Congo : lancement du projet de professionnalisation de la police

La police congolaise va bénéficier pendant trois ans d’un programme d’appui à sa professionnalisation.

 

Brazzaville a officiellement lancé le 13 juin, un projet destiné à professionnaliser la police. Ledit projet est financé à hauteur de cinq millions d’euros – soit environ 3,2 milliards de francs CFA – par l’Union européenne. C’est une solution prise à cause des accusations de torture et mauvais traitements par les organisations non gouvernementales portées à l’endroit de ces hommes en tenue.

A l’origine de ce programme : une affaire qui remonte à 2018. Cette année-là, au moins 13 jeunes avaient été retrouvés morts des suites de tortures dans le commissariat de police du quartier Mpila à Brazzaville. En 2020, ce sont six autres personnes qui ont trouvé la mort au commissariat central de la capitale, dans des conditions similaires.

Le projet « Police+  » prévoit notamment d’accompagner l’Etat congolais dans la promotion du respect des droits humains au sein des forces de police.

la police congolaise va bénéficier pendant trois ans d’un programme d’appui à sa professionnalisation, financé à hauteur de cinq millions d’euros par l’Union européenne (UE). Dénommé « police + », il a débuté officiellement mardi 13 juin.

Le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphyrin Mboulou a lancé ce programme en présence de quelques hauts gradés de la police congolaise : « Le programme « Police + » a pour objectifs, entre autres, de prévenir toute forme de torture, de traitements dégradants ou inhumains. C’est un excellent projet qui va permettre d’aider structurellement les forces de police à mieux gérer les personnes gardées à vue pour une meilleure prise en charge », a-t-il déclaré.

Congo : une ONG met en cause l’action de la police et de la force publique

Le Centre d’action pour le développement (CAD) vient de publier son rapport annuel sur les droits humains dans le pays.

 

Le président de l’ONG CAD  dans son rapport annuel qu’elle a publié demande « aux autorités d’examiner réellement des violations manifestes » et « des mesures pour assainir l’appareil sécuritaire ». L’organisation met en causes les actions sur le terrain de la police et la force publique.

Notons qu’en République du Congo, la situation des droits de l’homme se dégrade, selon le Centre d’action pour le développement (CAD). Le CAD dans le même rapport relève des arrestations et détentions arbitraires, torture, usage excessif de la force létale, expulsions forcées et de plus en plus de bavures de la police contre les jeunes, au nom de la lutte contre le banditisme. L’organisation non-gouvernementale (ONU) a eu connaissance de 572 atteintes aux droits humains en 2022.

Cette organisation estime qu’une réforme de la police est indispensable.

Congo : cinq « Bébés noirs » interpellés par la police

Rudel Mbama, Djhon Samba, Exaucé Mamba, Enock Nsana et Guy Junior Mbomba ont été arrêtés par la police alors qu’ils venaient de faire une victime.

 

A Bacongo dans le 2ème arrondissement de Brazzaville, la police a interpellé 5 « Bébés noirs ». Rudel Mbama, Djhon Samba, Exaucé Mamba, Enock Nsana et Guy Junior Mbomba, bien connus dans le quartier venaient de faire de Christ Nkounka, une de leurs nombreuses victimes.

Le climat d’insécurité qui gangrène la capitale congolaise n’échappe à aucune couche sociale malgré le gonflement des effectifs enregistrés dans les forces nationales de l’ordre et de la défense. Ces bandits pillent, violent, tuent et, faute d’être sérieusement inquiétés, semblent s’y adonner à cœur joie.

En 2017, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Gakala Oko avait appelé les officiers de police judiciaire relevant de sa juridiction à aller en guerre contre les « Bébés noirs », en s’impliquant dans les patrouilles judiciaires instituées pour traquer ces bandits qui sévissent dans les quartiers de Brazzaville.

Cette annonce fortement médiatisée a semblé sonner chez les bandits comme un défi.

Dans certains quartiers, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l’encontre des lois et règlements de la République.

Congo : mort d’un élève lors d’une opération de la police

Le drame s’est déroulé dans une école à Don Bosco, un quartier périphérique de Talangaï à Brazzaville. Un élève a trouvé la mort lors d’une opération de la police.

