Congo : 250 étudiants reçoivent des bourses pour la Russie

Ils ont reçu des consignes lundi 18 septembre, de la ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel.

 

Ce sont quelques deux-cent-cinquante étudiants qui ont reçu des bourses pour aller étudiants en Russie. Ils ont reçu des consignes de la ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel, et de l’ambassadeur, Guéorguy Tchépik, le 18 septembre à Brazzaville.

« Vous partez étudier en Russie pour revenir contribuer au développement du pays dans vos domaines respectifs d’études, car sans capital humain bien formé, il n’y a pas de développement. Ne perdez donc pas de vue l’objectif », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel,

Ces boursiers qui vont quitter le Congo pour la Russie dans quelques jours au titre de l’année académique 2023-2024. La première année, ces étudiants vont apprendre la langue russe avant de commencer un cycle de quatre ans d’études dans différentes spécialités dont l’agriculture.

Bourses : plus de 797 étudiants congolais en Russie ont été payés ce mois

Plusieurs dispositions ont été mises en place par le gouvernement pour le paiement des bourses des étudiants congolais résidant en Russie. L’information avait été donnée au cours de la séance de questions orales au gouvernement avec débat mercredi 10 août  dernier au Sénat.

 

Le gouvernement congolais conduit par son chef Anatole Collinet Makosso répondait aux questions des sénateurs mercredi 10 août 2022 à l’hémicycle de la chambre haute du Parlement.

La ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et l’innovation technologique Edith Delphine Emmanuel a éclairé l’auditoire au sujet de la situation de paiement des bourses aux étudiants congolais résidant en Russie.

« Le gouvernement ne pouvait sous l’autorité de monsieur le Premier ministre se contenter de ne payer que les bourses des étudiants au titre de la promotion 2019, il a donc décidé souverainement que combien même la sous commission des bourses n’aurait pas siéger au titre des années 2020, 2021, 2022 que tous les étudiants congolais puissent pouvoir bénéficier de la bourse », a-t-elle déclaré.

Ce sont au total 798 étudiants qui ont reçu leur bourse.

 

Congo : vers la création d’une une plateforme électronique de gestion des bourses

La relance du projet E-Bourses a été au cœur d’un échange entre la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, et l’équipe interministérielle en charge de la gestion dudit projet depuis 2012.

 

Dans la gestion des bourses d’études nationales et étrangères, le projet E-Bourses fournira aux étudiants des informations relatives aux campagnes, à la composition du dossier et aux critères d’éligibilité. Tout le système sera donc numérisé afin de faciliter le travail des demandeurs de bourses. « Il est souhaitable que les ministères en charge de l’Economie numérique, de la Réforme de l’Etat s’impliquent dans ce projet car la manipulation des données et l’utilisation de la monnaie électronique peut donner libre cours aux hackers », a déclaré la ministre Edith Delphine Emmanuel.

Un élargissement du spectre aux banques et autres acteurs permettrait de sécuriser cette plateforme, une fois opérationnelle, a-t-elle poursuivi. Les équipes techniques de la coordination de ce projet E-Bourses ont été invitées à préparer une feuille de route qui intégrera les aspects d’organisation et les stratégies pour l’opérationnalisation de ce projet dans un délai raisonnable.

En rappel, E-Bourses est un projet conjoint du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique ainsi que celui des Finances, du Budget et du Portefeuille public. L’échange sur la relance du projet E-Bourses intervient quelques jours après la tenue des travaux de la sous-commission des bourses ayant permis d’analyser 6 598 dossiers pour les étudiants congolais sur le territoire et 3 556 pour ceux qui sont à l’étranger. A l’occasion, la ministre en charge de l’Enseignement supérieur exhortait  les participants à réfléchir sur la manière dont l’Etat pourra résoudre le problème du cumul des arriérés de bourses pour éponger sa dette sociale envers les étudiants.

Congo-Université Marien-Ngouabi : 10154 dossiers de bourses en étude

Les travaux de la sous-commission des bourses nationales, se sont ouverts le 10 août à Brazzaville, par la ministre de l’Enseignement supérieur, Edith Delphine Emmanuel.

 

Ce sont 6598 dossiers pour les étudiants congolais sur le territoire et 3556 pour ceux qui sont à l’étranger qui sont en examen par la sous-commission des bourses nationales.

