Comment gagner de l’argent grâce à un programme d’affiliation

Gagner de l’argent grâce aux programmes d’affiliation des grandes marques est l’une des idées les plus populaires que des millions de propriétaires de sites Internet ont essayé d’utiliser ces dernières années.

 

Il semblerait que cela puisse être plus simple : vous vous inscrivez, vous faites de temps en temps de la publicité pour une société reconnue et vous voyez le montant de votre compte augmenter. Cependant, cette idée de gagner de l’argent en ligne présente un gros inconvénient : l’argent ne coulera pas à flots de lui-même dans vos poches.

Pourquoi ? Tout simplement parce que si vous vous contentez de saisir la première offre qui se présente sans vous demander si elle correspond aux intérêts de votre public, l’effet sera discutable. Cela n’a aucun sens de faire de la publicité pour des bijoux valant des dizaines de milliers de dollars si les visiteurs de votre site web ou de votre page sur les réseaux sociaux luttent chaque jour pour avoir un dîner le soir. Et il ne faut pas croire que les gens ne sentiront pas la fausseté si vous n’êtes pas vous-même proche des idées de la marque dont vous promouvez le programme d’affiliation.

Le premier et le plus simple des conseils est d’évaluer vos opportunités, votre public et votre plateforme. Comprenez qui est attiré par votre contenu et réfléchissez ensuite aux grandes marques avec lesquelles vous pourriez établir un partenariat. Pensez également à la manière dont vous pouvez gagner de l’argent avec cette marque et à l’ampleur de vos revenus. Essayez de comprendre, au moins à partir des commentaires en ligne, si un partenaire potentiel a la capacité de vous soutenir avec du matériel promotionnel et si son équipe d’assistance réagit vite.

Marketing d’affiliation dans le domaine des paris

Supposons que vous ayez parcouru ce chemin et décidé que la meilleure réponse à la question « Comment gagner de l’argent en ligne en Afrique » est de vous associer à une marque de jeux d’argent et/ou de paris. L’avantage de ces sociétés est la possibilité de recevoir des sommes très importantes – après tout, les Africains sont des joueurs et des amateurs de sport. Dans ce cas, il est logique de penser à travailler avec le programme d’affiliation de 1xBet.

Pourquoi ? Tout d’abord, il s’agit d’une très grande marque qui opère dans toutes les régions du monde et qui est un partenaire officiel du FC Barcelone, du Paris Saint-Germain, du Lille OSC, de la Serie A et de la Confédération africaine de football. La confiance de nombreux joueurs en 1xBet est donc très élevée. Deuxièmement, la plateforme de la société permet de parier sur une multitude de sports, de jeux de casino en ligne et d’événements dans d’autres sphères de la vie – de la remise des Oscars aux résultats des élections américaines. Troisièmement, le programme d’affiliation vous apportera de réels avantages.

Comment choisir un programme d’affiliation ?

Qu’attendez-vous au juste d’un programme d’affiliation ?

Perspectives financières

Une commission stable avec des possibilités d’augmentation et la possibilité de recevoir vos gains chaque semaine vous attendent. Il existe quelques modèles d’affiliation de base – par exemple, le partage des revenus, dans le cadre duquel un membre du programme d’affiliation reçoit jusqu’à 40 % des mises des joueurs qu’il a invités sur la plateforme. Les affiliés ont accès à du matériel promotionnel intéressant pour le public et régulièrement mis à jour en fonction de l’actualité. Ils ont également accès à des statistiques qui leur permettent de mieux comprendre ce qu’aiment les visiteurs de leur site.

Tout cela est reçu par les participants au programme d’affiliation 1xBet, qui compte déjà des dizaines de milliers de participants d’Afrique. Par exemple, l’année dernière, les partenaires ont gagné en moyenne entre 500 et 800 dollars par mois. En février 2024, les gains de l’affilié le plus élevé s’élevaient à 16 000 $. Vous pouvez retirer cet argent de la manière que vous souhaitez, y compris par le biais de votre compte de jeu.

Assistance 

Un manager personnel du programme d’affiliation qui vous est assigné vous aidera à créer un compte de démonstration, qui peut être utilisé pour montrer aux joueurs potentiels comment et ce qu’ils doivent faire sur le site Web et l’application 1xBet. Et en vous abonnant au canal Telegram du programme d’affiliation, vous pouvez découvrir toutes les dernières nouvelles et demander du matériel promotionnel et des bannières.