 

La police nationale au cours d’une de ses opérations a tué un élève et blessé deux autres par balles dans une école à Don Bosco. Elle aurait confondu ce jeune élève à un Kolouna (bandits).

«  Il y avait un policier qui est sorti et a commencé à tirer. Nous étions tous obligé de fuir. Il nous a rattrapé puis a encore tiré trois balles. C’est la troisième balle qui m’a touché au dos. J’étais obligé de continué à fuir et puis il a rattrapé un autre et il a tiré droit au cœur. Je saignais et c’est avec mon habit que j’ai pu fermer ma plait. », témoigne l’un des blessés.

Sa mère Michelle Claudette s’est rendu au commissariat. « Je voulais rencontrer le commissaire, il n’a pas voulu me recevoir. On m’a demandé d’amener l’enfant à l’hôpital. On m’a dit que même en France quand on poursuit les taureaux il y a les balles perdues. »

Pour la police, cet élève décédé était un bandit. Une information que les habitants du quartier rejettent.

L’ONG locale Centre d’action pour le développement (CAD) s’engage à porter le dossier devant la justice. « Nous qualifions cela des actes barbares en milieu scolaire. J’ai été au paque pour déposer une demande d’assistance juridique pour que le médecin légiste puisse faire l’autopsie. Il faut réunir toutes les preuves pour que justice soit rendue à cette famille. » s’indigne Monica Ngalula, responsable juridique du CAD.

Congo-examens d’Etat : plus de 6000 personnes prises en charge par la police

Cette information a été donnée par le médecin capitaine de police, William Thierry Mandzouono lors d’un point de presse.

 

Quelques 6 590 personnes qui ont reçu des soins de première nécessité pendant le déroulement des examens d’Etat. Le médecin capitaine de police, William Thierry Mandzouono, a présenté les résultats lors d’un point de presse qu’il a animé récemment à Brazzaville, en présence du commandant de la sécurité civile, le général Albert Ngoto.

Il ressort de ce bilan que le nombre de personnes prises en charge en 2021 est en hausse par rapport à l’année dernière, soit une augmentation de 1937 cas. Pour la sécurité civile, la présentation de ce bilan sanitaire a pour objectif de permettre aux ministères de l’Enseignement général et technique d’exploiter les statistiques fournies afin de tirer les leçons et parvenir à une préparation psychologique des candidats, en vue de les aider à mieux gérer le stress.

« Nos services médicaux ont été mis à rude épreuve à cause de l’état d’amortissement des ambulances sur-sollicitées en cette période d’état d’urgence sanitaire », a indiqué le médecin capitaine.

Pour les prochaines missions, les services de santé de la sécurité civile sollicitent auprès des autorités compétentes de renforcer leur parking d’ambulances ainsi que d’autres moyens roulants adaptés aux conditions de terrain.

Signalons qu’outre les candidats aux examens et concours, les services du commandement de la sécurité civile avaient également pris en charge des personnels administratifs et des agents des services de l’ordre.

Congo : l’UE promet 5 millions d’euros pour la police

L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula, l’a annoncé le 23 juin à Brazzaville.

 

L’Union européenne promet 5 millions d’euro pour appuyer le fonctionnement de la police congolaise. L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula l’a fait cette annonce à l’issue d’un échange avec le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso en compagnie de l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau.

Ce financement va s’inscrire dans le cadre d’un projet novateur axé sur la professionnalisation et l’amélioration des méthodes de fonctionnement de la police que la France a aidé à faire éclore.

« Ce projet va permettre à nos forces de police de travailler dans de meilleures conditions, d’améliorer leurs capacités d’intervention et d’être à l’écoute de façon plus professionnelle en ce qui concerne les préoccupations liées à leurs fonctions respectives », a expliqué Denis Christel Sassou Nguesso.

Le chef de la délégation de l’UE a indiqué pour sa part indique que « la police est très importante car elle est un axe fondamental de souveraineté d’un Etat. Il faut des infrastructures adéquates et des formations inscrites dans la durabilité, afin d’améliorer l’action de la police.»

