Cemac-Emprunt Obligataire : la Bdeac fait une levée de 50 milliards FCFA

L’annonce a été faite dans une note signée le 27 avril par le président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale, Dieudonné Evou Mekou depuis Brazzaville.

 

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a lancé du 04 mars au 26 avril 2024, un appel public à l’épargne de 50 milliards de francs CFA (environ 82.628.500 dollars) sur le marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Dénommée « BDEAC (6,20% – 5,95% – 4,70%) NET 2024-2031″, cette opération était ouverte aux investisseurs institutionnels ainsi qu’aux personnes physiques.

Pour mener à bien cette opération, la Banque s’est fait accompagner par un Consortium d’Arrangeurs, ayant pour chef de file Contacturer Capital S.A. et composé de : L’Archer Capital Securities, Elite Capital Securities SA et Upline Securities Central Africa (USCA).

Au terme de la période de souscription, l’opération « BDEAC (6,20% – 5,95% – 4,70%) Net 2024-2031 » a été close avec la levée d’un montant global de FCFA 54 769 710 000 (cinquante-quatre milliards sept cent soixante-neuf millions sept cent dix mille Francs CFA), soit une sursouscription de 9,54%, par rapport au montant de FCFA 50 milliards initialement recherché.

Face à cette reussite, la Bdeac a adressé ses félicitations au Consortium d’Arrangeurs, au Syndicat de Placement et à tout le personnel de la Banque, pour « leur professionnalisme et leur abnégation au travail ; toutes choses ayant permis l’atteinte de la performance sus évoquée, dans un contexte économique régional et international difficile, marqué entre autres par une contraction de l’épargne et une volatilité des coûts ».

Pour mémoire, la BDEAC avait structuré cet emprunt obligataire en trois tranches auxquelles chacun peut adhérer en trouvant son compte, à savoir : une tranche A dont le taux est de 6,20% net pour une maturité de 7 ans ; une tranche B au taux de 5,95% net pour une maturité de 5 ans et une tranche C au taux de 4,70% net pour une maturité de 3 ans.

Congo : 30 milliards FCFA pour la construction et équipement de deux hôpitaux

Le financement est de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), pour les travaux des hôpitaux généraux de Sibiti et Ouesso.

 

Le président de la BDEAC, Dieudonné Evou Mekou a signé jeudi 18 janvier, à Brazzaville une convention de financement avec l’administrateur général de la société Asperbras, Leonardo Belussi. D’un montant de 30 milliards FCFA, cette cagnotte va permettre à la société Asperbras, d’exécuter les travaux, de construction et d’équipement les hôpitaux généraux de Sibiti et Ouesso. Les deux établissements sanitaires se trouvent respectivement dans les départements de la Lékoumou et de la Sangha.

Le coût global de ce projet est évalué à environ 115 milliards de FCFA. L’objectif est d’améliorer l’accès aux soins de qualité à la population de ces différents départements.

« Au niveau de la BDEAC, c’est également un projet qui s’inscrit dans la vision stratégique 2023-2027, consistant à contribuer fortement à l’intégration économique régionale, au développement durable et à l’amélioration des conditions de vie de la population », a indiqué le président de l’institution sous-régionale.

Selon l’administrateur général de la société Asperbras, le chantier était déjà en exécution au niveau de deux sites et que les ouvrages seront livrés au mois d’août prochain. « Ces hôpitaux disposeront des équipements de dernières générations dont l’entretien coûte moins cher. Ils seront autosuffisants, notamment dans la production d’eau et de gaz médicaux. Nous mettrons également l’accent sur la formation du personnel, sur l’utilisation de ces équipements », a-t-il relevé.

Rappelons que c’est en 2013 que le projet relatif à la construction des hôpitaux généraux dans les douze départements du Congo a été lancé. Celui-ci s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de santé 2018-2030, intitulé Programme santé pour tous du Congo.

Congo : la BDEAC promet d’injecter 130 milliards de FCFA dans l’agriculture

A travers le Plan stratégique 2023-2027 de cette institution qui a pour but de permettre au Congo d’atteindre la souveraineté alimentaire.

