Congo : les transporteurs en commun suspendent la grève

C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par l’intersyndical des transporteurs en commun du Congo.

 

L’intersyndical des transporteurs en commun du Congo annonce la suspension de la grève. Le service se déroulera normalement chez les acteurs de ce secteur d’activité ce lundi 11 mars 2024. Dans un communiqué rendu public, l’intersyndical annonce la suspension de la grève sur toute l’étendue du territoire national. Une décision arrive après des négociations avec le gouvernement. L’intersyndical des transporteurs en commun du Congo assure que leurs revendications ont été obtenues.

C’est via une lettre adressée au Premier ministre congolais, datée du 04 mars 2024, et signée par les responsables de la Fédération syndicale des professionnels des transports du Congo (FESYPTC), le Syndicat des conducteurs de taxis, bus, routiers et pousse-pousse (SCTBRP) et le Syndicat des employeurs des transports terrestres du Congo (SETTC), qu’ils ont annoncé le démarrage d’un mouvement de grève du lundi 11 au mercredi 13 mars 2024 sur toute l’étendue du territoire national.

Congo : Dolisie déclaré ville en épidémie

La shigellose dite maladie des mains sales s’est déclarée le 11 juillet à Dolisie, dans le département du Niari, causant une dizaine de morts.

 

Le gouvernement a déclaré Dolisie en état d’épidémie lundi 17 juillet 2023. Ceci fait suite à l’apparition d’une maladie qui a déjà fait 12 morts. Chef-lieu du département congolais de Niari, Dolisie est en épidémie de choléra, de shigellose et de fièvre typhoïde. Le gouvernement n’a pas précisé la maladie à l’origine de cette épidémie.

Selon un communiqué du ministère de la santé, à ce jour 1.365 cas suspects, dont 12 décès ont été enregistrés. Les résultats d’analyse de laboratoire sur cette maladie, dont les principaux symptômes sont la fièvre de 39 C à 40 C, les céphalées, les douleurs abdominales, la diarrhée, les vomissements et la fatigue générale, ont mis en évidence trois types de bactéries, à savoir le choléra, la shigellose et la fièvre typhoïde, explique le communiqué.

Jusqu’ici, 16 cas suspects, dont deux décès ont été rapportés à Pointe-Noire, capitale économique, alors qu’un cas probable décédé a été signalé à Brazzaville, la capitale congolaise.

Deux autres cas suspects ont été enregistrés à Mouyondzi, dans le département de la Bouenza, toujours selon la même source, précisant que les échantillons de cas suspects de Pointe-Noire et de Mouyondzi « sont en cours d’acheminement » au Laboratoire national de santé publique de Brazzaville pour analyse.

Face à cette situation survenue en période de vacances scolaires « où la mobilité des personnes est très importante », les départements non encore en épidémie devraient « se mettre en alerte », a exhorté le gouvernement, appelant sa population à observer les mesures sanitaires préventives.

Le Congo rejette la vente de la filiale Société Générale au Groupe Vista

Dans un communiqué datant du 12 juin, le ministère des finances dit être surpris de l’annonce de l’établissement bancaire.

 

La Société Générale a déclaré le 8 juin qu’elle avait conclu un accord pour vendre ses filiales au Congo Brazzaville et en Guinée équatoriale à Vista Group pour un montant non divulgué. La banque détenait 93,5 % de la Société Générale du Congo.

Une annonce qui a surpris le gouvernement congolais qui ne reconnait pas la vente par la Société Générale de sa filiale nationale à Vista Group. Brazzaville affirme que la banque ne lui a pas accordé de droit de préemption. C’est du moins ce qui ressort d’un communiqué du ministère des finances publié le 12 juin dernier.

« L’État congolais dénonce fermement cette démarche et considère comme nul l’accord du groupe Société Générale de vendre sa participation au groupe Vista », indique le communiqué du ministère des finances, ajoutant qu’il n’exclut pas l’utilisation d’un recours juridique contre la Société Générale.

Le gouvernement aurait été informé du projet de vente mais avait demandé à la Société Générale de surseoir à toute décision parce qu’elle souhaitait exercer son droit de préemption.

Congo : près de 30 centres ouverts pour établir les CNI à Brazzaville

C’est une trentaine de centres de délivrance de carte nationale d’identité qui ont été installés dans la capitale congolaise, Brazzaville.

