Congo-CHU : les agents exigent trois mois d’arriérés de salaires

Paiement des trois mois d’arriérés de salaires, la régularisation des versements à la CNSS et bien d’autres sont autant de revendications sociales des agents de CHU-B.

 

Le secrétaire général de la Fédération syndicale des travailleurs de la santé et des affaires sociales (FESYTRASAS), section du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B), Berthellet Zebal a appelé le gouvernement au paiement des trois mois d’arriérés de salaires, la régularisation des versements à la CNSS et bien d’autres revendications sociales. C’était vendredi 25 août à Brazzaville, pendant l’assemblée générale de la FESYTRASAS.

Ces agents fustigent la léthargie du gouvernement concernant le paiement des arriérés de salaires cumulés à trois mois, la cacophonie des différentes directions concernant les allocations familiales et les prélèvements de la CNSS, appellent à la diligence du gouvernement.

« Les travailleurs du CHU-B exigent le payement des arriérés des salaires et les allocations familiales impayées depuis des années malgré les prélèvements effectués sur les bulletins de solde ; le retrait des frais d’assurance maladie sans connaître l’assureur ;  la prise en compte du relèvement de l’âge du départ à la retraite ; le paiement de la prime de Covid-19  », a indiqué Berthellet Zebal.

Congo : les députes enquêtent sur la gestion des entreprises publiques

L’Assemblée nationale a initié une mission d’enquête visant le CHU ainsi que quatre missions d’information ouvertes à l’encontre de deux ministères et de la STPU.

 

A Brazzaville, l’Assemblée nationale a tenu, le 14 février, une réunion extraordinaire du comité de coordination. Celle-ci avait pour objectif de réfléchir sur la gestion de quelques établissements et entreprises à capitaux publics.

A cet effet, une mission d’enquête a été initiée et ladite mission visait le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU) ainsi que quatre missions d’information ouvertes à l’encontre de deux ministères et de la Société de transport public urbain (STPU).

La réunion du Comité de coordination a regroupé le bureau de la chambre basse, les présidents des commissions permanentes et les responsables des groupes parlementaires. A l’occasion, les participants ont diligenter une enquête parlementaire à la direction du CHU-B, dont la gestion financière et managériale se pose toujours. Il s’agissait notamment, pour les parlementaires, d’avoir l’essentiel d’informations sur la gestion financière de la structure.

Par la même occasion, le comité de coordination a initié trois missions d’information visant le ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation, celui du Plan et de l’Intégration régionale ainsi que le ministère du Commerce.

Toutes ces enquêtes sont prêtes à être lancées. Une séance plénière sera organisée sous peu pour entériner sa mise en œuvre immédiate.

Congo : El Hadj Djibril Bopaka est mort de coronavirus

Le Président de l’Union des opérateurs économiques Congolais (UNOC) et président des musulmans du Congo est décédé ce lundi soir au centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville.

 

L’Union des opérateurs économiques Congolais vient de perdre son président. El Hadj Djibril Bopaka est décédé dans la soirée de lundi 02 octobre 2021 au CHU-B de coronavirus. L’information a été donnée par les membres de la famille du défunt.

Né le 20 juin 1954 à Mossaka dans la Cuvette (nord), El Hadj Djibril Bopaka était engagé dans la vie politique depuis 1990 au côté du Président de la République Denis Sassou N’Guesso.

L’homme s’était fait une place dans l’arène des entrepreneurs congolais en gravissant des échelons avec acharnement et détermination. Dans les années 70, El Hadj Djibril Bopaka était chargé de gestion de stock des établissements Jackson.

De 1973 à 1974, il était devenu contrôleur général dudit établissement. Une année après, il était nommé chef du personnel à la boulangerie Charlie. La même année, il avait créé et géré des entreprises Congo Business Coopération (CBC), étant en sous-traitance auprès des établissements Peintex-Bedar.

De 1976 à 1997, l’entrepreneur avait créé et géré l’entreprise « ETRACOB » Briqueterie et Menuiserie ; la quincaillerie « Bopaka Peinture Muana Mboka » et l’entreprise Bopaka Import Congo.

Depuis 1998 il était Président Directeur Général du Groupe des Entreprises Bopaka Congo International (GEBCI).

Congo : Justin Koumba est mort

L’ancien président de l’Assemblée nationale est décédé le 26 août au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, à l’âge de 74 ans.

