Congo : un prêt de 14 milliards FCFA pour la construction d’un site touristique

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) accorde un prêt de 14 milliards FCFA à la société de droit congolais, Startone.

 

La société de droit congolais, Startone vient de recevoir un financement de 14 milliards FCFA de la BDEAC. Ce prêt est destiné à la construction d’un site touristique le long du fleuve Congo dans la capitale congolaise.

Ce site touristique sera construit sur une superficie d’environ 50 hectares, dont 7 hectares existants et 43 à aménager sur le fleuve Congo. Cet espace de loisir accueillera des constructions à usage mixte, à savoir des centres commerciaux et des résidences.

Il dotera la ville de Brazzaville de maisons individuelles, de logements collectifs, des bureaux, hôpitaux, un river club, des restaurants et des centres commerciaux. L’accord portant financement de ce projet a été signé, le 27 octobre, entre le président de la BDEAC, Fortunato Ofa Mbo Nchama, et le dirigeant de la société Startone Congo, Serge Roger Pereira.

La société Startone Congo entend, selon le représentant de Startone, créer six mille emplois directs et indirects, ce qui va booster le secteur touristique, à travers l’extension de l’offre de logement et des capacités hôtelières et le regain.

Pour les pouvoirs publics, ce projet intègre le plan congolais de développement (PND 2018-2022) qui considère le secteur du tourisme comme l’un des piliers de la diversification économique.

Congo : la Banque mondiale fait un prêt de 6,5 FCFA pour le coronavirus

Cette aide va également permettre de renforcer  la politique de priorisation de l’allocation des vaccins à l’intérieur du pays.

 

Les deux chambres  parlementaires ont adopté le 27 juillet à Brazzaville, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement additionnel de l’ordre de 6.500.000 francs CFA de la Banque mondiale relatif au projet de riposte d’urgence à la Covid-19 dans le pays.

Ce projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement additionnel relatif au projet de riposte d’urgence à la covid-19, présenté par la commission économie, finances et contrôle de l’exécution du Budget, vient en appui au soutien et intensifie la campagne vaccinale  sur l’ensemble du territoire national, afin d’atteindre l’immunité collective estimé  60%, mais aussi pour   améliorer la couverture vaccinale qui est actuellement à 1,7%.

Cette aide va également permettre de renforcer  la politique de priorisation de l’allocation des vaccins à l’intérieur du pays, pour le renforcement du système de santé.

« Ce projet de financement a pour objectif de prévenir, détecter et riposter la menace posée par la Covid-19 et de renforcer les systèmes nationaux de préparation de la santé au Congo, afin de fournir une assistance dans les efforts urgents visant la riposter à la Covid-19 à travers la détection précoce des cas, des capacités de diagnostics, la recherche des contacts », a fait  savoir Marien Mobondzo Rapporteur de la commission économie, finances et contrôle de l’exécution du Budget à l’Assemblée Nationale.

Répondant aux questions  des parlementaires concernant la modalité d’acquisition des vaccins,  le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki a précisé que le gouvernement multipliait les efforts afin que le vaccin soit toujours disponible,  et qu’il  travaillait  avec le fournisseur de spoutnik light  pour  l’approvisionnement régulier des vaccins.

« Notre préoccupation, c’est la disponibilité des vaccins, nous avons 74 milles dose de vaccin Sinopharm, 95 milles de doses spoutnik light et nous attendons au cours de cette  semaine 16 mille doses de spoutnik light, 7 mille doses de spoutnik v composants 2 et 78 milles doses », a-t-il dit.

Ils ont entre autres examiné et adopté le projet de ratification de l’accord de financement du projet de renforcement du système de santé « Kobikisa ».

Ce projet entre dans la mise en œuvre de la gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes, les enfants et l’exonération de frais pour les ménages les plus pauvres.

Un  accord de financement  à hauteur de quarante-deux millions sept cent mille euros (42.700.000) soit environ vingt-huit milliards cinquante-quatre millions (28.054.000.00) francs CFA.

Congo : la France accorde un prêt de plus d’1,3 milliard FCFA pour soutenir les PME

Les entreprises congolaises attendent que les conditions d’accès aux prêts soient fixées et que ces prêts soient accordés à celles qui le méritent.

 

Le gouvernement français et la Société Générale viennent de conclure un accord en vue d’accorder des prêts jusqu’à 2 millions d’euros (plus de 1,3 milliard de francs CFA) aux petites et moyennes entreprises. De l’oxygène pour ces sociétés qui traversent des moments difficiles. Ces prêts intègrent la garantie Choose Africa Résilience.

Patron d’une entreprise spécialisée dans le BTP, Didace Bobassou, vient de refaire la peinture du siège de sa compagnie. La beauté de l’immeuble cache toutefois la mauvaise santé de cette entreprise touchée par la crise sanitaire due au coronavirus.

Les PME congolaises ont besoin d’aide. C’est dans le seul but de les soutenir, que le gouvernement français et la banque Société Générale viennent de conclure un accord à Brazzaville. Il leur sera accordé des prêts de plus de 1,3 milliards de francs CFA, soit 2 millions d’euros.