 

La direction de l’identification civile a publié la liste des antennes d’enrôlement pour les cartes nationales d’identité par arrondissement à Brazzaville. L’information a été donnée dans un communiqué rendu public lundi 16 janvier. Une manière de permettre aux demandeurs d’en obtenir facilement.

« L’obtention de ladite carte demeure gratuite », souligne le document, signé du préfet, directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Séraphin Ondele.

Les différents centres

Makélékélé : commissariat central d’Angola libre ; Tribunal coutumier Terrikyo ; PSP Diata. Bacongo : la mairie; PSP Mpissa. Poto-Poto : la mairie ; Commissariat de police près du marché Poto-Poto; PSP Mbochi. Moungali : la mairie ; PSP 10 francs ; PSP Plateaux et la frontière. Ouenzé : commissariat de police de l’arrondissement 5 ; PSP Ouenze Mandzandza et Texaco. Mfilou : la mairie ; siège du comité du quartier Massina, PSP l’ombre; PSP de la Cité de 17. Madibou : la mairie ; PSP Sangolo et Sangamani (17 km). Djiri : la mairie ; PSP Nkombo; Makabandilou, Congo-Chine. Talangaï : la mairie, commissariat central Kibeliba; PSP A.A Neto.

Il convient de rappeler qu’il y a quelques jours, le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, annonçait l’organisation des patrouilles. « Celui qui sort au-delà de 21 heures ou 22 heures doit avoir sa carte nationale d’identité », déclarait-il.

Congo : les travailleurs du CHU-B reçoivent 2 mois d’arriérés de salaire

C’est ce qui en ressort d’un communiqué publié le 22 mai dernier, par la direction générale du centre hospitalier de Brazzaville.

 

Le gouvernement congolais vient de payer deux mois d’arriérés de salaires aux travailleurs du centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville Il faut dire que ceux avaient entamé une grève lundi 10 mai 2021. Cette décision avait été prise à l’issue de l’assemblée générale tenue vendredi 7 mai, à Brazzaville. Elle avait pour but de revendiquer deux mois de salaires sur les 5 mois d’arriérés de salaire.

La direction générale du CHU-B exhorte l’intersyndicale à convoquer une assemblée générale en vue d’un fonctionnement normale de cette institution sanitaire.

Coronavirus : un cas détecté au Congo

Le gouvernement congolais annonce la confirmation d’un premier cas de coronavirus détecté samedi 14 mars 2020.

Dans un communiqué rendu public, le gouvernement congolais annonce la confirmation d’un cas de coronavirus dans le territoire. Il s’agit d’un ressortissant franco-congolais âgé de 50 ans, arrivé à Brazzaville depuis le 1er mars en provenance de Paris (France), après un bref séjour à Amsterdam.

« Le patient a alerté les services de santé après avoir constaté l’apparition de symptômes caractéristiques du Covid-19. Ainsi, le laboratoire national a immédiatement réalisé des tests biologiques d’usage, samedi, qui se sont révélés positifs », explique le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, qui intervenait à la télévision nationale.

Le porte-parole du gouvernement a ajouté que l’état du patient qui a été pris en charge immédiatement est stable et sa famille, notamment son épouse de nationalité française et leur fille de six ans, ont été isolées et sont sous surveillance permanente.

Le gouvernement rassure la population, qu’un traçage et la recherche des autres sujets contacts sont en cours. Il demande tout de même à toutes les personnes arrivées par le vol Ethiopian Airlines à prendre contact avec les services de santé et invite tous les congolais à respecter les règles d’hygiènes et de préventions recommandés.

Congo : Lukoil achète 25% des parts d’un projet d’hydrocarbures offshore

Pour 800 millions de dollars, le groupe russe fait l’achat d’un quart de l’exploitation d’un champ gazier et pétrolier offshore, déjà opéré par l’italien Eni et l’État congolais.

Lukoil acquiert 25 % des parts d’un projet d’hydrocarbures offshore en République du Congo. L’annoncé a été faite dans un communiqué mardi 10 septembre 2019, par le groupe. Selon le dit communiqué, l’acquisition s’est faite auprès du groupe privé New Age, qui participe à l’exploitation de ce bloc baptisé Marine XII depuis 2010.

