Congo : le CHU de Brazzaville reçoit une aide financière de la BDEAC

Le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B) a obtenu un prêt de 12 milliards de francs CFA de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) pour soutenir son projet médical.

Afin d’appuyer l’implémentation de la nouvelle gouvernance du CHUB mise en place par l’équipe dirigeante, la mobilisation des fonds du prêt BDEAC se concentra prioritairement sur quatre points essentiels.

Dans un premier temps, des travaux de rénovation et de sécurisation seront indispensables, notamment au niveau des toitures et de l’électricité.

Dans un second temps, les fonds seront utilisés pour acquérir de nouveaux équipements pour trois différents services : accueil et orientation, l’imagerie et les laboratoires.

Une fois ces premiers investissements réalisés, plusieurs autres bâtiments et services du CHU seront réhabilités ou rehaussés.

Toutes les procédures d’acquisition de matériels et de prestation de services se feront dans le cadre d’appels d’offres afin de permettre au CHU-B d’obtenir les meilleurs équipements et services à des tarifs compétitifs. Avec la volonté d’une démarche de transparence vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes, le CHU-B publiera chaque mois un compte rendu des avancées liées à la mobilisation des fonds du prêt BDEAC.

Dans le cadre de son projet de nouvelle gouvernance, la direction du CHU-B a défini trois grandes priorités : l’amélioration de l’offre de soins pour la population congolaise ; une nouvelle politique de ressources humaines pour garantir la présence et la qualité du service des médecins et de l’ensemble du personnel soignant et administratif ; une gestion rigoureuse des ressources financières et matérielles afin d’offrir la meilleure offre de soin.

Créé en 1985, le Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B) est le principal établissement hospitalier de la République du Congo. Il a trois missions principales : l’offre de soin, la formation médicale et paramédicale, la recherche biomédicale.

En prenant en charge les patients les plus graves et en délivrant les traitements les plus complexes, le CHU-B constitue un pôle d’excellence tout en offrant des soins courants et de proximité au profit des habitants de Brazzaville et de l’ensemble de la République du Congo.

Le Congo reçoit 187 millions d’euros de la BAD

Le prêt approuvé par l’institution financière panafricaine, le 13 décembre, est destiné à faciliter les réformes en cours dans le pays, notamment la consolidation budgétaire et la relance des activités économiques.

Dans un communiqué, le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a indiqué que l’enveloppe, soit environ cent-vingt-deux milliards francs CFA, va permettre au gouvernement de financer ses dépenses sociales critiques, apurer ses arriérés extérieurs et commencer le remboursement de la dette intérieure pour soutenir le secteur privé.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui aux réformes économiques et financières (Paref) et devrait contribuer à améliorer la gestion de la dette, y compris les risques budgétaires.

« Dans sa réalisation, le Paref mettra d’abord l’accent sur l’amélioration des processus de gestion de la dette et la rationalisation des dépenses à travers, notamment, la revue du régime des incitations, la maîtrise de la masse salariale, le renforcement de l’efficacité de l’investissement public et enfin l’accroissement de la supervision des entreprises publiques », précise le communiqué de la BAD.

Congo : la dette publique reste insoutenable

C’est ce qu’a rappelle le Fond monétaire international, mercredi 14 novembre, après qu’une délégation de cet établissement se soit rendu au Congo pour une séance de travail.

Le Congo a fait des progrès mais la dette publique reste tout de même lourde. C’est ce qu’on retient après le passage d’une délégation du FMI à Brazzaville, le mercredi 14 novembre 2018. Même si le pays de Sassou N’Guesso a fait des progrès, aucun n’accord n’a été annoncée pour l’appui financier de ce pays.

Le chef de la mission du FMI, Alex Segura-Ubiergo, a promis un rapport positif de retour à Washington.

