Congo : Ferréol Gassackys présente « Frikia, Pèlerin des Âges » et « La foi de Ferréol »

Les deux ouvrages ont été présentés et dédicacés par l’auteur à la librairie Les Manguiers au cours d’une rencontre littéraire.

Ces deux ouvrages paraissent après « Le hasard du destin », son tout premier ouvrage (publié aux éditions L’Harmattan), ont été édités respectivement à L’Harmattan-Congo pour « Frikia, Pèlerin des Âges » roman, et à Renaissance africaine pour « La foi de Ferréol » recueil de poèmes.

Le roman « Frikia, Pèlerin des Âges » compte cent vingt et une pages et vingt mille cent quarante-cinq mille mots. Celui-ci plonge les lecteurs dans les mémoires et les souvenirs des siècles antérieurs jusqu’à nos jours. Frikia le personnel principal de l’ouvrage après avoir survécu à la morsure élastique s’accepte immortel et à partir de ce moment, il se définit un nouveau mode de vie qui le conduit à un pèlerin à travers les âges pour comprendre son nouvel état, c’est-à-dire l’immortalité. Dans sa quête, il rencontre des personnages illustres qui lui font état de leur propre découverte ou de leur expérience et de leur connaissance plutôt que de lui parler de l’immortalité.

L‘auteur aborderait la question de l’immortalité, c’est du moins ce affirmé Ngakosso Obambé, écrivain et critique littéraire. Pour lui, à travers le livre Frikia, l’auteur montre qu’il est un éternel insatisfait.

« La foi de Ferréol », recueil de poèmes

« La foi de Ferréol » est un recueil de quarante-un poèmes pour un volume de soixante-six pages, publié aux éditions Renaissance africaine en France. « La parole poétique » de Ferréol Gassackys ainsi que l’appréhende le préfacier du livre, Exaucé Elvin Ngaba, est digne d’intérêt de par la diversité et l’actualité des thèmes qu’elle exploite, la recherche ou la quête de soi, de l’autre et les interrogations sur l’existence.

« Ferréol Gassackys, nous a abreuvé des textes inédits de haute facture, exaltant tantôt l’amour et redonnant parfois de l’espoir. Le premier texte fut celui de la pluie, page 17 inspiré après une pluie diluvienne au haut de sa terrasse. Ces textes avaient suscité l’adhésion de tous les membres de la balade des idées et nous avons suggéré à l’auteur de faire un recueil de poèmes… Ferréol Gassackys est un grand ami de la culture », a indiqué la représentante de la maison Renaissance africaine.

A travers ce recueil de poèmes, Ferréol Gassackys ne s’empêche pas également d’exalter la femme dans une dimension senghorienne, celle qui, par métonymie, désigne un microcosme planétaire. Les poèmes comme « Comment te dire ? », « Les fruits défendus », « Toi », « Ma Nymphe » et « Ma belle plante » sont un véritable hymne d’amour.

En définitive, La foi de Ferréol de Ferréol Gassackys s’appréhende comme un sermon poétique où la filiation débordante du moi ravive tantôt la mémoire collective, rend hommage aux figures tutélaires et à la parole libératrice, sans toutefois oublier la quête d’un nationalisme constructeur. En dépit de quelques peccadilles qui parsèment de bout en bout le texte, ce recueil de poèmes inaugure une parole vivante, une manière pour le poète de se construire un univers mythologique par le biais de l’écriture, a expliqué Rosin Loemba, écrivain et critique littéraire.

Pourquoi La foi de Ferréol ? L’auteur pense que c’est juste pour exprimer par envolée lyrique ceux en quoi il croit et considère comme des guides vertueux. « J’ai écrit ce recueil de poèmes, parce que j’ai été largement sollicité depuis des lustres par des éditeurs et d’autres publicistes pour dévoiler ma prose poétique. Il faut croire que le moment est venu » dit Ferréol Gassackys.

Notons que l’écrivain poète Ferréol Gassackys s’est associé à l’écrivain éditeur Exaucé Elvin Ngaba pour écrire « Les mots face aux maux à l’ère de la Covid-19 » paru en juillet 2020 aux éditions Renaissance africaine.

Ces deux ouvrages sont disponibles dans toutes les structures de librairie L’Harmattan.

Insécurité à Poto-poto : le sujet au centre d’une réunion

Le député de la troisième circonscription de Poto-Poto, Ferréol Constant Patrick Gassackys, a initié une réunion sur la recrudescence de la violence dans ce quartier le 26 janvier à Brazzaville.

Les participants à la réunion à laquelle prenaient part le représentant du maire de Poto-Poto, les élus locaux, les représentants de la force publique, les chefs de quartier et blocs et les communautés étrangères, ont débattu des causes de l’insécurité et des propositions pour en réduire les cas d’assassinats crapuleux et des vols à main armée.

Introduisant le sujet en débat, le député Ferréol Gassackys a rappelé qu’il s’agit d’un échange interactif pour venir à bout de la recrudescence de la violence dans sa circonscription électorale.

« Les enfants qui commettent des crimes dans notre quartier appartiennent à des familles bien connues. Nous avons associé la police et la gendarmerie à ces échanges parce qu’elles ont besoin de la participation de la population dans le processus d’éradication de la criminalité. La population doit aider la force publique en dénonçant les supposés criminels », a-t-il expliqué.

Au cours des échanges, plusieurs intervenants ont relevé le fait que de nombreuses familles protègent leurs enfants criminels. De plus, les citoyens, selon le même intervenant, courent le risque d’être léchés par les voisins au motif qu’ils ont dénoncé leur fils auprès de la police ou des autorités judiciaires.

