moins de 1% de carburant. Le but de la réforme est d’amener le gouvernement congolais à alléger le fardeau budgétaire des subventions aux prix de carburants afin de réorienter ce gap dans des dépenses plus durables et équitables.

L’amélioration de la gouvernance publique est considérée comme la clef du succès de la réforme envisagée des subventions aux carburants. « Toutes ces réformes ne peuvent se faire que s’il y a des institutions fortes qui les accompagnent. Lorsqu’on parle de la transparence et de la communication, tout cela fait partie des institutions qui font en sorte que les finances publiques soient gérées de manière plus efficace. Oui. La gouvernance est au cœur de toute réforme », a insisté Vincent Tsoungui Belinga.

Les experts de la Banque monde ont noté une reprise progressive de la croissance du produit intérieur brut, qui devrait croître cette année. La réduction des subventions aux carburants contribuerait à maintenir la viabilité de la dette et la diversification de l’économie congolaise. « Je réitère l’engagement de la Banque mondiale à accompagner la République du Congo dans la poursuite de ses efforts concernant la réforme sur les subventions des produits pétroliers entamés en début de cette année », a assuré Korotoumou Ouattara, représentante sortante de la Banque mondiale pour la République du Congo.

Congo : Eni cède certains de ses actifs pétroliers à Perenco

Le deal est évalué à 300 millions USD, dont une partie payable immédiatement et l’autre conditionnée par des « des ajustements habituels » qui n’ont pas été précisés.

 

La compagnie énergétique Eni déploie un plan consistant à optimiser ses investissements pour honorer ses engagements vis-à-vis du climat. Certains des actifs pétroliers qu’elle opère sont néanmoins inadéquats avec sa stratégie.

Le groupe énergétique italien Eni a paraphé mardi 27 juin avec la société française Perenco, un accord portant sur la cession de certains des intérêts pétroliers qu’il détient en République du Congo. Le deal est évalué à 300 millions USD, dont une partie payable immédiatement et l’autre conditionnée par des « des ajustements habituels » qui n’ont pas été précisés. Il en est de même pour les périmètres couverts par l’opération et jugés « non essentiels à la stratégie » mise en œuvre par Eni au Congo.

Dans le pays, l’entreprise italienne axe de plus en plus ses opérations vers la transition énergétique, conformément aux engagements climatiques qu’elle a pris. Ainsi, Eni concentre ses investissements dans la monétisation du potentiel gazier disponible au Congo, en particulier celui du bloc Marine XII prévu pour fournir une production de gaz naturel liquéfié (GNL) d’environ 4,5 milliards de mètres cubes chaque année.

Parallèlement, Eni travaille activement à « promouvoir la transition énergétique au Congo » à travers, entre autres, le développement d’initiatives de « production de matières premières agricoles destinées au bioraffinage et n’entrant pas en concurrence avec la chaîne d’approvisionnement alimentaire ».

Depuis plus de 5 décennies, Eni est le plus grand fournisseur d’énergie en République du Congo avec une contribution d’environ 70% à la production d’électricité dans le pays.

Congo : les réfugiés demandent l’intégration

Ils se sont regroupés en assemblée générale extraordinaire mardi 30 août 2022, à Brazzaville à l’issue de laquelle ils ont souhaité leur intégration sociale dans le pays d’accueil.

 

Les réfugiés et demandeurs d’asile en République du Congo souhaitent être intégrés. Ils se sont exprimés au cours d’une assemblée générale extraordinaire, tenue le 30 août, à Brazzaville.

Ces personnes ont plaidé pour leur prise en charge effective dans le cadre du projet Lisungi, un système de protection sociale mis en place par le gouvernement du Congo dont les bénéficiaires devraient être uniquement des nationaux mais qui s’étend jusqu’aux réfugiés depuis plusieurs années.

Selon le président de la communauté nationale de ces réfugiés, Achille Honoré Kobossina, dans le département de la Likouala le projet Lisungi n’a pris en compte qu’une partie des réfugiés.

