Congo : retour de la tenue des élections législatif et local dans le Pool

C’est l’une des résolutions prise pendant la concertation politique d’Owando qui s’est tenue du 03 au 06 mars derniers.

 

Les élections législatives et locales se tiendront dans tout le département du Pool comme dans tout le pays en juillet prochain. C’est une décision consécutive à la restauration du climat de paix et à la caducité des mandats des élus de certaines localités.

Ladite concertation politique d’Owando dans le département de la Cuvette a été sanctionnée par l’adoption plusieurs recommandations que devront mettre en œuvre les institutions en charge des élections.

Au nombre de ces orientations figure notamment le retour de la tenue des scrutins législatif et local de juillet prochain dans toutes les localités du département du Pool. Les participants se sont appuyés sur la fin de l’insécurité dans ledit département après les hostilités de 2016.

Il faut dire à cet effet que, les ex-combattants avaient déposé les armes avant leur réinsertion socioprofessionnelle en 2018.

Lors de cette concertation politique, les délégués des partis politiques de tous bords ont épinglé le mandat des élus de Boko, Louingui, Ngabé, Ignié et Louomo, arrivés à terme.

Aussi une partie du Pool n’organisait pas les élections à cause de l’insécurité qui régnait dans cette partie du pays.

Lors des élections législatives et locales de 2017 et la présidentielle en 2021, plusieurs circonscriptions électorales n’étaient pas prises en compte dans l’organisation des élections.

Congo-concertation politique : vers un renforcement de l’indépendance de la CENI

C’est l’une des 12 recommandations retenues à l’issue des travaux de la concertation politique qui s’est tenue à Owando à 600 km du nord de Brazzaville.

 

Ils étaient 100 acteurs politiques et membres de la société civile à avoir participés à la concertation politique d’Owando. Les participants se sont accordés sur les 12 points inscrits à l’ordre du jour.

Sur les 12 recommandations à l’issue des travaux, les participants ont, entre autres, demandé au gouvernement congolais de renforcer l’indépendance de la CENI. Notamment par la création d’une ligne budgétaire propre à cet organe et la fixation d’un mandat pour permettre le renouvellement à chaque échéance périodique des membres du bureau de la commission.

Le découpage électoral ne pouvant se faire avant les élections législatives et locales apaisées de juillet 2022, ils ont recommandé au gouvernement de s’y employer pour les futures élections.

Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, clôturant les travaux de cette concertation politique, a souligné que « travailler à la fiabilité de notre système électoral, c’est en d’autres termes s’investir dans la consolidation des fondations de la démocratie, c’est raffermir la paix au Congo ».

La concertation d’Owando se tenait sous le thème « Dans la paix et l’unité, œuvrons au renforcement de notre gouvernance électorale ».

Congo-concertation politique : une coalition de l’opposition décline l’invitation

La Fédération de l’opposition et le Collectif de l’opposition y voient une diversion et exigent une concertation devant traiter de la crise multidimensionnelle.

 

La concertation politique qui se tient du 3 au 6 mars 2022 à Owando dans le nord du pays, se fera sans les formations de la Fédération de l’opposition et du Collectif de l’opposition. Elles y voient une diversion et exigent une concertation devant traiter de la crise multidimensionnelle que connaît le pays. Pourtant, ce cadre de réflexion est censé préparer le terrain des élections législatives et locales, prévues dans près de cinq mois.

Reçu ce mardi par le ministre de l’Administration du territoire, Clément Miérassa, leader de Fédération de l’opposition congolaise, a clairement dit son refus : « Nous n’allons pas à Owando. Nous avons remis au ministre un dossier qui a une simple orientation : la nécessité et l’urgence de tenir dans ce pays un dialogue national inclusif ; c’est la nécessité de libérer tous les prisonniers politiques pour que nous allions de l’avant », a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse.

Pour Jean Itadi, dirigeant du Congrès africain pour le progrès (CAP), la concertation d’Owando n’est pas une priorité. « Les Congolais, dans cette situation de crise multiforme et multidimensionnelle, doivent se réconcilier et se retrouver. Mais, il y a des Congolais en prison pour rien », a-t-il fait savoir.

Enfin Mathias Dzon du Collectif des partis d’opposition voit une diversion à travers la concertation. « Pour des raisons d’amour pour ce pays, de fidélité à ce pays et des raisons de transparence, nous avons décidé de ne pas nous mêler à l’amusement qui va se faire à Owando. Qu’ils fassent et viennent nous rendre compte. On verra comment le pays va recevoir », a dit M. Dzon, ancien ministre des Finances (1997-2002).

Les délégations devant prendre part à cette concertation quittent Brazzaville ce mercredi par des vols spéciaux.