« Au moment où s’ouvrent ces travaux, la question du cumul des arriérés de bourse au cours de ces dernières années se pose. Je vous invite donc, en marge de l’examen des dossiers à votre disposition, à envisager la manière dont l’état pourrait solder sa dette sociale envers les étudiants », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, en présence de son collègue de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphébatisation, Jean-Luc Mouthou, ainsi que celui de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Manguessa Ebome.

L’examen en cours des dossiers de bourse est, selon la ministre, un exercice important qui vise à faciliter la formation des jeunes par le soutien financier de l’Etat.

Pour sa part, la directrice générale des Actions sociales et des œuvres universitaires, Zita Inko, a précisé que, conformément aux textes en vigueur, l’analyse des dossiers portera sur l’attribution, le renouvèlement, la suspension, la suppression ou encore le rétablissement de la bourse.

Dans l’analyse des dossiers, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique a invité au strict respect des dispositions en vigueur, en toute objectivité. « Il s’agira de retenir les étudiants qui méritent parce que répondant aux critères définis par les textes en vigueur », a-t-elle insisté.

 

 

Congo : la Russie va augmenter les bourses aux congolais

C’est une déclaration faite par l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Congo, Gueorgui Tchepik à l’issue d’une audience avec la ministre de l’Enseignement supérieur Edith Delphine Emmanuel Adouki.

 

La Russie envisage d’augmenter le nombre de bourses offertes aux étudiants congolais chaque année. L’ambassadeur de la Fédération de Russie au Congo, Gueorgui Tchepik, l’a annoncé le 1er juin à Brazzaville.

Le diplomate russe s’est exprimé à l’issue d’une audience avec la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel Adouki.

« Depuis les trois dernières années, nous accordons 105 bourses aux étudiants congolais. Notre ambition avec Mme la ministre est d’augmenter ce nombre pour donner plus de bourses. Il y a beaucoup des Congolais qui voyagent chaque année pour aller étudier en Russie et nous tenons absolument à continuer et élargir ce genre de coopération qui est très important pour l’avenir de la République du Congo », a expliqué Gueorgui Tchepik.

Les bourses offertes gratuitement aux étudiants congolais s’inscrivent dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays.

Il faut aussi noter que 300 Congolais vont étudier chaque année en Russie à leurs frais.

Les étudiants congolais du Togo en détresse

Depuis quatre années ces apprenants partis de la République du Congo pour étudier au Togo n’ont pas perçu leurs bourses.

On peut lire sur des pancartes « On souffre trop ! Quatre ans sans bourse » ; « Etudiants congolais à l’Eamau (Togo), on est oublié par nos autorités » ; « Nous réclamons le paiement de toutes les promotions ». Autant de messages qui montrent le ras-le-bol de ces étudiants congolais au Togo.

Ça fait 4 ans qu’ils n’ont plus perçu de bourses. Une situation qui n’est pas du tout facile pour ses congolais qui se retrouvent dans un pays étranger où ils sont allés se former. Selon eux, ils ont essayés plusieurs fois d’entrer de rallier les autorités congolaises à leur cause. Mais jusqu’ici aucune réaction, pour eux, le Ministère des Finances traîne les pieds. Impuissants face à cette situation difficile, ces étudiants désœuvrés estiment que «le Ministère congolais des Finances continue de faire la sourde oreille».

Qu’est ce qui peut en effet justifier le fait que jusqu’à ce jour, la quasi-totalité de ces étudiants n’aient pas reçu leur allocation de bourse depuis 4 ans ?

Il faut de même noter que depuis la chute du prix du baril de pétrole, le Congo est plongé dans une conjoncture économique et financière sans précédent. Le gouvernement a des difficultés à payer les salaires des fonctionnaires, les pensions des retraités et les bourses des étudiants.

Congo : les enseignants volontaires menacent de boycotter l’année scolaire 2020-2021

Ils revendiquent le paiement de six mois de bourses impayées et promettent de ne pas reprendre le chemin de l’école au titre de l’année prochaine.

Sous la pluie, devant le ministère des Finances, les enseignants volontaires ont fait un concert de casseroles jeudi 17 septembre 2020. Ils voulaient se faire entendre. Ils revendiquent le paiement de six mois de bourses impayées et promettent de ne pas reprendre le chemin de l’école au titre de l’année scolaire 2020-2021 si la situation n’est réglée.

