Congo : 274 médecins de retour après 8 ans de formation à Cuba

Ils ont été reçus dimanche 31 décembre à l’aéroport par la ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel.

 

Ils sont 274 nouveaux médecins revenus en République du Congo après 8 années de formation à Cuba. Arrivés dimanche 31 décembre 2023, ils ont été accueillis au pieds de l’avion par la ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel, et le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Jean Ignace Tendelet. Ces nouveaux médecins sont pour la plupart des généralistes et techniciens.

La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel, a rassuré étudiants finalistes qui viennent de regagner le pays. « Je tiens à vous rassurer que toutes les dispositions sont prises en vue de votre insertion professionnelle », a fait savoir la ministre

Ces nouveaux médecins devraient être mis en stage d’imprégnation dans différents hôpitaux du pays. Un stage pratique en vue d’acquérir l’expérience requise avant qu’ils ne soient engagés et affectés officiellement.

Rappelons que dans le but de combler le déficit en personnel de santé, le gouvernement avait résolu d’envoyer à Cuba plus de mille étudiants en médecine, entre 2013 et 2014. La première vague avait regagné le pays en 2020, d’autres promotions ont suivi.

Congo : 730 anciens étudiants rentrés de Cuba recevront le paiement de leur bourse

Le Trésor public a lancé ce mardi 20 septembre à Brazzaville, le paiement de bourse de 730 anciens étudiants congolais rentrés de Cuba lors de ces trois dernières années.

 

Ils sont au total 730 bénéficiaires concernés par cette opération. Il s’agit des promotions des finalistes rentrées au pays en 2019 et en 2020 ainsi que les expulsés de Cuba pour inconduite. Ils reçoivent un trimestre de bourse à la présidence de l’Université Marien Ngouabi, à Brazzaville

Il faut noter que ces anciens étudiants ne sont pas tous à Brazzaville. Plusieurs d’entre eux ont été mis en stage dans les hôpitaux de l’arrière-pays, ils sont donc représentés par leurs parents. Pour entrer en possession de cet argent, les parents qui représentent ces anciens étudiants doivent se munir des procurations délivrées par l’Inspection générale des finances (IGF).

Pendant que cette opération est lancée au Congo, la ministre de l’Enseignement supérieur, Edith Delphine Emmanuel et son collègue de la Santé Gilbert Mokoki sont attendus ce jeudi 22 septembre à Cuba. Ils doivent faire face à la résistance des étudiants congolais finalistes.

Depuis plus de deux semaines, ces compatriotes refusent de percevoir les six mois d’arriérés de bourses qui leur sont alloués, et d’embarquer pour Brazzaville en vue de leur rapatriement. Ils exigent le paiement de l’intégralité des arriérés qui font treize trimestres au total.

Congo : les étudiants congolais de Cuba réclament 26 mois de bourse

La situation est devenue difficile pour plusieurs d’entre eux et ils demandent au gouvernement de remédier aux problèmes dont ils font face.

 

Depuis bientôt 26 mois, des étudiants congolais de Cuba n’ont pas perçu leurs bourses. Et malgré maintes tentatives de rallier les autorités congolaises à leur cause, le Ministère des Finances traîne les pieds.

Ils ont pu tenir deux ans durant, c’est grâce à l’aide de bonnes volontés et de parents qui ont bien voulu les dépanner, jusque-là.

Certains n’en peuvent plus, par manque de moyens et demandent à l’Etat de remédier, le plus rapidement possible, à leurs maux.

Congo : les diplômes de plus de 200 médecins finalistes de Cuba remis au gouvernement

En attendant la remise officielle, les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur ont réceptionné les parchemins de ces médecins congolais arrivés enfin de formation à Cuba.

L’ambassadrice du Congo à Cuba a remis au ministre de l’Enseignement supérieur 266 diplômes des médecins finalistes en fin de formation.  C’était ce 12 janvier 2021 en présence de la ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo.

Selon l’ambassadrice Rosalie Kama Niamayoua « la formation à Cuba est une formation complète. On ne forme pas qu’un médecin, on forme un médecin intégré. Et ce travail est fait pendant six années parce que dès la troisième année, les étudiants sont déjà dans les stages au niveau des hôpitaux ». « Ils sont compétents, les étudiants qui sont rentrés », se félicite-t-elle.

