Congo : les députés autorisent le financement additionnel du Pro climat Congo-P177786

L’objectif est de renforcer la gestion des paysages et d’accroître le recours aux activités de substances améliorées.

 

L’Assemblée nationale a approuvé l’accord de financement additionnel du Projet d’appui aux activités économiques inclusives et résilientes au changement climatique (Pro climat Congo-P177786) entre la République du Congo et l’Association internationale de développement (AID). Evalué à environ 30 milliards FCFA, le prêt permettra de financer le plan de résilience pour la sécurité alimentaire ; d’appuyer les petits exploitants agricoles et de protéger et assister les personnes vulnérables.

Le projet qui comprend six composantes principales, vise spécifiquement à renforcer la capacité des institutions et à promouvoir la cohésion sociale ; renforcer les investissements dans l’agriculture durable et résiliente, ainsi que dans la gestion du capital naturel ; promouvoir des activités économiques et les chaînes de valeur inclusives et résilientes au changement climatique.

Les zones géographiques de l’exécution du projet sont celles environnantes des trois zones paysagères que sont la Likouala, la Sangha, la Cuvette et Cuvette-Ouest ; les Plateaux ; le Pool et la Lékoumou ; le Kouilou ; le Niari. Notons que l’accord initial de ce financement avait été signé, le 14 avril 2023, pour un montant d’environ 49 milliards de FCFA.

 

Congo-Gabon : signature d’un accord de construction d’une route reliant Ekata à Bekongo

Le protocole d’accord a été signé mardi 19 décembre entre le ministre de l’Intérieur Zéphirin Mboulou et son homologue gabonais, Hermann Imongault.

 

Mardi 19 décembre à Kabala, le ministre gabonais chargé de l’Intérieur a signé avec son homologue congolais, un accord pour la construction d’une route transfrontalière en terre reliant Ekata à Bekongo, par la société de droit gabonais Global mine development. L’accord signé par Hermann Imongault et Zéphirin Mboulou qui représentaient leurs gouvernements respectifs, devrait permettre de fluidifier les échanges commerciaux entre les deux pays.

Les travaux seront effectués par la société de droit gabonais dénommée Global mine development (GMD). Cette route de dessert transfrontalière reliant Ekata dans le département de la Zadié (Ogooué-Ivindo) à Bekongo dans le district de Mbomo, zone Olloba département de la Cuvette Ouest (Congo),

Cette route constituera tout aussi un axe stratégique pour le développement économique, social et culturel des deux pays.

Congo : un accord pour améliorer l’environnement technologique des PME

Signé ce mercredi 20 décembre, entre la ministre des Petites et Moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, et le directeur général de Software Group, Kalin Radev.

 

Le nouvel accord vise à améliorer l’environnement technologique des PME et de l’Artisanat. Au nombre des solutions numériques que va apporter Software Group dans le cadre de cet accord figure « PME business booster ».

« Il s’agit d’une plateforme qui intègre les outils permettant aux PME ainsi qu’aux artisans de maitriser le processus de demande et d’octroi des crédits digitaux ; de mise en place d’une galerie virtuelle pour le e-commerce. Beaucoup de jeunes Congolais vendent déjà en ligne. Il faut leur offrir davantage de solutions pour qu’ils développent leurs activités », a expliqué la ministre Jacqueline Lydia Mikolo.

Adiac-congo.com indique que la plateforme d’affacturage mobile qui permet de digitaliser le financement B2B et favoriser la croissance des PME ; Open banking et sandbox réglementaire qui est un instrument visant à améliorer l’environnement numérique des startups en encourageant l’innovation dans le secteur des PME et de l’Artisanat.

Le directeur général de Software Group, Kalin Radev, a estimé que l’opportunité qu’offre cet accord permettra à sa structure d’accompagner le gouvernement dans le développement technologique de l’écosystème des PME et de l’Artisanat.

Congo : 3 millions de dollars pour des familles vulnérables

C’est un don de la Chine pour répondre aux besoins des familles en situation de vulnérabilité alimentaire en République du Congo.

 

Le don de la Chine a été remis lundi 11 décembre, au programme alimentaire mondial (PAM). L’accord relatif à ce don a été signé lundi entre l’ambassadeur de Chine au Congo, Li Yan, et le représentant résident du PAM au Congo, Mamadou Mbaye. Ce don d’une valeur de trois millions de dollars, va répondre aux besoins des familles vulnérables.

Rappelons cet appui du gouvernement chinois fait suite à l’opération par laquelle 1356 et 880 foyers ont reçu respectivement à Brazzaville et à Pointe-Noire une assistance alimentaire composée de riz.

En dehors de l’assistance alimentaire et sanitaire, la Chine apporte son soutien aux petits producteurs, au nombre de plus de 1.700 œuvrant dans la production de manioc. C’est du moins ce qu’a indiqué Mamadou Mbaye, représentant résident du PAM au Congo.

Congo : un émissaire de Sassou N’Guesso chez Félix Tshisékedi

Le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso a été reçu vendredi 18 août dernier, à la cité de l’Union Africaine par le président de la RDC, Félix Tshisekedi.

 

L’émissaire du président Denis Sassou-Nguesso était porteur d’un message de fraternité et de confiance réciproque. C’est du moins ce qu’a affirmé Jean-Claude Gakosso, au sortir de l’entrevue avec le président Félix Tshisekesi. Pour lui, il n’y a pas des raisons qui puissent justifier qu’il y ait des nuages entre les deux pays.

« J’étais porteur d’un message de fraternité et de confiance réciproque. Nous sommes des enfants d’une même mère, donc inséparables. Les choses reviennent dans l’ordre, il n’y a pas de raison qu’il y ait des nuages entre nous », a dit le ministre Gakosso.

Notons que cette visite de l’émissaire de Denis Sassou-Nguesso intervient un mois après la visite du président de la République du Congo Brazzaville au Rwanda qui s’inscrivait dans le cadre du réchauffement et de renforcement des liens d’amitié, de fraternité et de coopération entre le Congo et le Rwanda de Paul Kagame.

Déjà en avril 2023, les deux pays avaient signé un accord controversé qui octroyait 11 000 hectares de terres agricoles de la République du Congo à des fermiers Rwandais. Un accord qui a été dénoncé par plusieurs ONGs congolaises.

 

 

Congo-Zlécaf : 10 milliards de dollars pour héberger le fonds d’ajustement

Le gouvernement rwandais, le secrétariat de la Zone économique de libre-échange continentale africaine (Zlécaf) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) ont signé, le 10 mars, un accord pour officialiser le siège du fonds à Kigali, la capitale du Rwanda.