«Si nos revendications ne sont pas prises en compte, nous n’irons pas enseigner », a déclaré Christian Madila, secrétaire général de la coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement.

Selon le protocole, ce sont au total 4160 enseignants volontaires qui devraient recevoir une bourse de 50 à 75. 000 Fcfa par mois pour attendre leurs intégrations à la Fonction publique qui se feront progressivement. Ceux-ci déplorent la lenteur administrative.

Notons que la rentrée scolaire pour le cycle primaire et secondaire est fixée au 12 octobre 2020.

Cuba : des étudiants congolais réclament des d’arriérés de bourse

Selon la presse de ce pays, des apprenants congolais ont organisé une « violente » manifestation pour réclamer 27 mois d’arriérés de bourse à leur gouvernement.

Vingt-sept mois exactement, c’est le nombre de mois de frais de bourse que les étudiants congolais en médecine demandent à leur gouvernement. Sur le campus de La Havane, ils ont organisé une manifestation que la presse cubaine a qualifiée de « violente ».

Depuis plusieurs semaines, ces apprenants se font entendre par tous les moyens. Sur un des campus universitaires de la capitale cubaine, lundi 8 avril, ils ont de nouveau haussé le ton. La  manifestation a été réprimée par la police. Selon le bilan de la police, quatre personnes ont été  blessés.

Un des étudiants qui a participé à la manifestation a raconté à un journal local que le gouvernement congolais avait proposé de verser six mois de bourses : offre refusée par les protestataires qui exigent la totalité de leurs arriérés.

Certains membres du gouvernement congolais sont annoncés à Cuba, pour trouver un terrain d’entente avec les étudiants.

Même en République du Congo, la situation n’est pas très différente. On se souvient qu’en 2018, les étudiants de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville avaient revendiqué près de  douze mois d’arriérés de bourses.

Les étudiants congolais à l’étranger auraient plus de 20 mois d’arriérés de bourses

Les parents doivent se battent eux-mêmes pour prendre en charge leurs enfants, alors qu’on sait que le Congo en pleine crise financière.

Plus de vingt (20), c’est le nombre d’arriérés de bourses qu’ont les étudiants congolais qui vivent dans plusieurs pays étrangers.

Selon les informations recueillis par nos confrères de lesechos-congobrazza.com, voici quelques images du quotidien de ces étudiants congolais. A Cuba, certains étudiants en médecine tissent le mauvais coton. Ils n’arrivent plus à assurer les gardes dans les hôpitaux par manque de déplacement.

Leurs collègues établis en Algérie ne dorment plus du sommeil du juste. Depuis 2 ans, ils n’ont pas perçu leurs bourses. Et malgré maintes tentatives de rallier les autorités à leur cause, l’Etat congolais, à l’instar du Ministère des Finances traîne les pieds et continue de faire la sourde oreille.

Depuis plus de 14 mois, des étudiants congolais en Russie n’ont pas perçu également leurs bourses. S’ils ont pu tenir un an durant, c’est grâce à l’aide de bonnes volontés et des parents qui ont bien voulu les dépanner, jusque-là. Certains n’en peuvent plus, par manque de moyens et demandent à l’Etat de remédier, le plus rapidement possible, à leurs maux.

Naguère respecté, l’étudiant congolais a perdu de sa superbe, surtout à l’étranger. Si pour le payement de la bourse, les étudiants restés au pays se font souvent entendre à coups de grèves, les étudiants congolais à l’étranger sont quasiment livrés à eux-mêmes, sans bourse. Et la situation devient intenable.

En dépit des dénégations et des justifications des autorités régissant l’enseignement supérieur, la situation qui déjà empire, vire au désastre.

De nombreux étudiants qui tant bien que mal ont terminé leur cursus n’ont pas le droit aux soutenances, d’autres se voient confisqués leurs diplômes, du fait que l’État congolais ne s’est pas acquitté de ses dettes.

Le 05 mars 2019, lors de la plénière, le gouvernement a été interpellé par l’Assemblée nationale, au sujet de la bourse des étudiants congolais. Interrogé sur la situation, le ministre congolais de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, a indiqué que le gouvernement est conscient de ce désagrément causé par le manque de liquidités au niveau du Trésor public.

Le ministre a tout de même assuré les élus de la chambre basse du parlement que l’exécutif s’attelait à ce que la situation soit régularisée sans pourtant préciser l’échéance ou le nombre d’arriérés dus aux étudiants.