 

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), a tenu à Brazzaville sa vingt-huitième édition du think-tank « Les vendredis de carrefour ». L’objectif de la rencontre était d’instituer un cadre d’échange entre les parties prenantes, afin de contribuer à formuler des politiques publiques pour le développement du secteur agricole en Afrique. Les discussions ont permis aux participants d’insisté sur les freins liés au développement de l’agriculture, le potentiel agricole et écologique de la région, ainsi que les réponses apportées par les banques de développement aux besoins en ressources financières de l’agro-industrie.

Il en ressort de ce think-tank que le secteur agricole congolais a bénéficié des subventions de plus de 15 milliards FCFA octroyées par la BDEAC, au cours de ces quinze dernières années. L’institution financière entend injecter 130 milliards de FCFA dans l’agriculture dans les cinq prochaines années. Selon Jean Paterne Megne Ekoga, le vice-président de la BDEAC, des moyens sont en train d’être déployés pour permettre au Congo d’atteindre la souveraineté alimentaire, à travers notamment le Plan stratégique 2023-2027, encore appelé « Azobé ».

Il va s’agir de faciliter l’accès aux crédits aux producteurs, grâce aux prêts directs en direction surtout des opérateurs privés ; aux cautions, avals et garanties, accordées aux opérateurs privés, en couverture de leurs engagements vis-à-vis des banques commerciales ; aux lignes de refinancement et aux interventions ciblées à travers le Fonds spécial de développement rural de base logé à la banque.

Ont pris part à ce think-tank, les autorités congolaises, des partenaires au développement, des acteurs de la société civile et des experts du secteur agricole.

Corridor Brazzaville-Bangui-N’Djamena : le prêt de la phase1 validé

Le corridor Brazzaville-Bangui-N’Djamena constitue l’un des onze projets intégrateurs érigés au rang de priorité dans l’espace CEMAC Afrique.

 

Le parlement congolais a ratifié le 7 avril l’accord de prêt entre la République du Congo et la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC). Cet accord concerne le financement des travaux d’aménagement de la route Ouesso-Bangui. Une avancée vers le lancement du projet d’un coût total de 99,7 milliards FCFA qui servira à bitumer les axes Ouesso – Pokola (50 km) et Gouga (frontière du Congo)- Mbaïki.

Le projet intègre également la construction d’un pont de 616 mètres sur la rivière Sangha, un affluent du fleuve Congo.

Scindé en 3 phases, il est en passe de démarrer avec le bouclage du financement pour la première. Cette section de route fait partie intégrante du corridor Brazzaville-Bangui-N’Djamena (1 310 km) destiné à établir une liaison plus directe entre la République du Congo, la Centrafrique et le Tchad.

Le développement de ce corridor vise en particulier à faire du port de Pointe-Noire le prolongement naturel de l’Océan Atlantique pour la RCA et le Tchad. Ces deux pays privés d’accès à la mer ont recours aux ports des Etats voisins pour s’approvisionner. Le Cameroun concentre une bonne partie de leur trafic transit, mais les liaisons routières ne sont pas dans le meilleur des états.

La conception de ce réseau routier renforcera l’intégration dans l’espace Cemac en facilitant la mobilité et le commerce entre Etats. Il permettra aussi de renforcer les sources d’approvisionnement de la RCA et du Tchad.

Congo-ZES d’Ignié : bientôt une usine de production de ciment colle

La société équato-guinéenne Binto s.a, spécialisée dans la fabrication de ciment colle, envisage de s’installer dans la Zone économique spéciale (ZES) d’Ignié.

 

L’annonce a été faite, le 3 novembre à Brazzaville, au cours d’une séance de travail entre le ministre en charge des Zones économiques spéciales (ZES) et de la Diversification économique, Emile Ouosso, et une délégation de la société équato-guinéenne Binto s.a, conduite par le porteur du projet Honorato Evita Oma. Un projet co-financé par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), la Banque postale du Congo et la BSCA.

« Le chef de l’Etat veut des investissements privés directs au Congo. Et les ZES ont été créées comme levier pour industrialiser le pays. A ces ZES a été ajoutée à notre ministère la diversification économique. C’est à ces deux titres que nous négocions depuis trois mois avec Binto, une société équato-guinéenne qui fabrique du ciment colle. Donc c’est la coopération sud-sud qui a répondu à notre appel », a fait savoir Emile Ouosso. Et d’ajouter : « L’entreprise est prête et veut aller très vite. Elle sera installée rapidement dans la ZES d’Ignié ».

