Neuilly-sur-Seine : cambriolage à la résidence de Danis Sassou N’Guesso

Des documents relatifs à des puits de pétrole et autres objets importants auraient disparu.

 

Une propriété appartenant au président Denis Sassou-Nguesso, située à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) a été cambriolée pendant la période de fête de noël. Des individus se seraient introduit par effraction dans la résidence du chef d’Etat en son absence entre le 23 et le 26 décembre dernier pour dérober.

Au premier étage au le forfait a été commis, le coffre-fort, qui était non-scellé, a été emporté. Dans le même étage se trouvaient plusieurs objets de valeur notamment des cartes d’identité, 18.000 euros, 6000 dollars, un chéquier, des bijoux, de la maroquinerie de luxe mais aussi des documents relatifs à des puits de pétrole.

Une enquête a été ouverte pour « vol par effraction » à la suite de la plainte du fils du président. L’information a été confirmé au Figaro par le parquet de Nanterre. Les investigations ont été confiées à la police judiciaire des Hauts-de-Seine.

Congo-flambée des prix des aliments : l’O2CD monte au créneau

L’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD), déplore la non-application de l’arrêté portant blocage des prix des denrées alimentaires.

 

L’O2CD), a réalisé une enquête fin 2022 jusqu’en août 2023 auprès des vendeurs et consommateurs des villes de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso et Makoua. L’objectif de cette enquête consistait à déterminer la réalité vécue par les consommateurs concernant la hausse des prix sur le terrain afin de proposer au gouvernement des mesures adéquates suite à une observation de terrain. Les résultats de cette enquête ont été restitué lors d’une cérémonie mardi 14 novembre à Brazzaville.

Il en ressort de cette étude que la flambée des prix est due aux différents problèmes sociaux. Le gouvernement avait, certes, pris des mesures pour stabiliser les prix de certains produits mais le constat sur le terrain n’est pas rassurant.

L’enquête de l’O2CD explique que la plupart des ménages congolais consomment des denrées alimentaires importées. Ce qui signifie que ces ménages subissent de plein fouet l’inflation alimentaire. L’enquête dévoile également que les mesures de soutien pour alléger les problèmes que rencontrent les Congolais n’ont pas produit d’effet puisque, selon le document, dans les grandes villes l’écart entre les prix bloqués par le gouvernement et les prix pratiqués sur le terrain est de plus de 45% sur les produits alimentaires.

Rappelons que Les prix fixés par l’arrêté n°25923 du ministère du Commerce, portant blocage des prix des produits alimentaires de base, des intrants agro-pastoraux et halieutiques et du matériel agricole, ne sont pas applicables sur le terrain.

Bassin du Congo : une ONG accuse une entreprise de transporter du bois illégalement

Selon une enquête de l’ONG britannique Global Witness publiée mercredi 25 octobre, la déforestation illégale menace la forêt du bassin du Congo.

 

La déforestation illégale menace la forêt du bassin du Congo. C’est ce qui ressort de l’enquête de l’ONG britannique Global Witness publiée mercredi. Selon ladite enquête, cette déforestation est motivée en partie par la demande des pays consommateurs, notamment la Chine.

L’ONG Global Witness accuse le géant chinois Congo King Baisheng Forestry Development (CKBFD) d’avoir exporté pour plus de 5 millions de dollars du bois illégal depuis la RDC sur une période de six mois. Et ce, malgré ses engagements internationaux à lutter contre la déforestation.

Le bois illégal exporté est du teck, un bois dur extrêmement convoité par le marché chinois, et du Sapele, une espèce qui peut remplacer l’acajou. La déforestation illégale de ces espèces exerce une pression importante sur la forêt du bassin du Congo, dont 60% est située en RDC, révèle Global Witness.

Quelle est la cause de cette déforestation ? Un manque de gouvernance de l’industrie forestière congolaise, pointe Laurence Duprat, conseillère politique au sein de l’ONG. « C’est un secteur qui reste empreinte d’illégalité, de corruption, mais aussi de conflits avec les communautés sur le terrain », explique-t-elle.

« Certaines entreprises coupent du bois sans respect des lois et des régulations congolaises. Et non seulement elles coupent le bois mais elles exportent aussi et en font commerce sur les marchés internationaux et notamment vers et en Chine », détaille la spécialiste.

Selon elle, « ce n’est pas le seul problème des pays producteurs de gérer leur gouvernance forestière ». « Alors évidemment, ils en ont la responsabilité. Mais les pays consommateurs, et notamment la Chine, qui reste l’un des premiers pays consommateurs du bois tropical, ont leur rôle à jouer également », juge-t-elle.

Global Witness espère que la question de la gouvernance forestière sera abordée lors du sommet des trois bassins qui s’ouvre à Brazzaville, avec comme objectif, une coopération Sud-Sud pour la préservation du deuxième poumon vert de la planète.

