Congo : Simon Massamouna réélu à la tête de la ligue de volleyball de Brazzaville

Simon Massamouna a repris la présidence de la ligue de volleyball de Brazzaville, avec 100% des suffrages exprimés.

 

Le choix de Simon Massamouna à la tête de la ligue phare du volleyball est synonyme de l’élection de tous ceux qu’il avait proposé comme membre du bureau. En effet, selon les nouvelles dispositions départementales, il ne sera plus questions d’élire tous les membres du bureau mais de voter juste le président et valider aussitôt la liste de ceux qui composent son bureau.

Après sa réélection, Simon Massamouna a invité les acteurs du volleyball de Brazzaville à la cohésion. Il a aussi profité de l’occasion pour signifier que son mandat sera consacré au développement du volleyball puis à la renaissance du beach-volley.

En attendant le Conseil departemental où les autres membres du bureau seront complétés, Simon Massamouna travaillera avec Raspail Mangandza comme premier vice-président et Tsono Oboura Ocko en qualité de deuxième vice-président. Si Nsayi M’pary Oumba a été réélu comme secrétaire général, Pamela Dibantsa et Oboura Obongo Moussa occuperont respectivement les postes de trésorière générale et trésorier général adjoint. Judicael Moussa assumera le poste de directeur technique.

Congo-présidentielle : faible mobilisation ce dimanche de vote

Difficile de voir de longues files d’attente dans les bureaux de la capitale, du moins, là où nous sommes passés, entre 8 heures et 12h30.

 

Près de 2,5 millions d’électeurs congolais ont commencé timidement à placer leur bulletin dans l’urne ce dimanche 21 mars dans plus de 5 700 bureaux de vote pour élire le chef de l’État. Au total, sept adversaires sont en lice dont le président sortant Denis Sassou-Nguesso, qui cumule 36 ans à la tête du pays. La campagne électorale s’est déroulée sans incident majeur. Un élément notable toutefois : l’un des principaux adversaires du président, Guy-Brice Parfait Kolélas, est hospitalisé, contaminé par le Covid-19.

Ce matin, ce n’est pas l’affluence des grands jours à Brazzaville.

Difficile de voir de longues files d’attente dans les bureaux de la capitale, du moins, là où nous sommes passés, entre 8 heures et 12h30. C’est un peu le même décor du côté de Pointe-Noire. « C’est un vote endormi, pas d’engouement », nous a expliqué un confrère de la presse locale, joint au téléphone.

A Gamboma, au centre, le fief de l’opposant Mathias Dzon, un responsable du bureau, également joint au téléphone, nous a laissé entendre que le vote est timide.

Pas d’incident majeur à signaler pour l’instant. Le vote se passe dans le calme. Partout, la circulation est fermée. Les frontières sont également fermées… Pas de connexion Internet non plus. Une coupure totale est intervenue dans la nuit, sans préavis et pour laquelle les autorités n’ont donné aucune explication officielle, même si beaucoup s’y attendaient. L’information de l’intérieur du pays, notamment, remonte donc difficilement, d’autant que l’église catholique qui prévoyait de déployer des milliers d’observateurs sur le terrain s’est vu refuser l’accréditation.

Pas de longues files d’attente comme cela s’était produit en 2016. Il faut dire qu’un climat de « résignation » a régné sur la campagne, selon plusieurs sources diplomatiques alors que l’opposition semble affaiblie et que deux des anciens candidats de 2016 considérés comme de sérieux opposants sont toujours en prison.

Ainsi, c’est le calme qui prévaut mais c’est la timidité devant les bureaux de vote.

Congo-présidentielle 2021 : 2,5 millions d’électeurs doivent élire leur président

Les bureaux de vote ont ouvert, dimanche 21 mars, pour recevoir les quelques 2,5 millions d’électeurs dans le cadre de l’élection présidentielle.

 

Quelque 2,5 millions d’électeurs sont appelés aux urnes, dimanche, au Congo-Brazzaville. L’indétrônable président sortant, Denis Sassou Nguesso, veut s’y faire réélire dès le premier tour face à six adversaires qui mettent déjà en cause la transparence du scrutin.

Les bureaux de vote ont ouvert, dimanche 21 mars, pour l’élection présidentielle au Congo-Brazzaville. Quelque 2,5 millions d’électeurs sont appelés à voter pour l’un des sept candidats, dont le président sortant Denis Sassou Nguesso qui veut se faire réélire dès le premier tour.