 

Les dix milliards de dollars, dont un milliard déjà promis par l’Afreximbank, permettront non seulement de compenser les baisses de revenus à court terme liées à la réduction des taxes sur les échanges entre pays africains, mais aussi d’aider le secteur privé à tirer profit des opportunités créées par la zone de libre-échange.

« Le gouvernement rwandais s’aligne fortement avec cette initiative qui va aider à garantir que tous les pays puissent bénéficier des opportunités offertes par l’accord de libre-échange continentale et le fonds d’ajustement qui contribueront à une croissance économique inclusive et durable sur l’ensemble du continent », a dit Vincent Biruta, ministre Rwandais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

La signature de l’accord intervient cinq ans après celui de mars 2018 à Kigali, portant accord initial de la Zlécaf.

Rappelons que la Zlécaf est un projet de zone de libre-échange en cours de création sur l’ensemble du continent africain. Elle doit regrouper la zone tripartite de libre-échange, qui doit inclure le Maché commun de l’Afrique orientale et australe, la Communauté d’Afrique de l’Est et la Communauté de développement d’Afrique australe, avec, d’autre part, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’Union du Maghreb arabe et la Communauté des Etats sahélo-sahariens.

L’objectif du projet est d’intégrer à terme l’ensemble des cinquante-cinq États de l’Union africaine au sein de la zone de libre-échange. Dans un premier temps, l’objectif de la Zl2caf sera de stimuler le commerce intra-africain en permettant de faire des affaires plus facilement sur tout le continent. L’accord de libre-échange envisage de supprimer les droits de douane pour 90 % des marchandises. Il a été signé à Kigali, en mars 2018, et prévoit un marché continental de 1,2 milliard de personnes, avec un produit intérieur brut combiné de plus de 3 400 milliards de dollars.

 

 

1xBet et Innoss’B prolongent leur accord de coopération

La collaboration entre la célèbre société de paris 1xBet et le chanteur acclamé Innoss’B se poursuit.

 

La marque de paris, qui coopère avec le célèbre chanteur depuis plus d’un an, a récemment partagé cette nouvelle fracassante.

« Nous sommes ravis qu’Innoss’B continue d’être l’ambassadeur de notre marque au Congo. Des leaders aussi innovants que lui sont en parfaite adéquation avec nos valeurs. De plus, sa musique est empreinte de la même passion que celle dont font preuve les joueurs de 1xBet. Notre partenariat apportera beaucoup d’activités agréables pour les fans de musique et de sport, alors restez à l’écoute pour les dernières nouvelles », ont déclaré les représentants de 1xBet.

« 1xBet a déjà aidé beaucoup de mes compatriotes à réaliser leurs rêves. Je suis heureux que nous coopérions : Je me souviens que je n’avais aucun doute sur l’offre de la marque de devenir un ambassadeur de 1xBet. De la même manière, je n’ai pas hésité une seconde à prolonger cet accord », a déclaré Innoss’B.

Selon les représentants de 1xBet, la coopération des deux parties apportera de nouvelles opportunités excitantes pour tous les Congolais. La société de paris leader dans le pays et le célèbre chanteur continueront à inspirer les joueurs à gagner et à les informer sur les moyens de réussir grâce aux paris.

Et l’un de ces moyens est de participer à des promotions de prix et de recevoir des bonus de la part de bookmakers fiables. Pour être sûr de profiter de chaque offre unique, il suffit de suivre l’actualité sur les pages de 1xBet (https://www.facebook.com/1xbet.drcongo/).

Congo : un accord sur l’achèvement de la 2e revue au titre de la FEC

Le Fonds monétaire international et la République du Congo parviennent à un accord sur l’achèvement de la deuxième revue au titre de la facilitation élargie de crédit (FEC).

 

Un accord sur la deuxième revue de l’accord de facilité élargie de crédit (FEC), a été conclu entre les autorités de la République du Congo et une équipe du Fonds monétaire international (FMI). C’est le résultat de la mission d’une délégation du FMI effectuée du 20 septembre au 4 octobre à Brazzaville, suive de discussions virtuelles du 24 au 28 octobre et le 18 novembre.

Ledit accord sera soumis à l’approbation du Conseil d’administration du FMI, sachant que «la discussion par le Conseil d’administration n’aura lieu que si le budget 2023 approuvé par le Parlement est aligné sur les objectifs du programme ». C’est du moins ce qu’a déclaré la cheffe de la mission, Pritha Mitra.

La mission du FMI souligne que « les performances dans le cadre de l’exécution du programme ont été mitigées. Trois des cinq critères de performance de fin juin, n’ont pas été respectés. En particulier, le déficit primaire hors pétrole et le financement intérieur net ont largement dépassé leurs objectifs ».

Enfin, pour la mission, les priorités dans le programme de réforme du gouvernement devraient se concentrer sur la diversification de l’économie et la création d’emplois, l’amélioration de la gestion des finances publiques y compris l’investissement public et la dette, ainsi que sur la gouvernance, la transparence et les réformes du secteur financier.

Congo : deux laboratoires équipés en matériel d’analyses

Ce sont l’Institut national de recherche en sciences de l’ingénieur, innovation et technologie (INRSIIT) et La Congolaise des eaux (LCDE).

 

Le Programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales II (PRCCE II) a conclu des accords pour la fourniture de matériels de laboratoire. L’accord a été signé mardi 06 septembre 2022, à Brazzaville.

Le projet est financé par l’Union européenne, pour permettre aux laboratoires de l’INRSIIT et de LCDE de mener des analyses physicochimiques et analyses microbiologiques. Le donateur a prévu un volet installation de nouveaux matériels et un autre volet formation des techniciens locaux à l’utilisation de ces outils.

La modernisation de ces laboratoires vise à répondre aux normes sanitaires et phytosanitaires imposées par l’Organisation mondiale du commerce, qui restreignent l’accès aux marchés internationaux des produits agricoles et agroalimentaires des pays en développement comme la République du Congo. Le renforcement des capacités des techniciens locaux s’inscrit dans cet objectif, y compris celui de la diversification économique du pays.

Au total, trois cent quatre-vingts très petites entreprises et Petites et moyennes entreprises des vingt-quatre clusters d’entreprises, structurées dans le cadre du projet PRCCE II, vont bénéficier de cette initiative. Celles-ci pourront valoriser et commercialiser leurs produits autour de trois chaînes de valeur, à savoir : maïs/aviculture, fruits/légumes/produits forestiers non ligneux et bois/menuiserie.

