Congo-concertation politique : vers un renforcement de l’indépendance de la CENI

C’est l’une des 12 recommandations retenues à l’issue des travaux de la concertation politique qui s’est tenue à Owando à 600 km du nord de Brazzaville.

 

Ils étaient 100 acteurs politiques et membres de la société civile à avoir participés à la concertation politique d’Owando. Les participants se sont accordés sur les 12 points inscrits à l’ordre du jour.

Sur les 12 recommandations à l’issue des travaux, les participants ont, entre autres, demandé au gouvernement congolais de renforcer l’indépendance de la CENI. Notamment par la création d’une ligne budgétaire propre à cet organe et la fixation d’un mandat pour permettre le renouvellement à chaque échéance périodique des membres du bureau de la commission.

Le découpage électoral ne pouvant se faire avant les élections législatives et locales apaisées de juillet 2022, ils ont recommandé au gouvernement de s’y employer pour les futures élections.

Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, clôturant les travaux de cette concertation politique, a souligné que « travailler à la fiabilité de notre système électoral, c’est en d’autres termes s’investir dans la consolidation des fondations de la démocratie, c’est raffermir la paix au Congo ».

La concertation d’Owando se tenait sous le thème « Dans la paix et l’unité, œuvrons au renforcement de notre gouvernance électorale ».

Congo : plusieurs opposants absents à la concertation d’Owando

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a appelé les participants à plus de contributions pour améliorer la gouvernance.

 

Les acteurs politiques et les membres de la société civile participent à une concertation sur les législatives et locales à partir de jeudi à Owando, au nord de Brazzaville.

Si le chef de file de l’opposition Pascal Tsaty Mabiala est bien présent à Owando pour participer à cette concertation, plusieurs opposants sont restés à Brazzaville. Ils n’ont pas manifesté de l’intérêt à cette retrouvaille qu’ils fustigent.

« A l’image des concertations antérieures, celle d’Owando est tout simplement une stratégie du pouvoir pour faire avaliser, en contre partie des espèces sonnantes et trébuchantes, déjà prises unilatéralement par le pouvoir », indique, dans une déclaration publiée, le président de la Fédération de l’opposition, Clément Mierassa.

Pour Mathias Dzon, un autre opposant, les résultats des prochaines élections sont même déjà connus dans les officines du pouvoir.

« Mais, les gens comme nous, on va aller faire quoi à Owando ? Maintenant, on connait les élus dans chaque circonscription. C’est déjà fait », affirme-t-il avec véhémence.

La société civile est divisée sur la question. Celle qui ne s’est pas rendue à Owando reste sceptique sur l’issue de cette concertation.

« Ce que l’Etat est incapable de faire dans cinq ans, ce n’est pas en quatre mois qu’il va le faire. Cela fait 13 ans qu’on parle des concertations politiques dans notre pays », rappelle le directeur exécutif du Centre d’actions pour le développement (CAD), Trésor Nzila Kendet.

Pour ceux qui participent à ces assises, il est plus qu’important de dialoguer dans le pays.

« Il ne faut pas blâmer l’initiative. Ce n’est jamais une concertation de trop. C’est pour cela qu’il ne faut pas être fataliste, non ! », suggère Parfait Iloki est porte-parole du PCT, le parti présidentiel.

Même son de cloche pour Jean Valère Mbani, président de Le Congo en marche (LCEM), un parti du centre.

« Owando est une véritable opportunité pour faire avancer la démocratie dans notre pays. Nous sommes une jeune démocratie et a besoin d’être nourrie par nos différentes idées », souligne-t-il.

Au total, quelque 200 acteurs politiques et membres de la société civile prennent part à la concertation politique d’Owando. Mais, bien d’autres auraient bien voulu participer. C’est le cas de Dave Ephrem Mafoula, candidat malheureux à la derniere élection présidentielle.

Après Madingou l’année dernière, Owando est la septième concertation politique que les autorités organisent à l’orée de chaque élection.

