Congo : le gouvernement et le PAM se concertent pour apporter un appui aux victimes

La ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, a échangé le 24 juin à Brazzaville avec le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM), Gon Meyers.

 

Le sujet au centre des échanges entre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa et Gon Meyers, l’accompagnement des sinistrés des récentes inondations qui ont d’importants dégâts dans le sixième arrondissement Talangaï et le septième Mfilou.

En présence du Haut-Commissariat pour les réfugiés, le représentant du PAM, Gon Meyers a indiqué que « Nous avons analysé plusieurs aspects du problème pour voir ce que peut être notre contribution ».

Il est question pour les agences du système des Nations unies d’effectuer une évaluation sur le terrain pour mieux déterminer la nature de leur appui. L’appui du PAM concernera entre autres les secteurs de l’alimentation, la protection, la santé…

Selon les statistiques données par le gouvernement, les récentes inondations ont touché plus de 2300 ménages soit plus de 9500 personnes à Talangaï et plus de 4500 personnes soit plus de 1100 ménages à Mfilou. On note d’importants dégâts tels que des glissements de terrain et l’ensablement de plusieurs quartiers causés par des ruissellement d’eau, les routes impraticables et des biens détruits, des centaines de maisons englouties, des pylônes électriques tombés…

Le gouvernement a lancé des opérations d’assistance humanitaire d’urgence en faveur des sinistrés. D’autres réponses comme les projets de drainage soutenus par l’Agence française de développement (AFP), les débouchages des caniveaux et autres sont mis sur pieds.

Congo : le festival Feux de Brazza se tiendra en septembre

L’annonce a été faite mercredi 7 septembre, au cours d’une conférence de presse par René Bobala, directeur administratif et financier de ce festival.

 

Du 7 au 10 septembre prochain, Mfilou dans le septième arrondissement de Brazzaville, abritera le festival Feux de Brazza. Cette 7eme édition aura pour thème « Musiques traditionnelles africaines, sources de créativité et vecteurs de l’intégration continentale ».

Les activités programmées pour cet évènement sont entre autres la construction du village du festival à Mfilou ; les spectacles de musique ; la conférence débat sur la diplomatie coutumière africaine ; les visites guidées des sites touristiques de la ville.

En ce qui concernant le village du festival, c’est un espace culturel et commercial ouvert au grand public pendant et après les spectacles. Où seront disposé des stands, le podium et le plateau pour les spectacles. Au moins cinquante groupes nationaux et étrangers qui presteront au site de Mfilou et au mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza.

Cette conférence se déroulera le 9 septembre de 10h à 14h et sera animée par le Pr Urbain Amoa Koidio, détenteur de la chaire de l’Unesco sur la diplomatie coutumière africaine et président de l’université de Cocody, en Côte d’Ivoire.

Congo : le chemin de fer sous la menace de l’érosion

Depuis une dizaine de jours, une érosion menace le chemin de fer dans la zone de Ngamoukassa, à Mfilou, le 7e arrondissement de Brazzaville.

 

A Mfilou, l’érosion menace le chemin de fer depuis quelques semaines. Pour permettre aux trains de passer sur cette partie, faute de moyens financiers, le Chemin de fer Congo océan (CFCO)  s’emploie à colmater provisoirement les brèches en attendant que les travaux d’envergure soient engagés.

Le matériel utilisé par les agents techniques du Chemin de fer Congo océan (CFCO) vise seulement à sauver le chemin de fer menacé par une érosion causée par le ruissellement des eaux des pluies au niveau de la zone Ngamoukassa, à Mfilou, 7e arrondissement de Brazzaville.

« L’opération que nous sommes en train d’effectuer consiste à réparer le désordre créé par les pluies diluviennes qui s’abattent à Brazzaville et dont les eaux entrainent le sol en exposant les rails. Il s’agit d’une fuite de remblais que nous sommes en train de réparer afin de stabiliser le sol. Avec cette opération, bien qu’encore provisoire, le train peut bien circuler à ce niveau. En attendant les grands moyens, les trains peuvent circuler sans crainte sur cette voie », indique le responsable ferroviaire Loutété-Brazzaville du CFCO, Serge Mienahata.

Malheureusement, la solution apportée à l’érosion qui menace le chemin de fer est loin de rassurer les populations qui pensent qu’il faut des grands collecteurs pouvant recueillir les eaux de pluie pour les drainer jusqu’à la rivière Djoué.

« Pour stabiliser le sol à ce niveau, il faut construire deux à trois niveaux de gabions formés de pierres et de sable. Tout ce qu’ils font ne sert à rien, parce que le sable sera toujours emporté à la moindre tombée de pluie. Le travail sera réduit à zéro », dit pour sa part, un habitant du quartier, Faustin Moussolo.

Pour les autres habitants de la zone, les éboulements dans cette zone sont fréquents à cause du manque de canalisation des eaux de pluie qui se dirigent toujours vers le Djoué qui est à proximité.

Inondations : la population de Mfilou a les pieds dans l’eau

D’importants dégâts matériels ont été enregistrés dans le 7èmé arrondissement Mfilou, à cause de la forte pluie qui s’est abattue mercredi 09 octobre 2019.

Une forte pluie s’est abattue dans la ville de Brazzaville mercredi 09 octobre 2019, a été à l’origine de graves inondations dans plusieurs quartiers de la capitale congolaise. Cette pluie a occasionné plusieurs dégâts matériels.

Le phénomène d’inondations est légion dans les quartiers sous intégrés de Brazzaville. Selon certains analystes, il serait lié à l’occupation anarchique des espaces urbains et à l’absence d’une bonne politique d’urbanisation.