 

La nouvelle s’est très vite répandue, Justin Koumba est décédé au CHU de Brazzaville. Justin Koumba était le député de la circonscription électorale de Banda, dans le département du Niari, depuis 2002. Membre de la Commission économie et finances de l’Assemblée nationale depuis le 2 septembre 2017, il a dirigé la chambre basse du Parlement du 4 septembre 2007 au 19 août 2017. Président du Conseil national de transition (CNT) de 1998 à 2002, il fut également président de la Commission nationale des droits de l’homme de 2003 à 2007.

Président fondateur de l’Alliance pour le Congo en 2001, Justin Koumba a adhéré au Parti congolais du travail en 2007 après la fusion. Depuis décembre 2019, il faisait partie des membres du comité d’honneur de ce parti.

Né le 5 avril 1947 à Gango, dans le district de Kibangou, l’ancien ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de transition de 1992, il est auteur de « La résolution des conflits au Congo Brazzaville : l’expérience du CNT 1998-2002 »,  ouvrage paru aux éditions L’Harmattan en mars 2009. Fonctionnaire aux Nations unies à partir de 1976, il fut le représentant de l’Unesco pour l’Afrique centrale et les pays des Grands lacs.

 

Congo : les agents du CHU-B suspendent leur grève

L’intersyndicale de ce centre hospitalier a suspendu de la grève à l’issue de l’assemblée générale tenue le 27 du même mois à Brazzaville.

 

La grève des agents du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHUB) a été suspendue momentanément. Celle qui avait été entamée le 10 mai dernier a été suspendue par l’intersyndicale, à l’issue de l’assemblée générale tenue le 27 du même mois à Brazzaville. Cette suspension va durer quinze jours en attendant l’ouverture des négociations avec le ministère de la Santé et de la Population.

La résiliation inconditionnelle et sans délai du contrat avec l’Unité de santé internationale de Montréal au Canada, la signature du protocole d’accord fixant l’échéancier et les modalités d’apurement de la dette, la concomitance de paiement des salaires avec les fonctionnaires à compter du mois de mai 2021, l’amélioration des conditions de travail, la réintégration de Victor Bienvenu Kouama, président de l’intersyndicale licencié en octobre 2020 font partie des grandes lignes du cahier des charges qui sera présenté au ministre de la Santé et de la Population.

« Les efforts du gouvernement ont permis de payer deux mois d’arriérés de salaire. Un échéancier d’apurement des trois restants est également en cours de conclusion », précise le communiqué de presse signé par le directeur général du CHUB, le Dr Denis Bernard Raiche.

Congo : les travailleurs du CHU-B reçoivent 2 mois d’arriérés de salaire

C’est ce qui en ressort d’un communiqué publié le 22 mai dernier, par la direction générale du centre hospitalier de Brazzaville.

 

Le gouvernement congolais vient de payer deux mois d’arriérés de salaires aux travailleurs du centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville Il faut dire que ceux avaient entamé une grève lundi 10 mai 2021. Cette décision avait été prise à l’issue de l’assemblée générale tenue vendredi 7 mai, à Brazzaville. Elle avait pour but de revendiquer deux mois de salaires sur les 5 mois d’arriérés de salaire.

La direction générale du CHU-B exhorte l’intersyndicale à convoquer une assemblée générale en vue d’un fonctionnement normale de cette institution sanitaire.

Congo : service minimum au Centre hospitalier de Brazzaville

Comme prévue, la grève illimitée des agents du Centre hospitalier de Brazzaville a été déclenchée ce lundi 10 mai 2021.

 

Après le déclenchement d’une grève générale et illimitée qui est entrée en vigueur ce 10 mai, seuls les agents désignés pour le service minimum se sont présentés dans leurs services respectifs au Centre Hospitalier et Universitaire (CHU).

Le droit de grève concilie la nécessité d’assurer la continuité de certains services considérés comme essentiels, notamment en matière de santé en ce qui concerne le CHU-B, reconnait l’intersyndicale des travailleurs de cette structure hospitalière. Ainsi, dans la matinée du 10 mai, jour de l’entrée en vigueur de la grève générale et illimitée, les malades ont afflué comme d’habitude, les travailleurs retenus pour le service minimum étaient eux aussi au rendez-vous. Il est clair que dans un tel climat les services seront débordés, l’offre des soins de santé sera ralentie, les malades vont durement en pâtir.