Congo : les motos-taxis interdits à la circulation à Brazzaville

La police nationale a interdit aux taxis- motos de circuler dans la capitale congolaise, Brazzaville, depuis le 1er décembre 2020.

La direction générale de la police sous l’autorité du colonel Delphin Didas Yobi avait déjà échangé sur ce type de transport avec les syndicats des transporteurs en commun le 24 novembre dernier. Après cet échange, la police a fait un recadrage de la situation en interdisant ce nouveau type de transport dans les grandes villes notamment à Brazzaville jusqu’à ce qu’il soit réglementé.

Brazzaville compte près de 1000 motos-taxis. Ils ont pratiquement envahi ce secteur au point où à Brazzaville ce sont eux que l’on rencontre pratiquement à 60% dans le secteur du transport.

Des centaines de jeunes se sont lancés dans cette activité du secteur informel, sans permis de conduire pour la plus part, ils transportent les populations à longueur de journées sans avoir au préalable reçu des notions élémentaires du code de la route.

Ces motos taxis permettent aussi de pallier les problèmes d’embouteillage car elles peuvent facilement se faufiler entre des voitures ordinaires et les taxis, mais aussi la dégradation avancée des routes dans certains quartiers de Brazzaville. Leur tarif (la course varie ente 500, 1000 voire 1500 francs CFA) et leur rapidité amènent également plusieurs personnes à les emprunter dans une ville où les activités économiques battent intensément leur plein.

Congo-Insécurité : 9 « Bébés noirs » dans les filets de la police

Ils ont été interpellés dans l’enceinte d’un hôtel situé  au quartier Dimébéko, à Dolisie dans le Niari (sud) lors d’une opération de la police nationale.

La police congolaise a réussi à interpeller 9 personnes de l’association de malfaiteurs dénommée « Bébés noirs ». Il s’agit de Christ Osnel Eyengué, 18 ans, de nationalité congolaise, Fabrice David Mabiala, 28 ans, de nationalité congolaise, Céleste Jordan Mampaka, 28 ans, de nationalité congolaise, Rel Ancel Brice Biyo, 34 ans, de nationalité congolaise, Clauzel Evi Bakala, 21 ans, de nationalité congolaise, Liberman Ngangoué Nzitoussou, 27 ans, de nationalité congolaise, Exan Junior Mabiala, 21 ans, de nationalité congolaise, Crèche Christel Nkaya, 24 ans, de nationalité congolaise et Dominique Mangouahou-Mabo, 36 ans, originaire de la RDcongo.

C’est une nouvelle qui soulage les congolais, quand on sait que ces malfrats continuent de semer la terreur dans les quartiers. Désormais, le phénomène s’est généralisé dans presque toutes les grandes villes du Congo.

À Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso, voire Owando, le phénomène « Bébés noirs » devient de plus en plus inquiétant. Si les actions criminelles desdits malfrats restent marginales à Ouesso et Owando, dans les autres villes précitées, les agressions avec extorsion de biens ne se comptent plus.

En 2017, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Gakala Oko avait appelé les officiers de police judiciaire relevant de sa juridiction à aller en guerre contre les « Bébés noirs », en s’impliquant dans les patrouilles judiciaires instituées pour traquer ces bandits qui sévissent dans les quartiers de Brazzaville.

Cette annonce fortement médiatisée a semblé sonner chez les bandits comme un défi. Depuis, ils sévissent avec autant de sadisme, mutilant leurs victimes.

Dans certains quartiers, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l’encontre des lois et règlements de la République.

Talangaï : tension entre les habitants et la police à Kanga-Mbanzi

Des jeunes du quartier Kanga-Mbanzi protestaient contre le délogement de certains occupants du site mille logements.

Mardi 18 août 2020, au quartier Kanga-Mbanzi des jeunes ont organisé une manifestation devant l’hôpital de base de Talangaï, dans le sixième arrondissement de Brazzaville. Ils s’insurgeaient contre une décision de la municipalité. Ladite décision vise à déloger certains occupants du site mille logements où sont relogés les sinistrés du 4 mars 2012, des familles qui n’y ont pas été officiellement établies.

Pour rappel, après les explosions du 4 mars, le gouvernement avait résolu de transférer les populations sinistrées dans les 1000 logements construits dans la commune de Kintélé, en attendant la réhabilitation de leurs maisons à Mpila.

