RDC-Kananga : des morts et des dégâts matériels enregistrés après une forte pluie

La pluie qui s’est abattue, mardi 26 décembre, à Kananga dans le Kasaï-Central, a fait des nombreuses victimes.

 

Plusieurs personnes englouties par des éboulements et de nombreux bâtiments emportés. C’est le bilan provisoire à la suite d’une pluie diluvienne qui s’est abattue dans la nuit de lundi jusque dans l’après-midi de mardi 26 décembre 2023, à Kananga. Pendant la mairie évoque une dizaine de décès, d’autres sources affirment qu’il y a eu jusque-là vingt-deux corps retrouvés à la suite de la catastrophe.

Dans la localité Bikuku, une maison s’est écroulée et a englouti toute une famille : une femme et ses huit enfants. Des sources locales, dénombrent sept morts dans le quartier Kamayi, cinq à Tshisambi. Dans la localité Bikuku, une maison s’est écroulée et a englouti toute une famille soit une femme et ses huit enfants.

Autres dégâts enregistrés : un temple de l’église Cité Bethel, sur l’avenue Kasa-Vubu, commune de Kananga, a été touché par une érosion. L’usine de captage d’eau de la REGIDESO a également été noyée à la suite du débordement des eaux, au quartier Azda. Un mur de l’Athénée de Kamayi, en réhabilitation par la Banque mondiale, s’est écroulé.

D’autres cas ont été rapportés dans la commune de la Nganza et au quartier Hôpital, sans plus de précisions. Le maire du Kananga, Rose Musube appelle à l’aide du Gouvernement central pour assister les familles sinistrées, et l’enterrement des personnes décédées.

Congo : les brazzavillois face aux pluies dévastatrices

Les pluies diluviennes qui s’abattent sur la ville de Brazzaville depuis le mois d’octobre ont des conséquences désastreuses dans le quotidien des habitants.

 

Les glissements de terrain, destruction de plusieurs maisons sont entre autres des conséquences des pluies diluviennes qui s’abattent dans la capitale congolaise depuis le mois d’octobre dernier. Plusieurs sans abris ont été enregistrés à la suite de ces fortes pluies. Les habitants des quartiers concernés sont désemparés face à cette situation.

Face à l’urgence de la situation, les habitants du quartier Don Bosco tentent de freiner la progression des érosions en fabriquant des digues avec les moyens du bord. Cependant, leurs efforts semblent vains face à la force destructrice des pluies.

Ils sont nombreux à vivent dans la peur constante dès que le ciel s’obscurcit. Ceux qui ont encore leurs maisons, ont perdu le sommeil à cause de la menace de l’érosions. Ces habitant demandent de l’aide des autorités sanitaires pour désinfecter le secteur et prévenir d’éventuelles épidémies.

Congo : le chemin de fer sous la menace de l’érosion

Depuis une dizaine de jours, une érosion menace le chemin de fer dans la zone de Ngamoukassa, à Mfilou, le 7e arrondissement de Brazzaville.

 

A Mfilou, l’érosion menace le chemin de fer depuis quelques semaines. Pour permettre aux trains de passer sur cette partie, faute de moyens financiers, le Chemin de fer Congo océan (CFCO)  s’emploie à colmater provisoirement les brèches en attendant que les travaux d’envergure soient engagés.

Le matériel utilisé par les agents techniques du Chemin de fer Congo océan (CFCO) vise seulement à sauver le chemin de fer menacé par une érosion causée par le ruissellement des eaux des pluies au niveau de la zone Ngamoukassa, à Mfilou, 7e arrondissement de Brazzaville.

« L’opération que nous sommes en train d’effectuer consiste à réparer le désordre créé par les pluies diluviennes qui s’abattent à Brazzaville et dont les eaux entrainent le sol en exposant les rails. Il s’agit d’une fuite de remblais que nous sommes en train de réparer afin de stabiliser le sol. Avec cette opération, bien qu’encore provisoire, le train peut bien circuler à ce niveau. En attendant les grands moyens, les trains peuvent circuler sans crainte sur cette voie », indique le responsable ferroviaire Loutété-Brazzaville du CFCO, Serge Mienahata.

Malheureusement, la solution apportée à l’érosion qui menace le chemin de fer est loin de rassurer les populations qui pensent qu’il faut des grands collecteurs pouvant recueillir les eaux de pluie pour les drainer jusqu’à la rivière Djoué.