Profil de l’affilié

Vous pouvez consulter les informations sur vos revenus et les transferts/enregistrements de joueurs dans votre profil personnel sur le site Web du programme d’affiliation. Vous pouvez également obtenir un code promo personnalisé, qui identifiera clairement les joueurs que vous avez parrainés et vous aidera à les garder avec vous à vie.

Premiers pas

Vous avez des questions ? Ne vous inquiétez pas : dans ce cas, un partenariat avec un programme de grande marque vous offrira des opportunités impressionnantes. N’oubliez pas que le marketing d’affiliation exige de la patience – vous ne deviendrez pas millionnaire en un jour, mais avec la volonté d’apprendre et l’attention portée aux détails, vous pouvez vous assurer un revenu élevé et constant.

  1. Comprenez votre public cible

Il est important de comprendre vos joueurs – le choix d’un contenu qui les intéressera en dépend. La promotion d’un produit, même le plus cool, nécessite des efforts que personne ne fera à votre place.

  1. Évaluez vos ressources

Analysez vos ressources et vos capacités. Réfléchissez à ce que vous devez cibler dans les médias sociaux, à ce que vous devez dire à votre public et à ce qui l’accrochera. Devriez-vous utiliser des informations sur la présence d’une licence de bookmaker ou commencer par parler des bonus et des promotions, qui sont importants pour les débutants et les joueurs. Nous vous conseillons également d’étudier les restrictions à la publicité en vigueur dans votre pays. Choisissez le format de présentation du matériel. Nouvelles, histoires de réussite, histoires de stratégies, annonces des événements sportifs les plus importants – toutes les options ne peuvent pas être énumérées.

Et n’hésitez pas à demander.

  1. L’inscription

Prêt à essayer ? Commencez par vous inscrire au programme d’affiliation 1xBet. Ce n’est pas difficile – rendez-vous sur 1xpartners.com, entrez les informations nécessaires et attendez la confirmation de votre demande par e-mail.

Le marketing d’affiliation est une excellente option pour augmenter vos revenus en ligne. Faites le premier pas et commencez à gagner de l’argent !

Congo : une femme prise en otage par son compagnon

Le kidnappeur d’origine camerounaise demande une rançon de 500 000 francs CFA.

 

Une congolaise de 27 ans et maman d’une fillette de 2 ans a été prise en otage depuis le 11 avril, par son compagnon dans la ville de Ouesso. Ce dernier d’origine camerounaise exige une rançon de 500 000 FCFA, pour libérer la victime.  L’information a été confirmé par les autorités municipale de la ville.

La vidéo de la demande de rançon qui a fait le tour des réseaux sociaux, a suscité de la colère chez les habitants de Ouesso. Ils se sont exprimés en pillant les commerce de vente d’objets de construction, et un autre d’électroménager du kidnappeur.

Dans d’autres vidéos qui ont circulées sur les réseaux sociaux, l’on voit plusieurs jeunes Ouessois, visiblement en colère piller les boutiques du camerounais. Une situation qui a provoqué des échauffourées qui selon RFI ont duré plusieurs heures dans cette ville frontière avec le Cameroun.

Le bilan fait état d’un homme grièvement blessé qui a fait une hémorragie et a fini par succomber à sa blessure. C’est du moins ce qu’a dit les forces de l’ordre ont tiré des bombes lacrymogènes pour ramener la paix.

La sécurité a été renforcée à Ouesso sur ordre du ministère de l’Intérieur et selon le maire, la ville a retrouvé son calme en fin de journée.

Congo : les Diables rouges réclament des primes impayées

Dans la note en date du 11 avril dernier, les joueurs ont exprimé leur mécontentement après les promesses non tenues, de l’argent des primes non versés.

 

Les Diables Rouges sont mécontents vis-à-vis de leur ministère. Dans la note datant du 11 avril dernier, les joueurs se sont exprimés. Ils ont donné leur position après des promesses non tenues, de l’argent des primes non versés.

Il faut noter que, les joueurs ont découvert sur les réseaux sociaux, la décision des autorités de supprimer avec effet immédiat, la prime de participation.

« Les Diables rouges prennent la parole et vous rappelle que nous ne venons pas nous enrichir au Congo mais au contraire, par patriotisme nous dépensons de notre poche pour rejoindre notre sélection nationale, puis nous partageons à nos familles, nos proches qui vivent au Congo quelque soit le résultat car nous estimons qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » peut-on lire dans la note.

