Congo-reboisement : plus de 3000 espèces d’arbres plantés à Ngamakosso

L’opération qui s’est déroulée le 04 mars dernier, est une initiative de la députée de la 5 e circonscription électorale de Talangaï, Claudia Ikia Sassou N’ Guesso.

Ce sont au total 3100 espèces d’arbres qui ont été plantés sur le site de l’érosion de Ngamakosso. L’opération planting de plus de 3000 espèces d’arbres, a été initiée par la députée Claudia Ikia Sassou N’Guesso avec l’appui du ministère de l’Economie forestière. Ces arbres seront renforcés par des bambous de chine et du vétiver. L’objectif est de stabiliser le sol à cet endroit afin de prévenir de nouveaux éboulements de sol et de sauvegarder le viaduc qui commençait à être englouti par le sable.

Il est important de rappeler que la circulation avait été coupée à la deuxième sortie nord de Brazzaville en 2015 à cause de l’érosion hydrique. Plus tard des travaux de traitement avaient été réalisés par une société chinoise. Travaux qui ont débutés en 2016 et la voie a été rouverte au public le 2 juin 2020.

Pour un coût global  de plus de dix milliards dix millions de francs CFA, précisait le ministre de l’Aménagement et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, à l’ouverture provisoire de la  route. Ces travaux concernaient, entre autres, la construction du collecteur provisoire, la réalisation des murs de soutènement sur une distance de 110 mètres; et  la reconstruction des talus en béton armé.

Congo : lancement de l’opération planting du vétiver pour prévenir l’érosion

Plusieurs jeunes de Talangaï, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, ont été mobilisés pour planter le vétiver au quartier Ngamakosso.

Lutter contre les effets du réchauffement climatique et ralentir l’avancée de l’érosion c’est le combat que s’est donné la Force montante congolaise (FMC). Le premier secrétaire de la FMC, Vadim Mvouba, a mobilisé les jeunes de Talangaï et ceux de son organisation, pour planter le vétiver au quartier Ngamakosso.

Le vétiver, cette plante de verdure dense permet de lutter contre l’érosion des sols et de stabiliser les talus routiers. Disposée en plants serrés, cette plante donne naissance à des haies denses qui réduisent la vitesse de l’eau sur la surface du sol et favorisent son infiltration.

Placé sur les versants de collines, le quartier Ngamakosso souffre aussi de réels problèmes d’ensablement causés par le ruissellement des eaux de pluies. Les maisons sont englouties par les eaux ou par le sable, et plusieurs familles émigrent parfois vers d’autres quartiers.

Les pluies qui s’annoncent suscitent déjà l’inquiétude des habitants de ce quartier. Partout,  le quartier Ngamakosso a subi un très net recul, une érosion allant jusqu’à plus de dix mètres par endroits.

Ngamakosso: Démarrage des travaux de construction des canaux de drainage des eaux

Cette construction a été engagée afin de  barrer la route aux inondations dans la ville capitale indique le responsable du chantier, M. Cyr Massala.

Les travaux de construction des canaux de drainage des eaux de l’érosion de Ngamakosso dans le 6èmearrondissement, Talangaï, viennent de démarrer avec des canalisations au-delà de l’épicentre de l’érosion jusqu’au fleuve Congo, par la société  chinoise CRBC.

«Cette construction a été engagée afin de  barrer la route aux inondations dans la ville capitale» a indiqué le responsable du chantier, M. Cyr Massala, précisant qu’on peut réussir cette construction si les riverains peuvent changer les mentalités  en arrêtant de  jeter les ordures dans les voies de canalisation et d’arrêter d’occuper des terrains dans les zones à risque.

A cet effet, il a rassuré la population riveraine qu’«avec les ouvriers chinois, nous travaillons pratiquement tous les jours, même les dimanches, pour que les travaux s’achèvent dans le délai, notamment  au mois de mars prochain».

Pour mieux résister aux érosions devenues récurrentes dans le secteur, M. Massala a fait savoir que les ouvriers vont tenter d’aménager et d’élargir les canaux de drainage ainsi que de construire des rampes d’accès.

Les habitants de Ngamakosso ont été touchés de plein fouet par les érosions et inondations dues à des pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours à Brazzaville, a-t-il  expliqué.

Il a précisé que  beaucoup d’entre eux sont devenus des sans-abri. La principale voie d’accès quasiment coupée, ils sont aujourd’hui obligés d’effectuer des transbordements pour joindre l’un et l’autre bout du tronçon.