Congo : plus de deux millions FCFA pour la construction des ponts à Likouala

Le montant a été rassemblé samedi 03 février, au cours d’une collecte de fond, organisé par l’association nouvelle génération émergente (Ange).

 

L’Association Ange vient de mobiliser 2 805 375 FCFA pour la construction des ponts sur les rivières Motaba à Sambala, et Ibenga à Bissambi, dans le département de la Likouala. Une cagnotte rassemblée à l’issue d’une collecte de fonds le 3 février dernier.

Lancée le 5 février 2022 à Brazzaville, cette opération de collecte de fonds s’était poursuivie dans la Cuvette, la Sangha, la Likouala ainsi qu’à Amiens, en France. « La quête de fonds lancée en vue d’encourager le gouvernement à construire les ponts de Sambala et Bissambi, dans les districts Dongou et Enyellé a permis de rassembler 2 805 375 FCFA, une somme logée dans les Mucodec dans un compte créé à cet effet. Nous attendons le lancement des travaux de construction de ces ponts pour que la somme soit remise à qui de droit tel que prévu dans notre démarche ».

Notons que l’association Ange qui autrefois était connu sous le label de l’ANLE, a mené plusieurs activités dans différents domaines en 5 années d’existence. Sur le plan sanitaire, la désormais Ange a organisé, en avril 2022, une campagne de santé pour tous à Impfondo, où plus de 1 600 personnes venues des différentes localités de la Likouala et de quelques pays limitrophes, dont la République démocratique du Congo, ont été prises en charge. Une campagne qui a connu la participation d’une équipe de médecins venue d’Europe, associée à ceux de Brazzaville et d’Impfondo, avec comme particularité l’opération de plus de 200 cas de hernies en une semaine.

Sur les plans culturel et sportifs, l’on note l’organisation des soirées culturelles, des tournois de football et la dotation des kits scolaires.

Congo-Sénatoriales 2023 : le PCT investit Paul Soni-Benga dans le Likouala

La campagne électorale des sénatoriales a été lancé vendredi 04 août dernière, ce sont plus de 100 candidats qui essayent de convaincre les élus locaux.

 

Les élections sénatoriales se tiendront dimanche 20 août 2023, en République du Congo. Ils sont plus de cent candidats de toutes obédiences politiques confondues ainsi que les indépendants en lice.

Dans le département de la Likouala, Paul Soni-Benga défendra les couleurs du parti congolais du travail (PCT).

Pour son investiture aux prochaines sénatoriales dans la circonscription unique de la Likouala, s’il est élu, il entend mettre en place, durant son mandat une proximité avec les populations, et servir de pont entre celles-ci et les institutions.

Depuis septembre 2021, il exerce la fonction de directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.

Congo : vers l’accélération de la connexion dans les zones enclavées

Le plan de travail 2023 axé sur les activités de connectivité des zones blanches a été adopté mardi 11 avril 2023, à Brazzaville.

 

La République du Congo veut accélérer la connexion dans les zones enclavées de la Likouala, dans les universités Marien-Ngouabi et Denis-Sassou-N’Guesso et certains bureaux administratifs. Les travaux du comité de pilotage du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) ont été lancés le 11 avril, à Brazzaville, par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo.

Le projet devra aussi favoriser la modernisation de l’état civil et du système d’identité numérique inclusif du pays. La session inaugurale du comité de pilotage (Copil) du PATN a adopté le plan de travail 2023 axé sur les activités de connectivité des zones blanches.

L’une des principales résolutions de ce premier Copil est l’adoption de l’enveloppe de 13,995 milliards FCFA au titre du budget de l’année en cours. Dans cette enveloppe, un montant de 3,297 milliards FCFA pour la composante 1 dédiée au renforcement du cadre favorable à l’accélération de la transformation numérique ; une enveloppe de 5,720 milliards FCFA attribuée au développement de la connectivité au haut débit et l’inclusion numérique ; 3,737 milliards FCFA pour l’amélioration de la prestation et l’accès aux services numériques centrés sur les personnes ; 1, 240 milliards FCFA en vue de la gestion du projet.

Prévu pour cinq ans, le PATN a bénéficié d’un financement de près de 90 milliards FCFA, soit de 100 millions de dollars (60 milliards FCFA) de la Banque mondiale et de 45 millions d’euros (29,4 milliards) de l’Union européenne ainsi que de la Banque européenne d’investissement.

Le projet numérique figure au nombre des priorités du Plan national de développement 2022-2026, de même que de la stratégie « Vision Congo digital 2030 » du pays.