« Nombreux souffrent. Réfugiés et demandeurs d’asile n’obtiennent pas régulièrement leurs aides sociales.  Nous avons besoin d’être traités par rapport aux conventions internationales ratifiées par le Congo », a-t-il indiqué.

Ces réfugiés et demandeurs d’asile en République du Congo reprochent à Terre sans frontières les retards pour la réception des malades, ceci occasionne la mort de certains. Leurs ordonnances ne sont pas exonérées et pas assez de produits pharmaceutiques.

Par ailleurs, ils souhaitent que le HCR et le CNAR communiquent les données statistiques de réinstallation des réfugiés.

La Convention de 1951 et son protocole de 1967 ainsi que la  Convention de 1951 offrent un cadre juridique favorable à l’intégration des réfugiés au Congo, pays d’accueil. Ces personnes ayant séjourné pendant des années en terre congolaise sont pour la plupart des ressortissants de la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, l’Angola et du Rwanda.         

Législatives et Locales 2022 : les frontières de la République du Congo seront fermées ce 10 juillet

Dans le cadre de la tenue des élections législatives couplées aux locales prévue le  dimanche 10 juillet prochain, le gouvernement a annoncé la fermeture des frontières du territoire national de la République du Congo.

 

Ci-dessous le ccontenu de l’arrêté y relatif.

Arrêté n°5608, portant fermeture des frontières sur toute l’étendue du territoire national à l’occasion des élections législatives et locales scrutin du 10 juillet 2022.

Le ministre de la sécurité de l’ordre public arrête :

Article 1 : En raison de la tenue des élections locales et le premier tour des élections législatives, les frontières de la République du Congo sont fermées pour la journée du 10 juillet 2022 de 6h à 18h.

Article 2 : Le présent arrêté sera enregistré et publié au journal officiel de la République du Congo.

 

ARISE IIP signe un protocole d’entente avec la République du Congo pour le développement de deux zones industrielles à Pointe-Noire et à Ouésso

Le projet est un partenariat public-privé entre ARISE IIP et la République du Congo, chacun détenant respectivement 70 % et 30 %.

 

Arise Inegrated Industrial Platforms (ARISE IIP), un développeur et opérateur d’écosystèmes industriels de classe mondiale en Afrique, en partenariat avec le ministère de la Coopération internationale et la Promotion des Partenariats publics-privés de la République du Congo sont fiers d’annoncer la signature d’un protocole d’entente pour le développement de deux zones industrielles à Pointe-Noire et Ouésso. Cet accord contribuera à l’industrialisation des secteurs stratégiques de la République du Congo.

Selon cet accord, ARISE IIP investira 150 millions d’euros dans le développement de la zone industrielle de Pointe-Noire et d’un port minéralier. Le projet est un partenariat public-privé entre ARISE IIP et la République du Congo, chacun détenant respectivement 70 % et 30 %. La plateforme industrielle aura pour but de promouvoir et d’attirer les investissements multisectoriels et commerciaux dans le pays, et de développer les industries de transformation du bois et des produits agroalimentaires de première, deuxième ou troisième transformation. La zone et le port minéralier occuperont une superficie de 2700 hectares, et concentreront leurs activités sur la transformation du bois, des produits agricoles et autres processus de transformation. Le protocole d’entente comprend également le développement de la zone industrielle d’Ouésso, également sous forme de partenariat public-privé entre ARISE IIP (70 %) et la République du Congo (30 %).

Les délais opérationnels des deux projets seront définis en fonction des résultats de l’étude de faisabilité en cours et qui devrait être finalisée d’ici trois mois. Les deux zones devraient stimuler le marché de l’emploi, avec la création d’environ 5,000 postes d’ici à 2025, doper les exportations et contribuer aux priorités de développement du gouvernement, définies dans le plan national de développement (2022-2026).