Congo : impact du covid-19 sur les malades du VIH, le Renapc publie les résultats

Le réseau national des positifs du Congo (Renapc) a rendu public, le 23 août, les résultats de son enquête sur l’impact de la Covid-19 sur les personnes vulnérables au VIH.

 

Les résultats issus de l’étude relèvent que sur un échantillon de 500 personnes, soit 70,46% de femmes et 29,54% d’hommes, 455 étaient consentantes.  Le cadre de l’étude est Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Ouesso et Pokola dans la période allant de mars 2020 à octobre 2022.

L’enquête avait pour buts de faire une évaluation des répercussions de la pandémie de Covid-19 sur la disponibilité et l’accessibilité des services de prévention de traitement, déterminer l’influence de la pandémie sur l’offre et la demande de soins des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) y compris les populations de manière générale en ce qui concerne leur accès aux soins de santé.

La méthodologie utilisée était celle des choix raisonnés à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Les données ont été collectées via les tablettes et téléphones grâce à l’application Kobocollect.

Congo : la CNTR relève la mauvaise gestion des Fonds covid-19

C’est la conclusion d’une enquête diagnostique qu’elle a réalisée courant octobre 2022, le fonctionnement du Fonds covid-19 et le Fonds national de solidarité.

 

« Certains marchés des biens et services ont été passés avec de nombreuses irrégularités ; l’Etat congolais s’est retrouvé très endetté ; certains bénéficiaires des marchés ont été payés sans avoir livré les biens et services commandés », a épinglé le président de la CNTR, Joseph Mana Fouafoua, dans un communiqué de presse rendu public le 18 janvier à Brazzaville.

La Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR) a relevé de nombreuses irrégularités des Fonds Covid-19 et du Fonds national de solidarité. Cette remarque a été faite après une enquête diagnostique menée en octobre 2022. Ladite enquête était axée sur le fonctionnement du Fonds covid-19 et le Fonds national de solidarité, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte à cette pandémie.

« Ainsi la CNTR invite pour audition toutes les personnes physiques ou morales intéressées ou se reconnaissant dans ces faits à se présenter les 26 et 27 janvier à 10 heures précises, à son siège, sis au n°165 avenue Nelson-Mandela, au Centre-ville de Brazzaville. Toutes les personnes concernées doivent se munir de toutes pièces justifiant les faits relevés », précise le communiqué.

En effet, l’institution avait alerté lors de sa deuxième session ordinaire, tenue du 17 au 27 octobre 2022, sur des pratiques peu orthodoxes observées dans la gestion du Fonds covid-19 et du Fonds national de solidarité, confiée aux ministères en charge des Finances et de la Santé. L’audit de la CNTR qui s’est poursuivi par la suite concernait les niveaux de transparence et de responsabilité atteints dans la gestion de ces fonds. Il avait ainsi relevé que l’urgence des mesures mises en place pour lutter contre la covid-19 a relégué au second plan l’exigence de la transparence et de responsabilité dans la gestion des ressources mobilisées dans cette lutte.

Congo-usage du numérique par les PME : Banque mondiale mène une enquête

L’objectif est de montrer aux décideurs politiques la nécessité d’agir en conséquence pour favoriser un climat d’adoption des technologies par les entreprises congolaises.

 

La Banque mondiale vient de lancer une enquête sur l’adoption de technologies par les Petites et moyennes entreprises (PME) congolaises. L’enquête s’inscrit dans le cadre du Mémorandum économique pays de la Banque mondiale. Elle vise à recueillir des informations précises et quelques opinions sur les technologies digitales utilisées par les entreprises et leur accès à l’électricité.

Notons que l’initiative s’intéressant aux obstacles et moteurs de productivité des PME et s’inscrit dans le cadre du Mémorandum économique pays de la Banque mondiale. Les données recueillies devraient permettre de mieux comprendre la façon dont les entreprises utilisent l’internet, leur présence sur le Web, leur participation au commerce en ligne, leur utilisation de certaines technologies de l’information et de la communication et leur recours aux services en ligne.

Pour les initiateurs, les données exploitées à l’issue de cette enquête permettront aux partenaires de la Banque mondiale de proposer de nouvelles politiques de développement de l’énergie et de l’économie numérique au gouvernement congolais. en vue, disent-ils, de renseigner le nouveau Plan national de développement 2022-2026, y compris les nouveaux programmes qui renforceront l’emploi, la compétitivité des PME locales…

Des professionnels de divers secteurs productifs, des journalistes et des services publics sont consultés pour participer à l’enquête, afin que les informations et réponses issues de celle-ci soient aussi précises que possibles pour refléter la réalité.

Bassin du Congo : la biodiversité menacée

C’est ce qui ressort de la récente enquête sur la biodiversité du Bassin du Congo menée par l’Observatoire des forêts d’Afrique centrale.