Pour la défense des droits des travailleurs, l’intersyndicale se montre rigide. « Au nom de l’assemblée générale des travailleurs du CHU-B, l’intersyndicale met en garde contre tout acte et toute manœuvre de quelque nature que ce soit de la part de la direction générale visant à entraver le libre exercice du droit de grève garanti par la législation en vigueur », souligne le communiqué de l’intersyndicale qui annonce la mise en place du service minimum.

Pour reprendre le service à plein régime, les travailleurs exigent le paiement de deux mois cumulés de salaires sur cinq mois impayés ainsi que la signature d’un protocole d’accord déterminant l’échéancier d’apurement des arriérés de salaires restants.

De son côté, la direction générale du CHU-B s’est dite surprise du déclenchement de la grève alors qu’elle avait déjà lancé une démarche conjointe avec l’intersyndicale afin d’obtenir du gouvernement l’apurement des arriérés et la régularisation des salaires à venir. Ainsi, la direction a appelé les agents à se rendre au service.

L’intersyndicale attend donc l’intervention urgente et immédiate de la ministre en charge de la Santé pour résoudre la situation salariale des travailleurs du CHU-B qui, selon eux, se détériore davantage.

Congo : les agents du CHU-B entrent en grève lundi

L’intersyndicale du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B) a appelé à la grève des agents le lundi 10 mai 2021.

 

Les agents du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) entament une grève lundi prochain. Cette décision a été prise à l’issue de l’assemblée générale tenue ce vendredi 7 mai 2021, à Brazzaville.

Dans une lettre datée du 28 avril, cosignée par le directeur général, l’intersyndicale avertissait qu’elle mettrait sa décision à exécution au cas où certaines revendications, dont le paiement de deux mois d’arriérés de salaires, avant le 5 mai, ne trouveraient pas de solution.

Seul un mois a été payé, d’où le maintien de l’option de la grève ont indiqué les syndicats. Une situation qui va perturber encore l’offre des soins et les malades vont en payer le prix.

En 2017, l’irrégularité du paiement des salaires des travailleurs du CHU-B avait conduit à une grève générale aux conséquences très néfastes.

En 2020, en vue de trouver une solution idoine aux revendications des travailleurs, des négociations tripartites ont eu lieu entre la direction générale du CHU-B, l’intersyndical et le cabinet du vice-premier ministre, ministre du travail et de la fonction publique, malheureusement sans aboutir à un accord positif concret et efficace.

Congo-CHU : les travailleurs accumulent 6 mois arriérés de salaires

Pour la direction générale de ce centre hospitalier, la condition sociale des travailleurs se détériore davantage en raison des impayés de depuis 2019.

 

Au centre hospitalier universitaire, la condition sociale des travailleurs se détériore davantage en raison de six (06) mois de salaires impayés depuis 2019. C’est du moins ce qu’affirme la direction générale de ce centre hospitalier.

Au nom du dialogue social, les syndicats, ainsi que la direction générale du CHU-B, ont pu contenir l’impatience des travailleurs, qui sont toujours en attente des résultats, notamment le paiement des salaires, des arriérés et la régularité du paiement des salaires en concomitance avec ceux des fonctionnaires.

Rappelons qu’en 2017, l’irrégularité du paiement des salaires des travailleurs du CHU-B avait conduit à une grève générale aux conséquences très néfastes.

En 2020, en vue de trouver une solution idoine aux revendications des travailleurs, des négociations tripartites ont eu lieu entre la direction générale du CHU-B, l’intersyndical et le cabinet du vice-premier ministre, ministre du travail et de la fonction publique, malheureusement sans aboutir à un accord positif concret et efficace.

Congo-CHU : la gestion du personnel désormais numérisée

C’est grâce au logiciel SAGE, qui a pour fonction de numériser et informatiser tous les dossiers des employés des agents du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville.

 

L’annonce a été faite, le 6 avril à Brazzaville, par sa directrice des ressources humaines, Chiara Raffelini. Ce paramétrage consiste à adapter le logiciel fiche à la convention collective du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU) et aux réalités du terrain.

Développé depuis trois mois par un consultant des solutions informatiques congolais, Moussahoua Dimitri, le logiciel SAGE est censé être capable de numériser, informatiser tous les dossiers des employés des agents du CHU. A ce sujet, un travail architectural a été élaboré par la mise en place d’un serveur, l’installation d’un Data center, ensuite par l’interconnexion de toutes les machines clients au niveau du serveur.