« Vous nous demandez des résultats sur le terrain. Mais faites-vous le nécessaire en dehors ? Nous réclamons notre dû qui relève de nos droits. Inutile de vous rappeler qu’être footballeur est un métier où l’on consacre sa vie et son corps. Nous prenons les risques à chaque entraînement et match, ignorant qu’ils peuvent être les derniers. »

C’est dans ce contexte que le pays se bat pour se qualifier pour la prochaine CAN en Côte d’Ivoire. Deuxième de leur groupe après 4 journées, la sélection congolaise va affronter le Mali et la Gambie en juin prochain. Ces deux dernières rencontres restent capitales dans la course à la qualification.

Ceeac-Réseau sociaux : le Congo est le 5ème pays à afficher le meilleur taux d’accès

C’est ce qui ressort d’un rapport de l’organisme qui regroupe les opérateurs télécoms dans le monde (Gsma) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

 

La République du Congo occupe la 5éme place des pays qui affichent le meilleur taux d’accès aux réseaux sociaux dans la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac). Cette information a été donnée dans un rapport de Gsma et la commission économique pour l’Afrique. Avec sa population de 3,5 millions d’habitants, le Congo est à la 5ème place avec 15%.

Dans ce classement, le Gabon avec 40% de sa population (1,8 million d’habitants), affiche le meilleur taux d’accès aux réseaux sociaux dans la Ceeac (Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Rwanda, São Tomé-et-Principe) début 2021.

Le Gabon est suivi respectivement de São Tomé-et-Principe (32%) ; le Cameroun (17%), le Congo (15%), la Guinée équatoriale (9%), l’Angola (8,5%), le Rwanda (6,5%), le Burundi (6%) ; la RD Congo (5%) et le Tchad (5%).

Congo : les jeunes appelés à utiliser profitablement les réseaux sociaux

Le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique a lancé un appel le 23 novembre à l’endroit des jeunes afin qu’ils tournent le dos à la délinquance juvénile observée ces derniers temps sur les réseaux sociaux.

« Nous invitons vivement les jeunes élèves à une utilisation profitable et honorable des réseaux sociaux dans l’intérêt de leur réussite scolaire aujourd’hui pour mieux envisager l’avenir », a déclaré la ministre en charge du département, Destinée Hermella Doukaga.

« … Certains spectacles honteux se seraient déroulés dans ce qui s’apparenterait à des lieux d’apprentissage », a-t-elle déploré, soulignant que l’avenir de la jeunesse n’est ni dans le banditisme, ni dans les comportements déviants.

Destinée Hermella Doukaga a également invité les jeunes congolais à une prise de conscience et au respect des valeurs morales et civiques.

Selon elle, la loi 4-2000 du 14 juin 2000 portant protection de l’enfant en République du Congo renseigne que « tout enfant a des devoirs envers ses parents ; sa famille ; la société et toute autre communauté légalement reconnue, ainsi qu’envers la communauté internationale. A cet effet, l’enfant doit, entre autres, respecter l’identité et les valeurs nationales ; observer les règles établies par la société, la communauté, la République et la communauté internationale ».

La ministre de la Jeunesse et de l’Education civique a aussi interpellé les responsables des établissements scolaires publics et privés quant à prendre leurs responsabilités dans le cadre du suivi de l’encadrement des jeunes.

« L’école étant le lieu par excellence de l’élévation de la conscience citoyenne ne saurait en aucun cas se convertir en moulin à déviances multiformes … », a-t-elle lancé, évoquant le rôle des parents et des familles dans l’éducation des enfants.

 

Introduire les réseaux sociaux dans les débats politiques

C’est l’objectif que s’est fixé l’honorable Ferréol Gassackys, député de la troisième circonscription de Poto Poto.

Pour ce représentant du peuple, facebook, twitter, instagram, You tube ou autre LinkedIn, bref le web 2.0 est devenu un outil incontournable de communication et d’échange d’informations tout azimut. Il s’est donc donné pour challenge d’œuvre pour l’appropriation des réseaux sociaux et en faire un outil d’échange, de débat mais aussi de diffusion des idées politiques, expurgés de tous les travestis véhiculés par le net.

Afin de mettre à la disposition de ses mandants et autres acteurs du net, des connaissances indispensables pour un usage efficient de cet outil parfois source de dérives langagières, le député Ferréol Gassackys a initié une rencontre des activistes des réseaux sociaux à sa permanence avec pour principal animateur, le ministre Thierry Moungalla.

