Congo : le président Sassou N’Guesso entend construire un chemin de fer pour relier le sud et le nord

Le président de la République du Congo a proposé ce projet au du conseil des ministres qui s’est tenu le 17 janvier 2022.

 

Denis Sassou N’Guesso propose le 17 janvier, la construction d’un chemin de fer d’une longueur d’environ 1000 Km. Ce chemin devra unir le département de la Sangha (nord) et celui de Pointe-Noire (sud).

Le chef de l’Etat juge à la fois utile et stratégique pour accélérer le développement du pays, grâce à un effet de levier sur des projets, miniers situés dans d’autres départements du Congo ou ceux notamment liés au développement de la production de gaz liquéfié dans d’autres zones du Congo.

La construction d’une voie de chemin de fer entre le département de la Sangha et celui de Pointe-Noire et la mise à disposition des productions ainsi transportées au port minéralier en devenir de Pointe-Noire; projets intégrateurs et régionaux, dans la mesure où ils impliquent le pays voisin et frère du Cameroun.

Ces infrastructures impliqueront la création de centaines d’emplois et le développement des localités concernées dans le département de la Sangha. L’ambition du pays est, grâce à ces gisements et si leurs promesses sont tenues, de devenir un des trois plus grands producteurs de fer au monde.

Le consortium formé par la société Sangha Development Mining et ses partenaires entend débuter le développement de ces mines durant cette année et compte investir plus de 10 milliards de dollars, soit environ 5 400 milliards de frs CFA, pour une perspective de production annuelle de 10 millions de tonnes de fer à partir de l’année 2023, le secteur des mines apportant alors une valeur ajoutée inestimable à notre économie nationale et contribuer au développement.

Le numéro un congolais a ajouté que l’enjeu d’une mise en production diversifiée et significative dans ce secteur économique vital doit s’accompagner d’une action résolue du gouvernement, afin que soient mises à la disposition du secteur minier les infrastructures qui permettront de le rendre économiquement rentable.

Mais le gouvernement congolais se garde bien de donner une date pour la mise en service totale de ce chemin de fer, dont le coût total n’a pas été précisé.

Le calendrier est très lié aux questions de logistique et d’approvisionnement du ballast, des rails et des traverses béton dans des zones parfois difficiles d’accès.

Congo : le chemin de fer sous la menace de l’érosion

Depuis une dizaine de jours, une érosion menace le chemin de fer dans la zone de Ngamoukassa, à Mfilou, le 7e arrondissement de Brazzaville.

 

A Mfilou, l’érosion menace le chemin de fer depuis quelques semaines. Pour permettre aux trains de passer sur cette partie, faute de moyens financiers, le Chemin de fer Congo océan (CFCO)  s’emploie à colmater provisoirement les brèches en attendant que les travaux d’envergure soient engagés.

Le matériel utilisé par les agents techniques du Chemin de fer Congo océan (CFCO) vise seulement à sauver le chemin de fer menacé par une érosion causée par le ruissellement des eaux des pluies au niveau de la zone Ngamoukassa, à Mfilou, 7e arrondissement de Brazzaville.

« L’opération que nous sommes en train d’effectuer consiste à réparer le désordre créé par les pluies diluviennes qui s’abattent à Brazzaville et dont les eaux entrainent le sol en exposant les rails. Il s’agit d’une fuite de remblais que nous sommes en train de réparer afin de stabiliser le sol. Avec cette opération, bien qu’encore provisoire, le train peut bien circuler à ce niveau. En attendant les grands moyens, les trains peuvent circuler sans crainte sur cette voie », indique le responsable ferroviaire Loutété-Brazzaville du CFCO, Serge Mienahata.

Malheureusement, la solution apportée à l’érosion qui menace le chemin de fer est loin de rassurer les populations qui pensent qu’il faut des grands collecteurs pouvant recueillir les eaux de pluie pour les drainer jusqu’à la rivière Djoué.

« Pour stabiliser le sol à ce niveau, il faut construire deux à trois niveaux de gabions formés de pierres et de sable. Tout ce qu’ils font ne sert à rien, parce que le sable sera toujours emporté à la moindre tombée de pluie. Le travail sera réduit à zéro », dit pour sa part, un habitant du quartier, Faustin Moussolo.

Pour les autres habitants de la zone, les éboulements dans cette zone sont fréquents à cause du manque de canalisation des eaux de pluie qui se dirigent toujours vers le Djoué qui est à proximité.

EXXARO : nouveau coup dur, le train secours déraille lui aussi

Parti de Dolisie pour dépanner le deuxième train minéralier d’Exxaro qui a récemment déraillé, le train secours s’est lui aussi retrouvé hors des rails.

C’est un nouveau revers que vient de connaitre EXXARO, la société sud africaine a vu son train secours parti de Dolisie pour un dépannage dérailler. Une situation bien embarrassante pour l’entreprise qui connaît une succession d’accident depuis le début de la relance de son activité.