Congo : Guy Georges Mbacka salue l’initiative de la réhabilitation du siège de la préfecture de la Likouala

Le siège de la préfecture et la résidence officielle du préfet du département de la Likouala sont en cours de réhabilitation après un abandon total.

 

La réhabilitation du siège de la préfecture de la Likouala, une initiative du nouveau préfet. Jean Jacques Mouanda, saluée mercredi 20 juin par le ministre de l’Administration du territoire de la décentralisation et du développement local, Guy Georges Mbacka.

Guy Georges Mbacka ministre en charge de la décentralisation,  est en séjour de travail à Impfondo dans la Likouala où il a visité mercredi 20 juin l’hôtel de la préfecture et la résidence officielle de l’autorité préfectorale de cette localité.

Notons que cette visité a permis au ministre de s’enquérir du niveau d’avancement des travaux de rénovation de ces deux infrastructures publiques qui étaient il y a moins de deux mois dans un état d’abandon total.

Guy Georges Mbacka en est sorti rassuré, il a salué la qualité du travail abattu par le nouveau préfet de Likouala, Jean Jacques Mouanda installé le 30 avril dernier, et initiateur de ce projet.

« Je suis très très satisfait des initiatives prises par le préfet qui est devant moi. Ici c’était la forêt, totalement la forêt, impraticable. Merci beaucoup à l’autorité. C’est ce que nous avions voulu », a déclaré Guy Georges Mbacka.

 

 

 

 

Congo : des stratégies pour sortir la Likouala du désenclavement

Une association a lancé, samedi 5 février 2022, une collecte d’argent dans la capitale, Brazzaville pour attirer l’attention des autorités.

 

La région forestière de la Likouala au nord de la République du Congo est coupée depuis un moment du reste du pays. C’est la région la plus étendue du pays, avec une superficie de 56 000 km2. Face à cet état de chose, pour pousser les autorités à mener les opérations de désenclavement, une association a lancé, samedi 5 février 2022, une collecte d’argent dans la capitale, Brazzaville.

L’isolement de la Likouala vient du fait qu’aucun avion n’a plus effectué de vol dans la zone depuis deux mois et aucun bateau ne s’y est rendu depuis lors. Pire encore, une société forestière privée a retiré les deux bacs de franchissement des rivières Ibenga et Motaba, rendant impossible l’approvisionnement de la région. La collecte initiée par l’association Nouvelle Likouala émergente dirigé par Eddy Sergio Malanda vise à financer la construction de ponts.

« Les voies de communication n’existent presque plus »

« Nous avons eu cette initiative de lancer cette quête afin de trouver des solutions possibles, pour que les populations de la Likouala aient leur liberté de circulation dans les jours à venir », explique M. Malanda. Ressortissant de la Likouala, Davy résume, de son côté,  les difficultés des populations de cette contrée : « Nous avons un problème de malades qu’on ne sait plus comment évacuer sur Brazzaville. Les gens meurent à Impfondo (capitale de la Likouala) parce qu’il manque des produits pharmaceutiques. Le prix des denrées alimentaires ont augmenté aussi parce que les voies de communication n’existent presque plus », affirme encore Davy.

Uniquement 130 km de route bitumée

Avec une superficie de 56 000 km2, la Likouala dispose uniquement de 130 kilomètres de route bitumée mais – en plus – fortement délabrée. Cette seule route relie son chef-lieu Impfondo avec les sous-préfectures de Dongou et Epéna.

Congo : une campagne contre la filariose à Likouala

Le programme de lutte contre la filariose lymphatique a amorcé une campagne de sensibilisation des leaders communautaires à l’impact négatif, aux méthodes de défense contre cette endémie, ainsi qu’à l’usage de l’albendazole (Zentel).

 

Les enquêtes épidémiologiques révèlent que le département de la Likouala est l’un des foyers de la filariose. Dans cette partie du nord Congo, la maladie a été localisée dans cinq sous-préfectures sur les sept que compte le département, notamment Impfondo, Liranga, Epena, Bouanela et Dongou.

Ainsi, les délégués des communautés urbaines, de la Force publique et des confessions religieuses de la Likouala ont été informés des effets négatifs de cette endémie, comptée parmi les maladies tropicales négligées.

« Le département de la Likouala est compté parmi les cinq du pays qui sont touchés par la filariose lymphatique », a indiqué Maurice Ombessa, délégué national du programme de lutte contre la filariose lymphatique.

Ces leaders communautaires doivent aider les distributeurs communautaires à conscientiser la population pour la prise de l’albendazole (Zentel), un médicament donné gratuitement à la même période pour combattre cette maladie, a-t-il suggéré. Il a ajouté que ce médicament n’est pas nocif, mais plutôt efficace et facile à prendre. Les femmes enceintes, allaitantes et les sujets ayant des maladies graves sont exemptés de cette cure.