Denis Christel Sassou Nguesso, Ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat public-privé, a déclaré : « Cet accord est un exemple de plus qui démontre l’attractivité de l’économie congolaise et la matérialisation de nos efforts pour accroitre sa compétitivité. ARISE IIP, notre partenaire de confiance dans ce projet, a démontré ses capacités à réaliser dans les délais impartis des projets de grande envergure à travers l’Afrique, tout en mettant l’accent sur la transformation locale des matières premières. Nous sommes confiants dans leur capacité à construire deux zones économiques compétitives et durables qui apporteront de la valeur à nos ressources naturelles. »

Gagan Gupta, fondateur et PDG d’ARISE IIP a également commenté : « Nous sommes très honorés d’être en mesure de soutenir les autorités congolaises dans le développement de ces infrastructures industrielles, et contribuer ainsi au Plan national de développement de la République du Congo. En mettant à profit notre expérience dans la gestion des zones industrielles, nous voulons faire du Congo un des leaders régionaux dans la transformation des matières premières telles que le bois et les ressources agricoles, parmi d’autres processus de transformation industrielle. Nous sommes pleinement engagés à bâtir une industrie durable au Congo, en étroite collaboration avec le gouvernement. »

Ces dernières années, ARISE IIP a beaucoup développé ses activités en Afrique, avec actuellement 12 zones industrielles intégrées accélérant, ainsi, l’industrialisation du continent. Pour référence, au Gabon, ARISE IIP gère la GSEZ (Zone économique spéciale du Gabon) et ses activités de transformation de bois, à l’origine de 16 000 créations d’emploi, qui a attiré 12 000 investisseurs et a permis au Gabon de passer de simple exportateur de grumes au 2e producteur et exportateur mondial de placages et le premier en Afrique.

À propos de ARISE IIP

ARISE Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP) est un développeur et un opérateur panafricain de parcs industriels de classe mondiale, engagé dans la transformation économique du continent. Nous identifions des opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles à travers l’Afrique, nous concevons, finançons, construisons et opérons les infrastructures nécessaires, en jouant un rôle de catalyseur tout en soutenant les pays dans leur transition vers une économie industrielle. Nous sommes animés par la poursuite d’une croissance verte. Notre ambition est de libérer le potentiel industriel du continent tout en neutralisant nos émissions de carbone et notre impact sur le climat. ARISE IIP est actuellement présent dans neuf pays africains, y compris au Bénin (GDIZ), au Togo (PIA) et au Gabon (GSEZ). La GSEZ a été classée meilleure zone économique spéciale du monde dans le secteur du bois (classement 2020 du FDI).

 

Le Congo doit rembourser 972,6 millions de FCFA à la cimenterie Dangoté

Un accord a été signé entre les deux parties mardi 22 mars 2022, pour le remboursement de la dette congolaise à l’industrie minière.

 

La République du Congo a signé un protocole d’accord avec la cimenterie Dangoté mardi 22 mars 2022. Celui-ci concerne le remboursement de la dette du Congo vis-à-vis de la société Dangoté Cement Congo SA. Il s’agit de près d’un milliard FCFA à rembourser à l’industrie minière au titre des travaux d’infrastructures.

L’accord a été paraphé par Rigobert Roger Andely et Ravi Iyer, respectivement ministre des Finances et directeur général de la société Dangote Cement Congo SA.

Se sont au total 972,6 millions de FCFA à rembourser à cet acteur de l’économie congolaise.

« Cette créance nette de la société Dangoté à l’Etat congolais est relative au préfinancement de l’expropriation sur le site de la carrière de calcaire, d’un montant de 364 millions 029 milles 846 FCFA, et des travaux du pont sur la rivière Bouenza, d’un montant de 608 millions 540.258 F CFA », rapporte le service de presse du ministère des Finances.

Selon ce protocole d’accord, l’apurement de cette dette se fera par échelonnement. Le 1er paiement se fera en avril prochain, pour un montant de 486,3 millions de F CFA, et le 2ème paiement aura lieu, le 1er octobre 2022, pour le même montant. Tous ces paiements se feront par virement bancaire.

