Congo: 142 étudiants congolais expulsés de Cuba rentre au bercail

Ils leurs est reprochés d’avoir mené un violent mouvement de revendications de bourses pour les uns et sélectionnés pour cumulation de mauvais résultats pour les autres.

Mardi 07 mai, quatre membres du gouvernement ont rencontré les parents de ces étudiants, pour leurs rassurer des dispositions prises pour le retour de leurs enfants. Il est important de noter que ces étudiants représentent moins de 10% de tous les effectifs estimés à 2103 apprenants congolais à Cuba.

Le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou, assure que les conditions sécuritaires du retour de ces étudiants seront garanties et qu’ils seront remis à la disposition de leurs parents dès leur descente de l’avion.

Pour le ministre des affaires étrangères Jean-Claude Gakosso, revenir au pays sans leurs diplômes,  « C’est un déshonneur pour les familles ». Celui-ci garantie la réorientation de ces étudiants congolais expulsés de Cuba où ils étudiaient la médecine.

Jusqu’ici la liste de ces étudiants n’a pas encore été dévoilée. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean-Richard Itoua avance comme raison : « Pour l’instant nous ne souhaitons pas publier la liste parce que chaque jour nous continuons à discuter avec nos amis, nos partenaires de ce pays frère qu’est Cuba. Et, de temps en temps nous réussissons à avoir leur compréhension. Donc, il est possible que demain matin que nous réussissons peut-être à les convaincre de retirer de ces 142 deux, trois, quatre, cinq ou six noms ».

Du côté des parents, c’est des années de sacrifices en vain. Ils ont tout de même demandé pardon aux gouvernements congolais et cubain pour le comportement leurs enfants.

Rappelons que c’est au mois de mars dernier, que ces étudiants congolais ont manifesté pour réclamer 27 mois d’arriérés  de bourse à leur gouvernement.

Mayoko : les membres du gouvernement visitent le gisement de fer de EXXARO

Une délégation gouvernementale composée des ministres Serge Zoniaba de l’Energie et de l’Hydraulique, Fidèle Dimou des Transports et Pierre Oba des Mines et de la Géologie était en visite de travail vendredi dernier dans la ville de Mayoko dans le Niari (sud).

Cette visite de travail de 24 heures a permis aux membres du gouvernement de visiter entre autres, le gisement de fer de la Société EXXARO.

Et suite à un mauvais climat qui règne au sein la société SCS en charge du gardiennage de la société EXXARO, un groupe de la force publique composé des gendarmes et policiers a été remplacé, comme mesure palliative.

En 2015, le conseil d’administration d’Exxaro avait pris la décision de se séparer de Mayoko. Des repreneurs potentiels se sont portés acquéreurs tout au long de l’année écoulée et le choix du sud-africain s’est finalement portée sur Sapro, lequel possède deux filiales dans le secteur minier, Afrimines et Socin Mines qui exploitent des gisements de fer, de potasse et de manganèse.

Acquis en 2012 au Congo pour environ 350 millions de dollars, la Société EXXARO compte relancer ses activités sur les chapeaux de roues.

Le projet est très prometteur en raison de la production attendue (5 millions de tonnes par an) et de l’existence d’une ligne de chemin de fer, reliant le site au port de Pointe-Noire.