Congo : les réfugiés demandent l’intégration

Ils se sont regroupés en assemblée générale extraordinaire mardi 30 août 2022, à Brazzaville à l’issue de laquelle ils ont souhaité leur intégration sociale dans le pays d’accueil.

 

Les réfugiés et demandeurs d’asile en République du Congo souhaitent être intégrés. Ils se sont exprimés au cours d’une assemblée générale extraordinaire, tenue le 30 août, à Brazzaville.

Ces personnes ont plaidé pour leur prise en charge effective dans le cadre du projet Lisungi, un système de protection sociale mis en place par le gouvernement du Congo dont les bénéficiaires devraient être uniquement des nationaux mais qui s’étend jusqu’aux réfugiés depuis plusieurs années.

Selon le président de la communauté nationale de ces réfugiés, Achille Honoré Kobossina, dans le département de la Likouala le projet Lisungi n’a pris en compte qu’une partie des réfugiés.

« Nombreux souffrent. Réfugiés et demandeurs d’asile n’obtiennent pas régulièrement leurs aides sociales.  Nous avons besoin d’être traités par rapport aux conventions internationales ratifiées par le Congo », a-t-il indiqué.

Ces réfugiés et demandeurs d’asile en République du Congo reprochent à Terre sans frontières les retards pour la réception des malades, ceci occasionne la mort de certains. Leurs ordonnances ne sont pas exonérées et pas assez de produits pharmaceutiques.

Par ailleurs, ils souhaitent que le HCR et le CNAR communiquent les données statistiques de réinstallation des réfugiés.

La Convention de 1951 et son protocole de 1967 ainsi que la  Convention de 1951 offrent un cadre juridique favorable à l’intégration des réfugiés au Congo, pays d’accueil. Ces personnes ayant séjourné pendant des années en terre congolaise sont pour la plupart des ressortissants de la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, l’Angola et du Rwanda.         

Congo-Ngabé : les déplacés venus de la RDC reçoivent des kits

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa a apporté notamment les matelas, les moustiquaires, les draps et autres.

 

A Ngabé centre, 60 ménages, soit 192 déplacés venus de la RDC, ont trouvé refuge. Ils viennent des villages limitrophes de l’autre côté du fleuve Congo où sévissent les conflits inter ethniques. 433 autres déplacés sont dans les villages environnants du centre de Ngabé.

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa a effectué une descente sur le terrain, le 24 août 2022. Accompagnée d’une délégation du Haut-commissariat pour les réfugiés, il s’est agi pour elle de s’enquérir de la situation.

La ministre a apporté à ces personnes vulnérables des kits humanitaires de première nécessité composés de vivres et non-vivres dont les matelas, les moustiquaires, les draps, des kits pour les femmes allaitantes et en état de gestation.

Pour l’heure, les équipes de ce Ministère sillonnent les villages qui entourent la localité de Ngabé pour s’assurer qu’aucun déplacé n’a été oublié.

Journée mondiale des réfugiés : plus de deux millions devront être réinstallés en 2023 (HCR)

L’Organisation des Nations unies (ONU), a lors de la célébration de la journée mondiale des refugiés, indique que plus de deux millions de réfugiés ne pouvant rentrer chez eux ni rester dans leur pays d’accueil en raison de l’insécurité ou faute de place, auront besoin d’être transférés dans des pays tiers en 2023.

 

Ce nombre des  réfugiés, représente un bond de 36% par rapport aux besoins de cette année, évalués à 1,47 million de personnes, a indiqué une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Shabia Mantoo, lors de la présentation de ces statistiques.

Cette hausse est notamment attribuée « aux conséquences humanitaires de la pandémie et à l’émergence de nouvelles situations de déplacement au cours de l’année écoulée », a-t-elle dit.

A en croire les responsables du  HCR, la « réinstallation » consiste à transférer des réfugiés d’un pays d’asile à un autre État qui a accepté de les admettre et de leur accorder à terme une résidence permanente.

Pour la septième année consécutive, les réfugiés syriens (environ 777.800 réfugiés dans le besoin d’être réinstallés) figurent parmi ceux dont les besoins en matière de réinstallation sont les plus élevés, suivis des réfugiés originaires de l’Afghanistan (274.000), de la République démocratique du Congo (190.400), du Soudan du Sud (117.600) et de la Birmanie (plus de 114.000). Une grande partie de ceux originaires de Birmanie sont issus de la minorité musulmane des Rohingyas et sont apatrides.