De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua a rassuré que non seulement une cérémonie solennelle de remise des diplômes sera organisée, mais également tous les médecins de retour seront intégrés à la fonction publique.  « Désormais c’est fait. Ces diplômes sont entre nos mains. Nous allons avec la ministre de la Santé voir dans quelles conditions nous pouvons les remettre de façon solennelle aux bénéficiaires. Les copies de ces diplômes seront remises au ministre de la Santé afin qu’il puisse les intégrer. Nous leur avons dit qu’ils seront intégrés tous à la fonction publique. Le dossier est en cours  de circulation ».

Il convie par ailleurs les récipiendaires à compléter leur dossier d’affection, car ils seront affectés dans les différentes formations sanitaires.

En rappel, en aout 2020, le gouvernement du Congo s’est dit prêt à accueillir ses étudiants en médecine qui viennent de passer 7 ans de formation à Cuba. Partis en 2013, la première vague de ces plus de 250 étudiants était attendue à Brazzaville.

Congo : 256 médecins congolais formés à Cuba de retour à Brazzaville

Ils sont arrivés mercredi 09 septembre à l’aéroport de Maya-Maya, et ont été accueillis par la conseillère aux affaires sociales et aux œuvres universitaires au ministère de l’Enseignement supérieur, Muriel Nelly Hobie.

A l’aéroport de Maya-Maya mercredi, un dispositif a été mis en place pour accueillir les 256 médecins qui étaient à Cuba, où ils ont reçu une formation. La conseillère aux affaires sociales et aux œuvres universitaires au ministère de l’Enseignement supérieur, Muriel Nelly Hobie, s’est rendue le 9 septembre sur les lieux.

« Nous sommes tous satisfaits des dispositions prises et des informations reçues. A leur arrivée, il y a une équipe qui prendra à nouveau la température et leur distribuera du gel alcoolique ainsi que des masques », a indiqué Muriel Nelly Hobie.

Arrivés à Brazzaville, ces deux-cent-cinquante-six médecins, six techniciens finalistes et quatre spécialistes observent une quarantaine à domicile parce qu’ils ont tous été testés négatifs depuis leur embarquement à Cuba.

« Nous avons des finalistes qui n’ont pas de parents à Brazzaville. Ceux-là seront pris en charge par le ministère de l’Enseignement supérieur notamment à la résidence universitaire de Kintélé », a expliqué Muriel Nelly Hobie.

Le Congo a 17 nouveaux ingénieurs formés à Cuba

De ces 17 nouveaux ingénieurs, on compte 9 ingénieurs en électro-télécommunication, 1 en automatisme et 7 autres en électro-médecine.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua  a déclaré  le 2 décembre à Brazzaville aux étudiants finalistes rentrés de Cuba après six ans de formation, que leur retour ne posait aucun souci d’intégration professionnelle.

« Nous travaillons à ce que la direction d’orientation des bourses écoute vos désidératas, qu’elle vous conseille, vous appui, vous accompagne. Ces équipes serviront d’intermédiaire entre vous et la chambre de commerce, entre vous et les deux structures issues de la dissolution de l’ONEMO », a rassuré Bruno Jean Richard à l’arrivée des étudiants finalistes.

De ces 17 étudiants finalistes, on a compté 9 ingénieurs en électro-télécommunication, 1 en automatisme et 7 autres en électro-médecine.

« Former des cadres supérieurs est la mission de la République mais cela ne suffit pas pour dire que la mission est accomplie, car la mission ne s’arrête pas qu’aux diplômes », a poursuivi le ministre qui a exhorté ces finalistes à devenir des atouts en contribuant Programme national de développement ( PND 2018-2022).

Bruno Jean Itoua a cité les secteurs de l’agriculture, l’industrie et le minier qui vont accueillir ces finalistes diplômés dans des spécialités d’une importance capitale pour le Congo. Il a également évoqué les zones économiques spéciales à l’instar de Maloukou Tréchot disposant de 16 usines qui n’attendent qu’une main d’œuvre outillée.

« Vous avez aussi le droit de vous investir dans l’entrepreneuriat et non seulement rêver de devenir un fonctionnaire de l’Etat », a fait savoir Bruno Jean Richard Itoua .