Congo : la société civile souhaite que la concertation soit «utile» et «ouverte»

Du 03 au 06 mars prochain, la ville d’Owando va abriter une concertation politique en prélude aux élections législatives et locales.

 

La République du Congo tiendra bientôt ses prochaines élections législatives et locales. Pour que celles-ci soient apaisées, une concertation se tiendra du 03 au 06 mars 2022 dans la ville d’Owando. La société civile veut une concertation «utile» et «ouverte». Celle-ci a pour objectif de baliser le chemin pour des élections législatives et locales apaisées, prévues en juillet prochain.

Les organisations de la société civile ont tenu leurs assises ce week-end. Elles prennent leurs dispositions en vue d’une participation active à cette concertation d’Owando dont l’importance est soulignée par Cephas Germain Ewangui, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile : « Que les actions, les comportements, les pratiques des uns et des autres puissent réellement contribuer à la consolidation de la démocratie dans notre pays. C’est en cela que nous trouvons que ce genre de concertation est très utile. »

La Société civile refuse que la prochaine concertation soit une simple formalité, affirmant que les problèmes qui fragilisent le processus électoral doivent être débattus et réglés.

« On a un débat sur la biométrie, on a un débat récurrent sur le fichier électoral. Certains posent des problématiques sur le découpage électoral. D’autres ont des griefs sur la couverture médiatique qui est souvent faite de façon sélective, selon nous. Donc, là, c’est l’occasion de mettre tous ces points sur la table, d’échanger de manière ouverte, puis de trouver des compromis, sinon des remèdes », remarque Cephas Germain Ewangui.

La société civile propose de déployer 1 500 observateurs issus de ses rangs à travers le pays à l’occasion des prochaines élections législatives et locales. Leur date reste à déterminer.

Relations économiques : vers un renforcement de coopération entre Brazzaville et Moscou

Le sujet était au centre des échanges le 05 février à Addis-Abeba, entre le président Denis Sassou N’Guesso et le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.

 

Brazzaville et Moscou veulent renforcer leurs relations économiques. C’est ce qui explique cet échange entre Sassou N’Guesso et Mikhaïl Bogdanov le 05 février Addis-Abeba (Ethiopie). Il faut dire cet entretien s’est fait en marge du sommet des chefs d’Etat de l’union africaine (UA).

« Nous coopérons avec le Congo dans plusieurs domaines, notamment l’économie, le commerce, l’investissement, l’humanitaire, la formation des personnels civils et militaires », a déclaré Mikhaïl Bogdanov, à l’issue de l’audience.

Les deux personnalités ont aussi parlé du dernier sommet Russie-Afrique tenu en 2019 à Sotchi auquel le chef de l’Etat congolais avait pris part aux côtés de ses pairs africains et de son homologue russe, Vladimir Poutine.

Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, l’Afrique et son pays préparent actuellement le prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des deux parties.

Congo : la rumba désormais au patrimoine mondial de l’Unesco

C’est l’aboutissement d’une campagne menée par la République démocratique du Congo et son voisin la République du Congo.

 

C’est officiel, la rumba congolaise est inscrite dans le patrimoine mondial de l’Unesco. C’est l’un des genres les plus influents de la musique et de la danse africaines. Elle bénéficie désormais du statut de protection de l’Unesco.

Il faut dire que c’est l’aboutissement d’une campagne menée par la République démocratique du Congo et la République du Congo, deux pays voisins qui partagent ce rythme. Ces deux pays occupent ce qui était autrefois l’ancien royaume de Kongo, d’où est issue cette danse, selon la demande conjointe des deux nations

Origine de la rumba

Le mot « rumba » lui-même vient du mot kikongo et désigne le nombril, « Nkumba ». Malgré ses origines africaines, la rumba est, dans l’esprit de nombreuses personnes hors du continent, plus étroitement associée aux danses latines. En effet, la rumba cubaine a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 2016.

