Congo : un homme interpellé avec 110g d’or en sa possession

C’est à Mbinda dans le Niari (Sud) que Rufin Boukongou, un congolais, a été appréhendé par les éléments de la police.

Rufin Boukongou, 41 ans, a été interpellé par des éléments la police de Mbinda dans le Niari (sud) avec 110 grammes d’or. Il a été présenté au Substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Mossendjo. Son arrestation ici soulève le problème d’orpaillage illégal dans cette partie de la République du Congo.

L’orpaillage illégal semble se développer depuis plusieurs années à Mbinda et Mayoko. Ce sont des « chantiers clandestins de très petites tailles » difficiles à trouver et à raser.

La zone de Mbinda-Mayoko possède une tradition aurifère reconnue qui draine et attire des ressortissants d’autres pays africains. Depuis les années 1990 en raison de l’augmentation des cours, le territoire a subi une nouvelle ruée vers l’or.

En octobre dernier, Baron Frédéric Bouzock, Préfet du Niari, a fait face à l’amertume des populations de Mbinda. Elles ont posé des doléances notamment, l’afflux des expatriés qui pillent illicitement leur or.

Trafic d’or à Mbinda : un réseau démantelé par la police en poste

Trente-sept (37) personnes, originaires de la RDC, ont été interpellées, à bord de deux bus, immatriculés 102 L E 6 et 386 L D 6, pour orpaillage illégal.

Les policiers au poste avancé de Boungoto ont démantelé un réseau de trafiquants présumés d’or à Mbinda dans le Niari (sud).

Ces 37 hommes sont tous de ressortissants de la RDC, en situation irrégulière. Ils sont  soupçonnés d’avoir extrait de l’or de plusieurs carrières de manière illégale à Mbinda. Ils  revendent le précieux minerai au Gabon et à Pointe-Noire.

On se souvient qu’en octobre dernier, Baron Frédéric Bouzock, Préfet du Niari, avaient reçu des populations de Mbinda, des plaintes sur l’afflux des expatriés qui pillent illicitement leur or.

L’orpaillage illégal est une activité qui se développer depuis plusieurs années dans les zones de Mbinda et Mayoko. Ce sont des « chantiers clandestins de très petites tailles » difficiles à trouver et à raser.

Bon à savoir, la zone de Mbinda-Mayoko possède une tradition aurifère reconnue qui draine et attire des ressortissants d’autres pays africains.