Il faut ajouter que la signature des protocoles d’accords avec les deux labos a été effective grâce à une forte implication de l’Agence congolaise de normalisation et de la qualité. C’est ce partenariat qui a abouti à l’élaboration de la stratégie nationale de normalisation, des besoins pour les deux laboratoires, ainsi que du cahier des charges pour la demande de certification des productions par les entreprises.

Donateur des équipements de laboratoire (dont le coût n’a pas été dévoilé), le PRCCE II vise principalement à contribuer au renforcement de l’économie congolaise et à la création d’emplois de manière à promouvoir le développement socioéconomique harmonieux du Congo. Il est financé par l’UE à hauteur de 13,9 millions d’euros, soit environ 9,118 milliards de FCFA, au titre du 11e Fonds européen de développement.

Le programme est réparti en trois composantes complémentaires : la première composante est focalisée sur l’amélioration de la compétitivité de chaînes de valeur prioritaires via la création et la dynamisation de clusters d’entreprises, en s’appuyant sur l’interaction et la mutualisation entre grandes, moyennes et petites structures au sein d’une même chaîne de valeur ; la deuxième priorise le dialogue public-privé et l’amélioration du climat des affaires ; et la troisième apporte l’appui aux négociations commerciales et au renforcement de la compétitivité de l’économie, en lien avec le Plan national de développement 2022-2026.

Le Congo et l’Italie signent un accord d’approvisionnement en gaz

Le gouvernement italien a conclu, jeudi 21 avril, à Brazzaville, un accord d’approvisionnement en gaz à partir du Congo.

 

Le Congo et l’Italie viennent de signer un accord sur le gaz. La lettre d’entente entre le pays de Sassou N’Guesso et la société pétrolière italienne Eni porte sur la production et l’exportation du gaz naturel, ainsi que pour des initiatives de transition énergétique en République du Congo. Cet accord a été signé par Bruno Jean-Richard Itoua, ministre congolais des Hydrocarbures, et Claudio Descalzi, administrateur délégué du groupe Eni.

Pour le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio qui a assisté à la signature de l’accord « L’agression russe aux dépens de l’Ukraine envers laquelle nous exprimons une condamnation a rendu encore plus urgent que jamais, la nécessité de diversifier les sources d’approvisionnement italiennes ».

Notons que les quantités de gaz à produire au Congo et à exporter vers l’Italie n’ont pas été précisées à la presse. Le Congo et l’Italie ont également signé une déclaration d’entente relative à la coopération dans le domaine de l’énergie.

Congo : le Sénat ratifie un accord de prêt de plus de 99 milliards FCFA

La chambre haute du Parlement a ratifié l’accord de prêt d’un montant de 99 670 000 000  de francs CFA entre le Congo et le Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale.

 

La chambre haute du Parlement a adopté, au cours de sa plénière du 9 avril à Brazzaville, trois projets de loi portant approbation des conventions d’exploitation minière des gisements de fer d’Avima, de Badondo et de Nabemba, localités situées dans le département de la Sangha.

Les différents rapports de la Commission économie et finances soumis à l’examen des sénateurs ont révélé que le Congo et les sociétés Sangha Mining Development Sasu et Bestway Finance ont signé, en mars 2021, des conventions d’exploitation du fer d’Avima, de Badondo et de Nabemba qui s’étendent respectivement sur 784,7km2, 998 km2 et 386 km2.

Au regard de leurs importantes réserves, ces gisements, notent les rapports, pourraient être exploités pendant une période de cinquante ans et auront un impact réel sur le développement socio-économique du Congo.

La mise en exploitation de ces gisements ainsi que d’autres de grande importance dans le département de la Sangha devrait également induire la construction d’un chemin de fer du nord au sud d’environ 1000 km ; la construction d’une aciérie à Pointe-Noire ainsi que d’un grand port minéralier à la Pointe Indienne, dans le département du Kouilou.

La société Sangha Mining Development Sasu et ses partenaires réunis au sein d’un consortium d’entreprises chinoises entendent débuter le développement de ces mines au cours de cette année, selon un chronogramme bien établi. Les ressources financières étant mobilisées à cet effet.

Outre ces trois projets de loi, le Sénat a également adopté celui autorisant la ratification de l’accord de prêt d’un montant de 99 670 000 000  de francs CFA entre le Congo et le Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale pour le financement partiel du projet d’aménagement du corridor multimodal Brazzaville-Bangui-N’Djamena phase 1, section Ouesso-Bangui.

Il s’agit du bitumage de la route de la section Ouesso-Pokola, longue de 50 km, et de la section Gouga à la frontière du Congo- Mbaïki. Le même projet s’attèlera aussi à la construction d’un pont sur la Sangha long de 616 m et à la réalisation du reste des ouvrages de franchissement au Congo sur le prolongement de la route Pokola-Bétou-frontière République centrafricaine.

Congo : plus de 800 rwandais attendent une régularisation

Le président rwandais Paul Kagame est attendu ce lundi 11 avril 2022 à Brazzaville capitale de la République du Congo.

 

 

Le chef de l’État rwandais Paul Kagame arrive ce lundi 11 avril à Brazzaville. Il doit s’adresser au Parlement congolais, signer des accords avec son homologue Denis Sassou Nguesso. Le président Kagamé ira visiter des fermes au nord du pays jusqu’à mercredi 13 avril prochain.

Notons que la visite de Paul Kagamé est attendue par  plus de 8 000 de ses compatriotes basés en République du Congo. Ils avaient fui le génocide rwandais en 1994 pour se réfugier au Congo et ils n’ont plus leur statut de réfugiés depuis fin 2017. Ces hommes et femmes sollicitent une intégration locale.

Ces ressortissants rwandais qui ne sont plus des réfugiés suite à l’application d’une clause intervenue le 31 décembre 2017, vivent dans la quasi-totalité des Départements du Congo. Ils sollicitent la régularisation de leur statut.

« Les gens qui ont perdu leur statut (de réfugiés) sont au nombre de 8 460. Vis-à-vis des autorités congolaises qui nous ont reçus depuis près de 25 ans, nous sollicitons la nationalité. Cette nationalité, nous la désirons. Que l’État puisse nous aider à trouver une pièce qui pourrait nous aider à circuler librement », lance à RFI Aloïse Bayingana, le président de cette communauté.

Ces ex-réfugiés sont nombreux à avoir formulé la demande, mais attendent encore la réponse des autorités congolaises, selon Aloïse Bayinganga qui affirme qu’ils sont bien intégrés. « Il y a des gens qui vivent de l’agriculture et d’autres du petit commerce. On participe, avec les forces vives de la nationale (congolaises, Ndlr), au développement du pays », précise-t-il.