 

L’Observatoire des forêts d’Afrique centrale a rendu public le rapport de sa récente enquête sur la biodiversité du Bassin du Congo. Les enquêteurs se sont préoccupés aux cas des chimpanzés d’Elliot estimés entre 6000 à 9000, des chimpanzés d’Afrique centrale (environ 140000), des chimpanzés de l’est (181000 à 256000), des Bonobo (15000 à 20000) qui sont en danger d’extinction et surtout des gorilles de rivière (250 à 300), des gorilles des plaines occidentales (316000), des gorilles de l’est (3800), des gorilles de montagnes qui se trouvent en danger critique d’extinction.

En dépit des mesures de protection qui sont prises au niveau national et communautaire, ces espèces sont inscrites sur la liste rouge des agences de protection de la nature. Il faut savoir que les aires protégées jouent un rôle important dans la protection de ces grands singes, ainsi que de nombreuses autres espèces. Cette protection est toutefois très variable, selon les espèces ou sous-espèces considérées : par exemple, seulement 15% de l’aire de répartition du chimpanzé d’Afrique centrale ou du gorille des plaines occidentales sont officiellement protégés.

Ces espèces sont encore assez largement répandues, explique le rapport, mais elles subissent de fortes pressions et leur protection doit être améliorée. Or, plus de 98% de l’aire de répartition du gorille de montagne sont protégés. Cette espèce est endémique, répartie sur une zone très limitée, cernée par des terres agricoles et une très forte densité de population humaine.

D’après les experts, si la présence des aires protégées est nécessaire pour affecter officiellement des portions de territoires à la protection de la biodiversité, cela n’est pas toujours suffisant face au grand braconnage à l’arme de guerre…, surtout lorsque la gestion de ces aires protégées ne bénéficie pas des investissements voulus. La disparition des derniers rhinocéros blancs du nord du parc de la Garamba en constitue, ajoutent-ils, un exemple patent et que la mort du dernier individu mâle, en 2018, a annihilé tout espoir de sauver l’espèce.

« Une autre espèce animale d’importance majeure dans la dynamique forestière est l’éléphant de forêts. Des inventaires fauniques réalisés par le Fonds mondial pour la nature (WWF) entre 2008 et 2016 ont révélé une chute de 66% de leurs populations. Leur protection nécessite à la fois une amélioration des réseaux d’aires protégées, l’identification de corridors de migration et l’amélioration de la connectivité forestière entres ces aires protégées », a-t-on appris du même document.

Le rapport intitulé « Dynamique des aires protégées en Afrique centrale : des enjeux écologiques au développement socio-économique », a également salué l’évolution des législations dans les dix pays de la sous-région, la maîtrise des activités de développement au sein des régions et la prise en compte des besoins des populations locale et autochtone.

Congo-Brazzaville : le corps sans vie d’une jeune femme retrouvé dans un hôtel

La dépouille déjà en état de décomposition a été conduite au cimetière public de Mayitoukou au sud de la capitale pour l’inhumation.

 

Une jeune femme, d’une trentaine d’année a été retrouvée morte à l’hôtel Bikoumou situé dans le quartier Poto-Poto, à Brazzaville. C’est une forte odeur nauséabonde provenant de cet hôtel – dans lequel la victime séjournait depuis un certain temps – qui a alerté la population.

D’après le témoignage de ses amies,  la dernière fois qu’elle a été aperçue remonte à plus de trois jours de la découverte de son corps.  La victime qui apparemment était une prostituée, avait l’habitude de déserter sa chambre d’hôtel pendant les jours, pour réapparaître après. C’est la raison pour laquelle ses amies ne se sont pas inquiétées de ne pas la voir.

Son corps déjà en décomposition a été conduit au cimetière public de Mayitoukou au sud de la capitale pour l’inhumation. Une enquête a été ouverte par la police.

Congo-enquête pour corruption : un accord avec Eni accepté par le juge

Un juge d’instruction milanais a approuvé jeudi la proposition du procureur de demander une amende de 11,8 millions d’euros au géant italien des hydrocarbures Eni pour mettre fin à une enquête sur des soupçons de corruption au Congo-Brazzaville visant la société et l’un de ses dirigeants.

 

Le magistrat « a accepté l’hypothèse d’une sanction concertée avancée par le procureur de la République, à laquelle Eni a adhéré », a annoncé l’entreprise dans un communiqué.

Le tribunal de Milan a également « confirmé l’absence de délits présumés de corruption internationale », ce qui « a permis d’établir l’accord approuvé aujourd’hui », poursuit Eni.

Le procureur avait requalifié le délit présumé de corruption internationale en concussion.

L’enquête entamée en 2017 porte sur des renouvellements de permis pétroliers sollicités en 2015 par Eni au Congo-Brazzaville. Selon la presse italienne, le groupe était soupçonné d’avoir accepté de vendre en contrepartie des parts de sa licence à une société écran détenue par des fonctionnaires de ce pays d’Afrique centrale.

