Congo : 30 mois sans salaire, les agents de la Sopéco demandent l’intervention du Sénat

L’intersyndicale de la Sopéco a eu un échange cette semaine avec le bureau du sénat, en présence de son président Pierre Ngolo.

 

Pas de salaire perçu depuis l’année 2018, c’est la réalité des employés de la compagnie publique Sopéco. L’annonce a été faite ce vendredi 11 mars par le collectif des travailleurs de ladite société.

Face à cette situation, l’intersyndicale de la Sopéco a eu un échange avec le bureau du sénat, en présence de son président Pierre Ngolo.

La délégation conduite par Gestas Ngami, secrétaire général de cet organe est venue plaider pour l’intervention de la chambre haute du parlement en sa qualité de modérateur de la nation afin de trouver une issue favorable à la crise sociale que traversent les travailleurs.

« Ce qui se passe à la Sopéco est criard. Ce sont des pères et des mères de famille qui peinent à joindre les deux bouts du mois. Ce qui explique tout le tintamarre que vous constatez tous les jours, une façon d’exprimer notre mécontentement », a déploré Gestas Ngami.

Pour sa part, Pierre Ngolo a tenté de jouer la carte de l’apaisement face à cette situation difficile que traversent nos compatriotes.

« La vraie solution à cette situation, certes difficile, c’est le dialogue. Nous allons faire le plaidoyer. Votre situation est comprise et le Sénat va se battre pour cela », a-t-il dit.

Outre les arriérés de salaires, le collectif de la Sopéco a aussi fait part au bureau du Sénat, de nombreuses difficultés auxquelles l’ensemble du personnel de cette structure est confronté.

Il a épinglé notamment, la baisse de la subvention de l’entreprise, les mauvaises conditions de travail, le surendettement des employés et l’absence de dialogue avec la direction générale.

Congo-Mossendjo : les agents municipaux réclament 58 mois d’arriérés de salaire

Après cinquante-huit mois sans salaires, les agents municipaux de Mossendjo ont scellé tous les bureaux de la Mairie mercredi 15 décembre 2021.

 

«Ventre affamé n’a point d’oreilles, mais il a un sacré nez ! » ce sont des mots que scandent les agents municipaux de Mossendjo dans le département du Niari (sud). Après 58 mois sans salaires, ils ont cadenassé mercredi tous les bureaux de la Mairie.

Rappelons qu’au Congo, les agents des conseils départementaux et municipaux totalisent plus de 51 mois de salaires impayés à ce jour. Par manque de budget, la plupart d’entre eux ne tiennent plus de sessions depuis plusieurs années.

En juin dernier, les présidents des conseils municipaux et départementaux ont saisi le bureau du Sénat, pour solliciter son intervention. Ils ont souligné que depuis plus de trois ans, les crédits qui leur sont alloués dans le cadre du contrat Etat-départements ne passent pas. D’où, nombre d’Assemblées locales sont quasiment aux arrêts, à l’exception des conseils départementaux de Brazzaville, de Pointe-Noire et du Kouilou.

Sur le plan social, les travailleurs ne sont plus payés depuis des années. Le nombre global d’arriérés de salaire varie d’un conseil à l’autre et tourne entre 45 à 58 mois.

Congo-Ecair : les employés réclament cinq ans d’arriérés de salaire

Depuis la faillite de l’entreprise en 2016, les agents n’ont pas perçu de salaire. Ils étaient dans la rue le samedi 10 juillet 2021.

 

Depuis 2016, tous les avions de la compagnie nationale Ecair (Equatorial Congo Airlines) sont cloués au sol. L’entreprise a fait faillite au bout de cinq ans. Depuis, les agents n’ont pas touché un centime. Ils étaient dans la rue le samedi 10 juillet pour réclamer leurs arriérés de salaire. Les autorités tentent de rassurer la reprise de l’entreprise.

Les manifestants se sont rassemblés devant le siège de l’Ecair, dont l’accès leur a été refusé. Sur le parking, l’équipement automobile est couvert de poussière. Les jardins entourant le bâtiment sont envahis par l’herbe. Les manifestants ont brandi plusieurs pancartes indiquant «  une période entière de cinq ans de chômage forcé  » ou alors  « les oubliés de la République ».