Avant la date butoir du 31 décembre 2017, à peine 104 réfugiés rwandais avaient pu être rapatriés volontairement dans leur pays qui a établi des relations diplomatiques avec le Congo en 1982.

Congo : de nombreux dégâts matériels après une forte pluie à Kellé

La pluie qui s’est abattue le 9 mars dernier, à Kellé dans le département de la Cuvette-Ouest a provoqué d’importants dégâts matériels.

 

Les habitants de la localité de Kellé, dans la Cuvette-Ouest ont été frappés par une violente pluie le 09 mars 2022. Celle-ci a emporté tout sur son passage et a causé de nombreux dégâts matériels.

Henri Victor Ika, administrateur maire de Kellé a indiqué qu’on dénombre au total 24 sinistres dont 12 maisons totalement cassées, 10 maisons partiellement cassées, un mur de clôture et la chute des safoutiers. Aucun décès n’a été déploré.

Saisi de la situation, le député de Kellé, Thierry Hobié a dépêché une équipe sur les lieux pour venir au chevet de ces populations. Un don de vivres et non vivres leur a été offert.

Le Nord de la République du Congo est souvent confronté aux catastrophes naturelles. Un accord d’un montant de 500 mille de dollars a été signé 11 mars entre le Congo et la Chine en vue de venir en aide aux victimes des inondations survenues dans la partie septentrionale du Congo.

Dette du Tchad au Congo : les deux pays s’accordent

Le prêt de cinquante milliards FCFA avait été accordé à la République du Tchad depuis décembre 2011.

 

Une convention financière pour la restructuration de la dette du Tchad envers le Congo, d’environ cinquante milliards FCFA, a été signée le 26 février à Brazzaville. L’accord a été signé entre le ministre congolais des Finances, Roger Rigobert Andely, et son homologue tchadien, Tahir Hamid Nguilin.

Le prêt de cinquante milliards FCFA avait été accordé à la République du Tchad depuis décembre 2011. Pour le ministre Roger Rigobert Andely, la restructuration de cette dette est importante pour le Tchad.

« Cette signature permet de réaménager la dette, de la rendre compatible avec les exigences du cadre commun pour l’assistance du Tchad du G20 de telle sorte que ce programme ne soit pas bloqué, parce qu’un pays frère n’a pas aligné les conditions de prêt douces que demande la communauté internationale », a souligné le ministre Roger Rigobert Andely.

Selon les deux parties, la signature de la convention financière s’inscrit dans le cadre du raffermissement des liens de coopération économique entre le Congo et le Tchad. En effet, l’acte posé est un bel exemple de la coopération Sud-Sud.

Accord : le FMI va faire un crédit d’environ 455 millions de dollars au Congo

Le chef du gouvernement a exprimé sa reconnaissance envers la France qui, comme de nombreux autres partenaires, a joué un rôle clé dans les négociations.

 

A Brazzaville le 25 janvier 2022, Anatole Collinet Makosso, Premier ministre a eu un entretien avec l’ambassadeur de France au Congo le 25 janvier. Il s’est agi de parler de la signature du 21 janvier Washington à, aux Etats-Unis, de l’accord de trente-six mois au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) d’un montant d’environ 455 millions de dollars américains entre la République du Congo et le Fonds monétaire international (FMI).

Le chef du gouvernement a exprimé sa reconnaissance envers la France qui, comme de nombreux autres partenaires, a joué un rôle clé dans les négociations ayant abouti à la conclusion d’un nouvel accord avec le FMI.

« Nous avons aidé, autant que possible, notre partenaire congolais à satisfaire aux exigences du Fonds monétaire international et nous en sommes ravis. Maintenant que l’accord est conclu, la France avait promis un appui budgétaire qui va venir. Une mission va arriver à Brazzaville dans quelques semaines pour finaliser cet appui budgétaire comme c’était convenu. Donc avec d’autres partenaires nous allons soutenir le Congo pour mettre en œuvre efficacement cet accord », a promis le diplomate français en poste à Brazzaville.

Selon lui, l’aboutissement de ce dossier est le résultat d’un travail conjoint mené depuis plusieurs mois. « C’est un processus d’efforts partagé que nous avons célébré ce matin pour nous en réjouir. Il faut également dire que ce n’est que le début du processus de réformes qui est une étape absolument impérative, obligée. Maintenant que la confiance est restaurée, le travail peut commencer sur les bonnes bases et nous avons rassuré le Premier ministre que nous resterons au côté du Congo pour l’aider à mettre en œuvre tout ce qui a été prévu à Washington », a conclu François Barateau.

Pont Route-Rail Kinshasa-Brazzaville : le projet s’élève à 713,4 millions USD

Le gouvernement congolais a adopté Loi portant autorisation de la ratification de l’Accord relatif au financement, à la construction et à l’exploitation du Pont route-rail sur le fleuve Congo.

 

Le projet de Loi portant autorisation de la ratification de l’Accord relatif au financement, à la construction et à l’exploitation du Pont route-rail sur le fleuve Congo entre Brazzaville et de Kinshasa a été adopté. Le gouvernement congolais l’a validé vendredi 10 décembre 2021.

Ce projet conclu le 11 novembre 2019 à Johannesburg en Afrique du Sud entre la République Démocratique du Congo et la République du Congo se chiffre à 713,4 millions d’euros, incluant notamment les coûts des travaux, de développement et les charges financières.

C’est le Ministre d’Etat, Ministre du Plan, Christian Mwando Nsimba, qui a soumis ce projet au Conseil des Ministres.

Il a indiqué que cet Accord détermine les principes de coopération entre les Etats dans le cadre de la mise en œuvre du projet dans tous ses aspects liés tant au financement, à la conception, à la construction, à l’exploitation qu’à l’entretien aussi bien du Pont Route-Rail que des Postes de Contrôle Unique Frontaliers et des positions des voies d’Accès situées entre le Pont et les Postes de Contrôle Unique Frontaliers.

D’après le Ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, qui a fait le point de ces échanges hebdomadaires de l’équipe gouvernementale, ce projet a été adopté après débats et délibérations.

RDC : signature d’un accord entre l’armée et la Monusco

Les deux parties ont signé un accord à Kinshasa, pour mener des opérations conjointes contre la centaine de groupes armés actifs dans l’est du pays.

 

L’armée congolaise et la force de l’ONU en RDC (Monusco) se sont dotées mardi 07 décembre d’un cadre pour mener des opérations conjointes contre la centaine de groupes armés actifs dans l’est du pays depuis près de trois décennies. Les deux parties ont signé un accord à Kinshasa.