Eni a tenu à préciser que l’accord conclu avec la justice « ne représente pas une reconnaissance de culpabilité » par rapport à « l’infraction présumée », mais « un règlement visant à éviter la poursuite d’une procédure judiciaire qui entraînerait des dépenses supplémentaires importantes ».

Cette annonce intervient une semaine après la décision d’un tribunal de Milan de relaxer les dirigeants d’Eni ainsi que du géant pétrolier Shell, mis en cause dans une vaste affaire de corruption au Nigeria.

Dans ce procès retentissant, le parquet italien soupçonnait les deux groupes d’avoir versé 1,092 milliard de dollars de pots-de-vin, sur un total de 1,3 milliard déboursés en 2011, pour l’acquisition au Nigeria d’une licence d’exploration du bloc pétrolier offshore OPL-245.

Parmi les treize prévenus figuraient le patron d’Eni, Claudio Descalzi, et son prédécesseur Paolo Scaroni, à l’encontre desquels le parquet de Milan avait requis en juillet des peines de huit ans de prison pour corruption.

Descalzi est visé par une autre enquête diligentée en 2019 par le parquet de Milan pour conflit d’intérêt dans le cadre des activités d’Eni au Congo, des soupçons qu’il a qualifiés de « sans fondement ».

Bacongni : le corps d’un bébé retrouvé dans une poubelle

Des habitants du quartier Bacongni ont retrouvé le corps d’un bébé emballé dans un sachet et jeté dans une poubelle dans la rue Diessé.

C’est une découverte macabre pour la population de Bacongni. Le corps d’un bébé sans vie a été retrouvé emballé et jeté dans une poubelle. La police de la préfecture de Niari a ouvert une enquête pour rechercher les causes de la mort et retrouver la famille du défunt.

Ce n’est pas la première fois que le corps d’un bébé abandonné est retrouvé dans la commune de Dolisie, le phénomène est de plus en plus récurent. Il faut aussi relève que la police ne donne pas toujours les résultats des investigations.

Tentative d’assassinat de Ferdinand Mbaou : la justice congolaise ouvre une enquête

Une information judiciaire a été ouverte à la suite de la tentative d’assassinat de l’opposant congolais en France, Ferdinand Mbaou.

« Une information judiciaire est bien en cours suite à la plainte avec constitution de partie civile de Mbaou », a indiqué le parquet de Pontoise, en région parisienne.

L’ouverture d’une information judiciaire déclenche la désignation d’un juge d’instruction chargé d’enquêter sur les faits.

Mbaou a été la cible, fin 2015, d’une tentative d’assassinat à la sortie de son domicile situé dans une bourgade du Val-d’Oise, au nord de Paris. Grièvement blessé, il vit depuis avec une balle fichée dans le dos.

Sa plainte avait été classée sans suite par le parquet de Pontoise deux ans et demi plus tôt

« C’est une très bonne chose parce que nous nous demandions pourquoi l’enquête préliminaire avait été classée sans suite, sans que nous en soyons informés mes avocats et moi. Nous sommes très heureux que la justice se soit remise en route », a réagi auprès de l’AFP Ferdinand Mbaou.

Le général, âgé de 68 ans, s’est réfugié en France en 1997, quand Denis Sassou Nguesso a repris le pouvoir par les armes en renversant le président Pascal Lissouba (1992-1997), pour lequel travaillait ce militaire.

Ancien chef de la garde de l’ex-président de la République, cet opposant congolais a également été la cible d’un deuxième projet d’assassinat.

Soupçonnés, deux anciens agents du renseignement français avaient été inculpés le 12 septembre 2018 pour « association de malfaiteurs » et « détention d’explosifs ».

Mais, en mars 2019, le corps de l’un des deux mis en cause avait été retrouvé, criblé d’impacts de balle, sur un parking en Savoie, dans les Alpes françaises.

« Notre client ayant été au cœur de deux projets d’assassinats sur le territoire national, nous attendons de la justice qu’elle fasse toute la lumière sur ces faits extrêmement graves et ce quels que soient les auteurs et les éventuels commanditaires », ont déclaré Vincent Brengarth et Henri Thulliez, les avocats de Mbaou.

Affaire Chloé Bafouidintsoni : une enquête est ouverte

Cette femme de 29 ans souffrait d’une dyspnée qui a compliqué sa grossesse de huit mois. Elle a trouvé la mort le 30 mai à la clinique Leyono où elle aurait été prise pour une personne malade de Coronavirus.

Le Procureur de la République, André Ngakala Oko, est descendu lundi à la clinique municipale Albert Leyono, un des hôpitaux qui s’occupent de la prise en charge des malades du Coronavirus à Brazzaville.
Dans la foulée il a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour faire la lumière et établir les responsabilités sur la mort de Chloé Bafouidintsoni.

Deux médecins évoluant dans cette structure hospitalière ont été arrêtés.