Congo-concertation politique : certains partis de l’opposition rejettent l’invitation

Une concertation politique est prévue du 3 au 6 mars prochain à Owando dans le nord du pays, en prélude aux prochaines élections législatives et locales.

 

En République du Congo, les élections législatives et locales sont prévues en juillet 2022. En vue de les organiser dans un climat apaisé selon les autorités, quelques formations politiques d’opposition ont été invitées par le ministère de l’Administration du territoire à participer à une concertation du 3 au 6 mars prochain à Owando dans le nord du pays. Une invitation rejetée par les intéressés.

C’est l’Alliance pour la république et la démocratie (ARD) qui est montée au créneau ce week-end. Pour son leader Mathias Dzon, ancien ministre des Finances, cette concertation a pour objectif de « camoufler l’idée d’une succession dynastique au pouvoir qui passe par le renforcement de la majorité au parlement ».

Il décline l’invitation, affirmant que les jeux sont faits d’avance. « A Owando, nous irons faire quoi ? Les listes électorales ont déjà entièrement été bouclées par le ministre de l’administration du territoire avec la direction générale des affaires électorales ; puis la contribution des partis de la majorité. Le découpage électoral est bouclé, il n’y a plus rien à faire. Même les candidats qui seront élus (à telle ou telle autre circonscription) ont déjà été choisis. Vous nous demandez d’aller à Owando pour quoi faire. Des grands politiques et intellectuels comme nous. Donc, nous allons nous asseoir pour dire que nous avons déjà approuvé. Vous croyez que c’est sérieux ».

Le Congrès africain pour le progrès (CAP) de Jean Itadi, un autre ancien ministre, ne fera pas non plus le déplacement d’Owando, exigeant plutôt un dialogue inclusif en lieu et place d’une simple concertation. Les raisons des non partants sont non fondées et quelque peu fantaisistes parce que le dialogue est permanent dans le pays, a réagi une source proche du pouvoir.

Congo : la société civile souhaite que la concertation soit «utile» et «ouverte»

Du 03 au 06 mars prochain, la ville d’Owando va abriter une concertation politique en prélude aux élections législatives et locales.

 

La République du Congo tiendra bientôt ses prochaines élections législatives et locales. Pour que celles-ci soient apaisées, une concertation se tiendra du 03 au 06 mars 2022 dans la ville d’Owando. La société civile veut une concertation «utile» et «ouverte». Celle-ci a pour objectif de baliser le chemin pour des élections législatives et locales apaisées, prévues en juillet prochain.

Les organisations de la société civile ont tenu leurs assises ce week-end. Elles prennent leurs dispositions en vue d’une participation active à cette concertation d’Owando dont l’importance est soulignée par Cephas Germain Ewangui, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile : « Que les actions, les comportements, les pratiques des uns et des autres puissent réellement contribuer à la consolidation de la démocratie dans notre pays. C’est en cela que nous trouvons que ce genre de concertation est très utile. »

La Société civile refuse que la prochaine concertation soit une simple formalité, affirmant que les problèmes qui fragilisent le processus électoral doivent être débattus et réglés.

« On a un débat sur la biométrie, on a un débat récurrent sur le fichier électoral. Certains posent des problématiques sur le découpage électoral. D’autres ont des griefs sur la couverture médiatique qui est souvent faite de façon sélective, selon nous. Donc, là, c’est l’occasion de mettre tous ces points sur la table, d’échanger de manière ouverte, puis de trouver des compromis, sinon des remèdes », remarque Cephas Germain Ewangui.

La société civile propose de déployer 1 500 observateurs issus de ses rangs à travers le pays à l’occasion des prochaines élections législatives et locales. Leur date reste à déterminer.

Congo : une concertation politique se tiendra à Owando dans un mois

Cette concertation politique se tiendra en vue de l’organisation des élections législatives et locales apaisées en République du Congo.

 

Au Congo, le gouvernement avait annoncé, lors de son conseil des ministres de la semaine dernière, la tenue d’une concertation politique. Celle-ci se tiendra en début du mois de mars à Owando dans le département de la Cuvette (nord).

L’objectif de cette rencontre de trouver des moyens pour l’organisation d’élections législatives et locales apaisées. C’est à cet effet que lundi 7 février 2022, le ministre congolais de l’Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou a reçu les formations politiques pour préparer cette concertation.

C’est une initiative proposée par le gouvernement et qui est dénoncée par une partie de l’opposition qui veut un dialogue inclusif.

Rappelons que depuis 2009, le Congo organise des concertations à la veille des élections et les résultats sont souvent contestés par l’opposition.

