Congo : 76% des entreprises incubées par Kosala sonr tenues pas des femmes

Au cours de l’année 2023, 4186 entrepreneurs ont été accompagné et 4135 autres incubées par la pépinière d’entreprises Kosala.

 

Kosala a injecté au cours de l’année 2023, des fonds dans les secteurs comme l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, le petit commerce et autres services, soit 96% consacrés aux micros entrepreneurs et 4% aux entrepreneurs. L’incubateur Kosala a cette même année reçu 16 450 demandes d’accompagnement. 4186 entrepreneurs en ont bénéficié et 4135 entreprises ont été incubées.

Ces informations ont été détaillé dans un rapport d’activité que le directeur de l’entreprise, Trésor Dexter Omono, a présenté mardi 20 février, à Brazzaville. Selon ce rapport, 76% des entreprises incubées sont tenues par des femmes et 24 % par des hommes.

Pour cette année, Trésor Dexter Omono a annoncé une diversité de projets et programmes qui seront mis en place, tels des clubs de business servant de pont entre les Congolais de la diaspora et ceux restés au pays; un programme itinérant visant à doubler l’impact de l’action menée par l’incubateur Kosala auprès des jeunes.

Kosala a néanmoins formulé des recommandations concernant l’accès au financement. L’entreprise propose entre autres au gouvernement de favoriser le développement des capitaux-risques locaux et des fonds d’investissement pour soutenir les entreprises en démarrage ; de mettre en place des incitations fiscales pour les investisseurs qui soutiennent les start-up et entreprises à fort potentiel de croissance. Sur la sensibilisation et l’éducation à l’entrepreneuriat, l’incubateur suggère d’en intégrer dans les programmes scolaires dès le primaire ; d’encourager les partenariats entre les entreprises, les universités et les centres de recherche en vue de favoriser l’innovation et le transfert de technologie.

Congo : des entreprises subventionnées à hauteur de 16 milliards F

Au total, 1134 groupements et entreprises individuelles ont bénéficié des subventions de près de 16 milliards FCFA du Pdac au cours des dernières années.

 

Le premier bilan de la mise en œuvre du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac) a été rendu public. Le document révèle que 1134 groupements et entreprises individuelles ont bénéficié des subventions de près de 16 milliards FCFA du Pdac au cours des dernières années.

Les travaux de la dixième session du comité de pilotage du Pdac, tenus le 9 août à Brazzaville, ont permis de dresser un premier bilan du projet qui va achever ses activités en décembre prochain. Cette rencontre semestrielle a mobilisé les parties prenantes au développement du monde rural, à savoir le ministère de tutelle, les structures publiques spécialisées, les universitaires et l’unité nationale de coordination du projet.

L’appui des producteurs s’est effectué sur l’ensemble du pays dans les domaines agropastoraux et halieutiques. Le projet conjoint gouvernement congolais et Banque mondiale entend consolider ses résultats dans ce volet plan d’affaires. Une enveloppe d’environ un milliard sera débloquée pour encourager les groupements agricoles bénéficiaires qui continuent à ce jour d’exceller dans la production, selon le coordonnateur national du Pdac, Isidore Ondoki.

Ces coopératives et producteurs sont considérés par le projet comme des « champions », des modèles à promouvoir en milieu rural. « Il y a certaines personnes qui ont excellé. Ce sont celles-là que nous allons accorder des primes pour leur permettre d’accroître leurs activités. Il faut encore que la Banque mondiale aussi valide cette proposition. Mais c’est quelque chose qui peut se faire très vite. Nous allons surtout appuyer les éleveurs, car l’un des problèmes les plus cruciaux au niveau de l’élevage demeure l’accès à l’aliment de bétail », a estimé Isidore Ondoki.

Il faut rappeler que les membres du comité de pilotage du Pdac ont approuvé le Plan de travail et budget annuel (PTBA) 2023 réajusté, en tenant compte du PTBA de l’année précédente. Le budget pour les cinq mois restants s’élève à 11,5 milliards FCFA contre l’enveloppe de 10,6 milliards FCFA adoptée en décembre 2022, soit une augmentation de 8%.

Le comité de pilotage a également examiné le rapport d’activité du projet depuis le début de l’année, indiquant un taux d’exécution du PTBA de moins de 50%, en raison du retard accumulé dans le décaissement de financement des plans d’affaires de résilience. Ce retard est aussi lié à certaines activités telles que l’installation des acteurs agropastoraux au centre agropastoral Tandou Binzénze, les travaux de mise en place d’une banque de gênes à l’Institut national de recherche agronomique et d’un Centre national d’insémination artificielle au ministère de l’Agriculture.