Cette rencontre avait pour but de conseiller, « sur l’utilisation à bon escient des réseaux sociaux, afin de ne pas succomber dans la tentation des fakes news, pour ne pas se comporter comme les rois de l’intox et autres vermines qui pullulent sur la toile en ramenant le débat politique au niveau du caniveau».

« Être présent et actif sur les réseaux sociaux doit s’inscrire dans une démarche réfléchie, avec un discours de fond au plus près de la réalité et adapté aux principes qui fondent le respect et la dignité des tiers », a souligné le ministre Moungalla.

Congo: Fortunat Ngouolali en garde à vue depuis samedi 02 juin

Le journaliste est soupçonné d’avoir publié sur les réseaux sociaux les déclarations et les échanges un peu heurtés des dirigeants du Parti congolais du travail (PCT) faites au cours d’une réunion secrète.

Depuis samedi 02 juin, le journaliste Fortunat Ngouolali, alias Vétiver, est en garde en vue dans une brigade du commandement de la gendarmerie de Bacongo. Ce journaliste est accusé d’avoir publié sur les réseaux sociaux les déclarations des dirigeants du PCT, faites au cours d’une réunion dite secrète. Il a été interpellé après une plainte déposée par un député de la majorité.

Le journaliste, Fortunat Ngouolali qui jusqu’ici nie les faits qui lui sont reprochés. Après sa première nuit de garde à vue, il a été reçu à l’hôpital à cause d’une crise de tension, puis ramené dans sa cellule après les soins.

Hier dimanche, ces confrères lui ont rendu visite tout comme Philippe Mvouo, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication.

De sources concordantes, après une enquête de la gendarmerie, il sera ce lundi face au procureur de la République.

Djiri: les enseignants sensibilisés sur l’utilisation des réseaux sociaux

L’initiative qui est du Mouvement des jeunes congolais pour la réflexion et l’analyse (Mojecra), a pour thème  » Monde ouvert et éducation des jeunes »

L’objectif principal de l’initiative du Mojecra, lancée au CEG Bernadette-Bayonne, est de renforcer la lutte contre la mauvaise utilisation des réseaux sociaux qui a un impact négatif sur l’éducation des enfants et encourage la dépravation des mœurs. Au cours de cette campagne, les participants ont l’occasion d’être édifiés sur les grandes questions actuelles, plus précisément celles liées à l’utilisation des nouvelles techniques de l’information et de la communication. Selon les animateurs, plusieurs facteurs influencent actuellement la bonne éducation des enfants parmi lesquels les réseaux sociaux, la télévision et le téléphone s’ils ne sont pas utilisés à bon escient.

Pour ce faire, le personnel enseignant doit être formé et sensibilisé aux conséquences de la dynamique mondiale sur l’éducation des jeunes, d’autant plus qu’en leur qualité d’encadreur, ils ont le devoir d’analyser et de proposer les bonnes pratiques éducatives dans les écoles, afin de promouvoir les valeurs morales et républicaines.

 « Pour promouvoir le bon suivi des enfants, il faut qu’il y ait rapprochement entre l’école et la famille. Aujourd’hui, les enfants manipulent le téléphone même devant leurs enseignants et parfois aux heures des cours et leur attention est plus orientée vers les réseaux sociaux. La conséquence est que le parent peut aussi accéder à des images affreuses et négatives de son enfant », a expliqué Daniel Oba, président du Mojecra. Il a argumenté qu’environ 70% des messages des jeunes sur les réseaux sociaux portent sur les poèmes d’amour, alors qu’ils ne devraient utiliser leur téléphone que pour les appels.

La mauvaise utilisation des réseaux sociaux et du téléphone 

Dressant un tableau des effets négatifs résultant de ces outils de communication, l’orateur a insisté sur le fait que la jeunesse est l’espoir, l’avenir et la relève d’un pays. Mais, pour réaliser ce rêve, cette jeunesse doit être bien éduquée et moins vulnérable bien que dominée par la dynamique mondiale. Par exemple, ces dernières années, a poursuivi Daniel Oba, la société fait face à la montée en puissance des actes inciviques et de vandalisme que posent les jeunes et à l’émergence en vitesse de nouveaux comportements déviants.  Tout cela, a-t-il soutenu, est aussi en partie dû au fait que les jeunes accordent plus d’intérêt aux produits corrupteurs de conscience que proposent les réseaux sociaux. « Nous devrions faire attention, parce que nous somme devant une jeunesse qui revendique ses droits mais qui accomplit de moins en moins ses devoirs. Elle est catégorisée par des jeunes scolarisés, les non scolarisés, les décrochés scolaires et de ceux qui ne font rien », a encore précisé, l’un des animateurs.  

