Le Congo et l’Afrique du Sud parlent d’avenir

Les deux pays envisagent de renforcer leur coopération bilatérale. Le sujet a été abordé vendredi 1er décembre 2023, à Brazzaville.

 

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et l’ambassadeur d’Afrique du Sud au Congo, Johnny Sexwale ont eu un entretien vendredi 1er décembre 2023. Au centre de cet entretien, le souhait d’un renforcement de coopération bilatérale entre leur pays.

 « Nous avons discuté de plusieurs secteurs variés en insistant sur la coopération économique et la diplomatie parlementaire. Nous aurons, dans l’avenir, beaucoup d’échanges pour une coopération soutenue entre nos deux parlements », a expliqué le diplomate sud-africain à la presse.

L’échange entre Isidore Mvouba et Johnny Sexwale a également porté sur les relations entre le Parti congolais du travail (PCT) et le Congrès national africain (ANC), deux partis au pouvoir en République du Congo et en Afrique du Sud.

« L’ANC et le PCT ont pu travailler ensemble durant la longue période de lutte de libération des peuples africains, notamment contre l’apartheid. Nous avons souligné que ces deux partis doivent poursuivre leur coopération sans oublier d’autres formations politiques qui ont également participé à la lutte de la libération. Pour nous, tous les partis politiques doivent s’unir, travailler ensemble pour avoir une vision commune », a conclu l’ambassadeur Sud-africain au Congo.

Congo : hommage de la nation à Hilaire Mounthault

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso qui était à la tête d’une délégation des corps constitués nationaux a rendu un dernier hommage au médiateur de la République, Hilaire Mounthault.

 

Acteur politique depuis l’indépendance du Congo en 1960, Hilaire Mounthault sera inhumé ce mercredi 13 septembre à Loango, dans le département du Kouilou. Décédé le 26 août dernier à l’âge de 92 ans, la nation lui a rendu un dernier hommage digne de son rang.

Promu au gouvernement comme ministre des Transports et de l’Aviation civile après le mouvement du 5 février 1979, il a laissé, entre autres réalisations, la construction de la clôture de l’aéroport Maya- Maya en mur de plaques de béton pour protéger le terrain de l’aéroport contre l’occupation anarchique et l’achèvement en 1984 des travaux de réhabilitation du Chemin de fer Congo-Océan.

Membre du bureau politique du Parti congolais du travail (PCT) issu du troisième congrès ordinaire tenu du 27 au 31 juillet 1984, il est nommé le 22 décembre 2001 médiateur de la République par le chef de l’Etat, en remplacement de Victor Tamba-Tamba dont le mandat avait été interrompu par les événements du 5 juin.

Peu avant les corps constitués nationaux, les partis politiques de la majorité présidentielle lui ont aussi rendu hommage à son siège.  Selon l’ancien ministre Gabriel Oba-Apounou, Hilaire Mounthault fut un homme doué d’une capacité avérée de gestion transcendant son langage. Selon lui, l’illustre disparu a été un intrépide homme brillant apporté dans sa carrière professionnelle. « C’était un ingénieur rompu des travaux publics, caractérisé par le dévouement, le sens de responsabilité, la droiture et la ténacité. L’exemple du réalignement du chemin de fer constitue une irréfutable preuve de tout ce que nous venons d’évoquer », a-t-il rappelé dans l’oraison funèbre du parti.

Après avoir œuvré au sein du PCT, il avait rejoint le Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (RDPS) au lendemain de la conférence nationale souveraine, avant de devenir sénateur de ce parti. A l’issue des évènements malheureux du 5 juin 1997, il a créé une association dont la vocation était de sortir des forêts des cadres ayant participé à la guerre.

Congo : la liste des sénateurs élus le 20 août 2023

Voici la liste des sénateurs repartis par département en République du Congo.

 

Département de la Likouala

Georges Moungbendé ballay (PCT) ; Jena roger Ekoundzla (PCT) ; Jacqueline Solange Moundzalo (PCT) ; Paul Soni Benga (PCT) ; Venance Mania (PCT) ; Guillaume Bompekou (PCT)

Département de la Sangha

Georges Métoul (PCT) ; Marie Thérèse Bouvet (PCT) ; Daniel Abibi (PCT) ; Marie Rosine Ndongo (PCT) ; Norbert Mbou (PCT); Julienne Berthe Doukoro Beguel (PCT)

Département de la Cuvette Ouest

Julien Epola (PCT) ; Jem Ayoulove (PCT) ; Pascaline Gilberte Kibila née Ngakoli (PCT) ; Maurice Mbela (PCT) ; Christine Ngomoka Ndzokivouka (PCT) ; Serge Michel Odzoki (PCT)

Département de la Cuvette

Boniface Bouka (PCT) ; Pascaline Assassa (PCT) ; Edouard Roger Okoula (PCT) ; Justin Aya (PCT) ; Catherine Ebondza née Lipiti (PCT) ; Gaston Eyabo (PCT)

Département des Plateaux

Pauline Ikourou Yoka  (PCT) ; Charlotte Olondowé (PCT) ; Gabriel Oba-Apounou (PCT) ; Paul Stanislas Nguié (PCT) ; Aristide Ngakosso Ngama (PCT) ; Ferdinand Andoyelé (PCT)

Département de Brazzaville

Pierre Ngolo (PCT) ; Gabriel Ondongo (PCT) ; Théophile Adoua (PCT) ; Jean de Dieu Kourissa Loufoua (PCT) ; Andréa Carole Sassou N’Guesso (indépendante) Jeanne Françoise Leckomba née Loumeto Pombo (PCT) ;

Département du Pool

André Massamba (PCT) ; Guillaumette Kiakouama (PCT) ; Chara Rebecca Moundelé-Ngollo née Loubienga (PRL) Benoît Inkari (PCT) ; Théodorine Kolelas Miakongo (MCDDI) ; Adéodat Jackson Matoumby (RC)

Congo-Sénatoriales 2023 : le PCT investit Paul Soni-Benga dans le Likouala

La campagne électorale des sénatoriales a été lancé vendredi 04 août dernière, ce sont plus de 100 candidats qui essayent de convaincre les élus locaux.