Notons que, la procédure de réinstallation offre une protection et une solution durable à des dizaines de milliers de réfugiés chaque année. Mais les places offertes par les pays sont rares et leur nombre largement insuffisant.

Signalons qu’en 2020, les fermetures de frontières et les restrictions de voyage dues à la pandémie de Covid-19, ont nécessité dans de nombreux cas une suspension temporaire des mouvements vers les pays de réinstallation, faisant chuter la réinstallation des réfugiés à son niveau le plus bas, avec seulement 22.800 départs cette année-là.

Le nombre de réfugiés réinstallés a doublé l’an dernier, à 39.266 personnes. Mais les solutions trouvées sont largement inférieures aux besoins, évalués l’an dernier à plus de 1,44 million de places.

Pour rappel, seuls quelques États participent au programme de réinstallation du HCR. Les principaux pays de réinstallation dans le monde sont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et les pays nordiques.

Guerre en Ukraine : l’ambassade du Congo en France apporte son aide aux congolais

Constitués en délégation, Constantin Noël Michel Ebelebe, directeur de l’Office de gestion des étudiants et stagiaires congolais (OGES), et Jean Bastien Makoundou se rendent en Pologne, première étape de leur mission, avant de continuer en Allemagne et en Belgique.

 

Les retrouvailles se multiplient entre les Congolais initialement installés en Ukraine fuyant les offensives russes et les délégations dépêchées par le gouvernement ou les membres de la cellule de crise mandatés pour la circonstance.

Très souvent, tout comme les autres Africains en Ukraine, les Congolais remontent des informations de non-respect des autorités frontalières ignorant la Convention des Nations unies, à savoir « toute personne a le droit de franchir les frontières internationales pendant un conflit (…) quelle que soit la nationalité ou la couleur ».

De ce fait, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, après avoir pris connaissance de ces traitements indignes, avait mis en place une cellule de crise afin de préserver ses compatriotes en Ukraine.

En Pologne, en Allemagne et en Belgique, la délégation congolaise a été missionnée par l’ambassadeur Rodolphe Adada. Sur place à Varsovie, elle a été reçue par Robert Kamil Enzanza, consul honoraire du Congo en Pologne. Après les modalités d’usage, elle a pu rencontrer la dernière vague de réfugiés composée d’une dizaine d’étudiants, tous relogés dans la ville hôte.

En priorité, le directeur de l’OGES s’est préoccupé de la scolarité de ceux qui veulent continuer leurs études en Pologne. Que ce soit de la part des étudiants ou des officiels représentés par le consul honoraire, les actions menées par la délégation ont été saluées et jugées utiles car venues et facilitées au moment opportun.

Après cette étape, dans les mêmes prédispositions, la délégation effectuera, par route, le périple la conduisant en Allemagne et en Belgique, à la rencontre des réfugiés congolais ayant rejoint ces pays par leurs propres moyens.

Congo : les sénateurs approuvent le projet de loi sur le statut des réfugiés

Le texte approuvé, le 12 août, s’inscrit dans le cadre de l’amélioration, de l’harmonisation et surtout du renforcement du dispositif juridique au plan interne.

 

L’Etat congolais se reconnaît le droit d’accorder protection et asile à toute personne se trouvant sur son territoire y compris dans ses domaines extraterritorialité.  La loi qui a été adoptée par le Sénat, prévoit également la création d’un Comité national d’assistance aux réfugiés, organe chargé de déterminer le statut de réfugié, de gérer et protéger ceux des réfugiés reconnus ainsi que les demandeurs d’asile.

S’agissant justement des réfugiés, quelques sénateurs se sont intéressés au cas des Rwandais vivant au Congo. Intervenant sur cette question, le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, a laissé entendre que l’Organisation des Nations unies a mis fin, il y a quelques années, au statut de réfugiés des Rwandais vivant au Congo.

« Le Rwanda est devenu un pays fréquentable, un pays admiré de toute part, il a abrité plusieurs sommets de l’Union africaine. Les Nations unies ont considéré qu’il n’y avait plus de raisons que des Rwandais vivent à l’étranger et sous la protection du Haut-commissariat des Nations unies comme réfugiés. Elles ont mis fin au statut de réfugiés des Rwandais dans notre pays », a-t-il déclaré.

Le ministre a réaffirmé qu’il n’y a plus de réfugiés rwandais en République du Congo puisqu’entre-temps, beaucoup se sont installés, pratiquent l’agriculture pour les uns, l’élevage pour les autres et se sont même mariés à des Congolais et des Congolaises.