Présidant les travaux du comité de pilotage du Pdac, le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Pascal Robin Ondoka, a invité l’unité de coordination du Pdac à vulgariser les acquis du projet. Il l’a exhorté à accélérer l’exécution des activités prévues avant la fin de l’année dans le but de consolider les résultats jugés « positifs ».

 

 

Congo : trois entreprises vont générer environ 931 emplois directs

La Commission nationale des investissements (CNI) accorde des titres d’agréments à ces trois entreprises pour un investissement de plus  de 129 milliards F CFA.

 

Les travaux de la première session 2022 de la Commission nationale des investissements (CNI) se sont tenus mardi 29 mars à Brazzaville. Sur les quatre dossiers examinés, a accordé des agréments définitifs à deux entreprises et un titre provisoire à une seule société, en attendant qu’elle complète les quelques pièces qui restent pour un investissement global de de 129 136 822 milliards F CFA. Une candidature a été renvoyée à sa prochaine session qui se tiendra dans trois mois

Les entreprises accréditées projettent d’investir dans divers secteurs d’activités en vue d’impulser l’économie nationale durement frappée par les crises financière et sanitaire. Les secteurs préconisés sont, entre autres, l’agropastoral, l’industrie minière et forestière ainsi que celui des bâtiments et travaux publics. Ce sont donc 931 emplois directs qui seront générés.

Il faut préciser que les sociétés retenues devraient bénéficier des allègements et avantages particuliers de la part de l’Etat congolais, comme cela est prévu dans la charte des investissements. Les privilèges liés à ces allègements portent, entre autres, sur la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice et bien d’autres faveurs fiscales.

En contrepartie, d’après la même charte des investissements, ces sociétés adjudicatrices ont l’obligation de recruter prioritairement le personnel congolais et doivent l’immatriculer à la sécurité sociale. Ladite charte précise que ces entreprises sont, par ailleurs, tenues de transformer la matière première sur le sol congolais afin de soutenir le dynamisme économique.

Les travaux de la première session 2022 de la CNI ont été présidés par le directeur de cabinet de la ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ferdinand Sosthène Likouka.

Congo-investissements : des petits projets bénéficieront de près de 100 milliards FCFA

C’est ce qui ressort de la deuxième session annuelle de la commission nationale des investissements qui s’est tenue le 7 septembre 2021.

 

La Commission nationale des investissements (CNI) a tenu, le 7 septembre à Brazzaville, sa deuxième session annuelle. Après avoir examiné l’ensemble des demandes, elle a accordé des titres d’agrément à douze entreprises.  lesquelles entendent investir plus de 99 milliards Fcfa en faveur des petits projets.

Pour sa seconde session de l’année en cours, la CNI a examiné treize dossiers de candidatures. Au terme des travaux, elle a accordé des agréments définitifs à neuf sociétés et à trois autres sous réserve, en attendant que celles-ci complètent quelques pièces qui manquent. Une seule demande a été ajournée et renvoyée à la prochaine session. Les sociétés adjudicataires des titres projettent investir à travers le pays dans l’agro-industrie, l’industrie, les transports, l’agriculture, les télécommunications, les bâtiments et travaux publics ainsi que dans le domaine des services. Si tous ces investissements venaient à se réaliser, selon la commission, ils représentent globalement plus de 99,175 milliards F CFA et pourront générer plus de 2035 emplois directs.

Pour le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et de la Statistique, président adjoint de la CNI, Ferdinand Sosthène Likouka, cela renforce l’économie nationale. Lors de la dernière session tenue en janvier, la commission avait examiné douze dossiers de candidatures. Dix d’entre eux avaient été agréés pour un coût d’investissement de 120 milliards 477 millions FCFA.

Ayant eu des agréments, ces sociétés devraient bénéficier également des allègements et avantages particuliers de la part de l’Etat congolais, conformément à la charte des investissements. Les privilèges y afférents portent, entre autres, sur la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice et bien d’autres faveurs fiscales.

En contrepartie, précise la même charte, celles-ci doivent recruter prioritairement le personnel congolais, puis l’immatriculer à la sécurité sociale. Suivant la charte des investissements, elles doivent transformer la matière première sur le sol congolais afin de soutenir l’économie.