Congo : début du programme « Villes résiliences » à Nkayi et Owando

Après la phase d’assainissement, le programme « Villes résilientes » a officiellement été lancé mardi 15 février dans les mairies de Nkayi et Owando.

 

Les mairies de Nkayi et Owando ont été retenues dans le cadre du programme « Villes résilientes ». Le programme a été officiellement lancé le 15 février à Nkayi, dans la Bouenza et est subventionné par l’Union européenne (EU).

Les experts du cabinet belge IBF seront déployés auprès des autorités municipales de Nkayi et d’Owando pour une assistance technique. Cette assistance portera sur l’amélioration de la gouvernance et le renforcement des capacités en matière de fiscalité des services rendus, grâce à des outils de gestion plus adaptés et à un volume important de formation des agents municipaux.

Le premier défi consiste à favoriser un meilleur climat de dialogue d’abord à l’intérieur des maries et, ensuite, entre les maries et les services techniques locaux et entre les autorités communales et les organisations de la société civile composées des comités de quartiers. Le cadre de concertation permettra aux comités locaux des quartiers de dialoguer avec leurs autorités communales et de mener des plaidoyers auprès du gouvernement pour pouvoir permettre l’application de certains règlements, la formulation de certaines lois…

« Trois assistants techniques sont mobilisés, dont un à Brazzaville et les deux autres dans les localités retenues. Leur travail consiste à appuyer les mairies à mieux planifier les services de l’assainissement et la gestion des ordures. Il s’agit d’une activité prioritaire pour les mairies. Le délai de quatre ans est suffisant pour permettre de renforcer les capacités des mairies et d’arriver à un changement dans la gouvernance locale »,  a indiqué Dario Césaréo chef du projet IBF.

Outre l’assistance technique, les communes de Nkayi et d’Owando vont également bénéficier des équipements sanitaires et des ouvrages de drainage des eaux pluviales et de lutte contre les érosions, avec l’expertise de l’Agence française de développement. L’objectif principal du programme est de créer de meilleures conditions de développement local et d’adaptation au changement climatique. Un soutien des partenaires européens salué par les autorités locales concernées, en l’occurrence le préfet de la Bouenza, Jules Monkala-Tchoumou; le maire de Nkayi, Gaston Mampassi; et celui d’Owando, Michel Elenga.

Pour l’ensemble du projet censé durer cinq ans, l’UE a débloqué 32 millions d’euros, environ 21 milliards FCFA, dans le cadre du 11e Fonds européen de développement.

Congo : la société civile souhaite que la concertation soit «utile» et «ouverte»

Du 03 au 06 mars prochain, la ville d’Owando va abriter une concertation politique en prélude aux élections législatives et locales.

 

La République du Congo tiendra bientôt ses prochaines élections législatives et locales. Pour que celles-ci soient apaisées, une concertation se tiendra du 03 au 06 mars 2022 dans la ville d’Owando. La société civile veut une concertation «utile» et «ouverte». Celle-ci a pour objectif de baliser le chemin pour des élections législatives et locales apaisées, prévues en juillet prochain.

Les organisations de la société civile ont tenu leurs assises ce week-end. Elles prennent leurs dispositions en vue d’une participation active à cette concertation d’Owando dont l’importance est soulignée par Cephas Germain Ewangui, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile : « Que les actions, les comportements, les pratiques des uns et des autres puissent réellement contribuer à la consolidation de la démocratie dans notre pays. C’est en cela que nous trouvons que ce genre de concertation est très utile. »

La Société civile refuse que la prochaine concertation soit une simple formalité, affirmant que les problèmes qui fragilisent le processus électoral doivent être débattus et réglés.

« On a un débat sur la biométrie, on a un débat récurrent sur le fichier électoral. Certains posent des problématiques sur le découpage électoral. D’autres ont des griefs sur la couverture médiatique qui est souvent faite de façon sélective, selon nous. Donc, là, c’est l’occasion de mettre tous ces points sur la table, d’échanger de manière ouverte, puis de trouver des compromis, sinon des remèdes », remarque Cephas Germain Ewangui.