« Beaucoup se sont intégrés dans notre société mais n’ont toujours pas la nationalité congolaise alors que nous avons le privilège de la double nationalité », a-t-il renchéri.

Jean-Claude Gakosso a rappelé qu’ils sont aujourd’hui au nombre de 811 Rwandais qui sont dans un statut hybride, c’est-à-dire ni réfugiés ni Congolais mais en même temps ne veulent pas rentrer au Rwanda. Il a conclu en précisant que le Congo compte près de 26 000 réfugiés toutes nationalités confondues, dont les plus nombreux sont des Centrafricains et des Congolais de Kinshasa.

Congo-prise en charge des réfugiés : le gouvernement signe un nouvel accord avec le HCR

Cet accord a été paraphé mercredi 14 avril entre la ministre des Affaires sociales Antoinette Dinga-Dzondo, et la représentante du HCR, Anne-Elisabeth Ravetto.

 

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, et la représentante du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Anne-Elisabeth Ravetto, ont signé, le 14 avril à Brazzaville, un accord visant à favoriser l’intégration socioéconomique de ces derniers.

Avec la crise née des élections, récemment en Centrafrique, le Congo a accueilli un nombre supplémentaire de réfugiés qu’il faut prendre en charge.  Selon les termes de l’accord entre le ministre en charge de l’Action humanitaire et le HCR, l’agence onusienne apportera un appui à la formation des acteurs locaux sur les principes et les procédures d’inclusion et de protection des réfugiés dans les localités d’Impfondo, d’Enyelle et de Betou dans le département de la Likouala ainsi qu’à Pointe-Noire et à Brazzaville.

La mise à la disposition du gouvernement d’une pré-liste contenant des informations d’environ 10.000 réfugiés éligibles pour inscription au registre social unique est également prévue. Un monitoring sera fait pour le suivi des activités et des plaintes… Le département de la Likouala étant difficile d’accès, le HCR a prévu logistiquement de mettre à disposition du Projet Lisungi des cuves de carburant à Betou et Impfondo en assurant le transport des médicaments essentiels, de vaccins et matériel médical en appui aux moyens roulants qui font des missions de terrain.

« Globalement il est question de soutenir les populations vulnérables : 50% de réfugiés et 50% de la population locale grâce aux filets sociaux. Il est donc prévu de financer, entre autres, les activités génératrices de revenus en faveur de 4000 ménages réfugiés et 4000 ménages locaux c’est-à-dire les populations d’accueil dans le cadre du projet Lisungi additionnel dénommée IDA18 », a expliqué la représentante du HCR, Anne-Elisabeth Ravetto, tout en reconnaissant que le Congo a une bonne tradition en matière d’accueil des réfugiés.

L’aboutissement de cet accord est un long processus de discussion entre la Banque mondiale, le HCR et le ministère en charge de l’Action humanitaire. La durée est de dix-huit mois.

Congo : la prise en charge des réfugiés préoccupe

Le sujet était au centre de l’échange entre la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire Antoinette Dinga Dzondo et la nouvelle représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Anne-Elisabeth Ravetto.

 

Jeudi 01 avril à Brazzaville, la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire Antoinette Dinga Dzondo s’est entretenue avec  la nouvelle représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Anne-Elisabeth Ravetto. L’un des sujets à l’ordre du jour portait sur la prise en charge des réfugiés en République du Congo.

« C’est une première rencontre avec la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire,  depuis mon arrivée au Congo. Nous avons parlé  des sujets communs liés  à l’accueil des réfugiés en République du Congo, comment renforcer  leur intégration dans la communauté  et en particulier  le nouveau dossier  des réfugiés centrafricains », a laissé entendre la représentante du HCR au Congo.

Autres points évoqués par les deux  personnalités portaient notamment sur le volet développement, en toile de fond le projet Lisungi, qui va bientôt être lancé dans le département de la Likouala. L’opérationnalisation de cette aide sociale a bénéficié de l’appui financier de la Banque mondiale de l’ordre de 22 millions de dollars américain.

Ce prêt vise à favoriser l’intégration socio-économique des réfugiés et des communautés d’accueil dans la Likouala, y compris les populations autochtones. Ce financement couvre les départements de Likouala, Brazzaville et ses environs et Pointe Noire.