A propos de la justice, un autre intervenant a marqué son étonnement de constater qu’un supposé criminel arrêté puis incarcéré à la maison d’arrêt central de Brazzaville retrouve sa liberté après quelques semaines sans être jugé. « Devant cette évidence, nous pouvons conclure, sous réserve de se tromper, que les autorités judiciaires et policières sont complices soit avec les criminels soit avec leurs parents », a-t-il déclaré.

Abordant le point sur les mesures à prendre à court ou long terme pour mettre fin à la montée de la criminalité à Poto-Poto, en particulier et dans les grandes villes du Congo, en général, les participants ont proposé entre autres des patrouilles pédestres de la police et de la gendarmerie ; des activités pour lutter contre l’oisiveté des jeunes ; l’implication véritable des chefs de quartier et de bloc dans la dénonciation des supposés criminels, etc.

En ce qui concerne les patrouilles pédestres, les représentants de la force publique présents à cette réunion ont essayé d’en édifier les participants en expliquant que l’époque de la milice populaire qui organisait ces genres d’opération est révolue. Par ailleurs, ont-ils assuré, la question va être étudiée en profondeur par les autorités habilitées.

Ferréol Gassackys présente  » Les hasards du destin »

Publié aux Editions L’Harmattan, ce roman de cent vingt-huit pages, est disponible depuis le 18 juin dernier et sera présenté officiellement ce mois de juillet.

« Les hasards du destin » décrit les aventures de Sinclair. C’est un personnage insolite, qui du fond de son village natal jusqu’à ses nombreux périples les plus inattendus, a subi les pires facéties inimaginables. L’ouvrage met en scène une galerie de personnages excentriques. Cependant, une certaine résilience semble caractériser cet homme que la providence se plait à propulser toujours plus loin. Malgré des accidents de son parcours tumultueux, qui sont autant de leçons de vie qui l’invitent à toujours persévérer en dépit les obstacles et en se fiant à l’amour.

Il faut le dire, l’annonce de la sortie de son livre, a coïncidé avec son anniversaire. Ferréol Gassakys tient a précisé qu’il ne s’agit pas d’une autobiographie mais plutôt d’une simple fiction. « C’est une narration, on s’inspire souvent de son environnement immédiat. Certes, il est vrai qu’on pourra retrouver certaines situations, certains contrastes qui pourront rappeler ou encore évoquer pour certains leur vécu, mais je répète que toute ressemblance ne serait que fortuite. Je ne me suis n’en plus inspiré de la vie de quelqu’un ; c’est entièrement une fiction. Je dirai encore que c’est une évolution de la vie de tous les jours, d’où, forcément tout le monde va se reconnaître. Il y a dans ce livre, la réalité de certaines cultures occidentales, africaines…», a-t-il précisé.

Selon l’auteur, « Les hasards du destin », est une analyse introspective de la société en général. Il s’agit du destin, du hasard, deux notions difficilement dissociables. Mais à travers des personnages, il essaie, a-t-il expliqué, de comprendre un peu mieux la société dans laquelle l’on vit. « Nous comprenons un peu mieux l’humanité, notamment les origines de ces différents personnages jusqu’à une certaine construction. Bref, le hasard et le destin sont souvent liés, car ça veut dire la même chose. Il faut lire ce roman pour comprendre ce que je veux dire », a-t-il conseillé.

A la question de savoir si ce n’était pas aussi un hasard du destin pour lui-même, ancien manager musical, ancien commissaire général du Festival panafricain de musique (Fespam), dans les années 2000, aujourd’hui député et dorénavant écrivain, Ferréol Gassakys a répondu tout simplement que le hasard c’est quelque chose à laquelle l’on ne s’y attend pas. Et le destin, à l’image de la mythologie grecque, c’est quelque chose qui est programmé dans le temps.  Donc ce sont des choses qui s’entremêlent, a-t-il ajouté.

Diplômé d’études supérieures spécialisées en relations internationales, Ferréol Gassakys, est conseiller des Affaires étrangères.

Introduire les réseaux sociaux dans les débats politiques

C’est l’objectif que s’est fixé l’honorable Ferréol Gassackys, député de la troisième circonscription de Poto Poto.

Pour ce représentant du peuple, facebook, twitter, instagram, You tube ou autre LinkedIn, bref le web 2.0 est devenu un outil incontournable de communication et d’échange d’informations tout azimut. Il s’est donc donné pour challenge d’œuvre pour l’appropriation des réseaux sociaux et en faire un outil d’échange, de débat mais aussi de diffusion des idées politiques, expurgés de tous les travestis véhiculés par le net.

Afin de mettre à la disposition de ses mandants et autres acteurs du net, des connaissances indispensables pour un usage efficient de cet outil parfois source de dérives langagières, le député Ferréol Gassackys a initié une rencontre des activistes des réseaux sociaux à sa permanence avec pour principal animateur, le ministre Thierry Moungalla.

Cette rencontre avait pour but de conseiller, « sur l’utilisation à bon escient des réseaux sociaux, afin de ne pas succomber dans la tentation des fakes news, pour ne pas se comporter comme les rois de l’intox et autres vermines qui pullulent sur la toile en ramenant le débat politique au niveau du caniveau».

« Être présent et actif sur les réseaux sociaux doit s’inscrire dans une démarche réfléchie, avec un discours de fond au plus près de la réalité et adapté aux principes qui fondent le respect et la dignité des tiers », a souligné le ministre Moungalla.