EXXARO : nouveau coup dur, le train secours déraille lui aussi

Parti de Dolisie pour dépanner le deuxième train minéralier d’Exxaro qui a récemment déraillé, le train secours s’est lui aussi retrouvé hors des rails.

C’est un nouveau revers que vient de connaitre EXXARO, la société sud africaine a vu son train secours parti de Dolisie pour un dépannage dérailler. Une situation bien embarrassante pour l’entreprise qui connaît une succession d’accident depuis le début de la relance de son activité.

Tout d’abord, son premier train minéralier avait écrasé un homme âgé au PK Massanga, non loin de Mossendjo. Ensuite, le deuxième train transportant une cargaison de fer a déraillé le 27 mai, entre la localité de Mayoko et la gare ferroviaire de Tsinguidi. Aujourd’hui, c’est au tour du train secours parti de Dolisie pour dépanner le deuxième de dérailler entre Tsinguidi et Mayoko .

Les mauvaises langues commencent à se délier, selon certaines sources dignes de foi, c’est le fait que le top management de l’entreprise refuserait de respecter le quota des autochtones imposé par les sages et notables de la contrée qui plonge Exxaro dans cette impasse.

Mayoko : les membres du gouvernement visitent le gisement de fer de EXXARO

Une délégation gouvernementale composée des ministres Serge Zoniaba de l’Energie et de l’Hydraulique, Fidèle Dimou des Transports et Pierre Oba des Mines et de la Géologie était en visite de travail vendredi dernier dans la ville de Mayoko dans le Niari (sud).

Cette visite de travail de 24 heures a permis aux membres du gouvernement de visiter entre autres, le gisement de fer de la Société EXXARO.

Et suite à un mauvais climat qui règne au sein la société SCS en charge du gardiennage de la société EXXARO, un groupe de la force publique composé des gendarmes et policiers a été remplacé, comme mesure palliative.

En 2015, le conseil d’administration d’Exxaro avait pris la décision de se séparer de Mayoko. Des repreneurs potentiels se sont portés acquéreurs tout au long de l’année écoulée et le choix du sud-africain s’est finalement portée sur Sapro, lequel possède deux filiales dans le secteur minier, Afrimines et Socin Mines qui exploitent des gisements de fer, de potasse et de manganèse.

Acquis en 2012 au Congo pour environ 350 millions de dollars, la Société EXXARO compte relancer ses activités sur les chapeaux de roues.

Le projet est très prometteur en raison de la production attendue (5 millions de tonnes par an) et de l’existence d’une ligne de chemin de fer, reliant le site au port de Pointe-Noire.