Après la société Arise, la société Binto s.a. entend investir dans la ZES d’Ignié. Spécialisée dans la fabrication du ciment colle, cette société s’est montrée, par la voix du porteur de ce projet, « impatiente » pour l’implantation d’une usine, grâce aux multiples avantages qu’offre le Congo à travers la loi portant création des ZES.

Autres raisons : la présence des infrastructures de base à l’instar des routes bitumées, l’eau et l’électricité, les avantages fiscaux douaniers, mais aussi la présence des gisements de sable fin qui constitue la principale matière première pour la fabrication du ciment colle.

Au cours de cette séance de travail, la délégation de ladite société a présenté le rapport de sa réunion, tenue la veille, avec la BDEAC, la Banque postale du Congo et la BSCA. Une présentation technique du projet et du plan de financement, ainsi que la présentation des avantages qu’offre une ZES ont été faites à cette occasion. « Le tour de table a été fait avec leurs banquiers. De ce côté, tout est déjà prêt. Il reste à sélectionner un site à Ignié pour pouvoir installer leur usine », a relevé le ministre des ZES.

Cette délégation qui séjourne du 1er au 5 novembre en terre congolaise visitera, avec les techniciens du ministère ainsi que ceux du Bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics (BCBTP), la ZES d’Ignié pour faire des prélèvements de sol en vue de l’implantation de cette usine.

« Si nous arrivons ici pour investir, nous aurons beaucoup d’avantages. Au lieu de payer un terrain, puisque nous sommes prêts à payer un terrain et aujourd’hui nous reportons cette décision, avec des avantages que vient de dévoiler ‘le ministre’ [NDLR]. Raison fondamentale que nous avons choisi le Congo pour externaliser nos activités vers les autres pays de la sous-région comme la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, l’Angola et le Cameroun », a fait savoir le chef de la délégation.

Congo : un prêt de 14 milliards FCFA pour la construction d’un site touristique

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) accorde un prêt de 14 milliards FCFA à la société de droit congolais, Startone.

 

La société de droit congolais, Startone vient de recevoir un financement de 14 milliards FCFA de la BDEAC. Ce prêt est destiné à la construction d’un site touristique le long du fleuve Congo dans la capitale congolaise.

Ce site touristique sera construit sur une superficie d’environ 50 hectares, dont 7 hectares existants et 43 à aménager sur le fleuve Congo. Cet espace de loisir accueillera des constructions à usage mixte, à savoir des centres commerciaux et des résidences.

Il dotera la ville de Brazzaville de maisons individuelles, de logements collectifs, des bureaux, hôpitaux, un river club, des restaurants et des centres commerciaux. L’accord portant financement de ce projet a été signé, le 27 octobre, entre le président de la BDEAC, Fortunato Ofa Mbo Nchama, et le dirigeant de la société Startone Congo, Serge Roger Pereira.

La société Startone Congo entend, selon le représentant de Startone, créer six mille emplois directs et indirects, ce qui va booster le secteur touristique, à travers l’extension de l’offre de logement et des capacités hôtelières et le regain.

Pour les pouvoirs publics, ce projet intègre le plan congolais de développement (PND 2018-2022) qui considère le secteur du tourisme comme l’un des piliers de la diversification économique.

RCA : signature d’un accord de prêt de 15 milliards FCFA

Cette enveloppe octroyée au gouvernement centrafricain servira à renforcer le système sanitaire national et la lutte contre le coronavirus.

 

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), vient d’accorder un prêt de 15 milliards FCFA à la Centrafrique. Cet argent est dédié au renforcement des systèmes sanitaires nationaux ainsi qu’à la lutte contre la pandémie à coronavirus (covid-19). L’accord de prêt a été signé lundi 13 septembre à Brazzaville par le président de la BDEAC, Fortunato-Ofa Mbo Nchama, et le ministre d’Etat chargé de l’économie en République centrafricaine (RCA), Felix Moloua.

Il s’agit avec cette enveloppe de 15 milliards FCFA, d’améliorer l’accès équitable de la population aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie.