Tout d’abord, son premier train minéralier avait écrasé un homme âgé au PK Massanga, non loin de Mossendjo. Ensuite, le deuxième train transportant une cargaison de fer a déraillé le 27 mai, entre la localité de Mayoko et la gare ferroviaire de Tsinguidi. Aujourd’hui, c’est au tour du train secours parti de Dolisie pour dépanner le deuxième de dérailler entre Tsinguidi et Mayoko .

Les mauvaises langues commencent à se délier, selon certaines sources dignes de foi, c’est le fait que le top management de l’entreprise refuserait de respecter le quota des autochtones imposé par les sages et notables de la contrée qui plonge Exxaro dans cette impasse.

Production de fer : déraillement du deuxième train minéralier de la société EXXARO

Deux semaines après le lancement de ses activités, la société EXXARO connaît déjà un coup dur ! Son deuxième train  minéralier en partance pour Pointe Noire vient de dérailler avec toute la cargaison de fer.

Salle temps pour la compagnie EXXARO, son deuxième train minéralier a déraillé vendredi dernier entre Mayoko et la gare de Tsinguindi dans le Niari (sud). Trois wagons chargés de plusieurs tonnes de fer sont sortis des rails pour se renverser. Une grosse perte pour l’entreprise.

Côté conséquence, cet incident vient donner un coup de frein aux activités de la compagnie qui a pourtant lancer ses activités il y a seulement deux semaines. Le trafic des passagers prend aussi un coup, car le déraillement entraîne la suspension immédiate de la ligne.

La société sud-Africaine avait pourtant réussi avec brio la livraison de la première cargaison de tonnes de fer. Son premier train minéralier de 20 wagons avait effectué son premier voyage le 15 mai dernier de Mayoko dans le département du Niari (sud) à destination du port de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

Félicitant le lacement de cette activité qui va oxygéner l’économie du Congo menacée par la crise, Sassou Nguesso le chef de l’Etat congolais avait mentionné, comme priorité, la construction espérée d’une ligne ferroviaire qui reliera les différents bassins de production minière, depuis le port minéralier de Pointe-Noire jusqu’au département de la Sangha (nord), via notamment les localités de Mayoko et Zanaga (sud). Cette promesse est désormais une urgence au regard de la précarité de l’état des chemins de fer.

 

 

Protestation des employés de DMC-Iron EXXARO contre le licenciement de leurs collègues

Ils ont fait entendre leurs voix ce mercredi 16 mai devant les locaux de DMC-Iron EXXARO suite au licenciement de leurs collègues. Une autre manifestation grandeur nature prévu ce vendredi.

Les salariés de DMC-Iron EXXARO sont décidés à soutenir leurs 3 collègues licencier par la direction générale de l’entreprise pour des faits encore flous. Ils ont montré leur mécontentement en manifestant ce mercredi devant leur structure à Mayoko dans le Niari (sud). Ils ont d’ailleurs prévu de remettre ça ce vendredi.

A en croire les grévistes, il a été reproché aux salariés licenciés d’avoir insulté les responsables de la société mais en réalité, selon eux, ils ont payé de « mauvaises relations » dans l’entreprise et leur engagement syndical. Il s’agit notamment de Sylvain Nzoumou, Tite Brangon Surdira Bouzonga et Grace Nzinou. « Tous des responsables de familles ! » précise une source.

Les employés qui manifestent précisent que la note qui renvoie leurs collègues ne mentionne exactement pas ce qui est reproché aux désormais anciens agents de la société minière. Pour l’instant, la direction générale reste sourd face à la manifestation. Les négociations ont accouché d’une souris…

 

Les cheminots de Dolisie menacent d’entrer en grève !

L’annonce a été faite cette semaine dans un tract publié par le collectif des travailleurs du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO).

Ce n’est plus une simple rumeur comme on pouvait l’entendre ces derniers jours dans la ville de Dolisie, la capitale départementale du Niari (sud). Le collectif des travailleurs du chemin de fer du Congo (CFCO) menacent désormais  formellement d’entrer en gréve dans les prochains jours.

Les cheminots ont fait entendre leurs revendications via un tract qu’ils ont publié à l’attention des autorités. A en décrypter le message véhiculé dans le tract, les cheminots de la ville préfecture du Niari réclament entre autres, le paiement du demi-mois de salaire de Janvier 2018 et la démission totale des administrateurs.

Ils précisent surtout qu’en cas de refus de la direction de répondre positivement à leurs revendications, ils entreront en gréve dès la semaine prochaine !

Le premier train minéralier de EXXARO circule à Mayoko

Le train a quitté la ville de Mayoko ce mardi matin à destination de la capitale économique du Congo Brazzaville.

La ligne du chemin de fer Mayoko-Pointe-Noire en passant par Dolisie est désormais fonctionnelle grâce au  train minéralier que vient de lancer EXXARO. Le train de 20 wagons à effectué son premier voyage ce 15 mai de Mayoko dans le département du Niari (sud) à destination du port de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

Il faut dire que la société sud-Africaine a relancé cette année son exploitation du gisement de fer de Mayoko acquis en 2012 au Congo pour environ 350 millions de dollars ! Si on s’en tient aux premiers indicateurs des analystes, le projet est très prometteur. On attend notamment une production de 5 millions de tonnes par an.