 

Les élections sénatoriales se tiendront dimanche 20 août 2023, en République du Congo. Ils sont plus de cent candidats de toutes obédiences politiques confondues ainsi que les indépendants en lice.

Dans le département de la Likouala, Paul Soni-Benga défendra les couleurs du parti congolais du travail (PCT).

Pour son investiture aux prochaines sénatoriales dans la circonscription unique de la Likouala, s’il est élu, il entend mettre en place, durant son mandat une proximité avec les populations, et servir de pont entre celles-ci et les institutions.

Depuis septembre 2021, il exerce la fonction de directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.

Signature d’un mémorandum d’entente entre le PCT et PCC

Le Parti congolais du travail (PCT) et le Parti communiste chinois (PCC) ont convenu de coopérer dans le renforcement des échanges de haut niveau.

 

Le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Moussa, et le ministre assistant au département international du comité central du Parti communiste chinois (PCC), Zhou Rui, ont signé le 31 août à Brazzaville un mémorandum d’entente d’une durée de quatre ans sur les échanges et la coopération.

Le but de ce mémorandum d’entente est de fournir un cadre de coopération, de faciliter et de renforcer la collaboration entre les deux partis sur une base non exclusive, dans des domaines d’intérêt commun. La signature a été matérialisée par le secrétaire général du PCT, Pierre Moussa, et le ministre assistant au département international du comité central du PCC.

En effet, les deux formations politiques entendent coopérer dans le renforcement des échanges de haut niveau et promouvoir les visites mutuelles des dirigeants des deux partis ; l’approfondissement d’un partage d’expériences et l’apprentissage mutuel sur l’organisation du parti et la gouvernance. Il s’agira aussi de renforcer la coopération en matière de formation des cadres, approfondir la coopération dans le cadre de l’initiative la ceinture et la route ; maintenir la coopération et la coordination sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun ; encourager et soutenir les échanges entre les organisations des jeunes et des femmes des deux partis.

Congo : le sénateur Alphonse Mboudo-Nesa tire sa révérence

Le deuxième vice-président du Sénat, est décédé lundi 27 février 2023, à Brazzaville à l’âge de 79 ans.

 

Le sénateur Alphonse Mboudo-Nesa n’est plus. Il a tiré sa révérence le 27 février, dans la capitale congolaise. Membre du Parti congolais du travail (PCT) depuis 1975, Alphonse Mboudo-Nesa est au sénat depuis 2008.

Economiste de formation, il a occupé plusieurs postes administratifs et politiques. Il a été conseiller économique et financier du président Marien Ngouabi de 1974-1975 avant d’être nommé ministre des Mines et de l’Energie puis directeur général d’Hydro-Congo.

De 1989 à 1991, il est nommé ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises puis directeur général de la Société nationale d’électricité de 1998 à 2002.

Depuis 2011 jusqu’à sa mort, il est membre du comité d’honneur du PCT.

Congo : le PCT choisit ses candidats aux prochaines législatives et locales

Le parti congolais du travail (PCT) tient son Comité national d’investiture destiné à choisir ses candidats aux élections législatives et locales.

 

Ouvert mardi 05 avril dernier, le Comité national d’investiture du PCT va s’achever vendredi 08 avril 2022. Il est question au cours de cette réunion de désigner ceux qui seront candidats aux élections législatives et locales de juillet prochain.

Notons que le choix des candidats se fait sur l’efficacité des personnes qui vont porter l’ambition du parti dans les différentes circonscriptions électorales.

« Sans perdre de vue la nécessité d’un équilibre hommes-femmes et d’un équilibre intergénérationnel, le choix de nos candidats, dans cette quête de crédibilité, doit être basé sur le critère primordial de l’efficacité électorale, parce qu’il nous faut gagner pour siéger, gouverner et réussir », a-t-il déclaré à l’auditoire.

Il est important de rappeler que le PCT possède la majorité dans les deux chambres parlementaires du Congo (l’Assemblée nationale et le Sénat) et entend conforter ces acquis.

Les élections législatives et locales ont pour but le renouvellement de l’Assemblée nationale, des conseils départementaux et municipaux, ainsi que la détermination du corps électoral pour les élections sénatoriales de 2023. Les différentes formations politiques s’activent pour les législatives et locales qui se tiendront en juillet 2022.

Congo-Pandora papers : le PCT envisage des poursuites judiciaires pour diffamation

Le secrétariat permanent du bureau politique du Parti congolais du travail (PCT), l’a annoncé dans une déclaration qu’il a faite le 13 octobre 2021.