Selon Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC, cet appui permettra la réhabilitation des structures sanitaires existantes et la construction de nouvelles structures hospitalières afin de couvrir l’immense territoire centrafricain et offrir à la population un accès équitable à une offre sanitaire de qualité.

« Contribuer au renforcement de la prise en charge sanitaire de la population, c’est maintenir en bon état de fonctionnement le principal outil de production de la richesse nationale. Cet accord de prêt, en appui à la RCA, symbolise une relance d’une coopération plus soutenue entre la BDEAC et la Centrafrique. Aujourd’hui, le gouvernement centrafricain peut être rassuré de la disponibilité de sa banque de développement à lui octroyer des ressources aux meilleures conditions financières possibles », a indiqué Fortunato-Ofa Mbo Nchama.

Pour le ministre des Finances et du Budget de la RCA, Hervé Ndoba, ce prêt sera principalement et essentiellement utilisé dans le compte du renforcement des infrastructures sanitaires nationales afin d’améliorer l’accès à une meilleure santé pour l’ensemble de la population. « La République centrafricaine a, pendant plusieurs années, été dans l’incapacité d’investir massivement dans les infrastructures sanitaires compte tenu des nombreuses crises que nous avons connues. Cet appui nous permettra de mieux renforcer notre système sanitaire », a-t-il expliqué.

Corridor Brazzaville-Libreville : la BDEAC apporte 32,7 milliards de FCFA

Ces fonds doivent contribuer au financement d’un tronçon routier faisant partie du corridor Brazzaville-Libreville.

 

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) va apporter au Congo-Brazzaville un financement de 32,7 milliards de FCFA (près de 50 millions d’euros), selon les termes d’un accord que les deux parties viennent de signer. Les fonds doivent contribuer au financement d’un tronçon routier faisant partie du corridor Brazzaville – Libreville.

Les financements doivent servir à l’achèvement des travaux de bitumage de l’axe Dolisie – Kibangou et jusqu’à Ndéndé en territoire gabonais. Lesdits travaux ont déjà démarré. À titre d’illustration, le pont sur la rivière Kibangou est déjà érigé et celui sur le Niari est également sorti des eaux.

L’accord de financement été signé par Rigobert Roger Andely, ministre congolais des Finances, et Fortunato Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC, qui salue « une coopération agissante » entre les deux parties.

« En impliquant la BDEAC dans la réalisation de ce projet structurant, la République du Congo lance un message fort pour confirmer la place qui revient à cette institution dans le financement du développement de la sous-région », a-t-il déclaré.

Le projet devra également connaître la participation de la Banque africaine de développement (BAD).

La route à construire, qui va à terme relier le Congo et le Gabon, traverse plusieurs bassins de production où agriculteurs, éleveurs et autres aquaculteurs éprouvent encore toutes les peines du monde à évacuer leurs productions vers les grands centres de consommation. Faute de route, les denrées sont parfois vendues à vil prix ou simplement jetées à la poubelle.

Congo : la BDEAC apporte un appui de 32,8 milliards FCFA pour la construction des infrastructures

Le gouvernement congolais et la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) ont procédé le 16 août 2021, à la signature d’un accord de financement.

 

Le gouvernement congolais vient de recevoir un appui de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale d’une valeur de 32,8 milliards FCFA. Un accord de financement a été signé entre les deux parties lundi 16 août 2021. Cette enveloppe est destinée à la construction des infrastructures. Il s’agit de l’aménagement de la route Dolisie-Kibangou dont les 93 km constituent la première phase du corridor Libreville-Brazzaville devant relier le Congo au Gabon, et qui permettra de désenclaver ce bassin de production dans l’optique d’améliorer les échanges économiques et commerciaux dans la sous-région.

Le corridor Libreville-Brazzaville et celui de Brazzaville-Ouesso-Bangui-Ndjamena font partie des six projets intégrateurs dont la BDEAC s’était engagée au cours de la table ronde des bailleurs de fonds de Paris en novembre 2020 à soutenir la réalisation à hauteur de 308 milliards de FCFA (551 millions de dollars) en vue d’accélérer l’intégration en Afrique centrale. Le président de BDEAC, Fortunato-Ofa Mbo Nchama, a présenté l’apport de cette infrastructure notamment « au plan socio-économique, ce projet contribuera à la réduction du coût et de la durée du transport, ce qui entraînera le désenclavement du département du Niari et favorisera les activités économiques ».