Signalons que la CNI est un organe d’exécution de la politique du gouvernement en matière de promotion des investissements. Elle compte une vingtaine de membres permanents, issus de diverses administrations publiques et privées, ainsi que de quelques institutions. Sa mission fondamentale est d’examiner les demandes d’agrément sollicitées par les entreprises.

Congo : plus d’une dizaine d’entrepreneurs locaux exposent à Brazzaville

Du 1er au 31 août, au centre-ville, se tient une exposition-vente qui met en lumière une panoplie d’articles fabriqués par des artisans et entrepreneurs congolais.

 

Il suffit de franchir le pas au hall du supermarché Casino de Brazzaville pour découvrir un décor inhabituel qui met en exergue une diversité de créations congolaises. Cette exposition met en avant des produits gastronomiques allant des chips à base de coco de la marque Nissi aux purées de safou de la marque Oporo, en passant par les jus naturels de chez Elite, les flacons de miel, piment, huile naturelle et épices de chez Agri field business Congo.

Accueillante et souriante, Victoire Koudianga, responsable vente du stand Nissi, affirme que la vente se passe bien en dépit des caprices de certains clients qui se montrent un peu sceptiques.  « Généralement lors des apéros, nous voyons des gens consommés beaucoup plus les chips à base de pomme de terre importées d’autres pays, combien même nous avons la pomme de terre à foison. Pour diversifier, j’invite la population congolaise à s’intéresser aussi aux chips à base de noix de coco que notamment Nissi a déclinées en plusieurs saveurs : chocolat, vanille, caramel, gingembre. Ce, à partir de 500 FCFA », a-t-elle souligné.

Outre la gastronomie, la mode aussi est valablement représentée avec une variété de produits comme des tissus de bazin riche, des tenues en pagne, des bandeaux et foulards de tête, des bijoux, des sacs à mains, des perruques, etc. Pour Leslie Omona, responsable du stand Omona consacré aux articles de mode et décoration made in Africa, les ventes sont moyennement appréciables car cela dépend des jours. « Il y a certains jours où les ventes sont massives et d’autres jours où c’est plutôt timide. Rien d’étonnant ! Nous sommes encore là jusqu’au 31 août et j’invite donc la population à venir visiter nos stands », a-t-elle dit.

A côté de cela, on découvre également quelques articles de décoration d’intérieur et plusieurs produits pour les cheveux, la peau et bien d’autres problèmes liés à la santé. Selon le responsable du stand Agri field business Congo, cette exposition-vente permet à la population qui ignore souvent l’existence des produits bio fabriqués sur place d’en découvrir, de les expérimenter et de les adopter. « C’est en consommant les produits fabriqués localement que nous soutiendrons l’entrepreneuriat local. Le combat est encore très immense à cause du déni de la population, mais je crois qu’avec le temps, ces produits qui se présentent à elle qu’occasionnellement lors des foires pulluleront sur les rayons de nos supermarchés et même de nos kiosques », a-t-il souhaité.

Congo : 1,5 milliard FCFA de subvention pour 40 entreprises

Elles ont été retenues dans le cadre du Projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité.

 

Les Micro, petites et moyennes entreprises (MPME) bénéficieront des financements de 10 à 90 millions FCFA et environ 125 millions FCFA pour les chaînes de valeur. Elles ont été retenues dans le cadre du Projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité (Padec), financé par la Banque mondiale.

Les entreprises bénéficiaires sont réparties notamment dans les départements de Brazzaville (20), de Pointe-Noire (7), du Pool (1), de la Sangha (1), du Niari (10) et de la Bouenza (1). Celles de la ville capitale ont signé des conventions les 14 et 15 juin 2021, avec l’équipe du Fonds d’appui au développement des PME, un instrument mis en place à cet effet.

Les conventions de financement visent, d’après le Padec, à présenter le cadre juridique le liant avec les micro-entreprises, à faire signer la convention aux MPME bénéficiaires, à favoriser l’appropriation des entreprises bénéficiaires aux procédures d’acquisition (passation des marchés) qui seront utilisées dans le cadre de la mise en œuvre de leur sous- projet.