Leur situation sociale est catastrophique selon leurs dires. «  Il y a beaucoup de nos collègues qui ont perdu des proches par manque d’argent ; les familles se sont séparées ; enfants extrascolaires. Pendant que je vous parle, nous avons des collègues hospitalisés et ils n’ont pas les ressources pour y faire face Un officier a dit avec ironie sous couvert d’anonymat.

« Nous demandons cinq ans de salaire en souffrance. On ne sait plus où aller » s’est plaint un autre agent.

Les 750 agents de l’Ecair appellent à l’implication personnelle du chef de l’Etat dans la résolution de leur situation.  » Ecair n’est pas un défi pour lui. Il peut dire un mot et tout arrivera. On est là pour lui dire calmement, papa pense à tes enfants » S’exclama un manifestant.

Lors d’une interpellation du gouvernement par des députés vendredi, le Premier ministre a expliqué que la société Ecair a déposé le bilan pour cause de surendettement. Selon Anatole Collinet Makosso, le gouvernement étudie les voies et moyens de relancer cette compagnie, dont la majorité de sa flotte est en cours de refonte technique.

Congo-BCBTP : les agents accusent plus de 20 mois d’arriérés de salaire

La situation sociale et financière est critique au niveau du Bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics (BCBTP).

 

Lors d’une visite de la structure le 16 juin par le ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, Jean Jacques Bouya, les agents du BCBTP ont confié qu’ils trainaient plus de 20 mois de salaires impayés.

Le ministre Jean Jacques Bouya a visité les quatre directions générales et autres structures placées sous sa tutelle. Dans l’ensemble, il a relevé des problèmes structurels, financiers et logistiques.

Au niveau du BCBTP, structure publique d’expertise, d’études des chaussées et de contrôle technique en bâtiment et travaux publics, le ministre de l’Aménagement du territoire a noté une situation sociale et financière préoccupante. Il n’a pas dévoilé la situation réelle qui y prévaut, mais quelques agents ont indiqué à la presse certaines difficultés auxquelles ils sont confrontés.

« Depuis un moment, nous vivons une situation sociale difficile au BCBTP. A la date d’aujourd’hui, nous sommes à 21 mois d’arriérés de salaire. A peine une semaine, on nous a versé un demi salaire sur l’ensemble des mois dus. Hormis cela, on ne nous paye pas les cotisations sociales. Il y a quelques semaines, notre syndicat avait amorcé des réclamations mais il a été vite combattu et dissout », a confié l’un des travailleurs.

Au Fonds routier, le ministre de l’Aménagement du territoire a constaté le manque d’un siège digne et quelques dysfonctionnements.

Il s’est rendu ensuite à la direction générale de l’équipement et à celle de l’entretien routier, ainsi qu’au Projet eau électricité et développement urbain (PEEDU), cofinancé par le Congo et la Banque mondiale.

« Nous venons de visiter les installations sous notre tutelle. Chacun des directeurs de ces structures m’a présenté la structure de l’organe. J’ai noté en premier que les agents travaillent dans des conditions difficiles. Ce qui revient à dire que nous avons beaucoup du travail à faire car il y a beaucoup de problèmes à résoudre. Après les visites, j’aurai des entretiens personnels avec eux avant de décider de la suite », a-t-il déclaré.

Congo : les travailleurs du CHU-B reçoivent 2 mois d’arriérés de salaire

C’est ce qui en ressort d’un communiqué publié le 22 mai dernier, par la direction générale du centre hospitalier de Brazzaville.

 

Le gouvernement congolais vient de payer deux mois d’arriérés de salaires aux travailleurs du centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville Il faut dire que ceux avaient entamé une grève lundi 10 mai 2021. Cette décision avait été prise à l’issue de l’assemblée générale tenue vendredi 7 mai, à Brazzaville. Elle avait pour but de revendiquer deux mois de salaires sur les 5 mois d’arriérés de salaire.

La direction générale du CHU-B exhorte l’intersyndicale à convoquer une assemblée générale en vue d’un fonctionnement normale de cette institution sanitaire.

Congo : le personnel de SOPECO réclament 04 mois de salaire

Ils expriment leur ras-le-bol en se rassemblant tous les jours pendant les heures de service dans l’enceinte de leur direction générale.