Lukoil qui affirme que le gouvernement congolais a donné son approbation à cette transaction précise que le site a des réserves estimées à 1,3 milliard de barils de pétrole. Les autres actionnaires du projet Marine XII sont l’italien Eni (65 %), qui en est l’opérateur – actuellement jugé en Italie pour corruption présumée dans ses activités au Congo –  et l’État congolais.

Le site Marine XII, situé à 20 kilomètres des côtes, produit 28 000 barils de pétrole par jour (b/j) et 1,7 million de mètres cubes de gaz dans les deux champs de Nene et Litchendjili, exploités depuis 2015. Trois champs supplémentaires y ont été découverts.

Afrique du Sud : l’ambassade du Congo à Pretoria appelle les congolais à la prudence

C’est à travers un communiqué que l’ambassade du Congo à Pretoria, a invité les congolais résidents en Afrique du Sud à une prudence accrue dans leurs déplacements.

L’Afrique est le théâtre depuis quelques des violences xénophobes. On assiste à des scènes de pillages et d’incendies des boutiques des étrangers au centre de Johannesburg et en périphérie.

Suite à ces violences, l’Ambassade de la République du Congo à Pretoria a invité dans un communiqué, les ressortissants congolais, à une prudence accrue dans leurs déplacements, de même que sur les lieux de travail et de résidence.

Mardi 03 septembre, le chef de l’État sud-africain a condamné ces violences qu’il juge d’inacceptables.

Braconnage : six présumés trafiquants arrêtés

Une opération conjointe des éco-gardes et de la gendarmerie a permis de mettre la main sur quarante-et-une pointes d’ivoires d’environ 90 kg, à Etoumbi, dans le département de la Cuvette ouest.

Les présumés trafiquants appartiennent à un réseau. Ils sont chacun un rôle bien déterminé au sein de leur chaîne (des acheteurs des pointes d’ivoires, transporteurs, démarcheurs, revendeurs). « Ils jouissaient jusque-là d’un certain laxisme et des connexions transfrontalières avec le Gabon, leur permettant d’échapper continuellement à la justice. Cette fois-ci, leur course macabre a été stoppée et ils devront répondre de leurs actes et en payer les conséquences », assure un communiqué du ministère de l’économie forestière.

Tous de nationalité congolaise, ils sont poursuivis pour importation, détention, circulation illégale et commercialisation de trophées d’une espèce animale intégralement protégée (éléphant). Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme et de fortes amendes.

« Les éléphants, animaux emblématiques de la République du Congo, ne cessent de tomber sous les balles de la cupidité humaine. Un triste symbole traduisant le climat écologique du pays. L’arrestation qui s’est déroulée le 5 février, à Etoumbi, en est une parfaite illustration», souligne le même communiqué.

L’on se souvient qu’en janvier dernier, trois trafiquants ont été appréhendés à Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha. Un des individus arrêtés est un militaire des Forces armées congolaises. Plus de neuf pointes d’ivoires ont été saisies, pesant une dizaine de kilogrammes, représentant cinq éléphants tués. Ces présumés délinquants fauniques seraient des habitués du commerce illégal des produits de la faune dans la localité et dans bien d’autres villes du Congo comme Brazzaville et Pointe Noire.

Brazzaville: communiqué final sanctionnant le mini-sommet des Chefs d’Etat de la CIRGL et de la SADC

L’intégralité du communiqué final sanctionnant le mini-sommet des Chefs d’Etat de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) à Brazzaville.

1-A l’invitation de leurs Excellences Messieurs Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo, président en exercice de la CIRGL et Hage G. GEINGOB, Président de la République de Namibie, Président en exercice de la SADC et, s’est tenu, à Brazzaville, le 26 décembre 2018, un mini-sommet entre :

– Son Excellence Monsieur Hage G. GEINGOB, Président de la République de Namibie, Président en exercice de la SADC ;

– Son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo;

– Son Excellence Monsieur Edgar Chagwa LUNGU, Président de la République de Zambie ;

– Son Excellence Monsieur Joao Manuel Gonçalves LOURENÇO, président de la République d’Angola ;

– Son Excellence Monsieur MOGWEETSI Eric KEABETSWE MASISI, Président de la République du Botswana.