Le mécanisme de convention de financement permet aussi à la coordination du Padec d’accompagner les entreprises bénéficiaires dans la mise en œuvre des sous-projets, selon les règles de l’art et le respect des procédures d’acquisition en vigueur au sein du Padec. Il est prévu une sensibilisation des entreprises au dispositif d’acquisition des biens, des travaux et des services inscrits dans leur document de plan d’accompagnement budgétisé.

Financé à hauteur de 25 millions de dollars USD par la Banque mondiale, le Projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité se propose d’améliorer le climat des affaires ainsi que la compétitivité des micro-entreprises dans les secteurs cibles le long des corridors Brazzaville-Pointe-Noire et Brazzaville- Ouesso, à travers ses deux outils : le concours de plan d’affaires et le Fonds d’appui au développement des PME.

Congo-Entrepreneuriat : les étudiants appelés à la création des entreprises

Les étudiants de l’Institut de management de Brazzaville (IMB) ont reçu du 25 au 27 février des enseignements sur « l’entrepreneuriat au Congo » à l’occasion des journées portes ouvertes organisées au sein de cet établissement d’enseignement supérieur.

L’objectif est de leur permettre de créer des richesses pour le développement d’un pays. Les communications ont été données en panel sur différents thèmes. Le panel portant sur « de l’idée à la création » a été constitué en plusieurs sous-thèmes.

En effet, le directeur général des petites et moyennes entreprises, Rudy Stephène Mpèré Ngouamba, a donné la communication sur la mission de cette direction et son incitation à l’entrepreneuriat au Congo.

L’orateur a expliqué la mission de cette direction dans la vulgarisation et la réforme des textes règlementaires relatifs à la création d’entreprise.  Les panelistes ont montré comment créer des conditions favorables à la création d’entreprise en tenant compte des secteurs prioritaires.

La question du secteur informel et formel ainsi que l’économie informelle et formelle abordée par un autre panéliste a édifié les étudiants sur la nécessité de la mise en place des instruments nécessaires favorisant le passage de l’informel au formel.  Ce passage, poursuit le panéliste, nécessite un accompagnement des créateurs d’entreprises en quarante-huit heures par la mise en place d’un guichet unique. De même, souligne le panéliste, cet accompagnement des créateurs d’entreprises se fait par des partenaires financiers.

Les communications données à cette occasion ont suscité l’interrogation des étudiants sur le remboursement ou la contrepartie des finances, la politique du ministère pour les acteurs du secteur informel vers le formel ainsi que les stratégies d’accompagnement aux jeunes créateurs d’entreprises.

 Les recommandations

Les étudiants ont souhaité la mise en place d’un cadre idéal de concertation et d’échange entre le ministère en charge des Petites et moyennes entreprises et  l’institut en vue du partage des informations à la création d’entreprises, mise en place des programmes sur la culture entrepreneuriale ainsi qu’une stratégie en application des instructions données par les autorités.

Pour le directeur de l’IMB, Sylvain Yanganbwa Syoge, les trois journées portes ouvertes ont permis de transmettre le savoir entrepreneurial à la jeunesse condamnée à apprendre pour mieux entreprendre.

Il a indiqué aux étudiants que  les jalons ont été posés pour leur permettre de créer les richesses pour le développement économique du pays.

Le directeur de cabinet du ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel, Armand Vouidibio, a assuré dans son allocution de clôture la signature d’une convention de partenariat entre l’institut et le ministère. Ce partenariat sera axé sur les stages et le renforcement des capacités des enseignants.

 

Congo : le crédit-bail apparaît comme une solution à un mode de financement innovant

Le financement en crédit-bail présenterait de nombreux avantages dès la création de l’entreprise, qui profite de l’équipement nécessaire au démarrage, sans risquer l’endettement.

Dans un contexte de crise économique et financière, où le secteur privé national peine à mobiliser les financements nécessaires à la relance des activités, le financement en crédit-bail apparaît comme la clé de la sortie du marasme. Lors de sa dernière réunion, à la mi-février, le Comité national économique et financier (CNEF) a invité le gouvernement congolais à promouvoir le crédit-bail, en vue de faciliter l’accès aux financements pour les entreprises locales.

En effet, le crédit-bail est un moyen de financement selon lequel une société financière, appelée le « crédit-bailleur », achète un bien pour le mettre à disposition d’une entreprise, le « crédit-preneur », pour une période déterminée, et en contrepartie d’un versement périodique. À la fin de la location, le locataire peut choisir d’acheter le bien loué, de le restituer, ou de signer un nouveau contrat de crédit-bail.