Il se pourrait selon des langues indiscrètes, que certains sinistrés relogés dans ce site ont quitté les lieux mettant en location leur logement.

Saisie de la situation, précise une source, la mairie de Kintélé aurait initié une opération spéciale en vue de déguerpir les locataires sur ce site. Mécontente, une frange de jeunes a exprimé sa colère en incinérant des pneus, barricadant pendant un moment la voie publique.

La police est intervenue et dispersé la foule en colère grâce aux gaz lacrymogènes.

Congo : la police saisie des transporteurs clandestins

Une dizaine de conducteurs des véhicules transportant les passagers de Brazzaville vers d’autres localités du pays ont été arrêtés et présentés au public le 17 juin à Brazzaville par les services de police.

En annonçant le déconfinement progressif, le 16 mai dernier, le gouvernement a subdivisé le pays en deux zones de circulation. Brazzaville et Pointe-Noire constituaient la première du fait de la forte prévalence de contamination à la Covid-19. Sur la base des données épidémiologiques et de l’appréciation des facteurs de risque de propagation de la pandémie, la circulation avait donc été interdite entre ces deux villes et le reste des localités sauf dans les conditions définies par l’autorité compétente.

Certains transporteurs ont foulé au pied cette mesure gouvernementale prise dans le cadre de la riposte à la Covid-19, en organisant clandestinement des voyages entre Brazzaville et d’autres localités du pays. Les sources de la police expliquent que ces derniers utilisent des laisser-passer erronés, délivrés exceptionnellement pendant la période de confinement pour des raisons funéraires. « Quand ces chauffeurs venaient garer les voitures pour embarquer les passagers, ils me disaient qu’ils avaient des laisser-passer. Je me contentais de l’argent à payer au niveau du parking », a expliqué Bouron, gestionnaire du parking situé au Lycée Thomas-Sankara à Talangaï.

Mboko, une des clientes arrêtées, a avoué avoir payé 15000FCFA pour faire voyager sa mère dans une localité du département de la Cuvette.

Pourtant, parmi les transporteurs arrêtés, il y a certains qui ne reconnaissent pas les faits. « J’ai un laisser-passer délivré au niveau de la gendarmerie à Dolisie. Mais c’est déjà expiré. Etant donné qu’il n’est pas encore possible d’en établir un autre, je continue à l’utiliser. Ma voiture n’a que deux places assises, le mécanicien et moi. Je ne transporte que les vivres frais », a déclaré Axel Mambou, un des conducteurs arrêtés.

Pour faux et usage de faux doubler de la violation de l’interdiction de circuler entre les deux villes de la zone et le reste du pays, ces conducteurs encourent des peines prévues par la loi en matière de délit de droit commun au cas où leur culpabilité serait juridiquement prouvée.

Congo : la police ignore les autorisations de circulation des sénateurs

En cette période de confinement en République du Congo, le président du sénat a signé des autorisations de circulation aux membres de la chambre haute. Des documents que la police n’a pas souvent pris en compte.

A Congo, les sénateurs se sont indignés après avoir vus leurs autorisations de circulation saisie voire déchiré par des agents de la police. Un document qui leurs avait été signé par le président du Sénat, Pierre Ngolo.

Réunis en plénière le 27 avril à Brazzaville, pour approuver deux projets de loi à l’ordre du jour de leur session, Pierre Ngolo, a parlé d’un manque de considération du Sénat par les éléments de la police.

« La force publique est républicaine comment alors peut-elle se permettre de déchirer une note du président de l’Assemblée nationale ou du président du Sénat ? », s’est interrogé le président du Sénat, Pierre Ngolo.

Cette même plainte est souvent formulée du côté du personnel de santé, des journalistes, et autres.

Congo : vers l’opérationnalisation du centre des appels d’urgence

Une session de renforcement des capacités aux agents de police commis à la tâche a été ouverte e lundi 18 novembre à Brazzaville.