La société civile propose de déployer 1 500 observateurs issus de ses rangs à travers le pays à l’occasion des prochaines élections législatives et locales. Leur date reste à déterminer.

Congo-législatives et locales 2022 : la ville d’Owando va accueillir une concertation politique

Les élections législatives et locales qui auront lieu en juillet prochain seront précédées de la tenue, du 3 au 6 mars à Owando.

 

La période de la tenue des élections et le lieu de la concertation politique ont été approuvés en Conseil des ministres le 31 janvier à Brazzaville. Après avoir suivi la communication du ministre de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local, Guy Georges Mbacka, sur le sujet, le président de la République a rappelé aux membres du Conseil des ministres que ces assises qui réuniront la classe politique et la société civile s’inscrivent dans sa volonté constante de privilégier la discussion et la concertation comme moyens de consolider la paix et le climat de concorde dans le pays.

Selon le compte rendu du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessaire bonne foi et la volonté constructive qui doivent habiter les différents acteurs participant à cet important moment de la vie démocratique. « Le président de la République a rappelé que le gouvernement a la responsabilité particulière d’apporter au débat qui sera engagé avec les différentes parties en présence tous les éléments d’appréciation, les avancées accomplies comme les obstacles éventuellement rencontrés dans la quête perpétuelle de l’approfondissement du processus démocratique au Congo », a précisé le Conseil des ministres.

Quels enjeux pour Owando ?

La concertation politique d’Owando se tiendra après celle de Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, organisée les 25 et 26 novembre 2020 dans la perspective de l’élection présidentielle des 17 et 21 mars 2021. Placée sur le thème « Consolidons les acquis de la démocratie par les élections libres, transparentes et apaisées », cette rencontre avait rassemblé plus de cent cinquante délégués, représentant la presque totalité des acteurs politiques et de la société civile. En effet, on y avait noté la présence de Claudine Munari (Must) ; Guy Brice Parfait Kolelas (Union des démocrates humanistes-Yuki) ; Anné Biby (Conseil national des républicains de Ntumi) ; Elo Dacy (Union patriotique pour le renouveau national de Mathias Dzon) ; Benjamin Boukoulou (Union pour la République) ; Joseph Kignoumbi Kia Mboungou (La Chaine) ; Pascal Tsaty Mabiala (Union panafricaine pour la démocratie sociale) ; Joseph Kinfoussia et Paul Dihoulou (Union pour la démocratie et la République-Mwinda), etc.

A Owando, les débats porteront, sans nul doute, sur la question de l’introduction de la biométrie dans le système électoral congolais. Faisant partie des trois recommandations du dialogue politique de Sibiti de 2015, restées jusque-là lettre morte, la mise en œuvre de la biométrie dans le système électoral congolais n’est pas envisagée pour les scrutins législatifs et locaux de 2022. Le ministre Guy Georges Mbacka avait levé l’équivoque, le 12 novembre dernier, lors de la séance des questions orales avec débat au gouvernement.

Congo : la lutte contre les maladies infectieuses dans l’arrière-pays

Depuis une semaine, le chef de l’Etat reçoit à tour de rôle les acteurs politiques et de la société civile du pays en vue d’un dialogue national.

 

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) a mis à disposition du Programme élargi de Vaccination une chambre froide, à Owando (Cuvette), qui permettra de stocker et d’approvisionner en vaccins, cinq départements de la zone nord du pays pour consolider la lutte contre les pathologies infectieuses.

L’élargissement de la chaîne de froid à Owando, par l’Unicef, obéit à la nécessité de rapprocher les soins de santé à la population dans l’hinterland car les vaccins qui y seront stockés permettront de lutter, de plus près, contre les maladies infectieuses et contribuer à la réduction de la morbi-mortalité. Pour la vaccination, il ne sera plus question d’atteindre que tout vienne de Brazzaville. Owando va approvisionner les départements des Cuvettes, de la Likouala, de la Sangha, des Plateaux afin d’élargir la couverture vaccinale sur le territoire national. « Cette action s’inscrit dans le cadre du renforcement des districts sanitaires et de la décentralisation », a déclaré la représentante de l’Unicef, Micaela Marques De Sousa.