« Il y a eu mort d’homme. Il y a une femme qui a trouvé la mort. Suite à la mort de cette dame, j’ordonne l’ouverture d’une enquête de flagrance. Il y a eu deux médecins qui sont arrêtés et doivent répondre des faits qui leur sont reprochés. Pour le moment je n’ai pas encore à dire. Attendons que l’enquête aboutisse », a déclaré le Procureur.

Chloé Bafouidissoni, une femme âgée de 29 ans souffrant d’une dyspnée qui a compliqué sa grossesse de huit mois, nécessitant alors une césarienne, a trouvé la mort le 30 mai à la clinique Leyono où elle aurait été prise pour une personne souffrant du Coronavirus, une maladie qui touche à ce jour plus de 600 Congolais.

Mais, le test post-mortem sur la victime s’est révélé négatif.

« Bon ! On remercie la justice congolaise pour tout ce qu’elle fait pour éclaircir la situation de la mort de ma sœur. C’est une très bonne nouvelle pour nous. Notre attente est que ma sœur soit enterrée dans de bonnes conditions ; que la justice congolaise puisse nous aider », espère Marco, le frère de la victime.

Pour Patricia Mbimi, voisine de Chloé, « L’ouverture de cette enquête par le procureur est une bonne nouvelle pour nous par rapport à la mort de notre sœur Chloé. Ça nous attriste tous. Ce qu’on veut c’est que la loi fasse son travail. Nous remercions ceux qui sont là toujours pour nous soutenir au mauvais moment. »

À en croire le Parquet, l’enquête a bien démarré et toutes les personnes concernées de près comme de loin dans cette affaire seront interpellées et entendues. Sur le lieu de deuil de Chloé, les parents se préparent pour réserver à leur fille des obsèques dignes. La nouvelle de l’enquête les réjouit tous.

Congo : le maire de Brazzaville suspendu de ses fonctions

Christian Roger Okemba a été suspendu dans le cadre d’une enquête sur des « irrégularités » présumées dans la gestion de la capitale du Congo.

La majorité du conseil municipal a voté contre la destitution du maire de Brazzaville. Christian Roger Okemba a été suspendu de ses fonctions dans le cadre d’une enquête sur des « irrégularités » présumées dans la gestion de la capitale du Congo, selon un arrêté du ministère de l’intérieur.

« Pour permettre de mener des investigations appropriées sur les irrégularités constatées dans la gestion administrative et financière de la commune, Christian Roger Okemba, maire de la ville de Brazzaville, est suspendu de ses fonctions à compter du 28 février 2020 », selon le texte de l’arrêté signé par le ministre de l’intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou.

Notons que dans une lettre adressée à une banque de Brazzaville, Raymond Zéphirin Mboulou a demandé le gel d’un compte de la municipalité, d’où le maire avait ordonné un virement vers un compte privé. Des sources proches de la municipalité indiquent que ce virement se chiffrerait à plus de 1,2 milliard de FCFA (plus de 1,9 million d’euros) et qu’il devait bénéficier à la fille du maire.

Une vaste majorité des élus du conseil municipal (67 sur 101) ont signé jeudi une pétition demandant la destitution du maire de Brazzaville. Les élus lui reprochent « la gabegie » et la « gestion opaque et non orthodoxe des finances » de la mairie.

« Améliorer la gouvernance »

Ils l’accusent de détournement des fonds consacrés à l’opération « Brazza 100 jours », destinés à réparer les trottoirs et les routes de Brazzaville.

Enseignant de sciences politiques à l’université publique de Brazzaville,  Okemba, 60 ans, originaire de la Cuvette (nord) comme le président Denis Sassou-Nguesso, a été élu maire de Brazzaville en 2018.

Il avait remplacé Hugues Ngouélondélé, gendre de Sassou-Nguesso, qui avait dirigé la municipalité durant quinze ans, actuellement ministre des sports.

Pays pétrolier d’Afrique centrale très endetté, le Congo-Brazzaville a conclu en juillet un accord avec le Fonds monétaire international (FMI), qui s’est engagé à débloquer 448,6 millions de dollars (404,5 millions d’euros) sur trois ans pour renflouer l’économie du pays.

En échange, le FMI avait demandé au Congo-Brazzaville d’« améliorer la gouvernance, pour parvenir à plus d’efficacité et de transparence dans la gestion des ressources publiques, spécialement dans le secteur pétrolier ».

Congo : Un prêtre retrouvé mort à Ouesso

Le corps sans vie de l’abbé Paul Mbon a été retrouvé, mercredi 3 juillet 2019, dans la rivière Sangha, à Matoto, dans la commune de Pokola (nord).

Porté disparu depuis le 28 juin à Ouesso, où il avait été invité pour une ordination. Paul Mbon aurait été assassiné. Selon des témoignages, il avait été enlevé dans la nuit du 28 au 29 juin 2019,  par des individus non identifiés, alors qu’il sortait d’une promenade avec un collègue prêtre.