La filariose lymphatique se manifeste par des œdèmes aux membres inférieurs, des lésions cutanées et l’éléphantiasis, et peut également enfler le sein d’une femme et les organes génitaux de l’homme (hydrocèle). Elle se transmet par la piqûre des moustiques, notamment les aèdes, culex et anophèles. L’assainissement du milieu de vie demeure l’un des moyens efficaces pour prévenir cette maladie.

Signalons qu’au Congo des personnes infectées et exposées à la filariose lymphatique se trouvent dans la Likouala, la Sangha, la Cuvette-Ouest, le Pool et le Niari.

Congo : le Projet d’agroforesterie financé à hauteur de 8 milliards FCFA

Il vise 12,4 millions d’hectares, soit 52% de la superficie forestière nationale, pour une population rurale estimée à 306 000 habitants.

 

Le Projet d’agroforesterie nord Congo (PANC) doit selon les prévisions, débuté en fin de cette année 2021. Il sera financé par la Banque mondiale, à hauteur de 15,58 millions de dollars, environ 8 milliards FCFA. Ledit projet vise 12,4 millions d’hectares, soit 52% de la superficie forestière nationale, pour une population rurale estimée à 306 000 habitants.

Le PANC devra favoriser l’adoption de pratiques agricoles climato-intelligentes. Selon les termes de référence du projet, cette nouvelle culture de la terre contribuera à augmenter la productivité et la résilience dans la zone du PANC. Elle favorisera la réduction/élimination des gaz à effet de serre (atténuation) ; elle améliorera la sécurité alimentaire nationale et le développement local.

Trois types d’activités sont prévus durant les cinq prochaines années d’exécution de ce projet. Dans le volet agriculture climato-intelligente, les autorités entendent mettre l’accent sur la sensibilisation des bénéficiaires à l’utilisation de nutriments organiques, par la fabrication des semences améliorées, des pépinières pour la production des plants de cacao, bananier, arbres fruitiers et essences forestières, à la mise en place des plantations de cacaoyers en association avec la banane et les arbres fruitiers, et à l’apiculture.

À travers ce volet, les paysans pourront recevoir des intrants de haute qualité au moyen de fonds Revolving ; les couches vulnérables auront accès à des services financiers de base pérennes, aux effets de leviers des crédits dans les activités économiques en leur facilitant l’accès au capital. Les promoteurs pensent que le projet contribuera au développement des activités génératrices de revenus, à la création de petites exploitations agricoles et apicoles, de petites unités de transformation et de commercialisation.

Un autre volet d’activités concerne le paiement des collectivités pour la conservation, dont le but est de proposer des alternatives économiques aux activités communautaires qui peuvent constituer une menace pour la gestion durable des forêts. Cela pourrait inclure, à en croire la même source, la construction d’une unité de transformation des produits agroforestiers, un magasin de stockage, de commercialisation.

En plus des paiements communautaires pour la conservation, sont prévus des paiements individuels de conservation destinés à aider les petits agriculteurs à abandonner les pratiques agricoles itinérantes et à limiter ses impacts négatifs (brulis, monoculture, etc.).

Enfin, le projet va s’appuyer sur la Série de développement communautaire(SDC), un mécanisme imposant aux sociétés forestières de laisser une partie de leurs concessions aux communautés. Il s’agit d’un ensemble de terroirs villageois centrés autour des arbres, des forêts et autres ressources naturelles susceptibles de contribuer au développement des économies des communautés rurales et à la lutte contre la pauvreté.

La SDC tient compte des forêts naturelles et des habitats artificiels, des terres agricoles, des jachères, des zones de pêche et de chasse. La surface est calculée sur la base de la surface agricole nécessaire et de la surface forestière nécessaire multipliée par un facteur démographique. Aujourd’hui, environ 56 000 ha sont sous SDC dans les départements de la Sangha et de la Likouala.

Congo-Likouala : le projet Lisungi 2 est lancé

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, a lancé l’exécution du projet Lisungi 2, ce 17 février dans la Likouala.

Dans le département de la Likouala, le projet Lisungi 2 ou additionnel, financé par la Banque mondiale va s’exécuter dans les zones à forte concentration des réfugiés, notamment les districts d’Impfondo, Enyelle, Bétou et Dongou, selon les explications du coordonnateur, Alfred Constant Kiakouama. « La spécificité pour la Likouala est que trois prestations complémentaires ont été ajoutées : l’exemption des frais de santé pour les ménages pauvres; la formation qualifiante pour les jeunes vulnérables dans les rapports avec les besoins du département et le paiement des frais scolaires des élèves des familles pauvres des écoles primaire au secondaire », a-t-il indiqué. Au-delà de ces trois prestations évoquées, figurent les transferts monétaires et activités génératrices de revenus.