Congo-Likouala : le projet Lisungi 2 est lancé

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, a lancé l’exécution du projet Lisungi 2, ce 17 février dans la Likouala.

Dans le département de la Likouala, le projet Lisungi 2 ou additionnel, financé par la Banque mondiale va s’exécuter dans les zones à forte concentration des réfugiés, notamment les districts d’Impfondo, Enyelle, Bétou et Dongou, selon les explications du coordonnateur, Alfred Constant Kiakouama. « La spécificité pour la Likouala est que trois prestations complémentaires ont été ajoutées : l’exemption des frais de santé pour les ménages pauvres; la formation qualifiante pour les jeunes vulnérables dans les rapports avec les besoins du département et le paiement des frais scolaires des élèves des familles pauvres des écoles primaire au secondaire », a-t-il indiqué. Au-delà de ces trois prestations évoquées, figurent les transferts monétaires et activités génératrices de revenus.

Selon la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, il est question, à travers ce projet, de renforcer les capacités de développement du capital humain. « Les enfants doivent à aller à l’école, être en bonne en santé, apprendre des métiers en fonctions des besoins de développement… Les allocations seront mises à disposition des parents pour développer les activités génératrices de revenus », a fait savoir Antoinette Dinga-Dzondo.

« L’initiative vient soulager tant soit peu la population de la Likouala confrontée aux difficultés de tout genre dans ce contexte difficile de la Covid-19 », a souligné le préfet du département Gilbert Djombo Bomodjo.

En rappel, bien avant le lancement officiel du projet Lisungi additionnel, un atelier de formation a été organisé en faveur des autorités de base pour mieux le cerner. La ministre Antoinette Dinga-Dzondo a lancé un appel à l’unité de tous les acteurs impliqués dans l’exécution du projet afin que, main dans la main, des défis de développement soient relevés.

Congo : près de 165 réfugiés centrafricains quittent Brazzaville et Pointe-Noire

Ces centrafricains ont quittés le Congo et sont rentrés volontairement dans leur pays d’origine samedi 26 septembre 2020, par voie aérienne.

Ce sont quelques 165 réfugiés centrafricains vivant dans les villes congolaises de Brazzaville et de Pointe Noire qui sont de nouveau à Centrafrique. Ils sont rentrés volontairement samedi dans leur pays d’origine par voie aérienne.

Le rapatriement de ces réfugiés centrafricains avait été interrompu en raison de la pandémie du nouveau coronavirus. Avec l’allègement des restrictions aux frontières, le rapatriement a repris. Une information que confirme Jean-Didier Martinez Mbétianga, assistant en charge des activités génératrices de revenus à la Commission nationale pour les réfugiés (CNR).

Notons que, ce convoi n’était pas le dernier. D’autres convois aériens de rapatriement des réfugiés centrafricains vivant en république du Congo sont programmés dans les jours à venir. Des convois terrestres sont également prévus pour ceux ayant trouvé asile en République démocratique du Congo.

Pour rappel, la crise politico-militaire qui a secoué la République centrafricaine dont les stigmates sont encore visibles dans le pays, sont à l’origine du déplacement de ces nombreux Centrafricains qui ont trouvé asile dans les pays limitrophes.

Avec la signature d’un accord de paix en 2019, les violences ont sensiblement baissé, motivant les réfugiés à retourner dans leur pays. Certains l’ont fait de leur propre chef, mais la plus grande majorité a bénéficié de la facilitation du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Congo : les réfugiés à l’école de l’entreprenariat

Les jeunes réfugiés ont pris part le 6 août, à une rencontre sur la culture entrepreneuriale organisée par le ministère en charge de l’Education civique et le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR).

Placée sous le thème « Entreprenariat et responsabilité », la rencontre visait également à moraliser les jeunes, à combattre la discrimination et les stéréotypes à l’égard des réfugiés. Aussi la promotion de la cohésion pacifique entre les réfugiés et la jeunesse congolaise dans le but de faciliter l’intégration socio-économique de la jeunesse réfugiée.

Le directeur général de l’Education civique, Jean-Pierre Mahinga, a indiqué que les jeunes demeurent l’avenir de tout pays. Aucun développement ne peut se faire sans eux, a-t-il dit. Au Congo, la jeunesse représente 70% de la population.

L’administratrice associée de la logistique du HCR, Annette Mokem, a reconnu l’accueil que le Congo réserve aux réfugiés. « La République du Congo dont l’hospitalité légendaire n’est plus à démontrer compte plus de 51000 réfugiés et demandeurs d’asile sur son territoire dont 19% de jeunes », a-t-elle déclaré soulignant les problèmes qui frappent la jeunesse notamment le chômage.

