Congo : plus de 8072 ménages reçoivent une assistance humanitaire

C’est un ensemble constitué de vivres et de non-vivres qu’ont reçu les victimes des inondations de Talangaï et de Madibou.

 

Ce sont 20 114 personnes soit 7 529 ménages dans le sixième arrondissement, Talangaï et 1176 personnes, soit 543 ménages, du huitième arrondissement, Madibou, qui ont été les premiers à recevoir une assistance humanitaire d’urgence. Ces victimes des inondations ont reçu des vivres, des kits sanitaires et éducatifs. C’était dimanche 28 janvier, à Brazzaville, lors du lancement de l’opération d’assistance à ces sinistrés.

« Cette aide humanitaire est mise à disposition pour préserver la vie des victimes des inondations et minimiser les impacts socio-économiques et sanitaires qui en découlent », a indiqué la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa,

La cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre en charge de l’Action humanitaire a été accompagnée de celui de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, ainsi que celui de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou.

L’opération d’assistance va s’étendre dans le reste des localités touchées par les inondations. Le gouvernement et ses partenaires travaillent sur la seconde phase de l’assistance.

Rappelons que les localités plus touchées par les inondations sont celles du corridor fluvial, de Ngabé, dans le Pool, à Liranga, dans la Likouala, suivies de celles situées le long de la rivière Oubangui ainsi que Brazzaville et Pointe-Noire.

Congo : la Société nationale des pétroles du Congo réhabilite deux centres de santé

A Kombo et à Talangaï, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) a rénové et équipé deux structures sanitaires dans le cadre de sa responsabilité sociétale.

Le Centre de santé intégré de Kombo Matari, dans le 9e arrondissement Djiri et un complexe sanitaire à Talangaï dans le sixième arrondissement ont pris un coup de neuf. C’est un travail de rénovation et d’équipement dont s’est chargée la société nationale des pétroles du Congo. Les deux structures ont été livrées lundi 08 mars 2021.

Cette action de la SNPC entre  dans le cadre de sa responsabilité sociétale. C’est du moins ce qu’explique le directeur général de l’entreprise. « La rénovation et l’équipement de ces centres de santé intégrés que nous mettons à disposition aujourd’hui s’inscrivent dans le cadre de la responsabilité sociétale de la SNPC en vue de répondre aux besoins sanitaires de la population », a indiqué le directeur général de l’entreprise, Maixent Raoul Ominga.

Au centre de santé intégré de Kombo Matari, la réhabilitation et l’équipement se sont faits au niveau de l’unité fonctionnelle de la vaccination, les salles de surveillance nutritionnelle, de consultation prénatale, le laboratoire de prélèvement et d’analyse. En dehors de ces compartiments sanitaires, il y a des ouvrages d’appui comme le forage avec une réserve d’eau de plus de 9m3, l’incinérateur, le groupe électrogène, etc.

Notons que le centre de santé intégré de Kombo Matari s’étend sur une superficie de 1.183,44 m2 et est composé de deux modules et douze pièces.

Le deuxième centre rénové et équipé se trouve dans le sixième arrondissement.  La particularité de cette structure est qu’il est un complexe composé d’un centre de santé intégré et d’un hôpital pédiatrique.

Le bâtiment principal de 356,26 m2 de 18 pièces a été remis aux normes y compris la maternité avec ses 14 pièces reconstruites sur une superficie de 223,13 m2. Ces structures comprennent, entre autres, un bloc opératoire, des salles d’anesthésie, de néonatologie, d’accouchement, de stérilisation.

Il faut aussi préciser que les mêmes ouvrages d’appui comme le forage, un incinérateur, un groupe électrogène sont désormais disponible.

La SNPC a mis à disposition des deux structures des ambulances et véhicules dédié aux opérations de vaccination chacune, des médicaments de première nécessité.

Talangaï : tension entre les habitants et la police à Kanga-Mbanzi

Des jeunes du quartier Kanga-Mbanzi protestaient contre le délogement de certains occupants du site mille logements.

Mardi 18 août 2020, au quartier Kanga-Mbanzi des jeunes ont organisé une manifestation devant l’hôpital de base de Talangaï, dans le sixième arrondissement de Brazzaville. Ils s’insurgeaient contre une décision de la municipalité. Ladite décision vise à déloger certains occupants du site mille logements où sont relogés les sinistrés du 4 mars 2012, des familles qui n’y ont pas été officiellement établies.