Y ont pris part :

Son Excellence Monsieur Richard SEZIBERA, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République du Rwanda ;

Son Excellences Monsieur Abel Mxolisi Shilubane, Ambassadeur de la République d’Afrique du sud en RDC ;

Général de Brigade Julius CHIHANDAE, Chargé d’Affaires de la République d’Ouganda en République du Congo avec résidence à Kinshasa ;

Son Excellences Monsieur AMBA ABDOU ABARRY, Ambassadeur de l’Union Africaine en RDC, Représentant le Président de la Commission de l’Union Africaine;

Madame l’Ambassadeur Berthe Eliane MOKODOPO, Secrétaire Exécutive Adjointe de la CIRGL;

2- Les Chefs d’Etat ont passé en revue la situation politique et sécuritaire dans les Régions des Grands Lacs et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC). A ce sujet, ils ont réaffirmé l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans ces régions, conditions essentielles à leur développement.

3- S’agissant du processus électoral en République démocratique du Congo, les Chefs d’Etat ont exprimé leurs vives préoccupations face aux actes de violence qui ont émaillé la campagne électorale dans certaines localités du pays et qui sont de nature à compromettre la sérénité des élections.

4- Les Chefs d’Etat ont rappelé la nécessité de mettre en œuvre les différents engagements pris dans le cadre du pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs et de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et le développement en République Démocratique du Congo et dans la Région des Grands Lacs.

5- Ils ont salué l’engagement du processus électoral et l’ouverture de l’espace public en République Démocratique du Congo. Aussi, ont-ils fermement condamné les violences perpétrées dans l’Est de la République Démocratique du Congo par des groupes armés contre les populations civiles et les Forces de la Mission d’Observation des Nations Unies.

6- Les Chefs d’Etat encouragent fortement le gouvernement de la RDC de continuer d’assurer la sécurité de tous les candidats engagés dans la campagne électorale.

7- Ils ont, par ailleurs, lancé un appel à la communauté internationale afin qu’elle apporte un soutien conséquent aux autorités de la RDC dans la lutte contre l’épidémie Ebola. Ils ont exprimé leur solidarité et leur compassion à l’endroit des victimes d’Ebola dans la région de Béni.

8- Les Chefs d’Etat ont déploré la destruction, à Kinshasa, le 13 décembre 2018, d’une partie du matériel électoral. Ils ont réaffirmé leur profond attachement à la tenue des élections apaisées, libres, démocratiques et transparentes.

9- Les Chefs d’Etat ont, à cet égard, pris note du report au 30 décembre 2018, des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, initialement prévues le 23 décembre 2018.

10- Les Chefs d’Etat ont appelé la classe politique et la société civile à l’apaisement et à la retenue, en vue de la tenue de scrutins dans la sérénité.

11- Les Chefs d’Etat ont réitéré leur engagement et leur disponibilité à accompagner la République Démocratique du Congo dans cette période sensible. Ils ont, en outre, décidé de dépêcher à Kinshasa, le 27 décembre 2018, une délégation composée des ministres en charge des affaires étrangères de la République du Congo, représentant la CIRGL, et de la République de Zambie, représentant la SADC, pour porter à Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, président de la RDC, les conclusions du Sommet de Brazzaville.

12- Les Chefs d’Etat ont salué le déploiement par l’Union africaine, la SADC, la CIRGL et le CEEAC des missions d’observation chargées du suivi du processus électoral.

13- Ils ont exprimé leur satisfaction pour le rôle que joue l’Union africaine dans la recherche des solutions aux situations dans la région des Grands Lacs et dans la région de la communauté de développement de l’Afrique Australe et ont engagé la présidence en exercice de l’Union Africaine et celle de la Commission à poursuivre ces efforts pour la paix, la sécurité et le développement des pays concernés.

14- Les Chefs d’Etat se sont félicités du climat empreint de fraternité et de parfaite compréhension dans lequel se sont déroulés les entretiens.

15- Le Président Denis Sassou-N’Guesso a remercié ses homologues de Namibie, d’Angola, de Zambie et du Botswana, pour avoir répondu à son invitation.

16- Leurs Excellences Messieurs Hage G. GEINGOB, président de la République de Namibie, président en exercice de la SADC ; Edgar Chagwa LUNGU, Président de la République de Zambie ; Joao Manuel Gonçalves LOURENÇO, président de la République d’Angola ; MOGWEETSI Eric KEABETSWE MASISI, président de la République du Botswana ont remercié Son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo et le peuple congolais pour l’accueil et l’hospitalité dont ils ont été l’objet, ainsi que leurs délégations.

