Congo : les Diables rouges réclament des primes impayées

Dans la note en date du 11 avril dernier, les joueurs ont exprimé leur mécontentement après les promesses non tenues, de l’argent des primes non versés.

 

Les Diables Rouges sont mécontents vis-à-vis de leur ministère. Dans la note datant du 11 avril dernier, les joueurs se sont exprimés. Ils ont donné leur position après des promesses non tenues, de l’argent des primes non versés.

Il faut noter que, les joueurs ont découvert sur les réseaux sociaux, la décision des autorités de supprimer avec effet immédiat, la prime de participation.

« Les Diables rouges prennent la parole et vous rappelle que nous ne venons pas nous enrichir au Congo mais au contraire, par patriotisme nous dépensons de notre poche pour rejoindre notre sélection nationale, puis nous partageons à nos familles, nos proches qui vivent au Congo quelque soit le résultat car nous estimons qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » peut-on lire dans la note.

« Vous nous demandez des résultats sur le terrain. Mais faites-vous le nécessaire en dehors ? Nous réclamons notre dû qui relève de nos droits. Inutile de vous rappeler qu’être footballeur est un métier où l’on consacre sa vie et son corps. Nous prenons les risques à chaque entraînement et match, ignorant qu’ils peuvent être les derniers. »

C’est dans ce contexte que le pays se bat pour se qualifier pour la prochaine CAN en Côte d’Ivoire. Deuxième de leur groupe après 4 journées, la sélection congolaise va affronter le Mali et la Gambie en juin prochain. Ces deux dernières rencontres restent capitales dans la course à la qualification.

Congo : le paiement de la taxe de roulage fait des mécontents

Des automobilistes ont exprimé leur mécontentement suite au montant fixé de la taxe de roulage. Ils estiment que ces prix devraient être revus à la baisse du fait de la réduction du nombre de passagers dans les transports en commun.

Les taxis paient 17 000FCFA, les bus 20 000FCFA. Pour les véhicules personnels, les prix sont fixés selon leur capacité. Il y a des conducteurs qui pensent que les montants aurait dû être revus à la baisse notamment pour les transporteurs dont les recettes sont négativement impactées par la mesure gouvernementale qui limite le nombre de passagers. « Pour éviter la propagation de la Covid-19, les pouvoirs publics ont limité le nombre des passagers dans les bus à 10. Ce qui fait que nous ayons du mal à totaliser les recettes journalières. Donc la taxe aussi pouvait être réduite dans ce contexte pandémique », selon chauffeur de bus.

Par ailleurs, d’autres conducteurs sont découragés par les routes qui, selon eux, ne sont pas en bon état et que la circulation pourrait être davantage difficile lors de la saison des pluies qui pointent à l’horizon. Un avis qui n’est pas partagé par ceux qui saluent les travaux engagés par la mairie pour réhabiliter les routes dégradées à travers la capitale.

Brazzaville : les tours jumelles de Mpila vandalisés par les ouvriers

Tout est partie de la mort par électrocution d’un ouvrier sur le chantier de construction des tours jumelles de Mpila.

Des magasins et quelques équipements endommagés. Les ouvriers dudit chantier ont exprimé leur mécontentement suite à la mort de leur collègue. Ceux-ci, en guise de protestation, ont vandalisé certains équipements de l’édifice dont la salle informatique avant d’être ralliés par les badauds. Ordinateurs, disques durs et autres outils importants, pour ce chantier, ont été emportés.

Selon des témoins recueillis sur place, ce sont les ouvriers qui ont commencé à piller les tours jumelles de Mpila non seulement pour exprimer leur mécontentement mais aussi parce que la hiérarchie leur a interdit d’exhiber le corps de leur collègue qui n’a pas survécu malgré son transfert à l’hôpital.

Plusieurs jeunes mal intentionnés, se sont ralliés aux employés, défiants à coups de pierre policiers et gendarmes commis pour rétablir l’ordre. Certains éléments de la force publique ont été violentés.

La police a ouvert des enquêtes pour retrouver le matériel volé.