 

C’est munis des couvercles de marmites, des casseroles, des bidons, des bouteilles cassables et bien d’autres objets que, les agents de la société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) se font entendre. Ils accusent 26 mois d’arriérés de salaire.

Mercredi 05 mai 2021, les travailleurs de cette société ont réclamé le paiement d’au moins quatre mois de salaire de l’année en cours sur les 26 mois d’arriérés accumulés.

« Depuis le début de l’année 2021, nous avons perçu aucun salaire pour cause de gestion chaotique  de l’entreprise  par la directrice générale, qui se  caractérise par son égocentrisme et le manque  de dialogue social »  s’est indigné Stell Gabiot,  Porte-parole de l’intersyndical de la SOPECO.

Il faut noter en plus de leurs salaires, ces employés demandent aussi le départ de la directrice générale Ludovique Mbossa Mabwere.

« Il n’existe pas de dialogue sincère avec la directrice générale, pendant des réunions, elle nous dénigre. Elle oublie que nous devons collaborer pour le bon fonctionne de la société » a fait savoir Franck Siassia,  Secrétaire général de la section fédérale syndical de la poste et télécommunication.

Les agents de cette structure lancent un cri d’alarme au  Chef de l’Etat  afin que leur situation soit revue.

Congo : les agents du CHU-B entrent en grève lundi

L’intersyndicale du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B) a appelé à la grève des agents le lundi 10 mai 2021.

 

Les agents du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) entament une grève lundi prochain. Cette décision a été prise à l’issue de l’assemblée générale tenue ce vendredi 7 mai 2021, à Brazzaville.

Dans une lettre datée du 28 avril, cosignée par le directeur général, l’intersyndicale avertissait qu’elle mettrait sa décision à exécution au cas où certaines revendications, dont le paiement de deux mois d’arriérés de salaires, avant le 5 mai, ne trouveraient pas de solution.

Seul un mois a été payé, d’où le maintien de l’option de la grève ont indiqué les syndicats. Une situation qui va perturber encore l’offre des soins et les malades vont en payer le prix.

En 2017, l’irrégularité du paiement des salaires des travailleurs du CHU-B avait conduit à une grève générale aux conséquences très néfastes.

En 2020, en vue de trouver une solution idoine aux revendications des travailleurs, des négociations tripartites ont eu lieu entre la direction générale du CHU-B, l’intersyndical et le cabinet du vice-premier ministre, ministre du travail et de la fonction publique, malheureusement sans aboutir à un accord positif concret et efficace.

Congo- Kakamoeka : les auxiliaires de commandement et leurs collaborateurs reçoivent un an d’arriérés de salaires

Au total 25 chefs de villages et 3 chefs de quartiers et leurs secrétaires de villages et quartiers qui ont perçu les arriérés de salaires de l’année 2020.

 

A Kakamoeka, dans le département du Kouilou, les chefs des villages et quartiers et leurs secrétaires ont reçu un an d’arriérés de salaires de l’année 2020.  Ils se sont présenter à la sous-préfecture pour les formalités pratiques de mis en paiement.

Ils étaient au total 25 chefs de villages et 3 chefs de quartiers, auxquels il faut ajouter le même nombre pour les secrétaires de villages et quartiers. C’est un soulagement pour ces auxiliaires de commandement et leurs collaborateurs.

On rappelle qu’ils sont souvent payés à la fin de l’année. Les chefs des villages et quartiers perçoivent 120.000 FCFA et leurs secrétaires 60.000 FCFA.

 

Congo : vers le payement des arriérés des retraités

C’est du moins ce que a annoncé le président Denis Sassou Nguesso lors de sa rencontre avec la presse le 06 mars, à Pointe-Noire.

Les retraités auront bientôt la totalité de leurs arriérés de salaire. C’est une annonce faite par le Chef de l’Etat congolais dans la ville océane, au lendemain du lancement officiel de la campagne électorale au Congo. Le président sortant et candidat à sa propre succession, était face à la presse nationale et internationale.