Lors de la remise officielle de la chambre froide à la ministre en charge de la Santé, la diplomate onusienne a rappelé que le Congo à fait quelques progrès en matière de vaccination. « L’éradication des cas de poliomyélite sauvage depuis 2010, l’élimination du tétanos néonatal depuis 2009 et d’excellents progrès des couvertures de la vaccination de routine qui est passée de 69% en 2017 à 79% en 2019. En 2020, le Congo a pu atteindre une couverture en penta3 de 73% malgré les affres de la Covid-19 », a-t-elle indiqué.

Toujours selon Micaela Marques De Sousa, d’autres chantiers en matière de vaccination ont connu un avancement notamment l’élaboration d’un plan de réhabilitation des équipements de la chaîne de froid, l’acquisition et l’installation de près de 200 équipements de chaîne de froid dans certains départements, districts et centres de santé dépourvus de matériel adéquat avec l’appui des partenaires comme l’Organisation mondiale de la santé, l’Alliance mondiale pour les vaccins, Gavi…

Pour la chambre installée à Owando, les gestionnaires doivent assurer la maintenance préventive et curative.

La municipalité d’Owando initie une journée de salubrité dans les quartiers

L’équipe en charge de la gestion de la mairie d’Owando a décidé d’instituer une journée de propreté dans tous les quartiers.

C’est le nouveau challenge des autorités en charge de la municipalités d’Owando, redonner à la ville son éclat. Une journée de salubrité a été organisée dans tous les quartiers de cette localité. Une manière de désengorger les coins de la municipalité des tas d’ordures qui polluent le quotidien des habitants.

Afin de mieux organiser l’activité, la mairie a procédé à une répartition des participants sur tout le long des avenues. Les riverains étaient organisés en groupes de trois, au menu, désherbage, balayage, collecte et évacuation de déchets, curage de canaux.  A en croire les organisateurs, cette opération qui deviendra une tradition va permettre aux populations de la ville d’Owando qui compte plus de 20.000 habitants d’évoluer dans un environnement salubre.

Le gouvernement congolais fait des dons aux sinistrés d’Owando

Les sinistrés de la ville d’Owando ont reçu du 11 au 17 mai des dons du gouvernement Congolais en guise d’assistance.

Les populations d’Owando victime de la grosse pluie diluvienne qui s’est abattu le 4 mai dernier ont reçu l’assistance du gouvernement. Des Produits alimentaires, des ustensiles de première nécessité ainsi que des matériaux de construction constituaient le package de don offert par les autorités aux sinistrés.

Pour plusieurs bénéficiaires, cette assistance gouvernementale leur permettra de retrouver une vie autonome. Il faut dire que beaucoup de personnes avaient abandonnés leurs maisons dont les toits avaient été emportés par la violence des vents pour trouver refuge chez les voisins.

Pour rappel, au lendemain de cette catastrophe, le président Sassou Nguesso en séjour à Oyo s’était rendu à Owando pour prendre connaissance de l’ampleur des dégâts et consoler les sinistrés.

La ville d’Owando frappée par une grosse tempête, beaucoup de dégâts !

L’ampleur des dégâts est tel que le chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso s’est rendu sur place pour rencontrer les victimes.

C’est la télévision publique congolaise qui a révélé l’information, la ville d’Owando a été frappée par une grosse tempête comme on en avait jamais vu. Si on s’en tient à la dépêche de Télé Congo, les dégâts sont considérables sur le plan des infrastructures publiques et surtout dans les foyers d’habitations.

Denis Sassou Nguesso s’est rendu sur place en compagnie de Clément Mouamba le premier ministre. Les deux personnalités principales du gouvernement sont allés toucher du bout des doigts les ravages et consoler les nombreux sinistrés avec un appui. Pour l’instant, aucun chiffre en terme de statistiques concernant les dégâts n’a été avancé par les pouvoirs publique.