« Pour stabiliser le sol à ce niveau, il faut construire deux à trois niveaux de gabions formés de pierres et de sable. Tout ce qu’ils font ne sert à rien, parce que le sable sera toujours emporté à la moindre tombée de pluie. Le travail sera réduit à zéro », dit pour sa part, un habitant du quartier, Faustin Moussolo.

Pour les autres habitants de la zone, les éboulements dans cette zone sont fréquents à cause du manque de canalisation des eaux de pluie qui se dirigent toujours vers le Djoué qui est à proximité.

Congo-reboisement : plus de 3000 espèces d’arbres plantés à Ngamakosso

L’opération qui s’est déroulée le 04 mars dernier, est une initiative de la députée de la 5 e circonscription électorale de Talangaï, Claudia Ikia Sassou N’ Guesso.

Ce sont au total 3100 espèces d’arbres qui ont été plantés sur le site de l’érosion de Ngamakosso. L’opération planting de plus de 3000 espèces d’arbres, a été initiée par la députée Claudia Ikia Sassou N’Guesso avec l’appui du ministère de l’Economie forestière. Ces arbres seront renforcés par des bambous de chine et du vétiver. L’objectif est de stabiliser le sol à cet endroit afin de prévenir de nouveaux éboulements de sol et de sauvegarder le viaduc qui commençait à être englouti par le sable.

Il est important de rappeler que la circulation avait été coupée à la deuxième sortie nord de Brazzaville en 2015 à cause de l’érosion hydrique. Plus tard des travaux de traitement avaient été réalisés par une société chinoise. Travaux qui ont débutés en 2016 et la voie a été rouverte au public le 2 juin 2020.

Pour un coût global  de plus de dix milliards dix millions de francs CFA, précisait le ministre de l’Aménagement et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, à l’ouverture provisoire de la  route. Ces travaux concernaient, entre autres, la construction du collecteur provisoire, la réalisation des murs de soutènement sur une distance de 110 mètres; et  la reconstruction des talus en béton armé.

Congo : lancement de l’opération planting du vétiver pour prévenir l’érosion

Plusieurs jeunes de Talangaï, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, ont été mobilisés pour planter le vétiver au quartier Ngamakosso.

Lutter contre les effets du réchauffement climatique et ralentir l’avancée de l’érosion c’est le combat que s’est donné la Force montante congolaise (FMC). Le premier secrétaire de la FMC, Vadim Mvouba, a mobilisé les jeunes de Talangaï et ceux de son organisation, pour planter le vétiver au quartier Ngamakosso.

Le vétiver, cette plante de verdure dense permet de lutter contre l’érosion des sols et de stabiliser les talus routiers. Disposée en plants serrés, cette plante donne naissance à des haies denses qui réduisent la vitesse de l’eau sur la surface du sol et favorisent son infiltration.

Placé sur les versants de collines, le quartier Ngamakosso souffre aussi de réels problèmes d’ensablement causés par le ruissellement des eaux de pluies. Les maisons sont englouties par les eaux ou par le sable, et plusieurs familles émigrent parfois vers d’autres quartiers.

Les pluies qui s’annoncent suscitent déjà l’inquiétude des habitants de ce quartier. Partout,  le quartier Ngamakosso a subi un très net recul, une érosion allant jusqu’à plus de dix mètres par endroits.

Congo : le gouvernement interdit le lotissement des zones périphériques

La mesure gouvernementale a été annoncée, ce mardi 14 janvier, à Brazzaville par le ministre des Affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala.

Le ministre des affaires foncière a eu une rencontre avec la Fédération des propriétaires terriens ce mardi 14 janvier 2020. Il s’est agi de trouver des solutions aux problèmes d’érosions, d’ensablement, d’inondations qui affectent la population.

Erosions, ensablement, inondations mettent la population en émoi dans une clameur publique assortie de pleurs et de désolation puisque ces phénomènes emportent des vies humaines, des habitations dans plusieurs quartiers de Brazzaville. En concertation avec les propriétaires terriens pour analyser la situation et proposer des solutions, le ministre des Affaires foncières et du Domaine public, Pierre Mabiala, a souligné que le gouvernement est déterminé à apporter des réponses adéquates. « Désormais, il est interdit de procéder au lotissement des zones périphériques de toutes les villes périphériques du Congo jusqu’à nouvel ordre », a indiqué le ministre en faisant constater que les zones où se produisent ces catastrophes sont déclarées non constructibles pourtant vendues par les propriétaires terriens.