 

Il y a quelques jours, un consortium international de journalistes d’investigation a publié une enquête. Celle-ci épinglait trente-cinq chefs d’Etat, dont Denis Sassou N’Guesso, pour avoir disséminé les fonds dans les sociétés offshores, à des fins d’évasion fiscale. Pour le PCT, cette dénonciation relève d’une simple diffamation et d’offense à l’endroit du président de la République.

Le secrétariat permanent du bureau politique du Parti congolais du travail (PCT), a réagi, le 13 octobre, pour exprimer son indignation.

« Le secrétariat permanent du bureau politique du PCT exprime son indignation et condamne ce qui s’apparente à un complot subtilement ourdi contre le président de la République et le peuple congolais. En conséquence, il envisage des poursuites judiciaires pour diffamation contre les auteurs de ces allégations mensongères, indignes et irresponsables », relève la déclaration lue par Parfait Romuald Iloki, secrétaire permanent chargé de la communication, des technologies de l’information et de la communication, porte-parole du parti.

Congo : Denis Christel Sassou Nguesso intègre le nouveau gouvernement

Le fils du Chef de l’Etat est le Ministre de la Coopération Internationale et de la promotion du partenariat public privé, un portefeuille fraîchement créé.

 

La République du Congo a son nouveau gouvernement. La nouvelle équipe compte 36 membres, dont quatre ministres d’Etat et huit femmes. Onze personnalités ont fait leur entrée dans cette équipe gouvernementale notamment Denis Christel Sassou Nguesso.

A 46 ans, le fils du Chef de l’Etat prend le portefeuille fraîchement créé de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé. Ancien député, Denis Christel Sassou-Nguesso a été cadre dirigeant à la société nationale pétrolière congolaise, la SNPC. Il est soupçonné de détournements massifs de l’argent du pétrole, de nouveau récemment dénoncés par l’ONG Global Witness. Des enquêtes sont en cours en France pour biens mal acquis et une plainte a été déposée, aux Etats-Unis, au sujet d’un appartement de luxe à Miami.

Denis Christel Sassou Nguesso est un homme politique et homme d’affaires congolais né le 14 janvier 1975 à Brazzaville. Il est le fils de Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo.

Directeur général adjoint de l’aval pétrolier de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) depuis janvier 2011, il est également député PCT de la circonscription d’Oyo depuis le 5 septembre 2012.

Il a étudié à l’École militaire préparatoire Général-Leclerc de Brazzaville, puis est parti étudier en France où il obtient un diplôme de clerc de notaire et une maîtrise en droit privé3.

Il rejoint en 2001 la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), dans le bureau londonien de la compagnie. Il rentre ensuite au Congo où il occupe le poste d’administrateur de la Cotrade (filiale de la SNPC, s’occupant de la commercialisation) de 2005 à 2009. En janvier 2011, il devient directeur général adjoint de l’aval pétrolier de la SNPC, ainsi que PDG de « SNPC Distribution » et administrateur général de la Congolaise de raffinage (Coraf).

Son activité dans le monde du pétrole lui vaut le surnom de « Kiki le pétrolier »

Parallèlement à son activité dans le secteur pétrolier, Denis Christel Sassou Nguesso entame une carrière politique. En 2007, il crée le Pôle des jeunes républicains, puis rejoint en 2011 le bureau politique du Parti congolais du travail (PCT).

Le 15 juillet 2012, il est élu député de la circonscription d’Oyo (Cuvette) dès le premier tour des élections législatives, et entre en fonction le 5 septembre, succédant ainsi à François Ibovi.

En mai 2021, Denis Christel Sassou-Nguesso. Entre dans le nouveau gouvernement de Anatole Collinet Makosso d’un poste nouvellement créé, celui de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé.

 

 

Congo-Madibou : plus 1500 femmes intègrent l’OFC

Quelque 1517 femmes de Madibou dans le 8e arrondissement de Brazzaville ont adhéré l’Organisation des femmes du Congo (OFC).

La présidente de l’association « Quartier des Colombes », Nicole Atipo, a invité les femmes à jouer leur partition, avant de les appeler à adhérer à cette association et à l’OFC. Cette association est une organisation catégorielle du Parti congolais du travail (PCT).

« Je sollicite votre adhésion massive à l’OFC. Pour ce faire, nous mettons à votre disposition des formulaires à compléter, puis à remettre aux personnes qui en ont la charge », a-t-elle indiqué.

Membre du conseil central de l’OFC, Nicole Atipo a aussi exhorté les femmes de Madibou à prendre conscience de leur importance et de leur pouvoir au sein de la société. « Sachez que nous aussi, nous sommes appelées à occuper des grands postes. Nous pouvons nous aussi participer d’une manière ou d’une autre à l’évolution de notre cher pays, le Congo. Travaillons la main dans la main, afin de promouvoir le leadership féminin et de prouver que nous sommes fortes, déterminées et capables de réaliser de grandes choses », a-t-elle déclaré en présence de la présidente de la section PCT Centre sportif Makélékélé, Francine Matongauh.

Concernant l’élection présidentielle du 21 mars prochain, la présidente de l’association « Quartier des Colombes » a rappelé aux nouvelles venues la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales et de soutenir la candidature du président Denis Sassou N’Guesso.

Congo-élection : Sassou Nguesso investi comme candidat par la majorité présidentielle

Pour la présidentielle qui se tiendra en mars 2021 en République du Congo, les partis qui constituent ce grand ensemble l’ont désigné comme leur candidat.