Au cours de la visite de travail de la délégation du FMI, il s’est agi pour les membres qui la constituaient de se faire expliquer en détail ce que l’on appelle le cadrage macroéconomique, à savoir les projections en termes de budget, d’inflation et de croissance. Le Congo ayant entamé l’assainissement de ses finances publiques et pris un certain nombre de mesures allant dans le sens de la bonne gouvernance.

Le FMI rappelle tout de même que la dette publique reste insoutenable et qu’en l’absence d’accord avec ses créanciers extérieurs, Brazzaville ne peut espérer d’aide financière.

 

La BAD promet une aide de 250 milliards au Congo

L’annonce a été faite le 20 février à Brazzaville, au cours d’une séance de travail entre le directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique centrale, Ousmane Dore et la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration sous régionale, Olga Ghislaine Ebouka Babackas.

Le directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique centrale, Ousmane Dore, a annoncé le 20 février à Brazzaville, au cours d’une séance de travail avec la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration sous régionale, Olga Ghislaine Ebouka Babackas, que son institution accordera une aide financière de 250 milliards de francs CFA pour permettre au Congo de relancer son secteur agricole.

La BAD entend apporter les projets d’investissements dans les secteurs de l’agriculture et des transports, précisément des infrastructures, a souligné Ousmane Dore.

Sur les zones agroindustrielles, il a laissé entendre que cette institution financière va accompagner le Congo dans l’exploitation de ces vastes espaces, pour la transformation des produits agricoles, tels que la banane, le manioc et le cacao. C’est Pour cette raison que cette institution financière africaine ambitionne dans le cadre du Plan national de développement (PND 2018-2022) de doubler son portefeuille à l’endroit du Congo, ce qui fait qu’il y aura nécessairement un projet pour le développement des chaines de valeur agricole. Ces plateformes permettront la création d’emplois pour la jeunesse.

S’agissant de la deuxième phase du projet national de transport financé par la BAD, elle est financée à hauteur à hauteur de 250 milliards de francs CFA. Cette somme va permettre la finalisation de ce programme.

Olga Ghislaine Ebouka Babackas a indiqué pour sa part que, de façon général, pour l’élaboration du Plan national de développement (PND 2018-2022), le Congo fait recours à ses différents partenaires au développement dont la BAD, afin d’apporter son expertise dans sa réalisation.

Le vice- président de la BAD, Célestin Monga, a notifié que l’objet essentiel de leur visite est de confirmer l’arrivée prochaine du président de la BAD au Congo.

La BAD œuvre en étroite collaboration avec d’autres institutions financières internationales, notamment avec le Fonds Monétaire international (FMI). C’est dans ce cadre que « nous accompagnons le dialogue que le Congo a avec le Fonds Monétaire international (FMI).», a –t- il relevé.

Célestin Monga a fait savoir que le Congo est un partenaire clé de la BAD, et qui dispose d’un potentiel illimité, des ressources humaines et des hommes et surtout des ressources humaines qui regorgeant des qualités intrinsèques, auxquelles il peut se servir pour être le locomotif non seulement niveau de l’Afrique centrale, mais aussi en Afrique. « Nous travaillons à ce que le Congo devienne rapidement un pays émergent », a-t- il poursuivi.

Le Japon vient en aide aux populations vulnérables du Pool à hauteur d’1,3 milliard de FCFA

Cet appui financier qui arrive à point nommé, selon les autorités congolaises, sera géré par la Banque mondiale.

Le Japon a octroyé lundi 12 février au Congo, selon un accord de don, une aide de 2,75 millions de dollars (plus de 1,3 milliard de FCFA) destinée au financement d’un projet de promotion des moyens de subsistance durable dans le département du Pool (sud) en faveur de ses populations vulnérables qui sortent d’une latente crise.

Cet appui financier qui arrive à point nommé, selon les autorités congolaises, sera géré par la Banque mondiale.

Cette aide va toucher également le volet DDR (Démobilisation, désarmement et réinsertion) qui est lui-même diversifié, selon les explications d’Euloge Landry Kolélas, Haut-Commissaire à la réinsertion des ex-combattants.