Franck Riester est ministre français chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité. « L’idée c’est d’aider les entreprises qui, de manière générale, avant la crise, étaient dans une bonne santé économique. Il s’agit de les aider avec des prêts et des financements spécifiques garantis par l’Agence française de développement (AFD) à travers sa filiale la Coparco. Donc, c’est un geste de soutien à l’économie congolaise. La France est au rendez-vous de son amitié avec le Congo dans cette crise sanitaire que nous traversons tous » se félicite Franck Riester.

Congo : la BDEAC fait un prêt de 12 milliards de FCFA au CHU-B

Le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB) a obtenu ce prêt de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) pour soutenir son projet médical.

La BDEAC a fait un prêt de 12 milliards de FCFA au CHU de Brazzaville. Ce prêt va permettre d’appuyer l’implémentation de la nouvelle gouvernance du CHUB mise en place par l’équipe dirigeante. Il faut noter que la mobilisation des fonds du prêt BDEAC se concentra prioritairement sur quatre points essentiels. Dans un premier temps, des travaux de rénovation et de sécurisation seront indispensables, notamment au niveau des toitures et de l’électricité. Dans un second temps, les fonds seront utilisés pour acquérir de nouveaux équipements pour trois différents services : accueil et orientation, l’imagerie et les laboratoires. Une fois ces premiers investissements réalisés, plusieurs autres bâtiments et services du CHU seront réhabilités ou rehaussés.

Toutes les procédures d’acquisition de matériels et de prestation de services se feront dans le cadre d’appels d’offres afin de permettre au CHUB d’obtenir les meilleurs équipements et services à des tarifs compétitifs. Avec la volonté d’une démarche de transparence vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes, le CHUB publiera chaque mois un compte rendu des avancées liées à la mobilisation des fonds du prêt BDEAC.

Dans le cadre de son projet de nouvelle gouvernance, la direction du CHUB a défini trois grandes priorités : l’amélioration de l’offre de soins pour la population congolaise ; une nouvelle politique de ressources humaines pour garantir la présence et la qualité du service des médecins et de l’ensemble du personnel soignant et administratif ; une gestion rigoureuse des ressources financières et matérielles afin d’offrir la meilleure offre de soin.

« L’obtention de ce prêt de la BDEAC va renforcer la nouvelle gouvernance du CHUB, déclare le Dr Denis-Bernard Raiche, Directeur Général du CHUB. Ces fonds vous nous permettre de réaliser d’abord des travaux de rénovation indispensables comme un meilleur accès à l’électricité, sans lesquels l’achat de nouveaux équipements serait inutile. Nous allons donc procéder par étape et améliorer progressivement notre offre de soins au service des patients Congolais. »

À propos du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB)

Créé en 1985, le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB) est le principal établissement hospitalier de la République du Congo. Le CHUB a trois missions principales : l’offre de soin, la formation médicale et paramédicale, la recherche biomédicale.

En prenant en charge les patients les plus graves et en délivrant les traitements les plus complexes, le CHUB constitue un pôle d’excellence tout en offrant des soins courants et de proximité au profit des habitants de Brazzaville et de l’ensemble de la République du Congo.

Congo-FMI : l’Assemblée nationale vient de ratifier deux accords de prêt

Les députés ont entériné à l’unanimité, le 3 décembre à Brazzaville, deux accords-cadres multi-tranches paraphés entre le gouvernement et l’Agence française de développement (AFD).

Ce prêt s’inscrit dans le cadre de son appui financier à l’Etat congolais. Le premier prêt se lève à la somme de 85 milliards 554 millions 195 mille francs CFA, soit cent trente-cinq millions d’euros et le second est d’un montant de 29,5 milliards francs CFA, soit quarante-cinq millions d’euros. Ce prêt est conclu dans le cadre d’une facilité multi-tranches et alloué pour un appui financier subsidiaire de la France au financement du programme macro-économique d’un montant de 448,6 milliards francs CFA, signé le 11 juillet dernier avec le Fonds monétaire international (FMI).

Conformément aux termes du contrat, le décaissement se fera par tranche jusqu’en 2021, mais à rembourser sur une période de vingt ans avec un taux d’intérêt de 1,53%.

Ce financement est octroyé pour contribuer et au redressement l’économique du pays, asphyxié depuis quatre ans par la chute brutale des cours du baril de pétrole sur le marché mondial, en rétablissant les principaux équilibres de balance des paiements et du budget.

Il contribuera également au maintien durable de ces équilibres en levant une partie des contraintes structurelles pesant sur l’économie nationale et sur les finances publiques. Aussi, cet argent permettra d’accompagner la stabilité macro-budgétaire mais également d’appuyer la mise en œuvre de réformes structurelles engagées par le gouvernement, dans le cadre de son programme avec le FMI.

A l’occasion, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a informé les députés de quatre projets de lois reçus en procédure d’urgence de la part du gouvernement, dont ils statueront très prochainement.