Pour contrer le phénomène, les participants à la campagne ont recommandé que l’Etat mette en place des politiques d’insertion des jeunes; qu’il y ait une sensibilisation régulière des élèves ainsi que du personnel enseignant aux conséquences qu’engendrent les réseaux sociaux; que soit instauré des organes d’appui et d’éveil de comportement au sein des écoles qui seront animés par les chefs de bloc, de quartier et la police. Cependant, les écoles doivent, de leur côté, uniformiser leurs règlements intérieurs et coopérer largement avec les associations qui œuvrent dans le cadre de l’éducation des jeunes. « La question de la jeunesse est transversale car, elle touche tout le monde, notamment l’Etat, la société civile, la famille, l’école, les confessions religieuses, les associations, les médias et les entreprises, etc. », a conclu, Daniel Oba.       

Des réseaux sociaux braqués contre les autorités à Brazzaville

Il ne se passe pas un jour sans que les Congolais ne découvrent un grand déballage sur la vie d’un dignitaire du pouvoir ou de l’opposition et de leurs familles.

Les opposants, mais surtout de simples citoyens, publient des informations plus ou moins fausses sur la vie des autorités qu’ils traitent avec beaucoup de liberté de « corrompus ». Ces informations distillées sur les réseaux sociaux sont souvent prises avec beaucoup de sérieux.

Il ne se passe pas un jour sans que les Congolais ne découvrent un grand déballage sur la vie d’un dignitaire du pouvoir ou de l’opposition et de leurs familles. Affaire de corruption, de comptes offshores ou les scènes de dispute dans les réunions officielles de ménages dans les cours des autorités, etc. tout est rapporté. Aucun dirigeant n’est à l’abri de ce qui devient de plus en plus à prendre au sérieux.

Destin Eloi Sikoula, responsable de « Unis pour le Congo », le parti de l’opposant Paulin Makaya, trouve plutôt qu’il faudrait inventer les réseaux sociaux s’ils n’existaient pas.

« Les populations pensent que c’est là qu’il faut s’exprimer librement, ils sont obligés de le faire par les réseaux sociaux. Les gens ont en marre. Il faut laisser les réseaux sociaux. Est-ce que ce qui se dit sur les réseaux sociaux est faux ? », s’interroge-t-il avec ironie.

Pour Laurianne Mpouki, une usagère des réseaux sociaux, mais aussi coordonnatrice d’une plateforme de sites internet, il y a trop d’abus sur internet.

« C’est juste une volonté de nuire. Les gestionnaires de ces pages n’ont rien d’autre à faire qu’à rechercher du buzz en transformant les vérités en de faussetés pour salir les gens », dénonce-t-elle.

Idriss Bossoto est un enseignant de nouvelles technologies à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville. Il a retenu une publication émouvante sur les réseaux sociaux.

« Nous avons constaté une montée en puissance des fake news pour déstabiliser les politiques et les populations », explique-t-il.

Il poursuit : « c’est le cas du fichier audio attribué à un certain caporal chef Masson qui a circulé sur les réseaux, parlant d’une intervention militaire à Brazzaville. Cela a mis toute la ville en psychose pendant près d’un mois. Tous les Congolais étaient affectés. Raison pour laquelle nous ne cessons de sensibiliser depuis plus de dix ans sur les dangers des réseaux sociaux », indique-t-il.

Mais qu’est-ce qui peut bien justifier un tel accaparement presque agressif des Congolais sur les réseaux sociaux ? Alphonse Ndongo, un journaliste sur les réseaux sociaux tente une explication.

« Lorsque ceux qui sont censés donner la vraie information gesticulent pour le faire, évidemment ça donne court à pondre des fake news. Il y en a qui estiment que pour mettre les autres en difficulté politiquement, il faut inventer les informations ou carrément les grossir », explique-t-il, soulignant cependant qu’il y a toujours une bonne part de vérité dans ces posts sur les réseaux sociaux.

Depuis un moment, la plupart des membres du gouvernement se dotent des comptes Facebook ou Tweeter pour essayer de répondre à toutes ces attaques.