Pour rappel, après les explosions du 4 mars, le gouvernement avait résolu de transférer les populations sinistrées dans les 1000 logements construits dans la commune de Kintélé, en attendant la réhabilitation de leurs maisons à Mpila.

Il se pourrait selon des langues indiscrètes, que certains sinistrés relogés dans ce site ont quitté les lieux mettant en location leur logement.

Saisie de la situation, précise une source, la mairie de Kintélé aurait initié une opération spéciale en vue de déguerpir les locataires sur ce site. Mécontente, une frange de jeunes a exprimé sa colère en incinérant des pneus, barricadant pendant un moment la voie publique.

La police est intervenue et dispersé la foule en colère grâce aux gaz lacrymogènes.

Congo : difficile confinement pour les habitants de Talangaï

Ceux-ci ont été surpris par une forte pluie qui s’est abattue et a causé d’énormes dégâts matériels.

Talangaï, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, ce mardi 28 avril, les habitants se sont réveillés les pieds dans l’eau. C’est la conséquence d’une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la capitale congolaise. Le bilan fait état d’énormes dégâts dans la ville.

Des boutiques inondées, des marchandises trempées, des commerçants de Talangaï déplorent de grosses pertes.

Pour se mettre à l’abri du danger, plusieurs jeunes ont occupé des logements sociaux en attendant que les eaux regagnent leur lit.

Du côté de Makazou, des montées irrégulières d’eau ont également été enregistrées. On pouvait voir des habitants perchés sur le toit des maisons, des véhicules sous les eaux et des murs de clôture effondrées. A certains endroits, le bitume a été emporté par les eaux.

Dans les quartiers de la capitale congolaise, les habitants scrutaient le ciel avec inquiétude car ils savent que la saison des pluies est bien loin d’être finie.

Talangaï : les veuves reçoivent une assistance sanitaire

Le Club « Claudia Solution » a souscrit, le 14 avril, une assistance sanitaire au Centre de santé intégré Maman-Mboualé à Ngamakosso au profit des veuves du quartier 68 du sixième arrondissement de Brazzaville.

Cette assistance sanitaire est une initiative de l’élue de la 5e circonscription électorale de Talangaï, Claudia Ikia Sassou N’Guesso, présidente du Club Claudia solution. Elle permet à cette catégorie sociale démunie de se soigner gratuitement. En cas de maladie, ces veuves ainsi que leurs enfants se rendront au Centre de santé intégré (CSI) de Ngamakosso. Là-bas, ils seront consultés gratuitement puis pris en charge sans payer un seul franc en contrepartie. « Vous n’avez plus le droit de recourir aux produits de la rue lorsque vous êtes malades. Désormais, référez-vous ici au CSI Maman-Mboualé lorsque vous êtes malades. Vous serez soignés gratuitement », a souligné le député siégeant, Isidore Lenga qui a supervisé l’activité.

Emues par le geste de générosité, les veuves ont témoigné leur reconnaissance à l’endroit du club Claudia solution. «Au nom des veuves, je témoigne notre gratitude à l’endroit du Club Claudia-Sassou. Nous sommes ravies de son assistance car nous allons désormais bénéficier des soins gratuitement ici au Centre de santé intégré Maman-Mboualé durant tout le reste de notre vie », s’est réjouie Véronique Mondéndé au nom des bénéficiaires.

Etant en période de confinement, les responsables du Club Claudia ont profité de l’occasion pour sensibiliser ces femmes aux conséquences du coronavirus. Ils les ont invitées au respect des mesures barrières et des dispositions prises par le gouvernement. Au CSI, le club Claudia solution a remis un lot de bavettes et bien d’autres accessoires afin de permettre au personnel soignant de lutter contre la propagation de la pandémie.

Talangaï : un homme meurt dans une église

Le triste évènement s’est produit aux environs de 17heures, dans un lieu de culte à Talangaï, jeudi 2 avril 2020.