La rumba « a fait partie de notre identité, descendants de l’Afrique et nous tous, à travers les âges », a déclaré la ministre de la Culture de la RD Congo, Catherine Kathungu Furaha, plus tôt cette année. « Nous voulons que la rumba soit reconnue comme la nôtre. C’est notre identité. Lorsque nos ancêtres qui ont été emmenés à l’étranger voulaient se souvenir de leur histoire, de leur origine, de leur mémoire, ils dansaient la danse du nombril.»

Le style de rumba qui est apparu à Cuba au XIXe siècle trouve ses racines dans les tambours des esclaves d’Afrique centrale, qui ont ensuite été combinés avec les mélodies des colonisateurs espagnols de Cuba.

Mais le rythme a conservé son caractère distinctif, à tel point que lorsque des enregistrements en vinyle ont été exportés en Afrique centrale au XXe siècle, on a immédiatement reconnu la rumba.

Nyiragongo : 84 tonnes de vivres pour les déplacés

La République du Congo a fait un don de 84 tonnes de vivres pour les déplacés de Nyiragongo en RDC.

 

Le Congo-Brazzaville participe à la solidarité au profit des sinistrés du Nyiragongo. Selon la présidence congolaise, 84 tonnes de vivres vont être distribués aux déplacés. L’avion affrété à ce propos est arrivé ce dimanche à Goma. C’est Irène Marie-Cecile MBOUKOU, Ministre des affaires sociales et actions humanitaires du Congo qui a accompagné l’un des cargaisons  des vivres.

« La République  du Congo  et la République Démocratique  du Congo sont des pays frères ; ce qui touche à l’un affecte l’autre (…). Par ce geste, le Président Denis Sassou Nguesso a voulu manifester sa solidarité avec le peuple frère  de la RDC  et soutenir son homologue et frère  Felix Antoine Tshisekedi », a-t-elle déclaré.

La partie kino-congolaise a été représentée par le Directeur  de cabinet adjoint du Chef  de l’Etat Olivier Mondonge et le Conseiller Spécial du Chef de l’Etat chargé  de la couverture maladie universelle Dr Roger Kamba.

Prix RFI Découvertes 2020 : Young Ace Wayé remporte le prix

Young Ace Wayé, originaire de la République du Congo vient d’être nommé lauréat du Prix RFI Découvertes 2020.

Lors des délibérations, le jury présidé par le rappeur ivoirien Didi B a dû choisir parmi les 10 finalistes. L’artiste congolais est ainsi arrivé devant la chanteuse gabonaise Shan’L et le collectif tchadien D6Bel. Le vote du public a par ailleurs plébiscité Shan’L. Une édition marquée par la remarquable créativité des musiques urbaines.

Young Ace Wayé est un artiste rappeur/chanteur de nationalité congolaise. Dès son plus jeune âge il rencontre l’art, s’intéresse au dessin puis au théâtre. Mais c’est de la musique dont il tombe amoureux. Sonorités enrichies par ses diverses expériences d’expatrié, la musique du MC ne manque certainement pas de couleurs. C’est au sein de son groupe Bones Clique, composé de Snom, Slmsi, GRC, et B-Tween qu’il fait ses premiers pas et écrit ses premières chansons. Il sort en 2014 la mixtape The Bone Theory avec Bones Clique puis son EP Dear Uncle Sam la même année.

Il devient professionnel en 2015 et décide de commencer une carrière solo. Co-propriétaire de Mercure Studios, il sort en 2016 Ombres & Lumières : Le Prélude aux côtés d’artistes tels que Boa Mokonzi, Skrappy, Sledge et Darcy sous le label Mercure Squad.

Lauréat des Beat Street Awards 2016 dans la catégorie Révélation masculine, il sort en juillet de l’année suivante une mixtape intitulée Kontrol avec laquelle il remporte le prix Beat Street Awards dans la catégorie Mixtape urbaine 2017. Il sort en mars 2018 le single Mama en collaboration avec Durhiel pour honorer la femme, en mai le single Rombo avec Jojo Fly et en août le R2R avec Trancend Boy.