Le document intitulé « Directives des opérations conjointes » a été signé au siège de l’armée congolaise. Une occasion pour l’ensemble des contingents des casques bleus en RDC de s’engager pour « l’application stricte de la force » contre les groupes armés, selon le général Célestin Mbala Munsense, chef d’état-major général des Forces armées de la RDC. « Jusque-là, le chapitre 7 réservait que la FIB (la brigade d’intervention de la Monusco) et le reste de la force avait l’attitude de suivre le chapitre 4, qui est la mission d’observation », rajoute le chef d’état-major.

Pour le général Affonso Da Costa, commandant en chef de la force de la Monusco, l’engagement des casques bleus sur le théâtre des combats ne se fera qu’aux côtés des FARDC : « Nous sommes là en soutien des opérations conjointes : renforts, intelligence, logistique, protection des civils aux alentours avec la FARDC. »

Ce document vient combler un vide « parce qu’il n’y avait pas un mécanisme de coordination au niveau opérationnel », a déploré le général Da Costa, ajoutant que désormais, avec ce manuel de procédure, la force de l’ONU en RDC va davantage être mobilisée.

Les responsables militaires ont rappelé que les casques bleus de la Monusco ne participeraient pas aux opérations en cours menées conjointement par les FARDC et l’armée ougandaise dans l’est de la RDC. Mais pour « éviter des dégâts entre amis », les trois forces partagent les renseignements.

Coopération Congo-RDC : tête à tête entre Anatole Colinet et Sama Lukonde

Les Premiers ministres respectifs de la République du Congo et de la République démocratique du Congo ont eu un échange lundi 6 décembre 2021 à Brazzaville.

 

Anatole Colinet Makosso, Premier ministre de la République du Congo a accueilli son homologue Jean-Michel Sama Lukonde lors de son arrivée à Brazzaville. C’était lundi 06 décembre 2021,

Les deux hommes d’État ont échangé sur plusieurs domaines de la vie socio-économique de leur deux pays. À l’issue de ce tête-à-tête, les deux Premiers ministres ont apposé leurs signatures sur les documents de l’accord signés précédemment officiellement par les deux Chefs d’État de leur pays respectif. Cette séance de travail entre Sama Lukonde et Anatole Colinet a eu lieu à la Primature de la République du Congo.

« Nous avons d’abord parlé de ce besoin de coopération accrue entre nos deux pays. Nous faisons face aux mêmes problèmes. Ce n’est que normal que nous puissions échanger sur les problèmes socio-économiques qui nous concernent tous. C’était de bons échanges. Nous sommes convaincus qu’aujourd’hui, c’est une première rencontre, du moins entre ma personne et le Premier Ministre du Congo Brazzaville. Mais, il y aura certainement d’autres rencontres, qui vont suivre », a laissé entendre Sama Lukonde.

Coopération énergétique : un accord entre Brazzaville et Kinshasa

L’accord vise à concrétiser le projet dénommé « Boucle de l’amitié énergétique » entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo.

 

Les villes de Brazzaville et de Kinshasa rencontrent de sérieux problèmes d’approvisionnement en électricité. C’est pour tenter d’y remédier que ces deux capitales ont signé lundi 06 décembre 2021, un accord de coopération énergétique.

L’accord vise à concrétiser le projet dénommé « Boucle de l’amitié énergétique » entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo.

« Une première phase consistera à renforcer les capacités de transport des lignes entre la Centrale électrique du Congo de Pointe-Noire et la Centrale hydroélectrique d’Inga en RDC via Brazzaville », précise l’accord.

Un de ses signataires, Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des hydrocarbures du Congo-Brazzaville, définit son importance : « La boucle de l’amitié énergétique, au cœur d’une nouvelle architecture énergétique intégrée en Afrique centrale, alimentera plusieurs lignes à haute et très haute tension destinées à fournir de l’énergie notamment aux industrie minières en République démocratique du Congo ».

Malgré les investissements et l’augmentation de la puissance installée qui est passée de 89 à plus de 800 mégawatts ces vingt dernières années, les populations de Brazzaville et Pointe-Noire sont victimes de coupures et autres délestages. Même constat en RDC.

L’accord a été conclu pour une durée indéterminée et devra faire l’objet d’une évaluation tous les cinq ans. Mais aucune indication n’a été donnée sur le coût ou le financement du projet.

Dans une déclaration conjointe, les présidents Denis Sassou-Nguesso et Félix Tshisekedi ont invité les autres pays de la sous-région à se joindre à ce « projet intégrateur ».

Congo : vers un nouvel accord avec le FMI

La République du Congo recevrait un appui de 456 millions de dollars en échange d’engagements précis sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

 

Le gouvernement congolais entend signer un nouvel accord avec le Fonds monétaire international (FMI). Le texte, élaboré ces derniers mois, prévoit un programme de trois ans au titre de la Facilité élargie de crédit. La République du Congo recevrait un appui de 456 millions de dollars en échange d’engagements précis sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. L’accord doit maintenant être approuvé par le conseil d’administration du FMI.

L’accord a aussi été rendu possible par la renégociation de la dette du Congo envers la Chine et le négociant suisse Trafigura.

Ainsi, l’accord de 2019 est désormais enterré et c’est bien une nouvelle facilité de crédit que Brazzaville est en passe d’obtenir de la part du FMI. Il s’agit d’un programme de trois ans pesant 456 millions de dollars qui va de pair avec la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes négociées, ces derniers mois.

Le FMI attend des avancées en matière de gouvernance, de transparence et de lutte contre la corruption.

Une source au sein de l’institution souligne que bien que supérieure à 70% du PIB, la dette (elle devrait atteindre à 94% en fin d’année) est considérée comme soutenable, grâce au moratoire sur les intérêts décidé par le G20 pour aider les pays pauvres en plaine pandémie de Covid-19.

De plus, les accords de restructuration de dette passés par le Congo avec la Chine et le négociant Trafigura ont joué en sa faveur, même s’il reste à Brazzaville à trouver un accord avec l’autre négociant, Glencore, qui possède une créance de 850 millions de dollars sur le pétrole congolais.

L’accord doit désormais être approuvé en décembre par le conseil d’administration du FMI et c’est ensuite seulement que toutes les conditionnalités fixées seront inscrites noir sur blanc. Brazzaville qui n’avait pas respecté celles de l’accord de 2019, n’avait alors reçu que 10% des sommes promises.