Outre les avantages fiscaux, l’entreprise bénéficiaire ne peut fournir d’apport initial, ni de dépôt de garantie ; elle profite d’une grande flexibilité dans la durée du contrat, avec un seuil de financement relativement bas ; sa trésorerie est préservée et elle n’engage pas de fonds propres ; elle bénéficie d’un remplacement de matériel sans frais en cas de défaillance et d’un service de maintenance inclus, etc.

Cet investissement encore mal connu en République du Congo porte sur un bien mobilier ou immobilier, notamment d’équipements et d’outils professionnels tels que du matériel de chantier, du matériel informatique, des logiciels professionnels, des machines industrielles, du matériel agricole, du matériel médical… Il existe d’autres possibilités plus avantageuses.

Il faut signaler que le crédit-bail est accessible à tous les types d’entreprises, quels que soient leur statut juridique (entreprise individuelle, société à responsabilité limitée, société civile immobilière…), leur type d’activité (agricole, artisanale, industrielle, commerciale…) ou leur taille (micro-entreprise, petite et moyenne entreprise, petite et moyenne industrie…). Toutefois, les associations, les administrations et les collectivités territoriales peuvent également souscrire au crédit-bail.

Recensement général des entreprises du Congo : les entrepreneurs appelé à s’impliquer

Pour la réussite du premier recensement des entreprises lancé en République du Congo, le directeur général de l’Institut national de la statistique, Gabriel Batsanga, a échangé le 28 octobre avec les responsables des entreprises de la capitale économique.

Lors de la  rencontre avec les chefs d’entreprises, Gabriel Batsanga a signifié que les échanges portent sur deux principales questions, à savoir  l’organisation du recensement général des entreprises du Congo et le recensement général de la population et de l’habitation. « En ce qui concerne le recensement général des entreprises au Congo, au moment où nous échangeons, il y a des agents recenseurs qui ont commencé à sillonner  le territoire national dans l’objectif de recueillir un certain nombre d’informations. L’objectif visé par cette opération est de pouvoir dresser un répertoire exhaustif  des entreprises des secteurs formel et informel qui opèrent en République du Congo, a-t-il indiqué. Et de poursuivre : « Nous lançons ici un appel aux responsables d’entreprises de la ville côtière afin que ces derniers reçoivent dans la fraternité les agents recenseurs de sexe masculin ou féminin déployés sur l’ensemble du territoire national.»

L’orateur a, en outre, demandé aux participants d’intéresser un maximum  de personnes afin de servir comme agents recenseurs. «Les enregistrements sont faibles, on ne note pas assez d’engouement à Pointe-Noire de la part des candidats qui souhaitent être agents recenseurs pour le recensement général de la population et de l’habitation. Les critères ne sont pas très exigeants, le dépôt des dossiers est gratuit, le premier critère est d’être de nationalité congolaise, le deuxième être titulaire d’un diplôme de baccalauréat ou plus, le troisième être capable d’utiliser un ordinateur.  Vous pouvez  fournir un dossier comportant un curriculum vitae, la photocopie de la carte nationale d’identité, la photocopie du dernier diplôme et une demande adressée au directeur général de la statistique », a-t-il déclaré.

Lancé depuis le 23 octobre par le gouvernement, le premier recensement des entreprises au Congo est appuyé financièrement par la Banque mondiale. Sur plus de deux mille agents recenseurs dont la ville de Pointe-Noire a besoin pour son recensement général de la population et de l’habitation, on ne compte que 1372 dossiers déposés.

Salon africain des inventions et entreprises innovantes : la 8ème édition ouvre ses portes

L’évènement a pour objectif de faire connaître les meilleurs résultats de recherche-inventions et innovations technologiques permettant la création des entreprises.

La capitale congolaise, Brazzaville abrite le Salon africain des inventions et entreprises innovantes (SAIIT). Il va s’agir du 15 au 17 octobre 2020, de faire connaître les meilleurs résultats de recherche-inventions et innovations technologiques permettant la création des entreprises. C’est une initiative de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), en partenariat avec le gouvernement congolais, l’évènement mobilise une vingtaine de pays.

Placé sous le thème : « Propriété intellectuelle, innovation et défis sanitaires », cette 8éme du SAIIT va aussi permettre de promouvoir les projets innovants et de nouveaux produits ou services qu’offrent les entreprises africaines. Ledit rendez-vous parrainé par Gilbert Ondongo, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Portefeuille public.