Selon la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, il est question, à travers ce projet, de renforcer les capacités de développement du capital humain. « Les enfants doivent à aller à l’école, être en bonne en santé, apprendre des métiers en fonctions des besoins de développement… Les allocations seront mises à disposition des parents pour développer les activités génératrices de revenus », a fait savoir Antoinette Dinga-Dzondo.

« L’initiative vient soulager tant soit peu la population de la Likouala confrontée aux difficultés de tout genre dans ce contexte difficile de la Covid-19 », a souligné le préfet du département Gilbert Djombo Bomodjo.

En rappel, bien avant le lancement officiel du projet Lisungi additionnel, un atelier de formation a été organisé en faveur des autorités de base pour mieux le cerner. La ministre Antoinette Dinga-Dzondo a lancé un appel à l’unité de tous les acteurs impliqués dans l’exécution du projet afin que, main dans la main, des défis de développement soient relevés.

Likouala : deux morts noyés dans des inondations

Les pluies qui se sont abattues sur le département de la Likouala, il y a quelques semaines, sont à l’origine des inondations totales et partielles de plusieurs villages dans les districts d’Impfondo, d’Epéna et de Liranga. A Bétou, une femme et un enfant sont morts noyés.

Les pluies ont été deux fois plus importantes que la moyenne saisonnière et le niveau des eaux de la rivière Oubangui a atteint un record de hauteur sur la période de référence 2009-2020, près de 46 000 personnes sont affectées par ces inondations, selon le constat fait il y a quelques jours par la mission conjointe gouvernement-système des Nations unies, conduite par la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo.

Des familles se sont réfugiées dans la forêt et d’autres ont pris d’assaut les localités encore non touchées pour se mettre à l’abri. L’on déplore une femme et son enfant noyés par les eaux à Bétou. Les populations risquent de s’exposer aux maladies diverses. Par rapport à la gravité de la situation, elles sont par ailleurs contraintes de récolter précocement les tubercules de manioc plantés au mois de mars 2020. Certains produits vivriers se font déjà rares.

En réalité, le niveau élevé des eaux et les prévisions pluviométriques supérieures à la moyenne en septembre, signifient que le bassin de l’Oubangui sera moins en mesure d’absorber les pluies excédentaires en cas de fortes précipitations  aux mois d’octobre en cours et de novembre prochain. Face à ce risque de vulnérabilité supplémentaire des populations de la zone, à peine un an après les précédentes inondations, les agences des Nations unies s’engagent à appuyer le gouvernement pour faire face à la situation humanitaire qui prévaut dans la partie septentrionale du pays.

Ainsi, à Liranga, la mission conjointe a résolu d’aménager des sites d’accueil et d’hébergement des potentiels sinistrés sans abris, de mobiliser les médicaments de première nécessité contre le paludisme et les maladies hydriques et autres produits nécessaires pour la purification des eaux, mobiliser une assistance en vivres et intensifier la sensibilisation des populations dans les différentes localités sur les dispositions à prendre suites aux inondations.

Rappelons que depuis novembre 2019, à cause des inondations dans la zone septentrionale et au centre du pays, les agences du système des Nations unies ont mis leurs capacités d’intervention au service du gouvernement pour assister 130 000 personnes sinistrées. Celles-ci, les plus graves depuis 1960, avaient détruit des  maisons, des  biens et des  champs : 70% des récoltes perdues selon les services techniques locaux.

Coronavirus : premier cas enregistré à Likouala

Le tout dernier point épidémiologique a fait état d’un cas positif de coronavirus dans le département qui jusque-là n’était pas touché, six mois après la déclaration de la pandémie dans le pays.

Le département du Likouala vient d’enregistré son tout premier cas de coronavirus. Ledit département est touché au moment où la situation rentre progressivement dans l’ordre dans d’autres départements, notamment Brazzaville, qui est passé de 1610 cas en août à 535 en septembre et Pointe-Noire 403 à 115 à la même période.

De façon chiffrée, 32571 tests PCR ont été réalisés dans le pays depuis la déclaration du premier cas, le 14 mars dernier.

L’on note 4891 contaminés contre 3887 guéris, 83 décès, 10 malades transférés à l’étranger, à la demande des missions diplomatiques.