Les partis de la majorité présidentielle en République du Congo, ont choisi Le chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso comme leur candidat. C’est sans surprise que Denis Sassou Nguesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, a été désigné jeudi par les partis qui composent la majorité présidentielle.

« Chaque parti de la majorité présidentielle a opté (ou va le faire incessamment) pour la candidature du président Sassou Nguesso. La majorité présidentielle pense que de tous ses chefs, c’est le président Sassou Nguesso qui réunit tous les atouts », a déclaré Pierre Moussa, président par intérim de la majorité présidentielle au cours d’une conférence de presse.

« Nous nous battrons vaillamment avec courage pour convaincre le président de la majorité pour qu’il accepte les implorations et les exhortations de sa base politique », a insisté Pierre Moussa, également secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT).

Notons le principal parti de la majorité présidentielle, le PCT avait investi Sassou Nguesso lors de son congrés de décembre 2019 à Brazzaville. Il faut dire jusqu’ici Sassou N’Guesso ne s’est pas encore prononcé. La date du scrutin prévu en mars 2021 par la Constitution reste à fixer. Le président pourrait annoncer la date du scrutin et officialiser sa propre candidature lors d’un discours à la Nation le 19 décembre.

Congo-Présidentielle 2021 : les partis politiques se concertent

Des concertations se tiennent donc jusqu’au vendredi 27 novembre à Madingou, dans le sud de la République du Congo.

Après un référendum mouvementé en 2015 et une présidentielle marquée par la contestation et des violences en 2016, les acteurs politiques congolais ont décidé d’accorder leurs violons avant le scrutin présidentiel de 2021.

Les partis politiques ont été invités à cette concertation en tenant compte de leur poids électoral. C’est ainsi que le Parti congolais du travail (PCT), principale formation de la majorité, se taille la part du lion avec quinze représentants. Le PCT est suivi de très loin par l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), première force de l’opposition. L’Upads a officiellement quatre places.

Les autres partis se contentent de la portion congrue. Les délégués de la Commission électorale, ceux de la société civile, prennent également part à cette concertation qui n’est pas la première du genre. Le bulletin unique expérimenté lors de la présidentielle de 2016 était un acquis d’une concertation tenue bien avant.

L’opposition demande la refonte du fichier électoral et l’introduction de la biométrie

À Madingou, l’opposition tient à obtenir la gouvernance électorale qui passe par la refonte du fichier électoral et l’introduction de la biométrie. « Nous ne sortirons pas de Madingou les mains vides. Elles ne seront pas pleines non plus », a déclaré l’opposant Jean-Jacques Yhombi Opango.

Avant la rencontre de Madingou, plusieurs participants ont échangé avec Francois Lounceny Fall, représentant du secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale qui était en séjour au Congo.

Congo-Marien Ngouabi : quarante-trois ans après sa mort

Le Parti congolais du travail (PCT) a commémoré, le 18 mars, le quarante-troisième anniversaire de la disparition de son fondateur.

Les cadres et dirigeants de cette formation politique lui ont rendu un vibrant hommage au Mausolée hérité en sa mémoire à Brazzaville.  Le secrétaire général du PCT, Pierre Moussa, a déposé une gerbe de fleurs au Mausolée Marien-Ngouabi. Il a salué l’œuvre de l’illustre disparu et son héritage.

« Pour les membres, cadres et dirigeants du PCT, ce mausolée est un lieu chargé d’histoire. Quarante-trois ans après sa disparition, nous retenons qu’il nous a légué un héritage extraordinaire qui, au fil des temps, s’est révélé comme un instrument de lutte pour le peuple congolais »,  a déclaré Pierre Moussa.

« En plus, il nous a légué des enseignements comme quoi, il faut toujours être modeste, simple, proche du peuple et rassembleur afin de servir le peuple avec dévouement et abnégation. Ce sont ces enseignements importants que nous devons mettre en application », a-t-il ajouté.

Né le 31 décembre 1938 à Ombélé, un village du district d’Owando, dans le département de la Cuvette, Marien Ngouabi fut assassiné le 18 mars 1977 à l’âge de 39 ans. Officier militaire, il a dirigé le Congo du 31 décembre 1968 au 18 mars 1977. Le 29 décembre 1969, il créa le Parti congolais du travail.

Congo : la majorité rejette le report de la présidentielle réclamé par l’opposition

Le porte-parole du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), Parfait Romuald Iloki, a qualifié lors d’une conférence de presse, samedi à Brazzaville, la demande de l’opposition de reporter la présidentielle de 2021 à 2023, comme une violation flagrante de la Constitution.

En effet, selon Iloki, ce report nécessitera une prolongation du mandat du président de la République au-delà de cinq ans, sans consultation du peuple.

«C’est un grand piège tendu contre la République et contre la Constitution, a-t-il déclaré. Ce serait simplement une violation de la Constitution. Faisons attention à quelqu’un qui vous propose une chemise alors qu’il est lui-même torse nu ».

«En clair, parler d’un éventuel report de l’élection présidentielle à quelques mois de cette échéance, serait simplement une absurdité de trop», a-t-il soutenu, affirmant que le scrutin aura bien lieu en 2021, et que son pays «connaît bien des avancées en matière de gouvernance électorale».