Congo : préparatifs de la concertation politique

À partir de ce lundi 7 février, le ministre congolais de l’Intérieur reçoit les formations politiques pour préparer cette concertation.

 

L’initiative proposée par le gouvernement de Brazzaville est dénoncée par une partie de l’opposition qui veut un dialogue inclusif.

Le gouvernement congolais avait annoncé, lors de son conseil des ministres de la semaine dernière, la tenue d’une concertation politique dans quatre semaines en vue de l’organisation d’élections législatives et locales apaisées en juillet 2022.

Cette concertation doit se tenir début mars à Owando dans le département de la Cuvette. La démarche est saluée par Romi Oyo, député du Parti au pouvoir (PCT, au pouvoir) : « Owando va rassembler toutes les tendances politiques. Et, il n’y a pas meilleure opportunité que la préparation de ces échéances électorales que nous souhaitons équitables et apaisées. Au-delà d’Owando, il y a la vie politique quotidienne qu’il faut continuer à entretenir par l’écoute. »

« Politique d’exclusion et d’intolérance »

L’opposant Clément Miérassa n’est pour l’heure pas convié. Il n’attend pas grand-chose de ces rencontres : « Nous ne le regrettons pas parce que nous savons qu’il y a au Congo une politique d’exclusion et d’intolérance. Mais nous continuons notre combat parce que cela ne va pas nous désarmer. »

De son côté, Jean Itadi, également membre de l’opposition, dont le parti est invité, attend une réelle prise en compte des problèmes qui minent le pays : « Asseyons-nous pour proposer un avenir meilleur au Congo. Sinon, qu’est-ce qui reste si ce n’est pas une réflexion collective qui débouche sur des propositions communes pour un avenir commun du pays ? Le chaos est général. Nous ne voulons pas seulement de la concertation, mais un vrai dialogue inclusif. »

Depuis 2009, le Congo organise des concertations à la veille des élections et les résultats sont souvent contestés par l’opposition.

Congo-législatives et locales 2022 : la ville d’Owando va accueillir une concertation politique

Les élections législatives et locales qui auront lieu en juillet prochain seront précédées de la tenue, du 3 au 6 mars à Owando.

 

La période de la tenue des élections et le lieu de la concertation politique ont été approuvés en Conseil des ministres le 31 janvier à Brazzaville. Après avoir suivi la communication du ministre de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local, Guy Georges Mbacka, sur le sujet, le président de la République a rappelé aux membres du Conseil des ministres que ces assises qui réuniront la classe politique et la société civile s’inscrivent dans sa volonté constante de privilégier la discussion et la concertation comme moyens de consolider la paix et le climat de concorde dans le pays.

Selon le compte rendu du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessaire bonne foi et la volonté constructive qui doivent habiter les différents acteurs participant à cet important moment de la vie démocratique. « Le président de la République a rappelé que le gouvernement a la responsabilité particulière d’apporter au débat qui sera engagé avec les différentes parties en présence tous les éléments d’appréciation, les avancées accomplies comme les obstacles éventuellement rencontrés dans la quête perpétuelle de l’approfondissement du processus démocratique au Congo », a précisé le Conseil des ministres.

Quels enjeux pour Owando ?

La concertation politique d’Owando se tiendra après celle de Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, organisée les 25 et 26 novembre 2020 dans la perspective de l’élection présidentielle des 17 et 21 mars 2021. Placée sur le thème « Consolidons les acquis de la démocratie par les élections libres, transparentes et apaisées », cette rencontre avait rassemblé plus de cent cinquante délégués, représentant la presque totalité des acteurs politiques et de la société civile. En effet, on y avait noté la présence de Claudine Munari (Must) ; Guy Brice Parfait Kolelas (Union des démocrates humanistes-Yuki) ; Anné Biby (Conseil national des républicains de Ntumi) ; Elo Dacy (Union patriotique pour le renouveau national de Mathias Dzon) ; Benjamin Boukoulou (Union pour la République) ; Joseph Kignoumbi Kia Mboungou (La Chaine) ; Pascal Tsaty Mabiala (Union panafricaine pour la démocratie sociale) ; Joseph Kinfoussia et Paul Dihoulou (Union pour la démocratie et la République-Mwinda), etc.

A Owando, les débats porteront, sans nul doute, sur la question de l’introduction de la biométrie dans le système électoral congolais. Faisant partie des trois recommandations du dialogue politique de Sibiti de 2015, restées jusque-là lettre morte, la mise en œuvre de la biométrie dans le système électoral congolais n’est pas envisagée pour les scrutins législatifs et locaux de 2022. Le ministre Guy Georges Mbacka avait levé l’équivoque, le 12 novembre dernier, lors de la séance des questions orales avec débat au gouvernement.