Un homme d’une trentaine d’année a trouvé la mort dans une église située à la rue Loubomo, dans le sixième arrondissement de Brazzaville. Selon la petite sœur du défunt, ce dernier souffrait du paludisme et de la fièvre typhoïde. Peu avant de se rendre à l’église, le défunt aurait suivi un traitement dans une clinique médicale.

Cette mort a provoqué la couleur de plusieurs personnes. Les voisins du défunt dénoncent « l’incivisme » du pasteur de cette église de « Réveil ». Pour eux,  après les mesures prises par le gouvernement pour limiter la propagation du coronavirus, ce pasteur n’aurait pas dû ouvrir ladite église.

Claudia Ikia Sassou N’Guesso soutient des initiatives communautaires dans sa circonscription

La députée élue de Talangaï 5 a lancé, le 15 septembre à Brazzaville, la campagne de végétation des terres décapées par des érosions dans certains quartiers de sa circonscription électorale.

A l’orée de la saison des pluies, la députée Claudia Ikia Sassou N’Guesso, appuyée par le Programme national d’afforestation et reboisement (Pronar) ainsi que d’autres élus locaux de Talangaï, a planté, le samedi dernier, des plans de bambous, d’Acacia, de vétivers et d’autres arbres pour réduire les dégâts qui pourront découler des écoulements des sols. Il s’agit là peut-être d’un début de solution pour les habitants de certaines zones accidentées du quartier Ngamakosso, dans le 6e arrondissement de Brazzaville.

Selon le coordonnateur national du Pronar, Lambert Imbalo, cette opération s’inscrit dans le cadre de la végétation des terres d’autant plus que l’une des raisons principales conduisant aux érosions est le décapage des sols. D’où la nécessité de remettre la couverture végétale sur les terres afin, dit-il, d’arrêter l’écoulement et les rendre compatibles avec la capacité d’absorption du sol. « Nous avons planté les bambous parce qu’ils poussent vite et ont un système racinaire assez appréciable ; l’Acacia qui a un système racinaire plus ou moins développé mais qui pousse vite ; les vétivers qui ont des racines très profondes, beaucoup plus utilisés dans le cadre des solutions à apporter aux érosions. La végétation est en complément d’autres actions comme le génie-civil, … Tant qu’on n’aura pas trouvé la solution d’écoulement d’eaux ici, ce que nous faisons ne sera pas une solution durable », a-t-il précisé.

Lançant l’opération sur les collines de Ngamakosso, Claudia Ikia Sassou N’Guesso s’est félicitée du fait que les habitants se sont constitués en comité dans les quartiers pour lutter contre les érosions. Il s’agit, d’après elle, des initiatives à encourager car la population est consciente que l’Etat ne pourra pas tout faire. « Ces comités m’ont adressé quelques correspondances pour pouvoir les accompagner. Aujourd’hui, c’est le lancement de cette opération pour que nous puissions, avant les prochaines pluies, essayer de réduire les dégâts. Nous sommes censés continuer cette action parce que ce genre d’érosions, il y en a dans plusieurs endroits de notre quartier », a indiqué la députée.

Elle a, par ailleurs, invité les bénéficiaires à prendre le relais en arrosant les plans mis en terre afin que cette opération de planting d’arbres ne ressemble pas, a-t-elle dit, à un coup d’épée dans l’eau. « Lorsque j’ai échangé avec les uns et les autres, je suis heureuse de constater qu’ils sont très conscients qu’il s’agit de leur problème et qu’ils doivent eux-mêmes se lever et travailler pour pouvoir trouver quelques solutions », s’est-elle assurée.

Notons que cette action a été vivement saluée par les riverains des érosions des rues Olémé, Mbomo et Loukakoua dont certains ne savaient plus à quel saint se vouer au regard des menaces des ravins. Frédéric Ngoukoulou est président du comité, chargé de mobiliser les jeunes. « C’est une réjouissance parce que cela fait au moins deux ans que j’ai intégré le quartier. Avec les désastres des pluies, nous voyons que les gens sont en train de répartir vers la ville. Ils ont construit mais pour y habiter c’est tout un problème. Après le départ de la députée, nous allons nous organiser en mettant des équipes en place pour ériger des digues afin que nous atténuions ces érosions. C’est donc un grand travail, si nous avons l’apport de nos autorités, nous n’allons pas nous fatiguer », a-t-il promis.