Selon lui, ces derniers entretiennent un désordre foncier en continuons à vendre des terrains malgré les interdictions de l’Etat. Pour preuve, Pierre Mabiala a évoqué le fait que les membres de la Fédération des terriens avaient attaqué, devant la Cour constitutionnelle, la loi n°21-2018 du 13 juin 2018 fixant les règles d’occupation et d’acquisition des terres et terrains, en son article 42. Ladite loi définit, en effet, comme zones non constructibles les montagnes sablonneuses, les zones sablonneuses dont la pente est supérieure à 5%, les versants des montagnes sablonneuses, les aires protégées, les zones marécageuses, d’érosion, d’éboulement, d’affaissement, d’inondation, de sable mouvant.

Pour le ministre, demander à la Cour constitutionnelle de déclarer inconstitutionnelle une telle loi votée par le Parlement n’a pour objectif que de continuer a semé le désordre dans la gestion foncière. Le ministre des Affaires foncières et du Domaine public a, par ailleurs, fait remarquer qu’il y a des citoyens qui se disent propriétaires terriens mais qui n’ont plus de terre à vendre. Une attitude condamnée par la même loi qu’ils ont attaquée en justice.

Réponse des terriens

Après avoir entendu le ministre, les propriétaires terriens ont rejeté en bloc les arguments visant à prouver leur responsabilité sur la vente des terrains dans les zones non constructibles.  « Depuis un certain temps, nous ne vendons plus. Nous sommes engagés dans la procédure de reconnaissance de nos terres tel que voulu par l’Etat », a expliqué le secrétaire général de la Fédération des terriens, Léonard Hyppolite Malonga. Selon lui, il s’agit plutôt des occupations anarchiques. Ces occupants anarchiques, a-t-il expliqué, se constituent parfois en comité que les chefs de quartiers connaissent bien. Par ailleurs, les acheteurs ne viennent pas s’installer sur ces terrains les yeux fermés.

Brazzaville : l’érosion menace le chemin de fer Congo-Océan

La forte pluie qui a arrosé la capitale congolaise dans la nuit du 06 janvier dernier, a laissé des traces à plusieurs endroits notamment le chemin de fer Congo-Océan (CFCO).

Le chemin de fer Congo-Océan est en danger. La dernière pluie qui s’est abattue sur Brazzaville, dans la nuit du 6 janvier, a laissé de dangereuses traces à quelques endroits du chemin de fer Congo-océan. Près du siège de l’AOGC, à Moungali dans le quatrième arrondissement de la capitale, le sol s’est fissuré sur la voie ferrée. Sur un rayon d’environ un mètre, les rails se sont retrouvés en suspens à cause du petit trou qui s’y est constitué. La digue construite à la lisière pour contenir un éventuel effondrement a cédé en partie. Le décor de nature à faciliter un déraillement au cas où un train y passerait avant réparation a fait peur aux riverains notamment ceux qui vivent dans la parcelle sur laquelle s’est penchée cette grave fissure.

Face à cette situation, en cette matinée du 8 janvier, les services chargés des voies et bâtiments du CFCO sont à pieds d’œuvre pour éviter que le pire n’arrive.

Congo : les FAC s’engagent à planter les arbres

Les Forces armées congolaises (FAC) ont lancé cette opération dans le but de promouvoir la protection du domaine foncier militaire et la préservation des sols.

Le coup d’envoi a été donné le 19 avril 2019, à la caserne militaire de Mont-Mbamou. Deux mille plantes d’acacia ont été plantées dans un espace d’environ deux cents hectares. Cette initiative interministérielle va s’étendre dans toutes les casernes pour permettre de disposer des espaces verts qui constituent un moyen efficace de lutte contre les érosions et d’autres effets du changement climatique.

Les Forces armées congolaises (FAC) s’inscrivent ainsi dans la politique gouvernementale de lutte contre la déforestation. « Nous préparons ces espaces pour protéger les sols et respecter la biodiversité naturelle. Avec l’aide des ministères de l’Intérieur et de l’Economie forestière, nous devrons prendre soins de ce patrimoine », a indiqué le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo.