Le porte-parole  du PCT a par ailleurs, tente de rassurer la population en déclarant que «l’approche d’une échéance électorale ne devrait pas constituer un mobile de peur ou de panique pour la population au motif que les élections sont synonymes de violence. Non ! Le Congo a trop connu des moments douloureux».

La sortie médiatique d’Iloki était pour répondre aux revendications de l’opposition qui revendique non seulement un report de la présidentielle, sans l’actuel président Denis Sassou-Nguesso, mais aussi un dialogue politique.

Au sujet du dialogue, le porte-parole a indiqué que le PTC reste ouvert, rappelant que le dialogue au Congo « est encadré par la Constitution du 25 octobre 2015 et par la loi organique n° 30-2017 du 7 août 2017 instituant un Conseil national du dialogue».

Il a cependant, déploré le fait le fait que «ceux qui le demandent à leur manière, qui colorent un dialogue avec leurs pinceaux, sont les mêmes qui nous font de mauvais procès de ne pas bien interpréter la loi», et les acteurs politiques qui réclament ce rendez-vous, sont ceux qui s’absentent au moment de la tenue des assises.

Dialogue national : l’Union européenne encourage le consensus

Le chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula, s’est entretenu, le 13 février à Brazzaville, avec le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Moussa. Au terme des échanges, il a émis le vœu que le dialogue national se tienne sur la base d’un consensus.

Accompagné de quelques ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques des pays membres de l’UE accrédités au Congo, Raul Mateus Paula, a inscrit cet entretien dans le cadre d’un premier contact avec le nouveau secrétaire général du PCT.

Les deux personnalités ont parlé de plusieurs sujets d’intérêt national, touchant le bon fonctionnement du pays. Le diplomate européen a exprimé l’adhésion de son institution à la tenue d’un dialogue politique et souhaité que celui-ci puisse résulter d’un consensus entre le gouvernement, les acteurs politiques et autres organisations impliquées dans le processus.

« Cette rencontre nous a permis de discuter des questions concernant le dialogue national, l’unique occasion qui permettra aux Congolais de discuter des réformes à apporter en vue de bien préparer les prochaines élections. L’UE étant un partenaire important pour le Congo souhaite à ce que la majorité présidentielle et l’opposition s’entendent sur cette question », a indiqué Raul Mateus Paula.

Abordant la question des élections (présidentielle en 2021 et législatives en 2022), le chef de mission de l’UE au Congo a signifié qu’il était du ressort du Congo d’organiser ces échéances électorales, sans interférence de l’UE.

« L’UE ne peut pas interférer dans l’organisation des élections, il revient aux Congolais de les organiser. Nous rencontrons les acteurs pour voir quels sont les défis à relever afin que nous apportons notre appui aux droits de l’homme, à la société civile et aux médias », a-t-il conclu.

Congo : la présidentielle au centre du congrès du PCT

Plusieurs milliers de membres et militants du PCT venus des quatre coins du Congo, des délégations parties d’Europe, ont pris part aux travaux du congrès qui se sont poursuivis ce lundi 13 janvier 2020.

Le Parti congolais du travail (PCT), au pouvoir au Congo, a ouvert vendredi à Brazzaville son cinquième congrès ordinaire avec en ligne de mire l’élection présidentielle de 2021, scrutin auquel le chef de l’État Denis Sassou Nguesso devrait prendre part.

Les représentants des partis des « pays amis » tels que les Partis communistes chinois et cubain, le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA) ou encore le Front patriotique rwandais (FPR) étaient de la partie.

Secrétaire général sortant, en poste depuis 2011, Pierre Ngolo, 65 ans, a été le seul à prendre la parole. Il a exhorté ses camarades à la « discipline » et à « travailler pour le bien-être des Congolais ».

« C’est de la responsabilité du PCT de porter le peuple congolais à la réalisation de ses rêves d’une société démocratique, développée où il fait bon vivre », a insisté M. Ngolo.

Président du Sénat depuis 2017, M. Ngolo ne peut être candidat à sa propre succession conformément à un nouveau règlement du PCT daté de 2016 qui interdit le cumul de fonctions.

Le principal enjeu du congrès est la désignation d’un nouveau secrétaire général chargé de conduire cette formation cinquantenaire jusqu’à la présidentielle.

Jeudi, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS, principale parti d’opposition) a estimé que les conditions ne seraient pas réunies pour que le pays organise une présidentielle en 2021.

L’UPADS a proposé une transition et un scrutin présidentiel en 2023 sans la participation de Denis Sassou Nguesso.

« Il y a des gens, qu’ils soient au pouvoir [ou dans] l’opposition, qui ne sont jamais prêts pour aller aux élections », a réagi Anatole Collinet Makosso, membre du bureau politique du PCT et ministre de l’Enseignement. « Mais, au PCT nous pensons que l’alternance c’est le respect des échéances », a-t-il ajouté.

Congo : le PCT tient son 5ème Congrès ordinaire

Après plusieurs reports, les travaux du 5ème congrès ordinaire du PCT ont finalement vu le jour, depuis le vendredi 27 décembre 2019.

Le centre international de conférences de Kintélé a servi de cadre aux assisses du 5e congrès du parti congolais du travail (PCT). Ils étaient environ 12 délégués venus des départements du Congo et de la France, prendre part à ce Congrès. Un hôte en provenance du Cameroun était également présent. Il s’agit du secrétaire général du Comité central du RDPC, Jean Nkuete qui représentait le président Biya, invité par son homologue Denis Sassou Nguesso. Dans son discours de circonstance, Jean Nkuete a rappelé les objectifs communs du RDPC et du PCT.