Un salon d’emploi sera ouvert sous peu, pour jouer le rôle d’interface avec le monde entrepreneurial, a informé le ministre.

Nécrologie : Willy Manolo Moreno n’est plus

L’artiste auteur-compositeur Willy Manolo Moreno est décédé à Tours (France) lundi 16 septembre 2019 en matinée.

A 46 ans l’artiste Willy Manolo Moreno quitte la scène, à Tours (France), des suites d’un arrêt cardiaque. Celui qui a accompagné pendant plusieurs années de la vie des amoureux de la Salsa au Congo et en France.

Il s’était lancé dans la musique en 1985 lors de son séjour à Cuba, où il a fait des études économiques à ESBEC 48 « 5 de Febrero » (Isla de la Juventud), et à Batalla de Palo Seco (Cuba) avant de retourner à Brazzaville en compagnie d’autres collègues initiés à la musique cubaine et former le « Mouvement de la Salsa ».

«  De la Habana à Brazzaville  » est le titre de album de trois jeunes congolais de Brazzaville réunis au sein du groupe « Congolero  » composé de : Willy Manolo Moreno, Eddy Sonero et Davy Américano.

Réalisé par le pianiste, compositeur, arrangeur martiniquais Hervé Celcal avec la participation du chanteur congolais Ballou Canta, l’album « De la Habana à Brazzaville  » demeure l’une des plus belles réussites de cette décennie dans le genre afro-cubain. Il livre une fusion des rythmes cubano-congolais, enrichis des sonorités ethniques congolaises.

Étudiants rapatriés de Cuba : Sassou N’Guesso reçoit les parents

Le président Denis Sassou N’Guesso a reçu le collectif des parents desdits étudiants, mardi 2 juillet à Brazzaville, afin que tous s’impliquent dans la recherche de solutions.

Face aux parents, le président Denis Sassou N’Guesso s’est montré autant ferme que magnanime, en somme paternel. Ses mots ont rassuré et réconforté des parents qui se disaient en perte de repères pour leurs enfants. «En dépit des fautes qu’il peut commettre, un enfant reste un enfant. Le flageller à l’extrême, c’est s’auto-flageller. C’est certes pour eux, une chance de réussite dans laquelle nous nous sommes investis qui a été gâchée. Le mal est fait. Pour ces enfants, le retour au pays est déjà une grosse sanction. Il faut à présent tourner la page et œuvrer à leur redonner une chance de réussite si possible, dans l’orientation qui est la leur.»

Touché par ce geste d’une magnanimité inespérée, le collectif des parents concernés a demandé pardon au chef de l’État et exprimé sa volonté de collaborer avec le gouvernement en vue de la réinsertion des étudiants rapatriés dans les structures académiques locales. « Les responsabilités sont partagées. Nous allons échanger avec les enfants pour chercher comment réformer leur avenir », a indiqué le responsable du collectif, Jean François Galomi, à l’issue de l’audience avec le président de la République.

« Et si les enfants sont encore motivés pour apprendre la médecine, nous allons négocier leur réinsertion avec le gouvernement », a-t-il ajouté.

Au total, cent trente-huit étudiants congolais inscrits en médecine à La Havane ont été rapatriés, en juin dernier, pour mauvais résultats scolaires et avoir réclamé violemment leur bourse.

Jean François Galomi a fait savoir qu’« aucun étudiant n’a disparu », tous ont regagné leurs familles.

« Nous avons informé le président de la République que nous avons bien reçu les enfants. Chaque enfant vit auprès de ses parents », a-t-il conclu.

Le gouvernement congolais avait envoyé plus de mille étudiants entre 2014 et 2015 dans la capitale cubaine pour y suivre des études en médecine. Certaines étudiantes ont été rapatriées avec des bébés.

Les 138 étudiants congolais de Cuba de retour dans leur pays d’origine

Ils ont été rapatrié pour certains parce qu’ils ont violemment réclamé leurs bourses d’études et pour les autres à cause de leur mauvais résultats scolaires.

Ils étaient 138, ces étudiants qui sont arrivé mercredi 18 juin à Brazzaville. Ces apprenants étaient inscrits à l’université de Cuba où ils étudiaient la médecine. En fin mars dernier, ces jeunes congolais avaient manifesté à Havane, ils réclamaient 27 mois d’arriéré de bourses. Selon les autorités administratives cubaines, il a fallu l’intervention de la police pour disperser les manifestants.