Le programme prévoit une exposition des meilleures inventions et innovations et une conférence-débat de haut niveau sur les solutions endogènes aux défis sanitaires sur le continent.

Pour rappel, le SAIIT se tient dans l’une des capitales des dix-sept pays membres de l’OAPI, après chaque deux ans.

Congo : 18 entreprises en lice pour la construction et réhabilitation de certains ouvrages

Les offres relatives à ces travaux ont été ouvertes mercredi 28 juillet 2020, dans la salle de réunion de la zone militaire de défense n°9 à Brazzaville.

Les dix-huit entreprises qui ont soumissionné sont Ets Nzo Service, Huag Loys, Sheraton Business, Biotec International, Société Lavarel Environnement, Ets Ress-Services, Central BTP, Société Colambans Services, Société BA-C-EL, Géostrade Afrique, Aldroz Uni-Services, Société Clo-Services, ENCO, Zengweï technique Congo, Société CETRA, Ita Construction, MBTP et Société M22 Compagnie.

Il est question ici de la construction et la réhabilitation du bâtiment R+1 à usage Mess et réfectoire de la direction générale de l’équipement et la réhabilitation du bâtiment dortoir du Makoua (base militaire n°3).

Le projet prévoit également la réalisation des études techniques pour la réhabilitation du siège du ministère de la Défense nationale, l’acquisition en matériel médicaux, ainsi que la réhabilitation du bâtiment transit inter armée de Brazzaville.

Le montant des offres va de 49,3 millions à 826,1 millions de FCFA. La réalisation de ce projet sera entièrement financée par le budget d’investissement de l’Etat, exercice 2020.

La réalisation de ce projet obéit au Plan national de développement (PNDD), il s’agit de permettre au ministère de la Défense nationale d’acquérir le matériel, de réaliser les installations nécessaires à l’accomplissement de ses missions. C’est du moins ce qu’a précisé le conseiller du ministère de la Défense nationale, secrétaire permanent de la cellule de gestion des marchés publics, le colonel Hector Elvis Ahissou.

Conformément à la réglementation en vigueur, le choix pour chaque offre sera publié après examen des dossiers par la sous-commission d’évaluation de la cellule de gestion des marchés publics.

Congo : l’opération recensement des entreprises est lancée à Brazzaville

 L’objectif est d’avoir une banque de données pour  mieux orienter les investissements et rendre plus attractif le secteur commercial local.

C’est la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas qui a procédé au lancement de ce programme de recensement des entreprises à Brazzaville. Elle a indiqué que le recensement général des commerçants qui s’effectuera cette année dans tout le pays, permettra d’améliorer les performances économiques du pays.

« Cette investigation statistique longue et coûteuse consiste à recueillir des informations de toutes les unités économiques. En réalité, il s’agit d’un répertoire de référence devant servir de base de données permettant d’élaborer les indices structurels et conjoncturels pour une meilleure prise de décision », a expliqué Igrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas lors du lancement du projet de recensement des entreprises au Congo.

Cette opération concerne les unités économiques exerçant dans un local ou site aménagé, tenant ou non une comptabilité, quelle que soit leur taille, (boutique, salon de coiffure, atelier de couture, garage auto et moto, dépôt de planches, etc.), les établissements publics exerçant une activité marchande, les coopératives, les groupements d’intérêt économique, ainsi que les associations qui exercent formellement une activité.

Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a aussi souligné qu’en cette période de crise que le Congo traverse, ces données informationnelles était la meilleure façon pour le gouvernement de mieux orienter les investissements et rendre plus attractif le secteur commercial local.

Protestation des employés de DMC-Iron EXXARO contre le licenciement de leurs collègues

Ils ont fait entendre leurs voix ce mercredi 16 mai devant les locaux de DMC-Iron EXXARO suite au licenciement de leurs collègues. Une autre manifestation grandeur nature prévu ce vendredi.

Les salariés de DMC-Iron EXXARO sont décidés à soutenir leurs 3 collègues licencier par la direction générale de l’entreprise pour des faits encore flous. Ils ont montré leur mécontentement en manifestant ce mercredi devant leur structure à Mayoko dans le Niari (sud). Ils ont d’ailleurs prévu de remettre ça ce vendredi.