« Le RDPC et le PCT, convergent sur la nécessité de renforcer leur nation isolée et commune afin de contrecarrer les velléités de déstabilisation de nos États et les influences néfastes d’origine diverses visant à annihiler la paix en Afrique centrale », a-t-il martelé.

Rappelons que, les travaux de ce 5ème congrès qui coïncide avec le cinquantième anniversaire du PCT, s’achèvent ce 30 décembre 2019.

Congrès du PCT : les membres du parti en conclave

Les membres du comité préparatoire du cinquième congrès ordinaire du Parti congolais du travail (PCT) sont en conclave, depuis le 18 novembre, au Palais des congrès de Brazzaville.

Au programme de la plénière qui s’étendra sur quelques jours figurent l’examen et l’adoption des rapports des commissions. Il s’agit notamment des rapports des commissions finances du parti ; organisations affiliées et mouvement associatif ; politiques économiques, sociales, culturelles et environnementales ainsi que la commission politique.

Lançant les travaux, le secrétaire général du PCT, président de la coordination du comité préparatoire, Pierre Ngolo, a souligné la nécessité de travailler dans la discipline, la compréhension et la tolérance. « Nous avons, à l’occasion du lancement du comité préparatoire, défini la ligne qui devrait être observée par les uns et les autres. Vous connaissez la singularité de notre congrès, donc l’importance de notre responsabilité, nous qui sommes chargés de préparer les documents. C’est donc une grande responsabilité dont il nous faudra prendre conscience », a-t-il conseillé.

Il a également invité les participants à œuvrer pour la création des conditions de renforcement de l’autorité du parti dans sa capacité d’analyse et de mobilisation pour apporter un appui conséquent au président du comité central, dans ce contexte particulièrement difficile. « Il faut réfléchir sur ce que nous devons faire pour que nous sortions victorieux à toutes les consultations futures. C’est cela qu’il faut privilégier, mais cette réflexion importante doit se faire dans la discipline absolue. Nous ferons tout pour rappeler à l’ordre quiconque tentera de faire obstruction de l’orientation telle que donnée », a reprécisé Pierre Ngolo.

Notons que le cinquième congrès ordinaire du PCT est prévu du 27 au 30 décembre, à Brazzaville, sur le thème « Membres et sympathisants du Parti congolais du travail, en cette année du cinquantenaire, ensemble, dans la discipline et la cohésion, raffermissons les idéaux et les valeurs de notre grand et glorieux parti ; relevons, sous la très haute conduite du camarade président Denis Sassou N’Guesso, les défis du développement de notre pays ».

Congo : le nouvel organe de lutte contre la corruption toujours attendu

Depuis septembre 2018, les Congolais attendent la Haute autorité de lutte contre la corruption, le nouvel organe qui va traquer les corrupteurs et les corrompus.

Au Congo-Brazzaville, après la dissolution de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’Observatoire national anti-corruption, les populations attendent depuis six mois la mise en place de la nouvelle Haute autorité de lutte contre la corruption. La corruption est devenue une vraie gangrène dans ce pays.

Selon la nouvelle loi, la Haute autorité de lutte contre la corruption est dotée d’importants pouvoirs d’investigation et de saisine à la justice, et sera dirigée par une personnalité indépendante.

Pour Fortune Maixent Animbat, président du Forum pour la gouvernance et les droits de l’Homme, une ONG local, le retard peut s’expliquer par la prudence : « Si les gens sont prêts à aller vers cet outil de lutte contre la corruption qui va leur échapper et continuent à réfléchir à comment conserver la main sur cet outil, ils prendront le temps pour évaluer le risque ».

Pour l’économiste Augustin Benazo, la corruption fait du mal à l’économie nationale : « La corruption a un impact sur l’évolution des politiques publiques dans notre économie ».

L’opposition ne croit pas à la volonté du gouvernement de s’attaquer à la corruption. Elle estime que les dignitaires du pouvoir devraient être eux-mêmes la cible de la Haute Autorité de lutte contre la corruption.

Selon le professeur Charles Zacharie Bowao, porte-parole de la Fédération de l’opposition congolaise : « Nous n’y croyons pas. La Commission nationale de lutte contre la corruption s’est mise debout avec un certain nombre de dossiers rendus publics, au terme de dénonciations du système lui-même, cette commission a été dissoute au profit d’une hypothétique haute autorité en la matière. Le pouvoir actuel, dont les grands tenants sont impliqués dans ces dossiers, ne pourra jamais être juge et parti. Il n’y a rien de sérieux ».

L’ancien ministre Alain Akouala, qui est aussi membre du PCT, le parti présidentiel, affirme qu’il n’est plus question de majorité ou d’opposition, mais d’éradiquer une gangrène qui ronge le pays depuis bien longtemps : « C’est difficile de faire la chasse à tout le monde et nous savons tous dans quel système nous avons baigné et cette culture de corruption est liée au fait que depuis toujours, le Congolais associe une espèce de progression économique à un poste de l’administration ou un poste obtenu grâce à la politique. Cette culture ne date pas d’aujourd’hui, donc il va falloir extirper ce mal ».

Après l’adoption au parlement de la nouvelle loi sur la corruption, tous les acteurs attendent maintenant sa promulgation par le président de la République.