« Le processus s’est déroulé de manière correcte, en assurant une continuité du travail. On a formé des utilisateurs ; ce sont des informations digitales qui peuvent être utilisées de façon permanente et partout », précise Dimitri Moussahoua.

La réforme permet, en effet, si un employé tombe malade, la possibilité de joindre sa famille. Avec ce logiciel le CHU peut avoir toutes sortes d’information concernant l’employé. « Donc, en quelques secondes, nous avons toutes sortes d’information ; nous pouvons intervenir de façon adéquate et assez vite, mais aussi accomplir une deuxième étape, c’est-à-dire, l’informatisation de la paie et aussi l’implantation de la biométrie ; en live savoir qui est en train de travailler et qui ne l’est pas. Ensuite nous pouvons faire des ajustements nécessaires dans la paie », a déclaré la directrice des ressources humaines, Chiara Raffelini, soulignant que pour l’externe, le fait d’avoir le logicien SAGE donne la possibilité de paramétrer sur la réalité du CHU en particulier, la réalité de tous les hôpitaux et autres établissements de santé du Congo en général.

CHU-B : le personnel se fait vacciner contre le coronavirus

Denis Bernard Raiche, a lancé le 30 mars une campagne de vaccination contre la Covid-19 à l’endroit du personnel de cette structure sanitaire.

 

Le personnel du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville se fait vacciner contre le coronavirus. Lancée le 30 mars par le directeur de ladite institution, Denis Bernard Raiche, cette campagne s’inscrit dans le cadre du lancement du deuxième palier de la vaccination conformément au plan mis en place par la coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19. Ceci dans le but de mobiliser et atteindre le maximum de personnes possibles, afin de renforcer la lutte contre la Covid-19 au niveau national.

Il faut dire que ce sont au total vingt-quatre sites ont été ouverts pour la vaccination dont quinze à Brazzaville, huit à Pointe-Noire et un dans la Cuvette. Les autres départements seront inclus dans la deuxième phase. Le CHU fait partie des sites réservés à la vaccination des professionnels de santé et sa direction générale a mis tout en œuvre pour sensibiliser le personnel afin qu’il se mobilise et se fasse vacciner.

La campagne nationale de vaccination contre le coronavirus a été officiellement lancée au Congo le 25 mars dernier par le président de la République Denis Sassou N’Guesso. Il est tout aussi important dire que la République du Congo a reçu deux types de vaccins notamment Sinopharme (Chine) et Spoutnik V (Russie).

Congo : le CHU de Brazzaville reçoit une aide financière de la BDEAC

Le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B) a obtenu un prêt de 12 milliards de francs CFA de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) pour soutenir son projet médical.

Afin d’appuyer l’implémentation de la nouvelle gouvernance du CHUB mise en place par l’équipe dirigeante, la mobilisation des fonds du prêt BDEAC se concentra prioritairement sur quatre points essentiels.

Dans un premier temps, des travaux de rénovation et de sécurisation seront indispensables, notamment au niveau des toitures et de l’électricité.

Dans un second temps, les fonds seront utilisés pour acquérir de nouveaux équipements pour trois différents services : accueil et orientation, l’imagerie et les laboratoires.

Une fois ces premiers investissements réalisés, plusieurs autres bâtiments et services du CHU seront réhabilités ou rehaussés.

Toutes les procédures d’acquisition de matériels et de prestation de services se feront dans le cadre d’appels d’offres afin de permettre au CHU-B d’obtenir les meilleurs équipements et services à des tarifs compétitifs. Avec la volonté d’une démarche de transparence vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes, le CHU-B publiera chaque mois un compte rendu des avancées liées à la mobilisation des fonds du prêt BDEAC.

Dans le cadre de son projet de nouvelle gouvernance, la direction du CHU-B a défini trois grandes priorités : l’amélioration de l’offre de soins pour la population congolaise ; une nouvelle politique de ressources humaines pour garantir la présence et la qualité du service des médecins et de l’ensemble du personnel soignant et administratif ; une gestion rigoureuse des ressources financières et matérielles afin d’offrir la meilleure offre de soin.

Créé en 1985, le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B) est le principal établissement hospitalier de la République du Congo. Il a trois missions principales : l’offre de soin, la formation médicale et paramédicale, la recherche biomédicale.