Après la sortie du single Le Bord La en novembre 2018, il continue son œuvre en sortant le 30 avril 2019 (jour de son anniversaire) un EP intitulé Alpha Charlie Echo, un projet riche en couleur qui convaint toute la sphère musicale du pays.

Son dernier single Mbok’Oyo (Titre relatant les faits sociaux) sorti en décembre 2019 qui est extrait de son prochain EP (Nouveau projet disponible très bientôt) est un vrai succès. Valeur sûre du rap congolais, Young Ace Wayé connait un buzz grandissant.

Economie numérique : le Congo présente ses opportunités d’investissements à la Belgique

Le 28 mars à Genval, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a présenté aux investisseurs les opportunités d’affaires dans ce secteur en pleine croissance.

 

C’est un secteur florissant, en pleine croissance et ouvert aux partenariats publics et privé qu’a présenté Léon Juste Ibombo hier en Belgique. L’appel a été lancé lors d’un discours de présentation des opportunités d’investissements en République du Congo, pays à l’honneur de la cinquième édition du Forum économique B2B-ABBW Afrique-Europe qui s’achève aujourd’hui à Genval. Il annoncait à cet effet, à la tribune du forum que « Le gouvernement du Congo a amplifié un modèle économique de développement économique de base sur l’ouverture des capitaux à travers des réformes structurelles conduisant à la conclusion des partenariats public-privé (PPP) »

Le ministre a salué l’honneur fait à son pays et estimé que ce forum est une occasion de former une communauté des affaires par la création d’une plate-forme d’échange avec des investisseurs dans le secteur des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Pour étayer ces opportunités, il a évoqué la mise en place d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique, assortie d’un plan d’actions allant de 2018 à 2022, répondant ainsi aux recommandations internationales. Cette stratégie repose sur trois piliers à savoir : l’e-citoyen, l’e-gouvernement et l’e-business, avec pour objectif de faire du numérique un levier majeur pour la compétitivité des entreprises, l’attractivité du Congo en matière d’investissements directs et la diversification de l’économie.

Une vingtaine de projets retenus dans le cadre de ce plan ont été dévoilés parmi lesquels, la mise en place d’un incubateur et d’une technopole, d’un fonds de développement de l’économie numérique pour le financement des startups et des projets innovants. Le projet de l’alphabétisation numérique qui vise l’introduction du numérique dans les curricula de formation, du primaire au supérieur, a été également rappelé.

Par ailleurs, Léon Juste Ibombo a informé l’auditoire de trois projets d’envergure, en l’occurrence le West Africa Câble System (Wacs) qui relie le Congo à l’international par le câble sous-marin, suivi du déploiement de 504 km de fibre optique terrestre entre Pointe-Noire-Mbinda frontière du Gabon, grâce au projet Central African Backbone cofinancé par la Banque mondiale. Enfin, le projet de couverture nationale en télécommunications avec plus de 3000 km de fibre optique déployée pour mailler l’ensemble du territoire en réseau très haut débit.

C’est dans ce contexte, selon le ministre, qu’intervient la réforme de l’opérateur historique Congo Télécom, à qui il faut donner «un nouveau statut qui lui permettra de relever le défi d’être le principal levier grâce auquel l’Etat pourra impulser et accompagner la modernisation du secteur et favoriser l’implémentation d’une véritable économie numérique ». Mais il faudra au préalable mettre en place un audit organisationnel, technique, financier et patrimonial.

Le ministre a souligné enfin que l’obtention de la licence 4G par Congo Télécom, propriétaire des boucles métropolitaines en fibre optique, sera la conséquence de la migration de la technologie cellulaire actuelle CDMA vers les 4e et 5e générations de la technologie mobile LTE4G avec un débit plus élevé. Il a affirmé d’un ton assuré que « Le Congo c’est un environnement sécuritaire rassurant, c’est un environnement des affaires sécurisé avec un code des investissements des plus attractifs, une fiscalité adaptée et compétitive. C’est aussi des ressources naturelles disponibles, abondantes et de qualité, des infrastructures de communication et un réseau routier important et en constant développement ».