« Toutefois, ces maux pourront facilement être jugulés si la formation professionnelle, l’employabilité des jeunes, la responsabilité, au cœur des problématiques sociales, sont définies comme des priorités », a souligné Annette Mokem.

Au cours de cette rencontre, les jeunes ont eu droit à des échanges dont celui de Bienvenu Crépin Mpoué, ingénieur agronome, chef du projet Agriculture biologique, de l’ONG Engagement pour le développement durable et l’environnement.

Ce dernier a exposé sur le thème « l’esprit d’entreprenariat et de créativité que doit avoir les jeunes ». Il a édifié les jeunes sur la façon de se prendre en charge en s’appuyant sur les opportunités du secteur agricole.

Congo : adhésion de Brazzaville à la campagne des villes solidaires

Le représentant du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Congo, Cyr Modeste Kouamé, a indiqué le 18 juillet que l’adhésion de Brazzaville à la campagne des villes solidaires avec les réfugiés devrait étendre les membres et démontrer l’hospitalité du Congo en faveur des expatriés.

La mise en œuvre de la campagne des villes solidaires ne concerne pas seulement les autorités et l’administration d’une commune, mais également ses acteurs économiques notamment : entreprises, commerces et établissements de restauration ainsi que les associations et les institutions.

En effet, une ville solidaire est celle qui prend en compte tous les domaines de compétences, agit pour renforcer le lien social, réduire les inégalités d’accès au travail, au logement, à la santé, à l’éducation, aux loisirs…

« Je suis venu informer le maire de Brazzaville pour que sa ville ne soit pas en marge de la campagne des villes solidaires avec les réfugiés. Je suis venu rassurer le maire que sa ville sera soutenu pour l’accueil des réfugiés depuis les années 1980 avec les réfugiés angolais, en 1990 avec les réfugiés rwandais, ceux de la République démocratique du Congo et ceux de la République centrafricaine, par la suite. Il y a 61 % de ces réfugiés qui vivent dans les villes. Il était donc de bon aloi que Brazzaville soit soutenu pour cela », a souligné Cyr Modeste Kouamé.

Le représentant du haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Congo, satisfait de la réponse du maire de Brazzaville d’adhérer à cette campagne lui a annoncé que ces partenaires financiers et techniques se mobiliseront pour rendre effective l’aide promise.

« A ce jour plus de 70 millions de personnes sont déplacées dans le monde. Les communautés et les villes qui les accueillent méritent plus de reconnaissance. C’est dans cette logique que le HCR cherche à impliquer tout le monde y compris les villes », a poursuivi Cyr Modeste Kouamé.

La campagne des villes solidaires avec les réfugiés a été lancée le 20 juin 2018 par le HCR. Cette initiative souligne le rôle de plus en plus important qu’assument les villes dans l’accueil des réfugiés. Actuellement près de deux cents villes dans le monde ont déjà signé la déclaration pour soutenir les réfugiés.

Brazzaville accueille 16000 réfugiés venus de la RDC

Ces personnes ont quitté leurs domiciles en République Démocratique du Congo, à cause des conflits interethniques qui auraient fait plus de 200 morts.

Ce sont 16000 personnes de la RDC, qui se sont réfugiés en République du Congo. Les causes de ce déplacement sont les violences qui opposent les ethnies dans certaines régions du pays. Violences qui auraient causées la mort de plus de 200 morts. Une situation qui a créé la psychose au sein des familles.

Au nord de Brazzaville, plus précisément à Makotipoko 7000 personnes y ont trouvé refuge. Mais l’endroit est très difficilement accessible et il semble aussi oublié. Les réfugiés manquent de tout. Parmi eux, des centaines d’enfants. Ils sont rassemblés dans une cour d’école. Pas des écoliers, mais des réfugiés. Des vieilles couvertures jonchent le sol, beaucoup doivent dormir à la belle étoile.

Dans cette petite ville, la plupart des lieux publics sont aujourd’hui réquisitionnés pour l’accueil de ces réfugiés, même les bureaux en construction de la sous-préfecture. Il faut le dire ce bâtiment n’a pas encore de toit, seulement des briques.