PCT : incompréhension entre les membres du parti

La huitième session ordinaire du comité central du Parti Congolais du Travail, consacrant la fin de l’année 2018 aurait fait apparaître de profondes dissensions au sein du parti de Marien Ngouabi, tant les membres du comité central n’ont pu s’accorder sur des questions de principes, notamment le cas des ‘’cumulards’’ qui versent dans les antivaleurs, telles que fustigées dans le discours sur l’état de la Nation, du président Denis Sassou Nguesso, le 29 décembre dernier.

Alors qu’il aurait pu assurer le ‘’service après-vente’’ du dernier discours du chef de l’État et en faire un document-programme dans la lutte contre les antivaleurs, en « donnant le ton, en imprimant le rythme et en marquant la cadence », le PCT ou tout au moins, certains de ses membres dirigeants, semble se détourner des prescrits de Denis Sassou N’Guesso.

La dernière session du comité central a fait apparaître des schismes dans la manière de conduire l’action du parti dans la lutte contre les antivaleurs, sur fond d’arrière-goût ‘’d’autoritarisme’’ dans la conduite des débats, tant les questions de fond de l’heure, ont été renvoyées aux calendes grecques, au prochain congrès dont la tenue n’est même pas actée, alors que, agissant statutairement en l’intervalle des congrès, le comité central du parti eût été habileté à les solutionner.

Les débats houleux ont achoppé autour des cumulards, ceux qui, additionnant des fonctions institutionnelles et politiques aux émoluments faramineux, refusent d’être déchargés, alors que le PCT aurait pu briller par l’exemple.

Des « camarades » ont évoqué le cas de chef d’institution, cumulant deux salaires de ministre d’État, soit 15 millions de francs CFA, fois 2. Comment dans ces conditions, lutter contre les antivaleurs, quand on en est quasiment l’exemple patent. Des nostalgiques ont évoqué le cas d’Ambroise Édouard Noumazalaye, oubliant allègrement qu’autres temps, autres mœurs et que les conditions économiques actuelles ne l’édictent plus.

Sur ce débat aux fondements idéologiques et moraux, le secrétaire général aurait renvoyé l’examen de la question au congrès, comme si le président du comité central, Denis Sassou N’Guesso s’entend, avait prêché dans le désert, car dans son propre parti, certains cadres tout au moins sont réfractaires au changement de cap qu’il veut impulser.

Un autre problème qui aurait laissé pantois de nombreux membres du comité central, c’est la promotion à des échelons du parti, de camarade en délicatesse avec la justice.

Même si le sacro-saint principe de la présomption d’innocence reste la règle pour des personnes, citées dans des affaires judiciaires, fussent-elles de hauts cadres du parti, l’exception aurait été que celles-ci fussent exemptées à titre conservatoire de toute promotion, même au sein du parti, le temps que la justice passe. À moins que leur promotion ne s’apparente à une espèce d’immunité de fait ayant pour but de retarder l’action de la justice.

Quoi qu’il en soit, même si la tranche de dirigeants réfractaires au changement de cap reste marginale, il n’en demeure pas moins, qu’ainsi que le dénonçait en son temps le président Marien Ngouabi, il y a bien une résurgence de « tortues à double carapaces » dans les rangs du parti. Le peuple qui les a à l’œil, les attend au tournant.

Congo : l’opposition réclame au gouvernement des mesures d’austérité

Le collège des présidents de cette frange de l’opposition dite « constitutionnelle », se sont exprimés samedi 07 juillet, lors d’une conférence de presse dans un hôtel de la place.

Des partis de l’opposition congolaise qui ont signé récemment un mémorandum en vue de leur réorganisation, ont exigé samedi 7 juillet du gouvernement de rigoureuses mesures d’austérité et une véritable lutte contre la corruption qui gangrène l’économie congolaise. Une économie par ailleurs affaiblie ces dernières années par la baisse des prix du pétrole.

Le collège des présidents de cette frange de l’opposition dite « constitutionnelle » était samedi face à la presse dans un hôtel de la place. Parmi eux figurait Paul-Marie Mpouelé qui a relevé que les mesures d’austérité annoncées par le gouvernement liées notamment à la réduction du train de vie de l’Etat n’ont pas toujours produit des effets escomptés.

Il en est de même de la lutte contre la corruption, selon lui. « Le Parti congolais du travail (PCT) au pouvoir a décrié des voleurs, mais il n’a jamais présenté de voleurs. Nous suggérons une fois de plus au président de la République de demander à son gouvernement, à ceux qu’il connaît et que l’opinion publique a déjà désignés comme voleurs de rapatrier les fonds. Ça nous éviterait de nous engager dans des mesures difficiles avec le Fonds monétaire international (FMI) », a-t-il décrié.

Pour l’opposant Mpouélé, le Congo et le Gabon vivent une situation économique similaire, mais ce dernier pays a fait, selon lui, plus d’efforts pour sortir de l’ornière. « Le président de la République gabonaise s’est débarrassé de plus de 200 conseillers. Mais, chez nous ce n’est pas le cas », a-t-il souligné.

Les mesures d’austérité sont à la mode dans la sous-région, mais il n’est pas question de faire du copier-coller, a réagi un officiel.