A en croire les grévistes, il a été reproché aux salariés licenciés d’avoir insulté les responsables de la société mais en réalité, selon eux, ils ont payé de « mauvaises relations » dans l’entreprise et leur engagement syndical. Il s’agit notamment de Sylvain Nzoumou, Tite Brangon Surdira Bouzonga et Grace Nzinou. « Tous des responsables de familles ! » précise une source.

Les employés qui manifestent précisent que la note qui renvoie leurs collègues ne mentionne exactement pas ce qui est reproché aux désormais anciens agents de la société minière. Pour l’instant, la direction générale reste sourd face à la manifestation. Les négociations ont accouché d’une souris…

 

La participation des femmes dans les instances dirigeantes des entreprises

Le sujet a été débattu la semaine dernière, à Brazzaville, à l’occasion du mois de la femme, sous le parrainage de l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery.

La « Mixité et leadership des femmes en Afrique, leviers incontournables de performance » est le thème débattu au cours d’un petit déjeuner management par les directeurs généraux, les directeurs des ressources humaines (DRH), les directeurs opérationnels, les femmes dirigeantes et à haut potentiel en entreprise. Ce thème requiert de comprendre, tant au niveau international qu’africain, les obstacles à l’ascension des femmes en entreprise, mais surtout les bénéfices d’une plus grande place des femmes dans les sphères dirigeantes des entreprises. Elle requiert également une prise de conscience globale pour la mise en place de véritables solutions de mixité et de leadership des femmes en entreprise.

Au cours de ce déjeuner de management, les débats ont été orientés vers l’amélioration de la place des femmes dans les entreprises car, selon une enquête menée par la Banque africaine de développement, dans vingt-deux pays africains, juste 23% des femmes sont membres des comités de direction. Elles occupent infiniment les postes d’exécution du fait qu’elles ne sont promues qu’à 36% dans les entreprises continentales tandis que les hommes eux, sont promus à 64%.

Dans son allocution, l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, a indiqué que l’entreprise fait partie des lieux où l’on doit parler de l’émancipation des femmes. Elles doivent se constituer en réseau sur le plan national ou international afin de mettre en valeur leurs compétences. « Nous devons continuer à éduquer les femmes si nous voulons une société émancipée », a-t-il ajouté.

Pour le directeur général-associé du cabinet Vizeum, Jean Louis Portella, il y a un véritable problème de management pour la prise en compte des femmes dans les instances dirigeantes. Pour la performance des entreprises, pense-t-il, il sied d’intégrer cette force féminine qui constitue la moitié de la planète, parce que c’est la performance des entreprises qui fait la performance des économies.

« C’est un hasard calculé que de choisir de débattre de ce sujet au mois de mars avec les chefs d’entreprise de la place, les DRH de la place, les femmes de la place qui ont de l’ambition et qui pensent qu’elles ne vont pas y arriver, pour leur dire que dans tous les cas, persévérer, parce qu’on a besoin de vous pour la persévérance de l’entreprise. C’est pour encourager nos sœurs à ne pas baisser les bras et surtout dire aux hommes qui aujourd’hui sont encore le modèle dominant qu’il faut à tout prix intégrer la force féminine », a-t-il insisté.

Quant à Jean Louis Portella, l’objectif a été atteint. «  C’est notre devoir de dire que plus il y a des femmes dans les comités de direction, plus il y a des femmes dans les conseils d’administration, plus il y a des femmes même dans le gouvernement et mieux se porte l’entreprise », a-t-il signifié.

À l’issue de ce déjeuner management, première de l’année et qui ouvre une série d’activités de la même nature qui auront lieu chaque trois mois, Emilienne Raoul, ancienne ministre des Affaires sociales, a donné son point de vue.

« On a voulu, au cours de ce petit déjeuner, démontrer que les entreprises qui font de la mixité leur cheval de bataille sont des entreprises gagnantes. Elles gagnent, parce que lorsqu’on confie des responsabilités aux femmes, elles les assument entièrement. Elles ont cette intelligence et aussi cette volonté de faire réussir (…) pour que l’entreprise ne meurt pas », a-t-elle indiqué.

Signalons que Vizeum management consulting, organisateur de cette rencontre, propose des publications périodiques destinées à vulgariser le conseil en management, mais aussi à aider les décideurs à mieux comprendre les mécanismes de la performance des entreprises ou du secteur public. Il intervient tant dans le secteur public que privé dans quatre domaines principaux : stratégies et études ; management opérationnel ; capital humain et transformation ; et finances publiques.