C’est le corps sans vie en décomposition avec des blessures, qui a été repêché dans les eaux de la Sangha. Vue la décomposition du corps, l’inhumation a eu lieu le jeudi 04 juillet à Ouesso. Un suspect serait interpellé dans cette affaire de mort suspecte du prêtre Paul Mbon. Notons aussi qu’une enquête est en cours, pour découvrir ce qui s’est réellement passé.

L’abbé Paul Mbon a été récemment affecté à la paroisse de Sembé, dans le département de la Sangha, mais avant, il a été prêtre au diocèse de Ouesso.

Brazzaville : les tours jumelles de Mpila vandalisés par les ouvriers

Tout est partie de la mort par électrocution d’un ouvrier sur le chantier de construction des tours jumelles de Mpila.

Des magasins et quelques équipements endommagés. Les ouvriers dudit chantier ont exprimé leur mécontentement suite à la mort de leur collègue. Ceux-ci, en guise de protestation, ont vandalisé certains équipements de l’édifice dont la salle informatique avant d’être ralliés par les badauds. Ordinateurs, disques durs et autres outils importants, pour ce chantier, ont été emportés.

Selon des témoins recueillis sur place, ce sont les ouvriers qui ont commencé à piller les tours jumelles de Mpila non seulement pour exprimer leur mécontentement mais aussi parce que la hiérarchie leur a interdit d’exhiber le corps de leur collègue qui n’a pas survécu malgré son transfert à l’hôpital.

Plusieurs jeunes mal intentionnés, se sont ralliés aux employés, défiants à coups de pierre policiers et gendarmes commis pour rétablir l’ordre. Certains éléments de la force publique ont été violentés.

La police a ouvert des enquêtes pour retrouver le matériel volé.

Congo : Claudia Sassou-Nguesso aurait un appartement dans la Trump Tower

Selon les informations données par Global Witness, la directrice de la communication de la présidence aurait mis de côté de l’argent public de son pays pour s’offrir un appartement de luxe.

La famille Sassou-N’Guesso fait à nouveau parler d’elle. Cette fois, c’est au tour de Claudia Sassou-Nguesso. La fille du président congolais se serait offert un appartement dans la Trump Tower, l’un des nec plus ultra en termes d’immobilier dans le monde.

C’est l’ONG Global Witness, qui a révélé cette information. Sept (7) millions de dollars, ce serait le prix de cet appartement situé dans la tour du très chic quartier de Manhattan (New-York City), dont le propriétaire n’est autre que Donald Trump, le président américain.

Global Witness, a d’ailleurs précisé que c’est José Veiga, un businessman portugais et homme de main de Claudia Sassou-Nguesso, qui a été chargé d’acheter l’appartement, comme pour brouiller les pistes. L’appartement 32G de la Trump International Hotel and Tower  appartiendrait donc à la fille du président congolais.

Cependant, l’appartement est la propriété d’une entreprise du nom d’Ecree. Mais Global Witness est formelle ; l’appartement de 164 mètres carrés n’appartient pas en réalité à cette entreprise.

L’ONG précise que pour s’approprier l’appartement, Claudia Sassou-Nguesso aurait sollicité les services de José Veiga, qui représente le géant brésilien du BTP, Asperbras. Pour rappel, cette entreprise brésilienne a posé ses valises à Brazzaville (la capitale politique du Congo, NDLR) depuis que le Brésil a aidé à l’effacement de la lourde dette du Congo.

Golal Witness nous révèle que l’argent public congolais qui aurait permis l’achat dudit appartement aurait fait l’objet d’une transaction qui remonte à 2014. Asperbras se serait chargé de faire voyager les fonds de filiale en filiale, passant, entre autres, par les Iles vierges britanniques, un paradis fiscal bien connu par les habitués du blanchiment d’argent.

Des relevés bancaires comme preuve, la réaction des pro-Claudia

Et l’ONG ne démord pas, brandissant la thèse de preuves sous forme de relevés bancaires qu’elle aurait elle-même eu l’occasion de voir. Mais, toujours selon Global Witness, il n’y pas que José Veiga et Asperbras qui ont aidé à réaliser la transaction pharaonique ; un cabinet d’avocats et une société-écran avec siège à Chypre (dont les noms n’ont pas été donné) seraient eux aussi impliqués dans la vaste combine.

L’ONG demande à la justice des Etats-Unis de lancer une enquête, dans le but de voir clair dans l’affaire de l’appartement de luxe. Claudia Sassou-Nguesso, c’est le rejette en bloc les affirmations de Global Witness. Son entourage affirme que  Claudia Sassou-Nguesso « n’a jamais acheté une maison dans les lieux indiqués et n’a pas l’intention d’en acheter ».

Rappelons que Global Witness, qui a été fondée par Patrick Alley, Charmian Gooch et Simon Taylor, est une ONG spécialisée dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles des pays en développement.