Actuellement, il y a 911 cas actifs. « Les guéris dépassent largement le nombre des cas actifs, la pression sur les services de santé diminue avec 68% de lits disponibles », a déclaré le Dr Gilbert Ndziessi en soulignant qu’il y a une baisse des cas contacts.

Cependant dans le district de Betou, aucun cas de contamination au Coronavirus a été détecté, a indiqué le coordonnateur technique national de riposte contre la pandémie, le Dr Gilbert Ndziessi.

Congo-covid19 : l’Allemagne contribue à hauteur de plus de 98 millions FCFA pour la lutte contre la pandémie

Cette contribution va permettre au Programme alimentaire mondial (PAM) et au ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire d’apporter une assistance alimentaire aux ménages vulnérables.

L’ambassade d’Allemagne au Congo a annoncé le 5 août à Brazzaville, au ministre en charge de l’Action humanitaire un don de 150.000 euros soit environ 98 millions de francs CFA pour soutenir les populations pendant cette période de crise sanitaire. Cette contribution va permettre au Programme alimentaire mondial (PAM) et au ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire d’apporter une assistance alimentaire aux ménages vulnérables de Brazzaville et de la Likouala.

Grâce à cette contribution, l’Allemagne (dont la ville de Dresde, jumelée à la ville de Brazzaville) accompagnera des ménages vulnérables, dans les quartiers périphériques de Brazzaville, identifiés comme étant les zones où vivent les personnes les plus vulnérables face à la crise sanitaire de Covid-19, et dans la Likouala, où une assistance est toujours nécessaire.

Le nord du Congo fait face à une triple vulnérabilité liée aux inondations d’octobre 2019 à janvier 2020 qui ont détruit 70% des récoltes. Il y a également à la résurgence du virus Ebola en RDC d’où de nombreuses denrées proviennent. On note enfin la crise sanitaire de la Covid-19. Ces facteurs ont un impact majeur sur le prix et la disponibilité des produits alimentaires dans la zone, et donc un impact sur la sécurité alimentaire et nutritionnel des populations de la zone.

Les transferts monétaires seront privilégiés pour cette assistance alimentaire : les bénéficiaires pourront ainsi effectuer des achats alimentaires auprès de boutiques partenaires du PAM.

« Depuis longtemps, l’Allemagne est aux côtés du Programme Alimentaire Mondial, comme deuxième plus grand contributeur du PAM dans le monde. En République du Congo, la coopération avec le PAM nous permet de renforcer l’amitié entre le Congo et l’Allemagne avec les actions concrètes et d’assister les populations en situations difficiles de manière rapide et efficace », a souligné Jonas Wiesenecker, Chargé d’Affaires a.i. d’Allemagne au Congo.

« Ce don du gouvernement d’Allemagne nous permettra d’élargir notre action pour renforcer la sécurité alimentaire des plus vulnérables au Congo. Cette contribution de la ville de Dresde, inédite, est un grand signe de solidarité des habitants de Dresde vers ceux et celles de Brazzaville », a ajouté le représentant du PAM au Congo, Jean-Martin Bauer,

Depuis mai dernier, les équipes de PAM, en collaboration avec les équipes du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire sur la base du Registre social universel (RSU), ont déjà apporté une assistance alimentaire à 75.000 personnes dans cinq quartiers de Brazzaville. Une enquête récente, menée par le gouvernement et le PAM dans la capitale, montre l’impact important de la crise sanitaire sur les emplois et les revenus des ménages, ce qui se traduit par une forte augmentation de l’insécurité alimentaire.

Likouala bientôt connectée à la fibre optique

L’annonce rendue public le 14 janvier dernier, par le directeur de cabinet du ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Franck Siolo.

Ce département qui compte 33 911 habitants, sera bientôt connecté au réseau de la fibre optique. Le directeur de cabinet du ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Franck Siolo l’a annoncé le 14 janvier à Impfondo.

Les techniciens chargés d’implanter la technologie en matière d’accès à internet à travers le territoire national sont déjà à pied d’œuvre à Impfondo, chef-lieu du département.

Parmi l’ensemble des technologies de télécommunication, le déploiement de la fibre optique jusque dans les logements et les entreprises (appelé aussi FttH, « Fiber to the Home ») est la solution la plus évolutive et la plus performante pour remplacer les réseaux de cuivre obsolètes.

Fil de verre plus fin qu’un cheveu, la fibre optique transporte les données à la vitesse de la lumière, sans jamais faiblir. C’est grâce à elle qu’on accède au très haut débit (jusqu’à 1000 Mb/s contre 30 Mb/s maximum en ADSL).