Selon les chefs de villages, ces réfugiés ne rentreront pas chez eux d’aussitôt. Il y a eu moins de violences ces derniers jours, mais ils ne se sentent pas protégés par les autorités de la RDC. « Depuis que nous sommes agressés, il n’y a aucune occupation du gouvernement congolais. Même ne serait-ce que venir nous voir. Les cadavres peuvent durer pendant près de 12 à 13 jours avant d’être enterrés », explique un homme.

Congo : plus de 4000 nouveaux réfugiés de la RDC à Brazzaville

L’information a été révélé mardi 18 décembre, par François Ntsuini, sous-préfet de Makotimpoko.

Depuis dimanche 16 décembre, plus de 4.000 réfugiés de la République Démocratique du Congo, se sont installés au Congo. Certains d’entre eux sont arrivés blessés et trois ont trouvé la mort lors du déplacement. Tous fuyaient un conflit intercommunautaire, dans cette province du nord de Kinshasa. Des membres de l’ethnie banunu du Mai-Ndombe (ouest de la RDC, au nord de Kinshasa) seraient pourchassés par les Batendé

Selon les informations qui ont été données par François Ntsuini, sous-préfet de Makotimpoko, au total 4.358 réfugiés sont arrivés dans une région à plus de 300 km au nord de Brazzaville.

« Aujourd’hui (mardi) nous avons enregistré trois morts : deux enfants d’un et trois ans des suites de leurs blessures, puis une femme », a ajouté le sous-préfet.

« Nous avons également reçu 53 blessés essentiellement par balle de fusil de chasse. Ils sont actuellement pris en charge dans un Centre de santé intégré (CSI) », a-t-il affirmé.

Les ministres congolais de l’Intérieur Raymond Mboulou et sa collègue Antoine Ndinga Nzondo de l’action humanitaire se sont rendus mardi à Makotimpoko, pour constater la situation.

Congo : des réfugiés Rwandais refusent de regagner leur pays

Au Congo depuis le génocide rwandais de 1994, plusieurs réfugiés  refusent toujours de retourner dans leur pays d’origine malgré la fin du conflit.

Une vingtaine de réfugié rwandais viennent de recevoir du gouvernement congolais leurs documents d’intégration : un passeport de leur pays et un titre de séjour. Il faut dire l’ensemble des réfugiés arrivés au lendemain du génocide du Rwanda en 1994 ont perdu leur statut depuis le 31 décembre 2017. Il est donc question de leur régulariser ou de leur rapatrier. Près de 8500 non exemptés ne sont ni candidats à cette intégration, ni au rapatriement volontaire.

Jean-Bosco, ressortissant rwandais ne veut pas rentrer dans son pays, il s’est expliqué chez nos confrères de RFI : « Il n’y a pas quelqu’un dans ce monde qui peut dire qu’il aime notre pays plus que nous-mêmes.  Aujourd’hui le problème n’est pas au rapatriement volontaire, à l’attribution d’un passeport,  mais c’est régler d’abord le conflit ethnique rwandais et le rapatriement aura lieu sans problème.»

Pour Médiatrice, une autre citoyenne rwandaise, le malaise est encore profond : « Aujourd’hui on dit que même un enfant hutu, né hors du pays depuis les années 1994… doit s’agenouiller, reconnaître et demander le pardon aux Tutsis à cause du génocide qu’il n’a jamais connu ».  Selon les rapports officiels, seules une quinzaine de réfugiés ont volontairement été renvoyés à ce jour.

 

 

 

 

 

 

 

Journée parlementaire : les députés édifiés sur les missions du HCR

Le 19 juillet à Brazzaville, l’agence des Nations unies a expliqué aux membres de l’Assemblée nationale des missions qu’elle mène en République du Congo.

Il était question pour cette organisation, d’amener les parlementaires à avoir une meilleure connaissance sur les missions du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), de ses interventions dans le pays et se familiariser avec les notions telles réfugiés, personnes déplacées internes, apatridie, et autre.

Il s’est agi aussi de renseigner les députés sur la situation des réfugiés et des personnes déplacées internes au Congo, les informer des engagements internationaux pris par le pays en ce qui concerne les réfugiés et les personnes déplacées internes et de la prévention de l’apatridie au Congo.

Pendant ces moments, cinq thèmes ont été développés par différents responsables de cet organisme, à savoir les opérations du HCR au Congo, le mandat du HCR, les conventions relatives à l’apatridie, le cadre légal relatif aux réfugiés et celui des personnes déplacées internes au Congo.