L’étude du terrain et le choix des espèces plantées ont été faits par le ministère de l’Economie forestière, par le biais du Service national de reboisement. Le suivi et l’arrosage seront effectués par le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, à travers les services des sapeurs-pompiers. Le ministère de la Défense nationale, quant à lui, est l’initiateur et le bénéficiaire du projet. Il lui revient la charge d’assurer l’entretien de ces lieux.

« Les forces armées de notre pays sont toujours présentes lors des activités de planting d’arbres. L’acacia est une espèce à croissance rapide et elle a une adaptation facile au sol. Elle contribue également à la fertilisation des sols », a expliqué la ministre Rosalie Matondo.

 

Lutte contre les érosions : une ONG collecte du ciment pour réparer les dégâts

L’association « Le Livre blanc du Congo » a lancé, le 17 avril dans le 7e arrondissement de Brazzaville, un projet nommé « Un sac de ciment pour sauver Mfilou et ses habitants ».

L’ONG « Le Livre blanc du Congo » se propose de collecter, pendant trois mois, du ciment et autres matériels de construction auprès de la population de Mfilou et celle d’autres quartiers de Brazzaville pour traiter les érosions qui naissent çà et là dans cet arrondissement.

« Nous appelons la population de Brazzaville, en général, et celle de Mfilou, en particulier, à mettre la main à la pâte. Nous ne demandons qu’un seul sac de ciment par volontaire, rien de plus. Ce ciment nous permettra de réparer les dommages causés par ce phénomène. Mobilisons-nous pour sauver notre environnement », a déclaré le responsable de cette ONG, Garcel Dubblon, initiateur du projet.

Avec ce ciment, l’association procédera à la réparation des dégâts causés par la pluie, notamment le traitement des érosions hydriques et bien d’autres catastrophes naturelles nées de l’occupation anarchique des terrains. Sur les grandes artères, ce ciment permettra de boucher les nids de poule qui empêchent la population de circuler librement.

« Mfilou n’a plus de voies praticables. Depuis plus de deux ans, pour aller d’un coin à un autre, la population éprouve d’énormes difficultés à cause des embouteillages et du phénomène des demis terrains. Certains quartiers tels Mouhoumi, Sadelmi et Moutabala sont devenus inaccessibles. Au quartier L’Ombre, par exemple, l’ensablement a englouti les habitations, causant parfois mort d’hommes. D’autres ont fui simplement le quartier », a-t-il conclu.

Pour garantir la réussite de ce projet, Garcel Dubblon a sollicité l’implication de tous.

Météorologie : Fidèle Dimou promet des mesures pour limiter les catastrophes

En l’occasion de la célébration de la journée mondiale météorologique ce 23 mars, le ministre congolais des transports lance la sonnette d’alarme dans le but de prévenir l’érosion au Congo.

Le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande a délivré un message, le 22 mars à Brazzaville, dans lequel il promet un ensemble de mesures pour réduire les effets dévastateurs des érosions et des coulées de boue dans les cités urbaines.

« La priorité est de réduire les risques de catastrophe par la mise en place d’un ensemble de dispositions propres à prévenir et à diminuer l’explosion aux dangers et la vulnérabilité à l’égard des catastrophes, à intensifier la préparation face aux effets du climat et surtout à renforcer la résilience de la population », a déclaré le ministre Fidèle Dimou.

En effet, la République du Congo, à l’instar des autres pays de la planète, va célébrer, ce 23 mars, la Journée mondiale météorologique . « Temps et climat : prêts, parés !», c’est le thème retenu pour la commémoration de l’évènement cette année. Fidèle Dimou a rappelé, à cet effet, l’impact du temps, du climat et de l’eau sur l’existence de l’Homme et ses activités.

La première étape dans la réduction des risques de catastrophe, d’après le membre du gouvernement, passe par la mise en place d’un système d’alerte précoce. Cette alerte, a-t- il insisté, peut prévenir les pertes en vie et réduire les impacts économiques et matériels des évènements dangereux, y compris les catastrophes.

L’Etat mise surtout sur l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) qui gère et exploite les stations d’observation disséminées à travers le territoire national, jouant le rôle de la station de réception des données satellitaires pour la surveillance des différents éléments du temps et du climat. L’Anac élabore ensuite des bulletins de prévisions météorologiques qui sont diffusés régulièrement à la télévision nationale.

