Congo : Ascovi demande un contrôle des instruments de mesure des produits alimentaires

L’Association des consommateurs des produits vivriers (Ascovi) s’inquiète de plus en plus de la situation des consommateurs en RDC, car certains opérateurs économiques profitent de l’ignorance de la population pour manipuler des instruments et des unités de mesure dans les opérations de vente.

Selon le président de cette association, Musoko Mbuyi Patrice qui a fait cette déclaration à la presse, cette situation pousse sa structure à réclamer une surveillance et un contrôle des unités de mesure pour protéger les consommateurs dans leurs droits.

A en croire Musoko Mbuyi Patrice, souvent les opérations d’achat et de vente sont fausses parce que les consommateurs ne reçoivent pas des quantités suffisantes et justes des produits achetés.

« Nous demandons une surveillance permanente dans les opérations d’échanges économiques pour que les consommateurs bénéficient de tous les avantages du marché », a-t-il déclaré.

Avant de proposer que dans le cadre de protection des consommateurs en République démocratique du Congo (RDC), les instruments de mesures à l’exemple de Sakombi, Verre, Guigoz, Ekolo, Ebundeli doivent devenir des mesures de vente certifiées par l’autorité publique afin de mieux protéger les consommateurs contre les abus de vendeurs et vendeuses.

S’agissant de la hausse des prix sur les marchés, le président de l’Ascovi a indiqué que cette situation se justifie par le fait qu’il y a une forte demande à cause de l’expansion démographique, la dépréciation monétaire, la mauvaise foi des opérateurs économiques qui anticipent sur les événements futurs, d’autant plus que l’État congolais a mis en place l’IPR.

Pour résorber cette crise, il propose que le gouvernement mette en application des textes qui règlementent le secteur de l’économie, c’est-à-dire obliger les vendeurs d’afficher les prix, les opérateurs économiques doivent déclarer leurs structures des prix, et l’État doit sanctionner ceux qui dépassent la marge bénéficiaire au moins pour les produits alimentaires.

Congo : les FAC s’engagent à planter les arbres

Les Forces armées congolaises (FAC) ont lancé cette opération dans le but de promouvoir la protection du domaine foncier militaire et la préservation des sols.

Le coup d’envoi a été donné le 19 avril 2019, à la caserne militaire de Mont-Mbamou. Deux mille plantes d’acacia ont été plantées dans un espace d’environ deux cents hectares. Cette initiative interministérielle va s’étendre dans toutes les casernes pour permettre de disposer des espaces verts qui constituent un moyen efficace de lutte contre les érosions et d’autres effets du changement climatique.

Les Forces armées congolaises (FAC) s’inscrivent ainsi dans la politique gouvernementale de lutte contre la déforestation. « Nous préparons ces espaces pour protéger les sols et respecter la biodiversité naturelle. Avec l’aide des ministères de l’Intérieur et de l’Economie forestière, nous devrons prendre soins de ce patrimoine », a indiqué le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo.

L’étude du terrain et le choix des espèces plantées ont été faits par le ministère de l’Economie forestière, par le biais du Service national de reboisement. Le suivi et l’arrosage seront effectués par le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, à travers les services des sapeurs-pompiers. Le ministère de la Défense nationale, quant à lui, est l’initiateur et le bénéficiaire du projet. Il lui revient la charge d’assurer l’entretien de ces lieux.

« Les forces armées de notre pays sont toujours présentes lors des activités de planting d’arbres. L’acacia est une espèce à croissance rapide et elle a une adaptation facile au sol. Elle contribue également à la fertilisation des sols », a expliqué la ministre Rosalie Matondo.