Talangaï : les jeunes exhortés au civisme

La ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Hermella Destinée Doukaga, a fait l’invite, le 4 juillet, lors d’un échange avec les jeunes du sixième arrondissement de Brazzaville.

Hermella Destinée Doukaga a demandé aux jeunes de prendre en main leur vie. « Vous devez vous préoccuper d’abord de votre avenir au lieu de courir derrière la vie sexuelle. À vous les jeunes de ne pas avoir les grossesses avant l’âge de 18 ans. Soyez les modèles et cherchez à vous faire un nom dans la société », a-t-elle indiqué.

Abordant la question du phénomène « bébés noirs », elle a expliqué que le gouvernement a besoin des élites de demain et non d’une jeunesse en perdition. « L’État se bat pour vous afin que vous soyez les hommes demain. Il crée des infrastructures de formation pour que vous soyez tous dans les bonnes conditions, vous ayez des emplois en apprenant des métiers », avant d’ajouter :« Il n’est jamais trop tard pour abandonner, laissez les mauvais comportements en prenant les drogues qui ont des conséquences très graves », a-t-elle conseillé.

La ministre a, en outre, invité les jeunes à se constituer en groupe pour proposer des projets en cette période de vacances afin de bénéficier de l’appui des autorités administratives et du ministère.

À leur tour, les jeunes ont assuré la ministre qu’ils vont s’impliquer dans la lutte contre le phénomène « bébés noirs ». Pour ce faire, ils ont indiqué : « Les jeunes de Talangaï ont la joie immense de recevoir aujourd’hui la ministre pour échanger sur les questions d’incivisme. Cela prouve que le gouvernement a le souci de la couche juvénile, parce que le vrai problème des jeunes est celui de leur avenir et non le banditisme ».

Cette rencontre citoyenne a été marquée par des communications sur les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses précoces, le VIH/sida, la consommation des drogues et leurs conséquences données par les jeunes des associations. Les orateurs ont expliqué aux jeunes les modes de contamination des maladies sexuelles et leurs conséquences.

En ce qui concerne la consommation des drogues, ils ont indiqué que les jeunes les utilisent dans des boissons ou sous forme d’injection sous prétexte d’augmenter les pressions. La consommation des drogues a des conséquences multiples dont le manque de contrôle, la léthargie, l’échec scolaire, les actes de vandalisme, des accidents et bien d’autres, ont-ils expliqué.

L’autre temps fort de cette rencontre a été celui de la présentation de la pièce de théâtre sur « Les comportements déviants », présentée par le groupe Foyer Manthéas.

Notons que le secrétaire général de la mairie de Talangaï, Jean Amboua, a salué l’initiative de la ministre, avant de rappeler que l’administrateur maire de Talangaï avait rassemblé les jeunes de ce quartier pour les ramener à l’ordre au sujet des comportements déviants dans son mot de circonstance.

Talangaï : deux morts dans un accident de la circulation

C’est au niveau du Viaduc entre le pont et le gymnase de Nicole-Oba, que le drame s’est produit dans la matinée de ce samedi 26 mai, provoquant ainsi des morts et des blessés.

Il est environ 11 heures, lorsqu’un bus de marque Hiace en provenance du quartier dit « Petit-chose », dans le sixième arrondissement de Brazzaville, a fini sa course entre le pont du Viaduc et le gymnase Nicole-Oba. Le bilan fait état de deux morts et plusieurs blessés.

D’après les témoins trouvés sur le lieu de la tragédie, le bus venait à peine de descendre du pont du Viaduc quand il a eu une crevaison. Le véhicule a perdu le contrôle et roulait à vive allure. Le chauffeur n’arrivait plus à maîtriser le volant, et sa voiture est allé percuter le poteau électrique et le béton séparant les deux voies. Puis, le bus a fait tonneau, et a occasionné des morts et blessés.

Les victimes ont été transporté à l’hôpital de base de Talangaï et le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B), pour y recevoir des soins. Le directeur général de l’hôpital de base de Talangaï, Raphaël Issoïbeka, a indiqué qu’il y a eu vingt accidentés, parmi lesquels deux morts, dont le chauffeur, et un client à bord, puis trois cas envoyés au CHU-B.