« Un coup, K-O », ont annoncé les affiches de campagne du président-candidat, 77 ans dont 36 au pouvoir, tout à sa volonté de valider dès dimanche un nouveau mandat de cinq ans. L’ancien officier a déjà été réélu trois fois depuis 2002.

Au fil d’une campagne sans incident, il a déroulé ses deux priorités, la jeunesse et le développement de l’agriculture, pour rompre avec l’économie de la rente pétrolière et la dépendance aux importations.

Congo-élection : Sassou Nguesso investi comme candidat par la majorité présidentielle

Pour la présidentielle qui se tiendra en mars 2021 en République du Congo, les partis qui constituent ce grand ensemble l’ont désigné comme leur candidat.

Les partis de la majorité présidentielle en République du Congo, ont choisi Le chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso comme leur candidat. C’est sans surprise que Denis Sassou Nguesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, a été désigné jeudi par les partis qui composent la majorité présidentielle.

« Chaque parti de la majorité présidentielle a opté (ou va le faire incessamment) pour la candidature du président Sassou Nguesso. La majorité présidentielle pense que de tous ses chefs, c’est le président Sassou Nguesso qui réunit tous les atouts », a déclaré Pierre Moussa, président par intérim de la majorité présidentielle au cours d’une conférence de presse.

« Nous nous battrons vaillamment avec courage pour convaincre le président de la majorité pour qu’il accepte les implorations et les exhortations de sa base politique », a insisté Pierre Moussa, également secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT).

Notons le principal parti de la majorité présidentielle, le PCT avait investi Sassou Nguesso lors de son congrés de décembre 2019 à Brazzaville. Il faut dire jusqu’ici Sassou N’Guesso ne s’est pas encore prononcé. La date du scrutin prévu en mars 2021 par la Constitution reste à fixer. Le président pourrait annoncer la date du scrutin et officialiser sa propre candidature lors d’un discours à la Nation le 19 décembre.

Congo-Prévention des conflits à Brazzaville : des cadres d’éveil mis en place

Le Conseil consultatif de sages et des notabilités traditionnelles a lancé, le 8 décembre à Brazzaville, le projet d’interconnexion de ses réseaux.

A Brazzaville, un cadre d’éveil pour prévenir les conflits à l’approche des élections a été mis sur pieds dans les quartiers. Une dizaine d’informateurs ont donc été sélectionnés dans tous les quartiers de Brazzaville et de l’Île Mbamou pour animer les comités d’alerte mis en place.

L’objectif visé par l’institution constitutionnelle est d’anticiper les remous sociaux qui peuvent naître au sein de la ville de Brazzaville et dans le district de l’Ile Mbamou, avant, pendant et après l’élection présidentielle de l’année prochaine.

Dans la faisabilité, en cas de conflits qui pourraient naître dans les quartiers, ces informateurs vont saisir les administrateurs maires qui sont les membres d’honneur de ces comités. Ceux-ci devront, à leur tour, remonter l’information au Conseil consultatif des sages pour qu’il intervienne dans le différend. Pour mener à bien cette mission, ces informateurs ont été dotés des téléphones portables.

« Les personnes qui ont été sélectionnées serviront d’informateurs de paix dans leurs quartiers respectifs. Dès lors qu’il y a une situation pouvant menacer dangereusement la paix, ils doivent remonter au plus vite l’information à ceux qui gèrent les questions de paix afin qu’une solution soit trouvée à l’amiable », a expliqué le préfet de Brazzaville, Pierre Cébert Iboko Onanga.

Election Lady universities 2020 : la finale se tiendra le 13 décembre

Suite aux castings, formations et répétitions, les huit étudiantes finalistes issues de huit universités de Brazzaville sont désormais prêtes à s’affronter pour le dernier round du concours de leadership féminin.

Après plusieurs imprévus rencontrés à cause de la pandémie de covid-19, la première édition de l’élection « Lady universities » ou « Dame des universités », organisée par l’agence événementielle congolaise « Sweet events », pourra enfin avoir lieu ce week-end. Loin d’être une compétition de beauté, l’événement est plutôt un concours intellectuel inter-universités visant à mettre aux prises des étudiantes de différents établissements d’enseignement supérieur congolais afin de valoriser la qualité des études supérieures au Congo et encourager la jeune fille à se former en vue de servir valablement à sa nation.