Après ces manifestations, une délégation du gouvernement congolais s’est rendue à Cuba pour apaiser les tensions. A la suite de cette descente sur le terrain, le gouvernement congolais avait précisé qu’une partie de ces étudiants rentreraient au pays pour « avoir réclamé violemment leurs bourses d’études » et l’autre pour avoir enregistré de « mauvais résultats scolaires ».

Partis mardi de Cuba mardi et arrivés mercredi matin à Brazzaville, ils sont de retour au Congo, certains « avec leurs bébés ».

Selon une source diplomatique à La Havane, ils ont été escortés dans l’avion par cinq policiers et trois agents de sécurité, tous congolais. «Tous les étudiants sont bien arrivés avec leurs dossiers académiques et le ministre de l’Enseignement supérieur fera de son mieux pour leur réorientation», a précisé la même source.

On se souvient qu’en mai dernier, le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, avait estimé que les étudiants protestataires « avaient franchi la ligne rouge » en ayant violemment réclamé le paiement de leurs arriérés de bourses devant l’ambassade du Congo à la Havane. «Les autorités cubaines ne souhaitent plus les voir sur leur territoire», avait-il ajouté.

Pour rappel, jusqu’en mars, les étudiants congolais à Cuba accumulaient 27 mois d’arriérés de bourses. Après les manifestations, 12 mois leur ont été versés selon Jean-Richard Itoua, ministre congolais de l’Enseignement supérieur.

Congo: 142 étudiants congolais expulsés de Cuba rentre au bercail

Ils leurs est reprochés d’avoir mené un violent mouvement de revendications de bourses pour les uns et sélectionnés pour cumulation de mauvais résultats pour les autres.

Mardi 07 mai, quatre membres du gouvernement ont rencontré les parents de ces étudiants, pour leurs rassurer des dispositions prises pour le retour de leurs enfants. Il est important de noter que ces étudiants représentent moins de 10% de tous les effectifs estimés à 2103 apprenants congolais à Cuba.

Le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou, assure que les conditions sécuritaires du retour de ces étudiants seront garanties et qu’ils seront remis à la disposition de leurs parents dès leur descente de l’avion.

Pour le ministre des affaires étrangères Jean-Claude Gakosso, revenir au pays sans leurs diplômes,  « C’est un déshonneur pour les familles ». Celui-ci garantie la réorientation de ces étudiants congolais expulsés de Cuba où ils étudiaient la médecine.

Jusqu’ici la liste de ces étudiants n’a pas encore été dévoilée. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean-Richard Itoua avance comme raison : « Pour l’instant nous ne souhaitons pas publier la liste parce que chaque jour nous continuons à discuter avec nos amis, nos partenaires de ce pays frère qu’est Cuba. Et, de temps en temps nous réussissons à avoir leur compréhension. Donc, il est possible que demain matin que nous réussissons peut-être à les convaincre de retirer de ces 142 deux, trois, quatre, cinq ou six noms ».

Du côté des parents, c’est des années de sacrifices en vain. Ils ont tout de même demandé pardon aux gouvernements congolais et cubain pour le comportement leurs enfants.

Rappelons que c’est au mois de mars dernier, que ces étudiants congolais ont manifesté pour réclamer 27 mois d’arriérés  de bourse à leur gouvernement.

Affaire des arriérés de bourses : des parents s’inquiètent de la situation de leurs enfants à Cuba

Ce sont plus de 2.000 étudiants congolais en médecine à Cuba qui réclament 27 mois d’arriérés de bourse. Jusqu’ici, les parents n’ont reçu aucune communication de la part du gouvernement.

A Brazzaville, les parents suivent la situation via les réseaux sociaux, et par téléphone. C’est la panique aux seins des familles congolaises qui ont des enfants qui étudient la médecine à Cuba. Ils ne savent pas à quel saint se vouer. C’est l’angoisse et l’incertitude totales.

« Avec tout ce qui se passe à Cuba, ni le gouvernement, ni la représentation diplomatique de notre pays au niveau de Cuba ne communiquent, ne nous disent ce qui se passe. Au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, c’est le silence total. Quand l’enfant vous rapporte l’information à chaud, avec des pleurs,…comprenez l’émotion des parents qui sont ici à Brazzaville », s’indigne un parent.