La zone CEMAC est la moins intégrée du continent à cause, entre autres, de l’insuffisance des infrastructures de transports et de communication. Une carence qui limite la circulation des personnes et des biens alors que les échanges économiques et commerciaux communautaires se situent à peine autour de 3%.

Corridor Congo-Gabon : le projet financé à 32 milliards FCFA

La construction de cette section s’inscrit dans le cadre de l’intégration et le développement de la sous-région d’Afrique centrale.

 

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a signé lundi avec le gouvernement congolais un accord de prêt d’un montant de 32,8 milliards FCFA pour financer le projet de construction du corridor Brazzaville-Libreville dans sa section reliant Dolisie-Kibangou (dans le Niari au sud du Congo) au Gabon à partir de Ndendé sur une distance de 82 kilomètres.

Projet structurant, la construction de cette section s’inscrit dans le cadre de l’intégration et le développement de la sous-région d’Afrique centrale.

Au plan socio-économique, elle contribuera à la réduction du coût et de la durée du transport entre le Congo et le Gabon, tout en favorisant le désenclavement du département du Niari et booster les activités économiques des populations.

« La signature de cet accord de prêt témoigne de la disposition de notre institution à œuvrer en tout temps aux côtés du gouvernement du Congo pour la mise en œuvre de son programme de développement », indiqué le président de la BDEAC, Fortuné Afo Mbo Nchama lors de la signature de l’accord.

Il a précisé que la construction de cette section fait partie des onze projets prioritaires du Programme économique régional ayant fait l’objet, en novembre dernier à Paris, de la table-ronde sur les réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Au cours des douze derniers mois, hormis le secteur privé, la BDEAC a conclu trois accords de prêt avec les autorités congolaises, pour un montant global de 43,8 milliards FCFA.

Le premier d’un montant de 12 milliards FCFA était destiné au renforcement du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, tandis que le deuxième d’un coût de 15 milliards FCFA devait renforcer la lutte contre la COVID-19 et le système sanitaire.

Quant au troisième prêt, soit 16,8 milliards, il concernait la mise en œuvre des travaux de réhabilitation et d’élargissement, dans sa première phase, de la route nationale N2 entre Brazzaville et Ouesso, extrême-nord du pays.

Cet accord de prêt a été paraphé, pour le compte du gouvernement congolais, par le ministre des Finances et du budget, Roger Rigobert Andely, qui a salué la coopération fructueuse et grandissante entre la BDEAC et son pays.

 

 

Congo : le CHU de Brazzaville reçoit une aide financière de la BDEAC

Le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B) a obtenu un prêt de 12 milliards de francs CFA de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) pour soutenir son projet médical.

Afin d’appuyer l’implémentation de la nouvelle gouvernance du CHUB mise en place par l’équipe dirigeante, la mobilisation des fonds du prêt BDEAC se concentra prioritairement sur quatre points essentiels.

Dans un premier temps, des travaux de rénovation et de sécurisation seront indispensables, notamment au niveau des toitures et de l’électricité.

Dans un second temps, les fonds seront utilisés pour acquérir de nouveaux équipements pour trois différents services : accueil et orientation, l’imagerie et les laboratoires.

Une fois ces premiers investissements réalisés, plusieurs autres bâtiments et services du CHU seront réhabilités ou rehaussés.

Toutes les procédures d’acquisition de matériels et de prestation de services se feront dans le cadre d’appels d’offres afin de permettre au CHU-B d’obtenir les meilleurs équipements et services à des tarifs compétitifs. Avec la volonté d’une démarche de transparence vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes, le CHU-B publiera chaque mois un compte rendu des avancées liées à la mobilisation des fonds du prêt BDEAC.

Dans le cadre de son projet de nouvelle gouvernance, la direction du CHU-B a défini trois grandes priorités : l’amélioration de l’offre de soins pour la population congolaise ; une nouvelle politique de ressources humaines pour garantir la présence et la qualité du service des médecins et de l’ensemble du personnel soignant et administratif ; une gestion rigoureuse des ressources financières et matérielles afin d’offrir la meilleure offre de soin.