Avec son slogan, « Today women, tomorrow leaders » signifiant « Aujourd’hui femmes, demain leaders », le concours veut emmener les participantes à se placer au-dessus des clichés de la société et à être capables d’apporter du changement ainsi que d’influencer positivement leur environnement. Pour les emmener à représenter cette philosophie et à se projeter concrètement, le comité d’organisation de ce concours affiche deux femmes inspirantes au titre de marraine et présidente d’honneur, à savoir Kriss Brochec, consultante, conférencière et entrepreneure investie dans la vie associative et l’aide sociale ainsi que Francine Ntoumi, professeure en biologie moléculaire et présidente de la Fondation congolaise pour la recherche médicale en République du Congo.

Durant la phase de préparation, ces étudiantes ont été coachées en leadership, construction et présentation d’un projet entrepreneurial, développement personnel et professionnel. Devant un jury d’enseignants-chercheurs et entrepreneurs nationaux, les huit finalistes exposeront leurs projets autour du thème « Le rôle de la femme dans le développement du Congo », le 12 décembre prochain. Cette demi-finale, sous la forme de soutenances, comptera pour 50% de leur note finale en addition au pourcentage du vote des internautes sur les comptes sociaux du concours et de leur prestation live devant un public restreint le jour-j.

Notons que les huit candidates au titre de « Lady universities » sont : Teressia Elleli, étudiante en 2e année de gestion des organisations à l’Institut supérieur de gestion; Ninelle Ndinga, étudiante en 1ere année d’économie quantitative à la faculté des Sciences économiques de l’Université Marien-Ngouabi ; Mélanie Nguienga, étudiante en 2e année de droit à l’université Henri Lopes ; Merveilles Bokolo, étudiante en 2e année de management d’entreprise à la Haute école Leonard De Vinci ; Germella Samba, étudiante en 2e année de logistique et transport à l’institut supérieur de commerce ; Mondésir Diambwana, étudiante en 3e année de pétrochimie et raffinage à l’Ecole africaine de développement; Sagesse Ngambou, étudiante en 1ere année de logistique et transport à l’Institut supérieur polytechnique-université ; enfin, Ruth Bongomas, étudiante en 3e année d’administration des entreprises à l’Ecole supérieure de gestion et d’administration des entreprises.

 

Brazzaville : l’élection du nouveau maire est programmé au 22 mai

Le maire de la capitale congolaise sera élu au cours de la session extraordinaire du conseil municipal et départemental de la ville.

Une session extraordinaire du Conseil municipal et départemental de Brazzaville aura lieu le 22 mai 2020. L’objectif étant d’élire le nouveau président du Conseil municipal et départemental, maire de la ville capitale, selon une note signée du ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Charles Ngafouomo.

L’ancien maire, Christian Roger Okemba, avait été suspendu de ses fonctions le 28 février dernier par un décret du ministre de l’Intérieur pour un présumé détournement des fonds publics.

Le 18 avril 2020, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret ayant scellé sa révocation. Il fait l’objet des poursuites judiciaires à ce jour.

Depuis mars dernier, la Mairie de Brazzaville est dirigée par le premier adjoint au maire, Guy Marius Okana, en qualité d’intérimaire.

Présidentielle au Mali : IBK en quête des voix à l’étranger

Ibrahim Boubacar Keïta s’est rendu au Congo et Gabon, où il a rencontré ses compatriotes résidant dans ces deux pays.

Après le Gabon, le président malien est arrivé ce 23 juillet au Congo. Outre les officiels, Ibrahim Boubacar Keïta s’est entretenu avec ses compatriotes résidant dans ces deux pays pétroliers. Sans doute pour glaner des voix dans la perspective de la présidentielle du 29 juillet.

Au Mali, la campagne pour la présidentielle du 29 juillet bat son plein. Le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta (71 ans) dont des observateurs disent être presque au coude-à-coude avec son principal challenger de (28 % contre 16 % selon “Guindo’S Intitut”), l’opposant Soumaïla Cissé, a choisi d’effectuer un voyage en Afrique centrale, notamment au Congo et au Gabon, à quelque 4000 kilomètres de son Koutiala natal au sud-est du Mali.