L’ONG enquête aussi sur les affaires de corruption politique.

Congo : mort d’un boutiquier sénégalais au PK 45

La victime s’appelait Mamadou Khassimou Dia. Une altercation l’a opposé à un jeune congolais dimanche 17 mars 2019.

Mamadou Khassimou Dia était originaire de Guédiawaye, un quartier de la banlieue de Dakar. Au Congo, il tenait un commerce à Igné, une commune d’arrondissement de Brazzaville, la capitale congolaise.

« C’est au PK 45, à la sortie nord de Brazzaville, après la commune de Kintélé, que le meurtre a eu lieu. Il a reçu des coups de machette. C’est au cours de son évacuation qu’il a rendu l’âme », racontent des témoins.

Le présumé coupable a aussitôt été interpellé par la police congolaise. Une enquête est en cour.

Congo : Amnesty demande une enquête sur la mort de Servais Magloire Babissat

Cette organisation appelle les autorités congolaises à ouvrir sans délai une enquête indépendante et impartiale sur les circonstances de la mort de cet officier supérieur de l’armée.

Ça fait déjà un mois que la nouvelle sur la mort du commandant Servais Magloire Babissat a été annoncée. Une nouvelle qui a été difficile à accepter au sein de la famille du défunt qui réside à Pointe-Noire, capitale économique du Congo.

L’on se souvient que c’est en février 2016,  que l’officier Babissat avait été arrêté et conduit dans une base militaire de la ville de Pointe-Noire. Il serait resté trois en prison sans aucun contact avec ni sa famille encore moins son avocat. Pendant ces années passées en détention, il n’aurait jamais été présenté à un juge.

D’après Tity Agbahey, chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International, « cet officier militaire a subi plusieurs injustices. Il a été arrêté arbitrairement, et a passé trois ans en détention sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui. C’est une violation flagrante des droits humains les plus élémentaires,»

«Les autorités doivent faire la lumière sur sa mort, afin de traduire en justice dans le cadre de procès équitables, toutes les personnes suspectées d’y avoir joué un rôle.», a-t-il dit

Le corps du Commandant Servais Magloire Babissat a été déposé à la morgue de Pointe-Noire le 20 janvier dernier. La famille a fait un recours auprès du Procureur de la République pour une autopsie mais ce recours reste sans suite.

Nyanga : un trafiquant de drogue congolais tué par des gendarmes gabonais

François Bounzana, 30 ans, essayait d’échapper à la police avec une quantité importante de chanvre indien.

Dans la soirée du samedi 06 octobre, les gendarmes gabonais ont abattu un trafiquant de drogue congolais. L’opération s’est déroulée au village Ngongo, près de Nyanga dans le Niari (sud) en République du Gabon. Celui-ci détenait une quantité importante de chanvre indien.

Agée de 30 ans, le jeune François Bounzana, avait déjà reçu plusieurs sommations. Il a essayé de fuir et a réussi de traverser la frontière gabonaise pour se retrouver sur le territoire congolais. Les gendarmes ont été contraint de tirer trois balles de sommation de leurs armes de service dont l’une a touché le prévenu causant son décès après son transfert à l’hôpital.

Selon les informations données par la police, la dépouille a été déposée à la morgue municipale de Dolisie pour besoin d’autopsie, et des investigations et enquête se poursuivent sous la supervision du parquet.

Brazzaville : deux chinois tués par des inconnus

L’ambassade de Chine à Brazzaville a déclaré qu’elle travaillait avec le ministère congolais de l’Intérieur et l’Interpol pour mettre en place l’enquête afin de dévoiler les suspects.

Deux chinois ont été tués par balle dans la nuit de vendredi 14 septembre par des inconnus à Brazzaville. L’information a été confirmé par l’ambassade de Chine en République du Congo.

Une enquête a été ouverte par la police congolaise. Les victimes étaient des employés d’un chantier forestier situé dans la partie nord du Congo. Selon la police, les identités et le motif restent à préciser, mais il s’agit probablement d’un pillage.

L’ambassade chinoise a mise en garde contre la situation sécuritaire dans la capitale congolaise où une série d’incidents sécuritaires ont été signalés. Pour rappel, un agent de la société chinoise a fait l’objet d’un braquage à main armé le 15 septembre dernier au centre-ville.

Congo: 13 personnes décèdent dans un affrontement entre bandes rivales

Cette barbarie est attribuée à une bande de jeunes adolescents connue sous le nom « bébés noirs ».

La nuit du dimanche 22 à lundi 23 juillet 2018, a été très mouvementée dans le quartier populaire de Djiri à Brazzaville. Des violences entre bandes rivales auraient entraînées la mort d’au moins 13 personnes. Cette barbarie est attribuée à une bande de jeunes adolescents connue sous le nom « bébés noirs ». Plusieurs versions sont données dans cette affaire. Pour certains, ces décès auraient eu lieu, au commissariat. Et le flou qui entoure toute cette affaire inquiète l’organisation congolaise des droits de l’homme qui réclame une enquête.