1xBet devient partenaire régional de Lyon

1xBet est devenu le partenaire officiel du club de football français de Lyon. L’accord de l’une des principales sociétés de paris au monde et des champions de France à 7 reprises portera sur la saison 2021/22, avec la possibilité d’une période plus étendue.

1xBet devient le partenaire de paris exclusif de Lyon en Afrique (régions subsaharienne et MENA). La société obtient le droit d’utiliser les symboles du club dans ses campagnes promotionnelles. De plus, lors de la diffusion en Afrique des matchs à domicile de Lyon en Championnat de France, les supporters verront des publicités de 1xBet sur les panneaux LED.

« Nous sommes heureux de conclure un partenariat avec un club de ce niveau. Lyon est l’un des clubs les plus forts de l’histoire française. L’équipe a remporté de nombreuses victoires en Ligue 1, a représenté avec succès son pays dans les tournois européens de clubs et a récemment disputé les demi-finales de la Ligue des champions. En outre, Lyon est très populaire en Afrique, et cette région est extrêmement importante pour nous, comme en témoigne également notre statut de partenaire officiel de la CAF.

Lyon est une marque de haut niveau, tout comme 1xBet. Nous attendons donc une synergie importante de cette coopération. En conséquence, les fans de Lyon peuvent se préparer à une abondance de promotions, d’offres spéciales et de surprises agréables qui leur permettront de tirer encore plus d’émotions positives du sport et des résultats de leur équipe », a déclaré Alex Sommers, porte-parole de 1xBet.

Selon lui, la société s’attend à ce que cette coopération aide Lyon dans sa candidature au championnat de France. De plus, récemment, avec le soutien de 1xBet, Kairat est devenu champion du Kazakhstan après une pause de 16 ans.

D’ores et déjà, tous les fans de Lyon peuvent bénéficier des meilleures conditions pour parier sur leur club préféré. En particulier, les joueurs peuvent s’inscrire sur 1xBet avec un code promo spécial 1XOL et recevoir un bonus allant jusqu’à 260 $, qu’ils peuvent immédiatement utiliser pour parier.

Si vous souhaitez gagner de l’argent sur les nouveaux succès de votre club préféré, alors rejoignez 1xBet et pariez sur les victoires de Lyon !

A propos de 1xBet

1xBet est une marque de bookmaker innovante fondée en 2007 et jouissant d’une réputation d’excellence au niveau mondial. C’est l’une des entreprises les plus progressistes du secteur, avec des bureaux en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Chaque mois, 1xBet propose à ses clients des paris sur des dizaines de milliers d’événements sportifs, y compris en direct.

1xBet est le partenaire officiel de la Coupe d’Afrique des Nations, le partenaire global du FC Barcelone, le sponsor officiel de la diffusion de la Serie A italienne et le partenaire média officiel de La Liga.

Congo : accord pour la production d’huile de ricin à l’échelle industrielle

C’est ce qui justifie la rencontre entre le patron du pétrogazier italien Eni, Claudio Descalzi et le président Sassou N’Guesso le 4 octobre 2021.

 

Engagée à réduire l’impact écologique de son portefeuille énergétique d’ici 2050, le pétrogazier italien Eni multiplie les accords avec les gouvernements des pays dans lesquels il intervient.

C’est d’ailleurs pour cette raison que Claudio Descalzi, le patron du géant énergétique italien Eni, a rencontré le 4 octobre le président Denis Sassou Nguesso. Les échanges entre les deux hommes ont principalement porté sur le développement conjoint du secteur de la bioraffinerie et la coopération dans les efforts de lutte contre le changement climatique.

Parallèlement, Eni s’est aussi engagée à apporter son soutien au plan 2018-2022 de développement de l’agriculture congolaise. A cet effet, un accord a été signé avec les autorités congolaises et servira de cadre à la production d’huile de ricin à l’échelle industrielle.

Par ailleurs, Claudio Descalzi a expliqué avoir discuté avec le président congolais de la valorisation du gaz dans un pays producteur où la majeure partie du gaz associé au pétrole brut est torchée. Cette démarche qui s’appuie sur l’engagement d’Eni à participer à la décarbonation du mix énergétique des pays africains où la société est présente, vise, affirme-t-il à garantir le développement et la diversification économique du pays.

RCA : signature d’un accord de prêt de 15 milliards FCFA

Cette enveloppe octroyée au gouvernement centrafricain servira à renforcer le système sanitaire national et la lutte contre le coronavirus.

 

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), vient d’accorder un prêt de 15 milliards FCFA à la Centrafrique. Cet argent est dédié au renforcement des systèmes sanitaires nationaux ainsi qu’à la lutte contre la pandémie à coronavirus (covid-19). L’accord de prêt a été signé lundi 13 septembre à Brazzaville par le président de la BDEAC, Fortunato-Ofa Mbo Nchama, et le ministre d’Etat chargé de l’économie en République centrafricaine (RCA), Felix Moloua.

Il s’agit avec cette enveloppe de 15 milliards FCFA, d’améliorer l’accès équitable de la population aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie.

Selon Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC, cet appui permettra la réhabilitation des structures sanitaires existantes et la construction de nouvelles structures hospitalières afin de couvrir l’immense territoire centrafricain et offrir à la population un accès équitable à une offre sanitaire de qualité.

« Contribuer au renforcement de la prise en charge sanitaire de la population, c’est maintenir en bon état de fonctionnement le principal outil de production de la richesse nationale. Cet accord de prêt, en appui à la RCA, symbolise une relance d’une coopération plus soutenue entre la BDEAC et la Centrafrique. Aujourd’hui, le gouvernement centrafricain peut être rassuré de la disponibilité de sa banque de développement à lui octroyer des ressources aux meilleures conditions financières possibles », a indiqué Fortunato-Ofa Mbo Nchama.

Pour le ministre des Finances et du Budget de la RCA, Hervé Ndoba, ce prêt sera principalement et essentiellement utilisé dans le compte du renforcement des infrastructures sanitaires nationales afin d’améliorer l’accès à une meilleure santé pour l’ensemble de la population. « La République centrafricaine a, pendant plusieurs années, été dans l’incapacité d’investir massivement dans les infrastructures sanitaires compte tenu des nombreuses crises que nous avons connues. Cet appui nous permettra de mieux renforcer notre système sanitaire », a-t-il expliqué.

Congo : la BDEAC apporte un appui de 32,8 milliards FCFA pour la construction des infrastructures

Le gouvernement congolais et la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) ont procédé le 16 août 2021, à la signature d’un accord de financement.