Créé en 1985, le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B) est le principal établissement hospitalier de la République du Congo. Il a trois missions principales : l’offre de soin, la formation médicale et paramédicale, la recherche biomédicale.

En prenant en charge les patients les plus graves et en délivrant les traitements les plus complexes, le CHU-B constitue un pôle d’excellence tout en offrant des soins courants et de proximité au profit des habitants de Brazzaville et de l’ensemble de la République du Congo.

Congo : la BDEAC fait un prêt de 12 milliards de FCFA au CHU-B

Le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB) a obtenu ce prêt de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) pour soutenir son projet médical.

La BDEAC a fait un prêt de 12 milliards de FCFA au CHU de Brazzaville. Ce prêt va permettre d’appuyer l’implémentation de la nouvelle gouvernance du CHUB mise en place par l’équipe dirigeante. Il faut noter que la mobilisation des fonds du prêt BDEAC se concentra prioritairement sur quatre points essentiels. Dans un premier temps, des travaux de rénovation et de sécurisation seront indispensables, notamment au niveau des toitures et de l’électricité. Dans un second temps, les fonds seront utilisés pour acquérir de nouveaux équipements pour trois différents services : accueil et orientation, l’imagerie et les laboratoires. Une fois ces premiers investissements réalisés, plusieurs autres bâtiments et services du CHU seront réhabilités ou rehaussés.

Toutes les procédures d’acquisition de matériels et de prestation de services se feront dans le cadre d’appels d’offres afin de permettre au CHUB d’obtenir les meilleurs équipements et services à des tarifs compétitifs. Avec la volonté d’une démarche de transparence vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes, le CHUB publiera chaque mois un compte rendu des avancées liées à la mobilisation des fonds du prêt BDEAC.

Dans le cadre de son projet de nouvelle gouvernance, la direction du CHUB a défini trois grandes priorités : l’amélioration de l’offre de soins pour la population congolaise ; une nouvelle politique de ressources humaines pour garantir la présence et la qualité du service des médecins et de l’ensemble du personnel soignant et administratif ; une gestion rigoureuse des ressources financières et matérielles afin d’offrir la meilleure offre de soin.

« L’obtention de ce prêt de la BDEAC va renforcer la nouvelle gouvernance du CHUB, déclare le Dr Denis-Bernard Raiche, Directeur Général du CHUB. Ces fonds vous nous permettre de réaliser d’abord des travaux de rénovation indispensables comme un meilleur accès à l’électricité, sans lesquels l’achat de nouveaux équipements serait inutile. Nous allons donc procéder par étape et améliorer progressivement notre offre de soins au service des patients Congolais. »

À propos du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB)

Créé en 1985, le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB) est le principal établissement hospitalier de la République du Congo. Le CHUB a trois missions principales : l’offre de soin, la formation médicale et paramédicale, la recherche biomédicale.

En prenant en charge les patients les plus graves et en délivrant les traitements les plus complexes, le CHUB constitue un pôle d’excellence tout en offrant des soins courants et de proximité au profit des habitants de Brazzaville et de l’ensemble de la République du Congo.

La BDEAC entend aider le Congo à financer son programme économique

Le conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a validé, le 10 juillet, le document de stratégie d’intervention en faveur de la République du Congo.

Cet appui cible uniquement les projets à fort impact économique du Plan national de développement (PND) 2018-2022.

Le document constitue un cadre de référence des interventions de la BDEAC au Congo pendant les trois prochaines années. Depuis l’an dernier, les deux parties mènent des discussions sur le financement des travaux de construction d’un port minéralier, de réhabilitation du Chemin de fer Congo océan et d’érection du barrage de Sounda dans le département du Kouilou. L’objectif est de booster la diversification de l’économie congolaise, en favorisant la dynamique du secteur privé et la création d’emplois.

De ce fait, le Congo a été retenu parmi les bénéficiaires des treize propositions de financement de projets approuvés à l’issue du conseil d’administration de la BDEAC tenu en visioconférence le 10 juillet. Ces projets englobent les secteurs de la santé, de l’eau et de l’assainissement, de l’agro-industrie, des transports et des finances. « Concernant le document de stratégie d’intervention en faveur du Congo, il s’agit d’une feuille de route propre à ce pays. Ce document a été validé par la banque et le gouvernement congolais pour que les interventions de la banque soient visibles et prévisionnelles », a déclaré le président de la BDEAC, Fortunato Mbo Nchama.