« Toutes les dispositions sont prises. Nous y sommes et cela est prévu dans notre projet de société. Le gouvernement a également pris toutes les dispositions, les textes qui permettent la mise en œuvre effective de la décentralisation. Quant aux pensions, le gouvernement se bat pour que les retraités touchent leur pension. Je peux vous rassurer qu’avant de quitter Brazzaville pour Pointe-Noire, le gouvernement avait déjà bouclé le mécanisme de financement qui va permettre à la caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) de payer totalement les arriérés des retraités », a-t-il assuré à la presse.

Le candidat de la majorité présidentielle, Denis Sassou N’Gueso, répondait aux questions de la presse après un bref exposé de son projet axé sur neuf points et dans lequel il « accorde de l’attention à la jeunesse ».

Douala : le personnel du Consulat général du Congo réclame 4 mois d’arriérés de salaire

Plusieurs démissions ont été enregistrées ces dernières semaines dans cette représentation diplomatique de la République du Congo au Cameroun.

Ce sont quatre mois de salaire que réclame le personnel du Consulat général du Congo. Une situation qui a entraîné plusieurs démissions ces dernières semaines. L’atmosphère est tendue entre Jules Ngoulako, consul général et ses collaborateurs. Celui-ci est accusé de « détournement » par le personnel qui lui réclame quatre mois d’arriérés de salaires.

«Ça va faire cinq mois à la fin de novembre», s’indigne un employé du consulat.

Le personnel consulaire composé de Camerounais, Centrafricains et Congolais est inquiet de ne pas pouvoir envoyer les enfants à l’école. « Je n’ai pas encore pu envoyer mes enfants à l’école cette année à cause de cette situation », se lamente un autre employé.

Selon une source qui requiert l’anonymat, Brazzaville aurait fait le virement des agents locaux mais le consul général se serait accaparé de cet argent.

Le problème d’arriéré de salaire du personnel de cette représentation diplomatique ne daterait pas d’aujourd’hui. Dans une correspondance adressée au Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des congolais de l’étranger en date du 12 février 2018, Jules Ngoulako accusait bonne réception « des ordres de virement de 11 mois de salaires du personnel local du Consulat du Congo à Douala » en 2017.

Le 02 avril 2020, les agents locaux du Consulat général ont saisi le ministre des Affaires étrangères du Congo pour lui soumettre leurs doléances. « Monsieur le Ministre, nous vous informons que depuis fin décembre 2019, nous vivons un véritable drame dans nos familles car, jusqu’à date, nous n’avons perçu aucun franc de nos salaires, alors que nous avons des loyers à payer, des enfants à soigner, à nourrir et à éduquer », écrivent-ils non sans dénoncer le traitement esclavagiste qui leur est infligé par le Consul général : « Quant aux salaires de 2019, ils nous ont été payés en monnaie de singe et à main levée : 20.000 (vingt mille) ; 15.000 (quinze mille) francs CFA pour faire un mois.»

Plusieurs démissions ont déjà été enregistrées. Un employé aurait récemment écopé d’une mise à pied.

« Quand il te donne une mise à pied, il coupe ton salaire », dénonce une victime du Consul général. Contacté par notre reporter, Jules Ngoulako n’a pas voulu répondre aux questions de la presse. «Je ne vous connais pas, je ne peux pas vous répondre», s’est-il contenté de dire au bout du fil.

Congo : les agents de la Sopéco entament une grève illimitée ce 21 septembre

Ils réclament vingt mois d’arriérés de salaire et les notifications des arriérés de 2017, 2018, 2019 ainsi que leurs modalités de paiement.

C’est ce lundi 21 septembre que les agents de la société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco), vont commencer une grève illimitée. Ce personnel demande non seulement le non-paiement de vingt mois de salaire mais aussi les notifications des arriérés de 2017, 2018, 2019 ainsi que leurs modalités de paiement.

Cette décision de grève a été tranchée lors d’une assemblée générale extraordinaire, le 17 septembre 2020, à Brazzaville. Les agents de la Sopéco exigent le paiement de cinq mois en vue d’éponger les impayés à ce jour.

Outre vingt mois de salaires impayés, ce constitué actuellement de quarante-quatre bureaux à travers le territoire national, réclament également les notifications des arriérés de 2017, 2018, 2019 ainsi que leurs modalités de paiement.

Pour ce qui est de la suspension et des ruptures de contrats des partenaires sociaux, les agents de Sopéco, demandent la réintégration et la levée de ses mesures.