Evoquant les missions de cette agence onusienne, Cyr Modeste Kouamé, le représentant du HCR au Congo a indiqué que son rôle est la protection des réfugiés, c’est-à-dire des personnes ayant dépassé les frontières internationales pour se retrouver dans un autre pays, l’assistance de ces personnes et la mise en place des mécanismes tendant à des solutions durables au profit de ces individus.

Les services du HCR, a-t-il dit, se résument à l’assistance matérielle ainsi qu’aux services sociaux de base apportés aux réfugiés et leur enregistrement biométrique.  Cet organisme intervient dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement. Le HCR, a-t-il poursuivi, assure aussi le rapatriement volontaire et la réinstallation interne. A ce jour, a-t-il déclaré, 648 Centrafricains ont déjà été rapatriés.

Cyr Modeste Kouamé est ensuite revenu sur la population réfugiée présente au Congo, chiffres à l’appui. Les Rwandais sont au nombre de 10 516, arrivés au Congo après avoir transité par la RDC; les Congolais de Kinshasa sont  15 000 et les Centrafricains 33 000. « Le Congo compte, à ce jour, vingt-trois nationalités de réfugiés qui sont sur toute l’étendue du territoire national, principalement dans la partie nord » a-t-il précisé.

Notons que les travaux ont été dirigés par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Léon Alfred Opimbat, qui, dans son mot d’ouverture, a remercié le HCR pour cette initiative.

Congo : le haut commissariat des nations unies appelle à l’aide des réfugiés !

Le haut commissariat des nations unies a lancé une campagne en vue d’appeler à l’aide des réfugiés présents au Congo. L’objectif, les dissuader de poser les actes pouvant dégrader l’environnement.

Le haut commissariat des nations unies a réuni ce 25 mai les responsables locaux du Congo Brazzaville en vue de sensibiliser sur le traitement des réfugiés. Cadres du ministère de l‘Économie forestière, responsables administratifs locaux, communautés locales, associations de réfugiés ont été appelés à lutter contre la pauvreté aux sein de la communauté des réfugiés, afin de les dissuader des activités préjudiciables pour l’environnement.

« C’est important de prendre des mesures de façon à arrêter la déforestation qui avance rapidement dans ce district », a expliqué Assouan Gbesso, responsable des programmes au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Il faut dire que l’état de promiscuité dans lequel vivent ces réfugiés leurs poussent à faire main basse sur les ressources naturelles dont leurs sites regorgent.

Ils abattent ainsi d’importantes quantités d’arbres, créant la déforestation à grande vitesse. Le district de Ngo par exemple qui abrite un grand nombre de réfugiés est déjà orphelin de sa luxuriante forêt. Le HCR a en effet promis à l’issue de cette formation d’accompagner les initiatives de préservation de l’environnement auprès des réfugiés. « En effet, les actions de reboisement, d’afforesterie qui permettront de stopper la déforestation et de contribuer à limiter la pauvreté seront soutenues par l’organisme », a précisé Assouan Gbesso.

 

Le Congo et le HCR veillent à la santé des réfugiés

Le représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Congo, Cyr Modeste Kouamé, s’est entretenu, le 26 avril à Brazzaville, avec la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo. Au sortir de l’audience, le représentant de l’agence onusienne a indiqué :« Nous avons fait le point sur la situation sanitaire des réfugiés dans la Likouala ainsi que des déplacés internes (le cas du Pool) pour voir dans quelle mesure le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) peut intervenir ».

Les deux personnalités ont, par ailleurs, échangé sur le plan de contingence à diligenter en cas d’afflux. « Sur le plan de la réponse globale contre toute épidémie, nous avons été rassurés quant aux dispositions déjà prises par le Congo à travers le ministère de la Santé », a révélé Cyr Modeste Kouamé.

La ministre de la Santé a, pour sa part, annoncé un déplacement dans le département du Pool dans les prochains jours. L’objectif étant de poursuivre la revitalisation des districts sanitaires afin de permettre aux personnes déplacées et celles qui reviennent progressivement dans leurs localités de bénéficier des soins de santé sur place avec l’appui du HCR. Son représentant a rassuré que la structure onusienne apportera son expertise. Le Congo et le HCR, selon lui, continueront à mutualiser leurs efforts pour relever les défis qui se présentent à eux.