Les membres du conseil d’administration ont également planché sur la situation financière de la banque dans un contexte de crise sanitaire due au coronavirus. « La BDEAC se porte bien », a assuré Fortunato Mbo Nchama. Les indicateurs clés de la banque sont en hausse, avec un bénéfice de 15,2 milliards FCFA en 2019, contre 11,5 milliards FCFA un an plutôt, soit une hausse de 32% ; le produit net bancaire en hausse de 4% ; le total du bilan s’établit à 459,8 milliards FCFA contre 428,6 milliards FCFA à la clôture de l’exercice précédent, soit un accroissement de 7%.

L’institution financière communautaire qui se veut un partenaire de référence pour le développement humain et l’intégration régionale en Afrique centrale, entend jouer sa partition dans la gestion de l’après Covid-19. Dès le début de la pandémie, elle a réagi par le décaissement d’une enveloppe de 3 milliards FCFA pour soutenir les pays membres dans la lutte sanitaire. « La banque sera obligée de revoir les calendriers d’exécution de certains projets et le report des échéances de remboursement des crédits », a martelé le patron de la banque.

Le conseil a approuvé une enveloppe de 155 milliards FCFA, soit 90 milliards FCFA destinés à la lutte contre la pandémie et ses effets économiques et 65 milliards FCFA pour le financement des projets de développement. À noter que les décisions adoptées au cours de ce conseil d’administration seront soumises à l’assemblée générale de la banque prévue ce 13 juillet.

Le FMI contre un nouvel accord entre la BEAC et la BDEAC

Le Fonds monétaire international (FMI) demande à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) d’« éviter tout nouvel accord de financement » avec la BDEAC, sans donner les raisons, dans un communiqué.

Cet appel du FMI arrive après l’engagement en décembre dernier, de la Banque de développement, d’apporter un concours financier de 126 milliards de francs CFA pour appuyer des projets de développement dans la sous-région. La recommandation du FMI ravive une querelle autour des sources de financement de la BDEAC. Bien que la BDEAC ait engagé des réformes pour améliorer sa gouvernance, le FMI s’oppose à la reprise de mesures de soutien de la BEAC en sa faveur, son actionnaire de référence. La dette de la BDEAC à la BEAC est estimée à 220 milliards de francs CFA.

La Banque centrale compte évaluer la mise en œuvre effective des réformes de la gouvernance recommandée, avant d’autoriser tout nouveau financement à la Banque de développement. Pour le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli, cette mesure relève de la sauvegarde des intérêts de la Banque centrale. Il a été appuyé dans cette posture par le FMI, qui estime que  «  le rôle d’une Banque centrale n’est pas de financer une Banque de développement ».  La BDEAC a été soumise à un programme de réformes visant, entre autres, le renforcement de sa gouvernance, l’arrimage de sa gestion aux standards internationaux, l’amélioration de son efficacité fonctionnelle et opérationnelle, la modernisation de la gestion du personnel. Elle sait également définir de nouvelles règles d’éthique et de déontologie applicables aux administrateurs, aux dirigeants et au personnel, élargir sa zone d’intervention et trouver de nouvelles formes d’intervention.

BDEAC/ Banque de développement de la Chine : vers une nouvelle coopération

Une séance de travail entre les représentants des deux établissements a eu lieu en début de semaine dernière à Brazzaville au Congo.

Poser de nouvelles bases pour une future collaboration, c’est la raison de la rencontre entre le président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), Fortunato Ofa Mbo Nchama, et le commissaire à la coopération internationale pour le Congo, la Zambie, la RDC, le Cameroun et le Gabon, de la Banque de développement de Chine, Sixin Wang.

La séance de travail s’est tenue pendant se prépare la cinquième édition du forum « Investir en Afrique », prévu du 10 au 12 septembre à Brazzaville.

Congo : échange entre Ona Ondo et Sassou Nguesso

Le chef de l’Etat Congolais a reçu le 13 juillet à Brazzaville le président de la commission de la Cemac. Au menu de leurs échanges, les sujets liés à l’intégration sous-régionale.