Enfin, au niveau sous-régional et international, des engagements sont pris en vue d’atténuer l’impact du phénomène sur l’environnement et les vies humaines. En illustre la réunion des ministres en charge de la météorologie de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), tenue le 13 octobre 2017, à Brazzaville, autorisant l’ouverture imminente d’un Centre d’applications et de prévision climatologique pour la sous-région.

Le Centre climatologique dont le siège est basé à Douala, au Cameroun, sous la coordination de la CEEAC, va contribuer à la diffusion des prévisions météorologiques plus fiables. Les données fournies par les experts locaux vont servir à l’anticipation des événements catastrophiques, ou encore à planifier certaines activités sectorielles.

Route de Ngamakosso : l’érosion s’accentue et la population en souffre

Après avoir fissuré la voie bitumée, cette érosion qui progresse à pas de géant a fini par prendre le dessus sur la voie, en la saucissonnant en deux morceaux, ce, sous le regard impuissant des populations. A la prochaine averse, elle pourrait totalement disparaître.

L’érosion qui se développe au quartier Ngamakosso, dans le  6ème arrondissement de Brazzaville, a englouti une partie de la voie goudronnée, à la suite de la pluie diluvienne tombée aux premières heures de la matinée du 19 février. A la prochaine averse, elle pourrait totalement disparaître. Les populations de cette zone vivent un calvaire pour se déplacer.

Les têtes d’érosions qui se sont amplifiées au quartier Ngamakosso, en emportant des habitations, n’ont pas cessé de faire des victimes. Après avoir fissuré la voie bitumée, cette érosion qui progresse à pas de géant a fini par prendre le dessus sur la voie, en la saucissonnant en deux morceaux, ce, sous le regard impuissant des populations.

Les habitants de ce quartier qui vivent actuellement un véritable calvaire sont obligés de parcourir de longs kilomètres pour trouver un moyen de transport devenu rare à cause de l’impraticabilité de cette route. Ces derniers attendent impatiemment le lancement des travaux de sa réhabilitation.

Une délégation du ministère de l’Aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux qui est allé constater les dégâts le 20 février, a fait savoir que la destruction de cette voie a été causée par les habitants de cette zone qui se sont caractérisés par des attitudes incongrues en volant sans scrupule la caillasse érigée tout au long pour protéger cette route contre l’état mouvant du sol.

En outre, la détérioration inquiétante, parait-il, est consécutive au refus de décaissement des fonds par le ministère des Finances, pour engager les travaux qui devraient stopper la progression des têtes d’érosions.

Ngamakosso: Démarrage des travaux de construction des canaux de drainage des eaux

Cette construction a été engagée afin de  barrer la route aux inondations dans la ville capitale indique le responsable du chantier, M. Cyr Massala.

Les travaux de construction des canaux de drainage des eaux de l’érosion de Ngamakosso dans le 6èmearrondissement, Talangaï, viennent de démarrer avec des canalisations au-delà de l’épicentre de l’érosion jusqu’au fleuve Congo, par la société  chinoise CRBC.

«Cette construction a été engagée afin de  barrer la route aux inondations dans la ville capitale» a indiqué le responsable du chantier, M. Cyr Massala, précisant qu’on peut réussir cette construction si les riverains peuvent changer les mentalités  en arrêtant de  jeter les ordures dans les voies de canalisation et d’arrêter d’occuper des terrains dans les zones à risque.

A cet effet, il a rassuré la population riveraine qu’«avec les ouvriers chinois, nous travaillons pratiquement tous les jours, même les dimanches, pour que les travaux s’achèvent dans le délai, notamment  au mois de mars prochain».

Pour mieux résister aux érosions devenues récurrentes dans le secteur, M. Massala a fait savoir que les ouvriers vont tenter d’aménager et d’élargir les canaux de drainage ainsi que de construire des rampes d’accès.

Les habitants de Ngamakosso ont été touchés de plein fouet par les érosions et inondations dues à des pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours à Brazzaville, a-t-il  expliqué.

Il a précisé que  beaucoup d’entre eux sont devenus des sans-abri. La principale voie d’accès quasiment coupée, ils sont aujourd’hui obligés d’effectuer des transbordements pour joindre l’un et l’autre bout du tronçon.