Education, culture et migration se partagent la Une au Congo

Le lancement d’un projet sur l’éducation en nutrition et sécurité alimentaire, le festival international du livre et des arts plastiques (FILAF) qui bat son plein à Brazzaville, et les 600 réfugiés centrafricains qui sont prêts à rentrer sont au menu de la presse congolaise de ce jeudi.
Les Dépêches de Brazzaville abordent le volet éducation avec le lancement d’un projet conjoint PAM, Unesco et gouvernement congolais sur la nutrition et la sécurité alimentaire.

« D’une durée de deux ans, ce projet lancé le mercredi à Brazzaville par l’Unesco) et le Programme alimentaire mondial (Pam), avec l’appui du gouvernement congolais s’inscrit dans le cadre de la réalisation des objectif de développement durable 2016-2030», explique le journal.

Selon ce confrère, ledit projet vise à améliorer les compétences des personnels du système éducatif, à adapter les programmes d’éducation à celui de la nutrition à celui lié à la nutrition et les compétences des jeunes et des femmes en la matière.

L’hebdomadaire La griffe fait un clin d’œil à l’éducation et constate « encore des promesses de recrutement dans la fonction publique ».

Selon le journal, face aux menaces de grève brandies par les enseignants bénévoles, le vice-premier ministre, Firmin Ayessa, a encore fait des promesses aux prestataires et volontaires de l’éducation.

« Migration : Près de 600 réfugiés centrafricains candidats au retour volontaire», informe Les dépêches de Brazzaville, qui écrit souligne que « le haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR) lance ce jeudi à Brazzaville l’opération de rapatriement volontaire des ressortissants centrafricains réfugiés au Congo».

Nos confrères précisent que parmi ces réfugiés estimés « à plus de 32.508, un peu plus de 600 sont concernés par cette opération».

Le bi-hebdomadaire La semaine Africaine traite de la culture avec « la deuxième édition du festival international du livre et des arts plastiques (FILAF) » qui bat son plein à Brazzaville.

« Plusieurs auteurs et écrivains venus de l’Europe et d’Afrique participent à ce festival qui se déroule du 3 au 7 avril 2018 sur le thème +Penser et raconter l’Afrique, l’Afrique pensée et racontée», indique le journal.

Rapatriement des réfugiés rwandais : les parlementaires s’impliquent dans le processus

L’ambassadeur du Rwanda au Congo, Jean-Baptiste Habyalimana, a annoncé le 27 mars à Brazzaville, à l’issue d’un entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, que les parlements des deux pays organiseront bientôt des campagnes d’information, en vue de sensibiliser les réfugiés rwandais au bien-fondé de leur retour au pays.

« Avec le président de l’Assemblée nationale, nous avons parlé de la communauté rwandaise, réfugiée au Congo depuis plus de vingt ans. Nous avons conclu que les deux parlements poursuivront la sensibilisation, afin de leur faire comprendre qu’ils gagneront en se faisant identifier à l’ambassade, qui leur délivrera des papiers de séjour », a indiqué Jean-Baptiste Habyalimana.

Lors de cette campagne de sensibilisation, les deux parlements auront, entre autres missions, de sensibiliser et de persuader les milliers de réfugiés rwandais dont le statut a expiré le 31 décembre dernier, d’adhérer au processus en cours.

Il s’agira, en effet, d’emmener ces réfugiés à regagner volontairement leur pays, conformément aux lois en vigueur sur le rapatriement des réfugiés. Les deux chambres parlementaires auront aussi, d’après le diplomate rwandais, à conscientiser les Rwandais qui ont choisi le Congo comme terre d’asile de remplir les conditions de séjour en vue d’obtenir les pièces légales.

« Pour ceux qui veulent rester dans le pays d’accueil, ils doivent s’adresser à l’ambassade du Rwanda, qui du reste, leur délivrera les documents qui garantiront leur intégration sociale afin qu’ils vivent dans la légalité », a renchéri l’ambassadeur.

Outre le rapatriement des réfugiés, les deux responsables ont aussi passé en revue les relations diplomatiques qui lient les deux pays. Dans le volet coopération parlementaire, ils ont relevé la nécessité qu’ont les deux chambres de collaborer.

« Nous avons parlé des relations qui doivent exister entre nos deux parlements, dans le cadre de la diplomatie parlementaire. Etant des représentants du peuple, ces deux chambres doivent travailler ensemble pour l’intérêt de nos populations. Il y aura certainement des lois et des ratifications à faire. C’est ainsi que nos parlements doivent travailler ensemble pour garantir l’intégration sous-régionale et l’opérationnalisation de tous les projets retenus », a conclu Jean-Baptiste Habyalimana.