 

Le gouvernement congolais vient de recevoir un appui de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale d’une valeur de 32,8 milliards FCFA. Un accord de financement a été signé entre les deux parties lundi 16 août 2021. Cette enveloppe est destinée à la construction des infrastructures. Il s’agit de l’aménagement de la route Dolisie-Kibangou dont les 93 km constituent la première phase du corridor Libreville-Brazzaville devant relier le Congo au Gabon, et qui permettra de désenclaver ce bassin de production dans l’optique d’améliorer les échanges économiques et commerciaux dans la sous-région.

Le corridor Libreville-Brazzaville et celui de Brazzaville-Ouesso-Bangui-Ndjamena font partie des six projets intégrateurs dont la BDEAC s’était engagée au cours de la table ronde des bailleurs de fonds de Paris en novembre 2020 à soutenir la réalisation à hauteur de 308 milliards de FCFA (551 millions de dollars) en vue d’accélérer l’intégration en Afrique centrale. Le président de BDEAC, Fortunato-Ofa Mbo Nchama, a présenté l’apport de cette infrastructure notamment « au plan socio-économique, ce projet contribuera à la réduction du coût et de la durée du transport, ce qui entraînera le désenclavement du département du Niari et favorisera les activités économiques ».

La zone CEMAC est la moins intégrée du continent à cause, entre autres, de l’insuffisance des infrastructures de transports et de communication. Une carence qui limite la circulation des personnes et des biens alors que les échanges économiques et commerciaux communautaires se situent à peine autour de 3%.

Congo : signature d’un accord pour renforcer la protection de la faune

Cet accord a été signé entre le gouvernement congolais, l’ONG internationale WCS et la Congolaise industrielle des bois (CIB).

 

L’accord tripartite « innovant » permettra d’intensifier les activités liées à la conservation de la faune, à travers un soutien technique au Projet de gestion des écosystèmes périphériques du parc national de Nouabalé-Ndoki (Progepp), l’amélioration des communications et le renforcement de la sécurité des rangers.

L’accord, signé le 7 août dernier à Pokola, dans la Sangha, en présence de la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, et de son collègue en charge de l’Éducation, Jean-Luc Mouthou, prévoit également un système de gouvernance plus efficace.

Les éco-gardes vont bénéficier des formations intensives de remise à niveau, notamment des cours sur les droits de l’homme et sur la législation relative aux crimes fauniques. De quoi contribuer à la promotion du parc national Nouabalé-Ndoki, un bastion d’éléphants de forêt de 4 000 km2 créé en 1993, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco pour l’importance de sa biodiversité animale et végétale.

Le département de l’Économie forestière et la société CIB ont aussi signé un autre accord pour établir une unité anti-braconnage sur la concession forestière de Mimbeli-Ibenga, où opère cette société.

Rappelons qu’un premier accord tripartite du même genre a été signé en 1999 et a marqué la création du Progepp. Il a permis la création d’une zone tampon empêchant les braconniers de se rapprocher du parc national.

Corridor Congo-Gabon : le projet financé à 32 milliards FCFA

La construction de cette section s’inscrit dans le cadre de l’intégration et le développement de la sous-région d’Afrique centrale.

 

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a signé lundi avec le gouvernement congolais un accord de prêt d’un montant de 32,8 milliards FCFA pour financer le projet de construction du corridor Brazzaville-Libreville dans sa section reliant Dolisie-Kibangou (dans le Niari au sud du Congo) au Gabon à partir de Ndendé sur une distance de 82 kilomètres.

Projet structurant, la construction de cette section s’inscrit dans le cadre de l’intégration et le développement de la sous-région d’Afrique centrale.

Au plan socio-économique, elle contribuera à la réduction du coût et de la durée du transport entre le Congo et le Gabon, tout en favorisant le désenclavement du département du Niari et booster les activités économiques des populations.

« La signature de cet accord de prêt témoigne de la disposition de notre institution à œuvrer en tout temps aux côtés du gouvernement du Congo pour la mise en œuvre de son programme de développement », indiqué le président de la BDEAC, Fortuné Afo Mbo Nchama lors de la signature de l’accord.

Il a précisé que la construction de cette section fait partie des onze projets prioritaires du Programme économique régional ayant fait l’objet, en novembre dernier à Paris, de la table-ronde sur les réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Au cours des douze derniers mois, hormis le secteur privé, la BDEAC a conclu trois accords de prêt avec les autorités congolaises, pour un montant global de 43,8 milliards FCFA.

Le premier d’un montant de 12 milliards FCFA était destiné au renforcement du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, tandis que le deuxième d’un coût de 15 milliards FCFA devait renforcer la lutte contre la COVID-19 et le système sanitaire.

Quant au troisième prêt, soit 16,8 milliards, il concernait la mise en œuvre des travaux de réhabilitation et d’élargissement, dans sa première phase, de la route nationale N2 entre Brazzaville et Ouesso, extrême-nord du pays.

Cet accord de prêt a été paraphé, pour le compte du gouvernement congolais, par le ministre des Finances et du budget, Roger Rigobert Andely, qui a salué la coopération fructueuse et grandissante entre la BDEAC et son pays.

 

 

Le Congo et le PNUD signent un programme de travail annuel

Cette initiative entreprise par les deux parties vise à relever les défis en matière d’environnement, du climat et sur la problématique du Bassin du Congo.

 

Le Programme de travail annuel (PTA) a été signé du côté congolais par la ministre de l’Environnement, du Développement durable, et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, et du côté du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), par le représentant résidant, Maleye Diop, le 19 mai 2021.

Cette initiative entreprise par les deux parties vise à relever les défis en matière d’environnement, du climat et sur la problématique du Bassin du Congo. C’est donc en vue de poursuivre leur partenariat sur de nouvelles perspectives que les deux parties ont signé le PTA. A travers cette signature, le PNUD apportera au ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo un appui technique et financier pour l’accompagner dans la réalisation et l’aboutissement de ses projets et de promouvoir le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, instrument financier de la Commission Climat du Bassin du Congo, à l’échelle internationale.

« Nous avons fait le point de la collaboration que nous avons à travers le Programme de travail annuel (PTA), avant la COP 26. Le PNUD est l’un des partenaires sinon le partenaire le plus essentiel qui nous accompagne sur les questions de climat. Et au centre de tous ces échanges il y a la journée du 5 juin prochain sur l’environnement », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault, à l’issue de ces échanges.