Initiative est de la direction de la sécurité publique en partenariat avec la coopération française.  Le stage de formation de cinq jours vise à renforcer les capacités et les connaissances des agents du centre d’appels 117. Ils devront apprendre des modules tels que la réception des appels urgents nécessitant un secours, la célérité du relais du traitement des appels aux différents intervenants, ainsi que la conception et l’élaboration des statistiques sur les motifs d’appels en vue d’aider la hiérarchie à la prise de décision.

Le centre d’appels d’urgence de la police est une plate-forme joignable au numéro 117. Il est mis sur pied afin de mutualiser l’action de la police et des autres intervenants de la force publique pour mieux appréhender la menace et sauver des vies en ciblant plus rapidement d’urgence sur le territoire congolais et ce 24h/24 et sept jours sur sept.

Ce numéro vert est joignable gratuitement à partir d’un téléphone mobile MTN ou Airtel. Ce centre a été créé et mis en fonction le 13 novembre 2018 à Brazzaville en partenariat avec l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques).

Il a pour mission de recevoir les appels urgents (nécessitant secours) ; de faire la répartition des plaintes des appelants aux différents intervenants primaires (composantes de la force publique) ou secondaires (morgues, hôpitaux…) ; d’élaborer les statistiques sur les motifs d’appels en vue d’aider la hiérarchie à la prise de décision.

Trafic d’or à Mbinda : un réseau démantelé par la police en poste

Trente-sept (37) personnes, originaires de la RDC, ont été interpellées, à bord de deux bus, immatriculés 102 L E 6 et 386 L D 6, pour orpaillage illégal.

Les policiers au poste avancé de Boungoto ont démantelé un réseau de trafiquants présumés d’or à Mbinda dans le Niari (sud).

Ces 37 hommes sont tous de ressortissants de la RDC, en situation irrégulière. Ils sont  soupçonnés d’avoir extrait de l’or de plusieurs carrières de manière illégale à Mbinda. Ils  revendent le précieux minerai au Gabon et à Pointe-Noire.

On se souvient qu’en octobre dernier, Baron Frédéric Bouzock, Préfet du Niari, avaient reçu des populations de Mbinda, des plaintes sur l’afflux des expatriés qui pillent illicitement leur or.

L’orpaillage illégal est une activité qui se développer depuis plusieurs années dans les zones de Mbinda et Mayoko. Ce sont des « chantiers clandestins de très petites tailles » difficiles à trouver et à raser.

Bon à savoir, la zone de Mbinda-Mayoko possède une tradition aurifère reconnue qui draine et attire des ressortissants d’autres pays africains.

Brazzaville : les tours jumelles de Mpila vandalisés par les ouvriers

Tout est partie de la mort par électrocution d’un ouvrier sur le chantier de construction des tours jumelles de Mpila.

Des magasins et quelques équipements endommagés. Les ouvriers dudit chantier ont exprimé leur mécontentement suite à la mort de leur collègue. Ceux-ci, en guise de protestation, ont vandalisé certains équipements de l’édifice dont la salle informatique avant d’être ralliés par les badauds. Ordinateurs, disques durs et autres outils importants, pour ce chantier, ont été emportés.

Selon des témoins recueillis sur place, ce sont les ouvriers qui ont commencé à piller les tours jumelles de Mpila non seulement pour exprimer leur mécontentement mais aussi parce que la hiérarchie leur a interdit d’exhiber le corps de leur collègue qui n’a pas survécu malgré son transfert à l’hôpital.

Plusieurs jeunes mal intentionnés, se sont ralliés aux employés, défiants à coups de pierre policiers et gendarmes commis pour rétablir l’ordre. Certains éléments de la force publique ont été violentés.

La police a ouvert des enquêtes pour retrouver le matériel volé.

Braquage : le chef du protocole du pasteur Ntumi interpellé

Une équipe de police dirigée par le Commissaire Morgan, a interpellé le chef du protocole du pasteur Ntumi nommé Vacaro et deux autres anciens Nsiloulous, à Mayanga, au quartier B52.

Cette interpellation est liée à un braquage qui aurait été perpétré par certains ex-combattants perçus comme des responsables du directoire de l’ex rébellion. C’est à 2 heures du matin, jeudi 04 avril, que ces hommes ont été arrêtés avec 4. 100. 000 FCFA. Vacaro aurait déclaré que cet argent appartient à son patron, le pasteur Ntumi.