En prenant en charge les patients les plus graves et en délivrant les traitements les plus complexes, le CHU-B constitue un pôle d’excellence tout en offrant des soins courants et de proximité au profit des habitants de Brazzaville et de l’ensemble de la République du Congo.

Congo : la BDEAC fait un prêt de 12 milliards de FCFA au CHU-B

Le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB) a obtenu ce prêt de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) pour soutenir son projet médical.

La BDEAC a fait un prêt de 12 milliards de FCFA au CHU de Brazzaville. Ce prêt va permettre d’appuyer l’implémentation de la nouvelle gouvernance du CHUB mise en place par l’équipe dirigeante. Il faut noter que la mobilisation des fonds du prêt BDEAC se concentra prioritairement sur quatre points essentiels. Dans un premier temps, des travaux de rénovation et de sécurisation seront indispensables, notamment au niveau des toitures et de l’électricité. Dans un second temps, les fonds seront utilisés pour acquérir de nouveaux équipements pour trois différents services : accueil et orientation, l’imagerie et les laboratoires. Une fois ces premiers investissements réalisés, plusieurs autres bâtiments et services du CHU seront réhabilités ou rehaussés.

Toutes les procédures d’acquisition de matériels et de prestation de services se feront dans le cadre d’appels d’offres afin de permettre au CHUB d’obtenir les meilleurs équipements et services à des tarifs compétitifs. Avec la volonté d’une démarche de transparence vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes, le CHUB publiera chaque mois un compte rendu des avancées liées à la mobilisation des fonds du prêt BDEAC.

Dans le cadre de son projet de nouvelle gouvernance, la direction du CHUB a défini trois grandes priorités : l’amélioration de l’offre de soins pour la population congolaise ; une nouvelle politique de ressources humaines pour garantir la présence et la qualité du service des médecins et de l’ensemble du personnel soignant et administratif ; une gestion rigoureuse des ressources financières et matérielles afin d’offrir la meilleure offre de soin.

« L’obtention de ce prêt de la BDEAC va renforcer la nouvelle gouvernance du CHUB, déclare le Dr Denis-Bernard Raiche, Directeur Général du CHUB. Ces fonds vous nous permettre de réaliser d’abord des travaux de rénovation indispensables comme un meilleur accès à l’électricité, sans lesquels l’achat de nouveaux équipements serait inutile. Nous allons donc procéder par étape et améliorer progressivement notre offre de soins au service des patients Congolais. »

À propos du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB)

Créé en 1985, le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB) est le principal établissement hospitalier de la République du Congo. Le CHUB a trois missions principales : l’offre de soin, la formation médicale et paramédicale, la recherche biomédicale.

En prenant en charge les patients les plus graves et en délivrant les traitements les plus complexes, le CHUB constitue un pôle d’excellence tout en offrant des soins courants et de proximité au profit des habitants de Brazzaville et de l’ensemble de la République du Congo.

CHU-B/Concours d’intégration : plus 750 candidats au poste d’aides-soignants

Plusieurs candidats ont pris part à la première étape du concours d’intégration lancé par le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville le 29 novembre 2020.

Les postes à pouvoirs sont aides-soignants, brancardiers, chef de service génie biomédical, chef de service des installations matérielles, conseiller en communication interne, infographiste, webmaster, kinésithérapeute, pharmacien, réceptionniste, pharmacien, chef de section, psychologue clinicien, psychomotricien, technicien supérieur en pharmacie,  service à la clientèle et gestion de la qualité, auxiliaires puéricultrices, infirmiers d’Etat et sages-femmes, agents techniques de santé.

Ils étaient nombreux ce dimanche 29 novembre à y prendre part et la plupart se disaient confiants. Plus de sept cent cinquante-sept aides-soignantes se sont présentées à ce test. Outre les aides-soignantes, le recrutement par voie de concours a concerné plusieurs autres agents de différents niveaux professionnels.

Ces tests de présélection était supervisés la directrice des Ressources humaines du CHU-B, Chiara Raffelini.

Congo : le Japon octroie plus de 2 milliards d’aide sanitaire et alimentaire

Cette aide est destinée au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et aux victimes des inondations.

L’ambassadeur du Japon au Congo, Karube Hiroshi, a indiqué le 11 novembre à Brazzaville que l’aide du Japon accordée à la République du Congo était destinée au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et aux victimes des inondations.