Pour le représentant résidant du PNUD au Congo, l’institution qu’il a la charge de diriger a un programme cadre de coopération avec le gouvernement du Congo. Chaque année ils signent les plans de travail annuel qui déclinent les différentes activités à mener dans l’année. Depuis le début de l’année, leurs équipes travaillent ensemble pour décliner ces activités. « Aujourd’hui c’était l’occasion de passer à la signature. Nous l’avons fait avec d’autres ministères et aujourd’hui nous signons avec le ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo. C’est le cas de la Journée mondiale de l’environnement, prévue le 5 juin. A côté de cela, nous devons nous accorder sur les ressources à mettre en place pour pouvoir exécuter ces activités. C’était l’objet des échanges », a-t-il déclaré.

Maleye Diop a indiqué qu’ils sont dans la deuxième année d’exécution du plan cadre 2020-2024. C’est ce qui est prévu et s’articule essentiellement sur trois axes prioritaires du Programme national du développement (PNUD_ui est le plan cadre du gouvernement du Congo pour les cinq années 2018-2022 et qui s’articule sur trois priorités : gouvernance ; renforcement du capital humain ; édification de l’économie ; qui englobe essentiellement ce qu’ils ont au niveau du pays et ce qu’ils font avec les différents départements. « Avec ce ministère, l’action porte essentiellement sur le développement durable, aussi bien sur les questions de la gouvernance que de l’édification de l’économie », a-t-il souligné.

Notons que ce programme s’inscrit dans le cadre de l’axe 5 du projet de gouvernement du président de la République Denis Sassou N’Guesso « Ensemble, poursuivons la marche ».

Congo : vers le renforcement des capacités du génie militaire

Le ministère de la Défense nationale et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) ont signé un accord, le 19 avril à Brazzaville.

 

Lundi 19 avril à Brazzaville, un accord a été signé entre le ministère de la Défense nationale et le Pnud. L’accord vise le renforcement des capacités d’organisation et de gestion du génie ; l’appui à la passation des commandes publiques et l’assistance technique pour accompagner la montée en puissance des unités du génie.

« Nous sommes venus signer un accord de partenariat qui porte essentiellement sur le renforcement des capacités du génie militaire pour bien entendu le permettre de jouer son rôle de développement », a expliqué Maleye Diop, représentant résident du Pnud au Congo.

Maleye Diop a précisé que le ministère de la Défense nationale avait sollicité l’organisation onusienne pour accompagner cette volonté qui s’inscrit autour de trois axes prioritaires notamment la gouvernance, le renforcement du capital humain et le développement économique.

Signalons que cet accord a été signé du côté du gouvernement congolais par le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, et du côté du Pnud par son représentant résident au Congo, Maleye Diop.

Congo-dette extérieure : la France proroge le délai de paiement jusqu’au 30 juin

Un accord a été signé entre les deux parties s’inscrivant dans le cadre de l’initiative du G20 et du Club de Paris visant à soutenir les pays vulnérables face au coronavirus.

 

La France vient de proroger le délai de paiement de sa dette avec la République du Congo. Le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, a signé le 16 avril à Brazzaville, avec le ministre délégué  chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, l’avenant à l’accord prolongeant jusqu’au 30 juin prochain la suspension du service de la dette congolaise à l’égard de la France.

« Cette signature montre le soutien indéfectible de la France à la République du Congo, dans un moment  de crise sanitaire avec des conséquences économiques et financières importantes. L’initiative du Club de Paris et du G20 de suspendre le service de la dette est un signal fort d’accompagnement à un moment critique », a indiqué le ministre français chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité.

« Nous souhaitons aller plus loin dans l’avenir, en vous accompagnant  en cette année particulièrement difficile en termes de liquidité. Vous pouvez compter sur la France », a-t-il poursuivi.

Prenant également part à la signature de l’avenant, le ministre délégué au Budget, Ludovic Ngatsé, a réitéré que les ressources libérées seront octroyées en priorité aux financements des dépenses visant à atténuer l’impact sanitaire, économique et social de la Covid-19, au profit des populations congolaises les plus vulnérables.

« La République du Congo s’engage également à négocier avec tous ses  créanciers officiels et bilatéraux un traitement du service de la dette », a-t-il souligné.

Rappelons que c’est en mi- décembre dernier qu’un premier accord de suspension du service de la dette congolaise avait été signé entre l’ambassadeur de France au Congo et le ministre des Finances et du Budget. Les pays créanciers du Club de Paris avaient, en effet, accepté d’accorder au Congo une suspension du service de la dette pour une période allant du 1er mai au 31 décembre 2020.

Congo-prise en charge des réfugiés : le gouvernement signe un nouvel accord avec le HCR

Cet accord a été paraphé mercredi 14 avril entre la ministre des Affaires sociales Antoinette Dinga-Dzondo, et la représentante du HCR, Anne-Elisabeth Ravetto.

 

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, et la représentante du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Anne-Elisabeth Ravetto, ont signé, le 14 avril à Brazzaville, un accord visant à favoriser l’intégration socioéconomique de ces derniers.

Avec la crise née des élections, récemment en Centrafrique, le Congo a accueilli un nombre supplémentaire de réfugiés qu’il faut prendre en charge.  Selon les termes de l’accord entre le ministre en charge de l’Action humanitaire et le HCR, l’agence onusienne apportera un appui à la formation des acteurs locaux sur les principes et les procédures d’inclusion et de protection des réfugiés dans les localités d’Impfondo, d’Enyelle et de Betou dans le département de la Likouala ainsi qu’à Pointe-Noire et à Brazzaville.

La mise à la disposition du gouvernement d’une pré-liste contenant des informations d’environ 10.000 réfugiés éligibles pour inscription au registre social unique est également prévue. Un monitoring sera fait pour le suivi des activités et des plaintes… Le département de la Likouala étant difficile d’accès, le HCR a prévu logistiquement de mettre à disposition du Projet Lisungi des cuves de carburant à Betou et Impfondo en assurant le transport des médicaments essentiels, de vaccins et matériel médical en appui aux moyens roulants qui font des missions de terrain.

« Globalement il est question de soutenir les populations vulnérables : 50% de réfugiés et 50% de la population locale grâce aux filets sociaux. Il est donc prévu de financer, entre autres, les activités génératrices de revenus en faveur de 4000 ménages réfugiés et 4000 ménages locaux c’est-à-dire les populations d’accueil dans le cadre du projet Lisungi additionnel dénommée IDA18 », a expliqué la représentante du HCR, Anne-Elisabeth Ravetto, tout en reconnaissant que le Congo a une bonne tradition en matière d’accueil des réfugiés.

L’aboutissement de cet accord est un long processus de discussion entre la Banque mondiale, le HCR et le ministère en charge de l’Action humanitaire. La durée est de dix-huit mois.