17-Les Chefs d’Etat ont convenu de poursuivre leurs consultations.

Fait à Brazzaville, le 26 décembre 2018

Coopération : le Congo et le Maroc signent un accord-cadre dans le domaine de la logistique

Cet accord repose sur le renforcement des capacités et la promotion des partenariats et de l’échange des expériences et des expertises dans le domaine de la logistique.

Signé à Brazzaville le 30 avril dernier, l’accord-cadre de coopération entre le Congo et le Maroc vient d’être adopté par le Maroc.  Ce projet de loi N° 65-18 porte approbation de l’accord-cadre de coopération dans le domaine de la logistique entre les deux pays.

Selon le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha El KhalfiIl, cet accord-cadre de coopération vise à jeter les fondements de la coopération entre les deux pays en matière de développement du secteur de la logistique.

Il a été adopté lors du Conseil de gouvernement Marocain tenu jeudi 19 juillet 2018. C’est le ministre délégué chargé des Affaires africaines auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale qui l’a présenté.

Selon un communiqué lu lors de la réunion du conseil de gouvernement marocain, cette coopération est conçue selon une approche qui repose sur le renforcement des capacités et la promotion des partenariats et de l’échange des expériences et des expertises dans le domaine de la logistique.

Transports: une pénurie de carburant perturbe le trafic aérien intérieur

Signé du ministre des Hydrocarbures, le communiqué annonçant cette nouvelle précise que cette pénurie de carburant de type +Jet A+(carburant particulier destiné aux aéronefs ) est due à des problèmes de raffinage.

Les rotations d’avions sont perturbées depuis quelques jours entre Brazzaville et Pointe-Noire, les deux principales agglomérations du Congo. »Le gouvernement de la République informe l’opinion nationale et internationale que notre pays connaît depuis quelques jours des perturbations de son trafic aérien », selon un communiqué signé par Jean-Marc Thystère-Tchicaya, ministre des Hydrocarbures.

« Ces perturbations sont dues (..) à une pénurie de carburants de type +Jet A+, carburant particulier destiné aux aéronefs », a-t-il ajouté.

Depuis novembre 2016, l’avion est le moyen le plus sûr pour rejoindre Pointe-Noire, dans l’extrême sud du pays, à partir de Brazzaville, les trafics ferroviaire et routier étant obsolètes en raison de l’insécurité liée aux violences dans le département du Pool.

« Il a été constaté, après la dernière importation de Jet A réalisée par notre pays, que les produits concernés ne répondaient pas aux spécifications techniques et légales prévues en République du Congo« , selon le texte.

A en croire le gouvernement, la Congolaise de raffinage ( raffinerie nationale basée à Pointe-Noire) n’a pas permis de compenser le déficit de carburant dans ce petit pays d’Afrique centrale d’environ cinq millions d’habitants.

Producteur de pétrole, le Congo importe cependant une partie de ses consommations en produits pétroliers raffinés, pour lesquels la demande nationale est supérieure à la production locale.

Le Congo va adhérer à l’Organisation des Pays Producteurs et Exportateurs du Pétrole (OPEP)

La nouvelle vient d’être rendue publique par le biais d’un communiqué de la présidence de la République du Congo.

Le Congo a décidé d’adhérer à l’Organisation des Pays Producteurs et Exportateurs du Pétrole, (OPEP), en vue de placer le pays «au rang des leaders mondiaux, porteurs de propositions dans les négociations internationales», indique un communiqué de la présidence de la République du Congo, publié récemment à Brazzaville.

Selon le communiqué, «ce statut de membre de plein droit témoigne de l’engagement du Congo d’appartenir à un cartel ayant entre autres missions, la fixation des quotas de production qui influe sur le prix de vente du pétrole, et ce, dans l’intérêt des pays membres».

«A travers cette démarche, qui est une volonté du Président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, la République du Congo entend se donner les moyens de prendre sa place dans la définition des politiques et la prise de décisions au sein de cette organisation», poursuit le communiqué.

L’initiative d’appartenance à l’OPEP, précise la source, «a été saluée par le ministre saoudien des affaires étrangères, lors de sa visite de travail à Brazzaville, le 8 janvier 2018», rappelle-t-on.