En fin de semaine dernière, le président de la commission de la Cemac, le Pr Daniel Ona Ondo s’est rendu à Brazzaville. Le patron de la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale a rencontré le président Dénis Sassou Nguesso. Leur tête à tête qui a duré un peu plus d’une heure a permis aux deux hommes de passer en revue les relations entre l’organisation communautaire et le Congo.

Mais il était surtout question de discuter de la mise en œuvre des réformes économiques et financières de la Cemac. Il s’agissait aussi d’évaluer les avancées réalisées dans le cadre de l’intégration sous-régionale.Mais aussi discuter des avancées liées au programme conclu avec le FMI dans le cadre de la facilité élargie de crédit.

Le Pr Daniel Ona Ondo a apprécié les efforts d’ajustement du gouvernement congolais ayant contribué au renforcement des bases du tissu économique au sein de la Cemac. Il a également insisté sur une forte diversification des économies d’Afrique centrale.

De son côté, le président Dénis Sassou Nguesso s’est dit favorable à la prospérité de l’intégration en Afrique centrale. A cet effet, il préconise que les projets intégrateurs de la BDEAC occupent une place prépondérante au sein de la commission de la Cemac.

Rappelons que dans le cadre du programme économique régional, la BDEAC avait débloqué 60 milliards de Fcfa pour ces projets. C’était lors de la dernière Assemblée générale de cette institution à Brazzaville.

Zone Cémac : la BDEAC octroie 33 milliards FCFA pour financer les projets

L’institution devrait financer cinq grands projets cette année, pour faciliter la diversification économique de ses Etats membres.

Au cours de son conseil d’administration ordinaire exercice 2018, tenu le 24 janvier à son siège, à Brazzaville, la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC) a approuvé le décaissement des fonds destinés aux projets s’inscrivant dans le programme stratégique 2017-2022, l’élargissement de la palette de ses outils d’intervention pour le soutien au secteur privé, y compris le financement des projets intégrateurs d’envergure.

Une bonne partie de ce financement est destinée à la construction d’une infrastructure de stockage des hydrocarbures à Libreville, au Gabon, dont la gestion est assurée par la société Gabon global logisitcs (GGL) pour un coût de vingt milliards F CFA. La banque devrait débloquer cinq milliards FCFA pour la réhabilitation et l’élargissement de la route nationale PK5-PK12, toujours à Libreville.

La BDEAC va également financer d’autres projets créateurs d’emploi en Afrique centrale, à savoir la construction d’un complexe agro-industriel de palmiers à huile par la société palm d’Or en Centrafrique, à hauteur de 4,5 milliards FCFA ;  la construction de la petite centrale hydroélectrique de Mbakaou carrière au Cameroun, pour une enveloppe de huit cents millions F CFA; le projet de construction du centre hospitalier Mama Ban à Bata, en Guinée Equatoriale, estimé à 2,9 milliards F CFA.

En dépit de la persistance des effets de la chute brutale du prix du pétrole ainsi que les coûts économiques du maintien de la paix et de la sécurité dans la sous-région, l’institution financière sous-régionale pourrait mobiliser des ressources auprès des partenaires arabes.  « Le conseil a examiné et approuvé deux lignes de crédit auprès de la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique pour un montant total  de trente-cinq millions de dollars, soit 23,8 milliards FCFA », a indiqué le président du conseil, Fortunato Ofa Mbo Nchama.

Cette manne financière ainsi obtenue va procurer à la BDEAC davantage de moyens pour le financer les PME/PMI de la zone, surtout celles dont les activités portent sur l’agriculture, l’agro-industrie, la pêche, l’élevage, l’industrie et le commerce avec le monde arabe.

Notons que trois autres points liés à la performance de la banque ont également été traités lors du conseil : l’adoption du budget 2018 de l’institution, la réforme du statut de son personnel et la confirmation du Congolais Marcel Ondelè au poste de vice-président de la banque. En s’arrimant aux meilleures pratiques internationales en la matière, la BDEAC entend renforcer non seulement la motivation de son personnel mais aussi son attractivité par rapport au marché de l’emploi.