Par souci d’apaisement, Vacaro a été relâché le même jour. Mais l’enquête suit son cours du côté de la police. L’argent et le matériel saisis ont été remis à leur propriétaire.

La police rechercherait un autre ex-combattant, qui répondrait du nom de guerre de « Pistolet », qui aurait fourni des armes pour le braquage. Ce dernier serait reparti se cacher dans le Pool.

Dolisie : la police affronte les lycéens d’un établissement de la place

Le ton est monté ce lundi matin entre les forces de l’ordre et les élèves du lycée Victor Sathoud de Dolisie dans le Niari (sud), suite aux obsèques de l’élève Cécilia Cyprienne Tsimba de la classe de terminal A.

Tout a commencé vers 09h30 quand plusieurs élèves du lycée Victor Sathoud se sont déportés au lieu de la veillée funèbre. Ils ont cassé les vitres et fenêtres de l’hôtel La Dolisienne.

Les policiers sont intervenus pour les disperser le ton est monté et les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogènes, d’après des lycéens, pour rétablir l’ordre.

La situation était revenue à la normale vers 10h. Mais quelques minutes plus tard quand les policiers étaient partis, des petits groupes de jeunes ont à nouveau ralenti la circulation. Une patrouille de police se trouvant non loin, les fonctionnaires sont intervenus dans la minute afin de disperser une nouvelle fois le groupe. Une fois la patrouille partie, certains élèves ont remis le couvert jusqu’à ce que les policiers reviennent deux minutes plus tard.

A 12h, tout est rentrée dans l’ordre. Des lycéens voulaient recommencer à bloquer la circulation, ils semblent avoir finalement renoncé.

Fêtes de fin d’année : la police lance l’opération « Uppercut 2018 »

Cette mesure vise à contrer la résurgence des malfrats et autres bandits pendant cette période festive où il y a affluence.

Les fêtes de fin d’année riment très souvent avec la résurgence du banditisme dans les grandes métropoles. Pour empêcher les bandits de mener leurs actions, la police a mis sur pieds l’opération « Uppercut 2018 ». Uppercut 2018 qui vient de lancer officiellement vise à sécuriser la population et ses biens.

L’opération a démarré lundi 10 décembre 2018 à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, à l’occasion du rassemblement régimentaire dirigé par le colonel de police, Serge Pépin Itoua Poto, directeur départemental de la police au Kouilou et à Pointe-Noire, contrôleur opérationnel de cette opération.

Ainsi, les forces de l’ordre et de sécurité ont été invitées à multiplier entre autres, les patrouilles et les contrôles de police dans les quartiers tant les jours que les nuits et la population a été invitée quant à elle de leur faciliter ce travail.

Le numéro vert 117 va permettre à la population d’appeler directement les services de police en cas de besoin.

Cependant, le colonel de police, Serge Pépin Itoua Poto a mis en garde les agents impliqués dans cette opération sur les actes d’antivaleurs et les comportements qui peuvent nuire ou ternir l’image de la force publique.

Madingou : deux jeunes arrêtés par la police

Arsène T. 18 ans et Guilain M. 20 ans sont accusé d’avoir volé deux pains et deux boites de sardines dans une épicerie.

Ces deux jeunes ont été arrêté par la police après qu’ils aient dérobés deux pains et boites de sardines. Le gérant de l’épicerie, qui les observait secrètement, a prévenu la police de leur présence dans les locaux de son commerce.

Pour la petite histoire, le propriétaire de l’alimentation avoir constaté des manquements depuis ces trois derniers mois dans sa boutique. Celui-ci aurait affirmé à la police que Arsène ressemble au jeune qu’il a aperçu plusieurs fois devant son épicerie, se régalant sans jamais payer.

La police enquête actuellement pour savoir si les deux jeunes hommes sont impliqués à de précédents vols dans la ville.

Violences faites aux femmes : la police se dote de deux nouveaux documents

La cérémonie officielle de remise de ces guides de travail aux policiers a eu lieu samedi le 09 juin et a été présidée par le ministre du plan et de la statistique, Olga Ingrid Eboucka-Babakas.