Au tarmac de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville, IBK a été reçu hier 23 juillet par Denis Sassou-Nguesso. Et après une brève discussion au salon d’honneur, les deux chefs d‘État ont pris un bain de foule parmi des milliers de Congolais et Maliens « massivement » mobilisés pour accueillir pour la cérémonie.

D’après les protocoles des deux dirigeants, IBK qui devrait retourner dans son pays ce 24 juillet, s’est entretenu hier avec la communauté malienne vivant au Congo. Si jusqu’ici rien n’a encore filtré de ces échanges, au Gabon, IBK ne s’est pas empêché de battre campagne afin de séjourner encore pendant cinq ans au Palais de Koulouba.

Des voix utiles

« L’essentiel, c’est qu’une élection apaisée, transparente, crédible consensuelle et même communielle ait lieu au Mali,… Que chacun conçoive comme un moment de fête, de fête de la démocratie. Pas d’affrontement, pas de haine ! », a déclaré le chef de L‘État malien en bambara. Discours favorablement accueilli par une partie de la diaspora malienne au Gabon. « On est trop fiers de lui, c’est lui la solution », a lancé un homme présent au meeting de Libreville.

Et si les chiffres ne sont pas encore disponibles pour le Congo, le Gabon accueille quelque 27000 Maliens. Mais, quel que soit leur nombre, ces Maliens comme ceux vivant au pays ou ailleurs, représentent un petit réservoir de voix dont IBK devrait profiter. Une opportunité que les 23 autres candidats n’auront peut-être pas. La fin de la campagne électorale est prévue le 27 juillet.

Élection miss ronde : la 3e édition aura lieu le 28 juillet 2018

Cet événement qui se tiendra à l’espace culturel Consortium, ex-Sous les paillotes, vise à mettre en valeur la beauté des femmes congolaise rondes.

Elles viendront de Pointe-Noire, Brazzaville et Dolisie, ces candidates qui viendront conquérir. Election miss ronde-sublime est organisée par trois associations notamment Fondation Mamie-Claudia (FMK), l’association Mama et le Comité d’organisation de l’élection Miss ronde Congo.

Ce sont dix candidates de Pointe-Noire, Brazzaville et Dolisie, qui ont été sélectionné sur la soixantaine qui avait été présélectionnée. Elles vont concourir à la finale de l’élection Miss ronde-sublime Congo. Celles-ci sont âgées de 17 ans et plus, avec un poids allant de 60 kilos à plus et mesurant au moins 1 m 60.

Ces finalistes vont ainsi valoriser la femme ronde souvent marginalisée en matière de beauté et de mode comme l’a déploré Darling Yeda Makaya, présidente du Consortium FMK-Mama-CMRC :

«Nous avons tous les mêmes droits. La plupart des créateurs de mode vendent des vêtements aux personnes de grande taille. Nous ne pouvons pas concevoir qu’il y ait des gens qui pèsent à peine 40 kilos et qui ont des vêtements dans des boutiques et non des personnes qui ont 150 ou 200 kilos. C’est une injustice vestimentaire. Et sur les podiums, c’est pareil. On ne voit que des anorexiques ou des sveltes», a-t-elle dit.

Pour Darling Yeda Makaya , la marginalisation que vivent ses femmes rondes, ne se limite pas que dans la mode mais dans tous les domaines.  «Quand je prends un vol, par exemple, je suis obligée de prendre un billet en classe affaires. Je ne serais pas à l’aise en classe économique si c’est une longue distance. Pourquoi cette injustice ? Miss ronde n’est qu’un droit que nous revendiquons pour dire que nous existons. Nous sommes là pour défendre les droits des personnes à forte corpulence qui sont marginalisées dans tous les domaines», a-t-elle ajouté.

Toutefois, elle appelle à lutter contre la prise de poids incontrôlée qui constitue un danger pour la santé. « Pour nous, c’est un combat de société. Nous donnons souvent des conférences dans les écoles pour sensibiliser les enfants et les jeunes aux dangers de la prise de poids incontrôlée. Nous sensibilisons aussi les parents au contrôle de la prise de poids des enfants pour que demain, ils ne souffrent pas des maladies que cela provoque », a-t-elle expliqué.

Sur la liste des invités de la 3e édition Miss ronde-sublime Congo, les présidentes des comités Miss Ronde-Joli Gabon, Miss Ronde-Belle Cameroun et le président du Comité Miss ronde Guinée.