« Nous venons de procéder à la signature de deux projets. Le premier, financé à hauteur de sept-cent soixante millions (760.000.000) de francs CFA, devra doter le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) d’équipements et matériels sanitaires. Le second, évalué à un milliard, cinq-cent-vingt millions (1.520.000.000) de francs CFA destiné à fournir trois-mille neuf-cents (3.900) tonnes de riz à la République du Congo », a précisé le diplomate japonais.

Pour la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo, cette aide substantielle du gouvernement japonais témoigne des bonnes relations bilatérales entre les deux États. Elle n’a pas manqué de rassurer l’Ambassadeur japonais à propos de cette donation.

« Ces financements permettront de répondre efficacement aux nombreux défis liés d’une part aux effets néfastes des inondations sur les populations et d’autre part de renforcer les capacités opérationnelles du CHU-B à répondre aux défis sanitaires des Congolais », a-t-elle fait savoir.

Congo : les agents du CHU-B menacent d’entrer en grève dans une semaine

Un délai de sept jours ouvrables est accordé au gouvernement congolais depuis vendredi 31 juillet 2020, pour trouver une solution.

Faute de satisfaction de leurs droits avant ce délai, la grève suspendue sera réactivée et reconduite par les agents du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B), selon la déclaration lue par le président de l’intersyndicale, Victor Bienvenu Kouama. Le masque qu’il portait n’a pas suffi à cacher ses traits tirés. De toute façon ses yeux à eux seuls suffisaient à traduire le degré de sa colère face à la léthargie du gouvernement Clément Mouamba.

Les revendications des agents du CHU-B portent entre autres, sur le paiement des trois mois de la covid-19 promis par le gouvernement par arrêté n°5799 du 27 mai 2020, la dotation en équipement de protection individuelle (EPI) contre la covid-19, les salaires des mois de juin et de juillet, l’application de la loi 022/2010 votée par l’Assemblée nationale et promulguée par le président de la République, portant sur le départ du CHU pour la retraite : la tenue de la CPASS avant le 30 juillet 2020 – La prime de la covid-19 doit être payée à tous les travailleurs du CHU réquisitionnés pour la riposte à la pandémie de Covid-19 – , et enfin, le versement de la prime de garde des mois de mai, juin et juillet 2020.

CHU-B : le collectif des agents et l’intersyndicale veulent un nouveau directeur général

Le collectif des médecins et cadres du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B), ont exprimé leur mécontentement à l’égard de leur direction générale.

Mardi 04 février, le collectif des médecins et cadres du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B), ont tenu leur assemblée générale. Au cours de celle-ci, ils ont formulé un certain nombre de problèmes notamment leur mécontentement à l’égard de leur direction générale.

Le collectif des agents et l’intersyndicale sollicitent du gouvernement la nomination d’un nouveau directeur général de nationalité congolaise ayant la connaissance des problèmes du CHU-B.

Ils exigent l’ouverture d’une information judiciaire contre le ministère de la Santé et de la Population, et d’un dialogue afin de tenir les états généraux du CHU-B pour relancer le fonctionnement de la structure.

Il est reproché au gouvernement de ne pas avoir mis à la disposition des cadres du CHU les moyens de travail nécessaires. Le collectif des agents et l’intersyndicale recommandent la restitution « des fonds détournés » qui s’élèvent, selon eux, à un milliard six millions francs CFA par l’équipe canadienne et le ministère de la Santé et de la Population.

Ils demandent, par ailleurs, le reversement de treize milliards cinq cents millions francs CFA qui seraient détenus par le Trésor public et non reversés à la Caisse nationale de sécurité sociale et à la Caisse de retraite des fonctionnaires.

Le collectif et l’intersyndicale soulignent que le CHU connaît de « graves problèmes » entre les différents services ; les blocs opératoires et d’accouchement seraient fermés. Les services sont dépourvus du matériel comme le scanner, l’imagerie, ainsi que les produits pharmaceutiques.

Le président de l’intersyndicale, Bienvenu Kouama, a expliqué que le CHU avait procédé en 1988 au recrutement des filles de salle, brancardiers, et bien d’autres personnels avec le diplôme de Certificat d’études primaires élémentaires.  Les faux diplômes évoqués par la direction du CHU relèvent des résultats de l’audit de 2015-2016.