Un autre parent déplore le « traumatisme » subit par ces étudiants : « 27 mois, laisser l’enfant d’autrui dans une ville inconnue où il n’y a aucun parent, aucune sœur, aucun frère…non, c’est cruel ! Les enfants sont traumatisés, ils n’étudient plus bien, on ne sait pas quelle sera leur performance scolaire ».

Ces étudiants sont arrivés à Cuba il y a trois ans. Et ça fait 27 mois qu’ils n’ont pas reçu leurs bourses. Une situation difficile pour les parents qui doivent eux-mêmes s’occuper des leurs enfants avec pour plusieurs d’entre eux des salaires de catéchistes.

« On est obligé de se serrer les coudes, malgré la vulnérabilité que nous avons aujourd’hui pour soutenir l’enfant de temps à autre », affirme un des parents.

« C’est ce que nous faisons tous les mois, avec les maigres salaires que nous avons aujourd’hui. On ne va pas demander au gouvernement cubain qui prend déjà la scolarité, l’hébergement et même la ration de nos enfants, de payer par exemple les serviettes hygiéniques », poursuit-il.

Cuba : des étudiants congolais réclament des d’arriérés de bourse

Selon la presse de ce pays, des apprenants congolais ont organisé une « violente » manifestation pour réclamer 27 mois d’arriérés de bourse à leur gouvernement.

Vingt-sept mois exactement, c’est le nombre de mois de frais de bourse que les étudiants congolais en médecine demandent à leur gouvernement. Sur le campus de La Havane, ils ont organisé une manifestation que la presse cubaine a qualifiée de « violente ».

Depuis plusieurs semaines, ces apprenants se font entendre par tous les moyens. Sur un des campus universitaires de la capitale cubaine, lundi 8 avril, ils ont de nouveau haussé le ton. La  manifestation a été réprimée par la police. Selon le bilan de la police, quatre personnes ont été  blessés.

Un des étudiants qui a participé à la manifestation a raconté à un journal local que le gouvernement congolais avait proposé de verser six mois de bourses : offre refusée par les protestataires qui exigent la totalité de leurs arriérés.

Certains membres du gouvernement congolais sont annoncés à Cuba, pour trouver un terrain d’entente avec les étudiants.

Même en République du Congo, la situation n’est pas très différente. On se souvient qu’en 2018, les étudiants de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville avaient revendiqué près de  douze mois d’arriérés de bourses.

Coopération sanitaire : les équipes médicales cubaines vont s’étendre Congo

Une délégation cubaine, conduite par la vice-ministre de la Santé publique, Marcia Cobas Luiz, est en visite au Congo pour faire le point sur la coopération sanitaire entre les deux pays.

La vice-ministre cubaine de la Santé publique, Marcia Cobas Luiz, accompagnée d’une équipe médicale sont en République du Congo. Ils sont rencontrés la ministre congolaise de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo. Il s’est agi au cours de cette réunion de faire le point de la coopération sanitaire entre la Congo et Cuba, et de voir dans mesures les médecins cubains se déploieront dans certains départements congolais où ils n’y sont pas encore.

Au sortir de cette réunion, à Brazzaville, la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a souligné que cette coopération est au beau fixe avec de bonnes perspectives. « La perspective la plus immédiate est que les équipes médicales cubaines vont arriver et seront déployées dans d’autres départements du pays », a-t-elle fait savoir.  Sangha, Likouala, Plateaux, Cuvette ouest et la Bouenza, sont les départements dans lesquelles s’installeront les équipes sanitaires cubaines.

Autre point à l’ordre du jour de cette rencontre, la situation des médecins congolais étudiant à Cuba, l’on retient que la situation de ces apprenants a été également. « Ils continuent à suivre leur formation comme il se doit. D’ici à deux ans, nous allons recevoir la première vague de ces médecins en formation », a indiqué la ministre de la Santé et de la population, précisant que progressivement, le pays est en train de réunir des conditions pour les recevoir.

Notons que le e séjour de la délégation cubaine au Congo se poursuit. Les échanges sont prévus entre elle et plusieurs membres du gouvernement.