La ministre du Plan et de la statistique, Olga Ingrid Eboucka-Babakas, a présidé, le 9 juin à Brazzaville, la cérémonie de remise officielle du « Guide de formation des agents de la police à la gestion de la violence faite aux femmes » et les « Directives sur les interventions de la police dans la gestion de la violence basée sur le genre ».

Les deux documents de travail sont, selon le coordonnateur du projet, le colonel de police Jean Roger Kouni-Okogna, le résultat d’une année de travaux réalisés par une équipe multisectorielle, dans le cadre de l’accord signé en octobre 2016 entre le ministère de l’Intérieur et la représentation du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) au Congo.

« La remise de ces documents à la police constitue un moment particulier. C’est une occasion de remercier le ministre de l’Intérieur et la représentante du Fnuap au Congo, qui ont su conduire et accompagner mon équipe tout au long de ce processus, en combinant, de façon subtile, observations et encouragements », a indiqué le colonel Jean Roger Kouni-Okogna.

De son côté, la ministre du Plan, qui a représenté le ministre de l’Intérieur, a interpellé les animateurs du projet à étendre leurs recherches sur l’ensemble du territoire national afin qu’aucune catégorie sociale ne soit oubliée dans la prévention et la gestion de la violence fondée sur le genre, notamment les femmes rurales et autochtones, a-t-elle déclaré.

La représentante du Fnuap au Congo a exprimé la même idée, dans son mot liminaire.  Barbara Laurenceau a annoncé que les animateurs de ce projet sont en train de créer une banque de données statistiques des personnes victimes des violences de tous genres, sur l’ensemble du territoire national, pour permettre à la police d’avoir une cartographie réelle des violences fondées sur le genre.

En parcourant ces deux documents, on est marqué par l’importance que le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation accorde à la question de la prévention et de la gestion de la violence fondée sur le genre, lorsqu’il écrit, dans la préface :« J’exhorte donc l’ensemble du personnel de la police à appliquer, dans toutes ses actions, les normes minimales contenues dans les Directives, afin de veiller à ce que les mesures de prévention et réponse à la violence basée sur le genre soient prioritaires et constituent un élément systématique et incontestable de notre action en faveur de la sécurité, de la santé et du bien-être des femmes et des filles confrontées à ces situations de violences ».

Ce que la police reproche aux trois militants du mouvement Ras-le-bol arrêté !

Les trois militants du mouvement Ras-le-bol, dont son coordonnateur ont été arrêtés mercredi 9 mai à Brazzaville.

Charlin Kinouani, coordonnateur adjoint du mouvement Ras-le-bol, est monté au créneau pour réclamer la libération immédiate de tous les militants arrêtés. Lui aussi était d’ailleurs dans l’opération du 9 mai lorsque la police est intervenue.

Ses trois compagnons ont été interpellés alors qu’ils collaient des affiches réclamant la libération des prisonniers politiques. Un acte de défiance que la police congolaise n’a pas une nouvelle fois apprécié. « On était sur le terrain en train de placarder des affiches où il y a les effigies de tous les prisonniers politiques, raconte Charlin Kinouani. Et nous étions surpris de voir derrière nous deux voitures 4×4. C’était des policiers en uniformes et quand ils sont sortis, ils ont même sorti leurs armes. Ils ont même menacé de tirer sur nous. Nous nous sommes échappés de justesse. Et finalement, Frank et les autres ont été pris. Ils sont au commissariat de la Coupole. Présentement, moi, je ne peux pas aller au commissariat pour leur rendre visite parce que la chasse est déjà lancée. Nous sommes tous maintenant dans l’insécurité. » Témoigne Charlin Kinouani.

Précisons que Vingt membres du mouvement avaient déjà été arrêtés il y a trois jours à Pointe-Noire. L’Organisation congolaise de défense des droits de l’homme a formellement condamné ces interpellations. Elle rappelle que « scotcher des affiches est une forme d’expression garantie par la loi et ne peut constituer une infraction. »

Des policiers congolais interpellés pour falsification des billets de Banque

Ces agents « véreux » ont été arrêtés par les éléments de la police de Dolisie dans le Niari, au sud du Congo Brazzaville.