Congo: Fortunat Ngouolali en garde à vue depuis samedi 02 juin

Le journaliste est soupçonné d’avoir publié sur les réseaux sociaux les déclarations et les échanges un peu heurtés des dirigeants du Parti congolais du travail (PCT) faites au cours d’une réunion secrète.

Depuis samedi 02 juin, le journaliste Fortunat Ngouolali, alias Vétiver, est en garde en vue dans une brigade du commandement de la gendarmerie de Bacongo. Ce journaliste est accusé d’avoir publié sur les réseaux sociaux les déclarations des dirigeants du PCT, faites au cours d’une réunion dite secrète. Il a été interpellé après une plainte déposée par un député de la majorité.

Le journaliste, Fortunat Ngouolali qui jusqu’ici nie les faits qui lui sont reprochés. Après sa première nuit de garde à vue, il a été reçu à l’hôpital à cause d’une crise de tension, puis ramené dans sa cellule après les soins.

Hier dimanche, ces confrères lui ont rendu visite tout comme Philippe Mvouo, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication.

De sources concordantes, après une enquête de la gendarmerie, il sera ce lundi face au procureur de la République.

Michel Maléla quitte le Club perspectives et réalités

Le secrétaire général du parti que dirige Aimé Hydevert Mouagni a fait part de sa démission, le 16 avril, dans un entretien exclusif aux Dépêches de Brazzaville.

Michel Maléla a parlé de son départ du Club perspectives et réalités (CPR), signifiant qu' »il n’y a pas eu de raisons particulières, c’est simplement une accumulation des faits qui ont présidé à cette réflexion ». Le désormais ex-secrétaire général de ce parti a poursuivi: « C’est depuis le dialogue de Sibiti de 2016 que les choses ont commencé à se détériorer suite à certaines décisions prises là-bas et auxquelles je n’étais pas d’accord. Malgré cela, je me suis remis au travail ».

Outre ces raisons, Michel Maléla a indiqué qu’il avait été, auparavant, rendu responsable sans raison de la contre-performance du CPR, lors des élections locales de 2014. Des rumeurs qui ont refait surface, a-t-il rappelé, après la publication, le 31 juillet 2017, des résultats des élections législatives.

 Le soir, nous nous sommes retrouvés tous dans la rue Djambala avec près de cinq cents personnes. Je croyais que c’était le moment de voir les faiblesses du parti ou de lire un mot qui serait dans le sens du redémarrage du parti. Bien au contraire, tout était concentré sur ma personne et j’étais livré à la vindicte populaire. Pour la plupart, c’est moi qui étais à l’origine de l’échec du parti à ces élections. A ce moment, la coupe était pleine et il me fallait donc partir. Voilà les raisons qui ont fait que je quitte le CPR », a-t-il expliqué.

Membre du Parti congolais du travail (PCT) aujourd’hui, Michel Maléla a donné là aussi ses raisons.  « J’ai adhéré au Parti congolais du travail, parce que c’est un parti national qui a formé tant de gens et, j’avais aussi, depuis fort longtemps, des sentiments pour ce parti », s’est-il justifié.

Parlant des relations entre le CPR et le PCT, il a laissé entendre que ce sont certes des partis de la majorité présidentielle avec la social-démocratie comme fondement idéologique, cependant, la différence se situe au niveau de la pédagogie.

Angélique Bantsimba élue à la tête du comité PCT Madibou

La nouvelle présidente a été choisie par ses pairs, le 13 février à Brazzaville, au terme de la première session extraordinaire du comité PCT de l’arrondissement 8, Madibou, qui a mis en place son nouveau bureau composé de sept membres.

« Nous allons organiser le parti dans la paix, la sincérité, pour qu’il aille de l’avant, comme le veut son président, le camarade Denis Sassou N’Guesso. Et la mission du nouveau comité sera de bien gérer son fonctionnement « , a déclaré Angélique Bantsimba.

Prenant le premier la parole, le président sortant du comité PCT (Parti congolais du travail) de Madibou, Romuald Bassenga, a exhorté les militants du parti de cet arrondissement à témoigner d’une forte discipline et d’un bon sens du devoir.

Le PCT, a-t-il souligné, demeure la formation politique la mieux structurée du pays. Il a souhaité qu’au terme des travaux, des moyens soient trouvés pour mieux affronter les futures batailles.

Pour sa part, ouvrant les travaux, le président de la fédération PCT du département de Brazzaville, Gabriel Ondongo, a rappelé que la revitalisation et la redynamisation du comité PCT de Madibou commandent le respect des procédures de gestion pour un fonctionnement harmonieux des organes à rendre opérationnels.

« La nécessité pour nous de redynamiser les structures de notre parti pour des raisons diverses obéit non seulement à nos principes d’organisation, mais participe également à la consolidation du dispositif du combat politique pour lequel les partis sont créés. », a-t-il indiqué.

Pour Gabriel Ondongo, le parti ne peut espérer une victoire quelconque avec des organes constitués d’animateurs non combatifs. « Les meilleurs animateurs doivent mettre en avant l’intérêt général, l’intérêt du parti au lieu de privilégier leurs intérêts personnels. Que peuvent valoir nos organisations politiques, si elles ne sont pas animées par des hommes et des femmes conscients de leurs responsabilités et ayant la connaissance des techniques de mobilisation ? », s’est-il interrogé.

Le président du PCT du département de Brazzaville n’a pas manqué de saluer l’initiative du chef de l’Etat d’entamer le processus de paix pour une sortie de crise dans le Pool.