C’est l’aboutissement d’une longue enquête menée en interne par les éléments de la police de Dolisie, la troisième ville de la République du Congo. Des agents du sous groupement mobile de la police (GMP) sont placés aux arrêts. Ils sont accusés de falsification des billets de banque. Une pratique qui tue à petit feu le tissu économique de cette région du Congo.

A en croire une source proche du dossier, il s’agit du Brigadier-chef Tanguy Samba-Bakala, le Brigadier-chef Ismaël Moura-Ngobeka et le Brigadier Eugène Louamba. Des arrestations qui viennent confirmer la gangrène du trafic de la fausse monnaie qui a visiblement fait son lit dans le département du Niari.

 

 

Congo : plus de tracasseries pour les voyageurs sans identité dans le Pool

Cela fait deux semaines qu’il n’y aurait plus de barrages militaires dans la région du Pool sur la route nationale numéro 1 reliant Brazzaville à Pointe-Noire.

Et pourtant, il y a quelques mois, il n‘était pas facile de franchir le Pool sans pièce d’identité. Selon des automobilistes, tout voyageur sans pièce d’identité était contraint à payer une « amende » d’au moins 1000 francs Cfa (environ 1,54 euro) à chaque barrage. « Un jour, je me rendais à Brazzaville. Comme j’avais oublié ma pièce d’identité à Pointe-Noire, j’ai payé 1000 francs Cfa à chaque poste de contrôle des militaires. Et j’ai dépensé en tout 5 000 francs Cfa. Du coup, je suis arrivé à destination les poches vides », se souvient Georges*.

Mais, même si d’après Brazzanews des barrages de la police demeurent dans le Kouilou aux environs de Pointe-Noire, cette situation appartient désormais au passé. Et bien que le gouvernement congolais n’ait pas encore fait de commentaire, le site explique que ce changement intervient après qu’il a publié un article dénonçant les rackets et les rançonnements dont les voyageurs étaient souvent victimes sur cette route.

Ce changement est également enregistré au moment où s’exécute l’accord du 23 décembre censé mettre fin à la guerre dite du Pool qui oppose depuis 2016 éléments de la force publique régulière aux miliciens de Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntumi.

Une session d’instruction des cadres et agents de la police en cours à Brazzaville

Cette session de formation vise à aider les cadres et agents de la police à corriger les défaillances observées dans la pratique du métier de policier.

Une session d’instruction des cadres et agents de la police a été lancée, le 3 février à Brazzaville, sous le patronage du directeur général adjoint, le colonel André Obambi Itou, en présence de plusieurs membres du commandement, en vue de renforcer les capacités professionnelles et techniques des cadres et agents de cette force publique.

Prévue pour toute cette année, cette session de formation vise à aider les cadres et agents de la police à corriger les défaillances observées dans la pratique du métier de policier, a-t-on appris. Elle va concourir au renforcement des capacités des participants en vue de résorber quelques faiblesses, notamment dans la maîtrise des fondamentaux de la police (normes déontologiques), des questions juridiques (droits de l’homme) et des préoccupations d’ordre technique lors des interventions.

«La recrudescence de la violence est de mise cette fois-ci, surtout entre Brazzaville et Pointe-Noire. Pour pallier ce phénomène qui est en train de prendre de l’ampleur, nous avons à court terme commencé par les unités qui doivent intervenir dans ce domaine», a déclaré le lieutenant-colonel Jocelyn Francis Koubemba, chef de service de l’instruction à la direction générale de la police, à l’issue de l’ouverture de cette session.

Selon ce cadre de la police, tout au long de cette année, toutes les unités d’intervention vont recevoir cette formation. Celle-ci va s’étendre aussi aux commissariats de police et aux autres structures de la direction pour couvrir finalement, à l’avenir, toute l’étendue du territoire national.

La cérémonie de lancement de cette formation a réuni 95 cadres et agents de la Brigade  Spéciale d’Intervention Rapide (BSIR). A cette occasion, une séquence de deux exercices d’imprégnation a été organisée sur deux thématiques, à savoir «La recherche d’un individu dangereux» et «Le contrôle d’un individu dans une zone suspecte».