Le procureur a ouvert une enquête pour établir les circonstances dans lesquelles des personnes seraient décédées. Ces affrontements seraient l’œuvre de deux groupes des « bébés noirs ». C’est du moins ce qu’a révélé Thierry Moungala, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

« Il ne s’est pas passé quelque chose au commissariat. Mais d’abord en amont il y a eu, dans la nuit du 22 au 23 juillet, un incident grave dans un quartier situé dans l’arrondissement 9, Djiri: une rixe absolument épouvantable entre deux bandes rivales. Deux bandes communément appelées, pour ce qui concerne ces voyous, des ‘bébés noirs’, qui se sont affrontées de manière très violente sur la voie publique avec toutes sortes d’armes ; blanches, comme au moins une arme à feu qui a été retrouvée. Et cet affrontement a entrainé la mort de plusieurs hommes, hélas. Voilà les faits. Le temps que les services de police compétents viennent sur les lieux, mettent fin à la rixe, embarquent tous ceux qui étaient encore présents sur les lieux, il y a d’abord eu constat sur place, hélas, de quelques morts. Et ensuite, un transfert des individus qui étaient maîtrisés par les forces de police vers le commissariat de Chacona. Les services de police ont constaté au PSP qu’un certain nombre d’individus étaient très, très mal en point et ils les ont dirigés ensuite vers les services d’urgence qui sont compétents ».

Un avis que ne partage pas l’OCDH. Pour cette organisation congolaise des droits de l’homme, les faits se seraient plutôt déroulés dans le commissariat de police de Chacona Mpila, à Brazzaville. L’organisation affirme être en contact avec les familles des victimes, qui pour certaines, se sont rendues à la morgue de Makelele. Et elle émet des réserves sur les circonstances de la mort de ces personnes.

L’OCDH dit avoir écoutée plusieurs témoignages et s’interroge sur les conditions des décès, C’est ce que explique Trésor Nzila, le directeur exécutif de l’organisation à Brazzaville : « Il y a eu un drame au commissariat de police de Chacona. Les sources varient entre 5 et 14 morts. Les circonstances ne sont pas encore établies. C’est trop prématuré pour définir les circonstances dans lesquelles ces personnes ont trouvé la mort. D’après les témoignages que nous avons des familles directement concernées, les enfants ont été interpelés, soit dans la rue, soit devant les parcelles et conduits au commissariat. Ils ont été surpris et les enfants ont trouvé la mort.

Parmi les personnes qui ont trouvé la mort, il y en a un qui a passé le baccalauréat, qui était donc en attente des résultats. Il y avait, parmi ces personnes qui ont trouvé la mort, des étudiants. Donc, on ne peut pas de façon légère dire que ces personnes seraient des ‘bébés noirs’. Le phénomène de ‘bébés noirs’ devient une excuse pour commettre des exactions dans la ville de Brazzaville. Nous avons demandé qu’il y ait toute la transparence sur ce drame. Et effectivement, il faut bien qu’il y ait une expertise médicale. Il faut qu’il y ait une enquête judiciaire et administrative ».

L’Italie enquête sur la corruption d’Eni au Congo

Eni fait l’objet d’une enquête sur le versement de pots-de-vin présumés lors du renouvellement des licences pétrolières.

Eni, le géant italien de l’énergie, a confirmé qu’il était poursuivi par les autorités italiennes pour corruption présumée en République du Congo. Eni fait l’objet d’une enquête sur le versement de pots-de-vin présumés lors du renouvellement des licences pétrolières au Congo-Brazzaville.

Après l’Algérie et le Nigeria, un nouveau pays d’Afrique est le théâtre de la corruption d’Eni. il s’agit cette fois ci du Congo Brazzaville. Une accusation de « corruption internationale » des « agents publics étrangers » viserait la société Eni et ses dirigeants rapporte le journal italien, Corriere Della Sera.

Eni a confirmé à l’AFP que le parquet de Milan avait demandé jeudi « des documents relatifs à certaines activités au Congo en 2009 et 2014 ».« La demande fait suite à deux autres reçues en 2017 », a déclaré son porte-parole, ajoutant que le cabinet avait déjà remis les documents et était innocent de toute faute. Eni a également confirmé que les bureaux de deux fonctionnaires Eni avaient été fouillés.

Dans cette nouvelle affaire, le gouvernement de la République Démocratique du Congo – présidé par Denis Sassou Nguesso – quatrième producteur africain de pétrole brut depuis 2013 aurait commencé à exiger des paiements dissimulés pour renouveler les concessions pétrolières en usage chez Eni,

Le groupe italien aurait alors intégré dans ses contrats des sociétés congolaises indiquées par le gouvernement, dont l’AOGC (Africa Oil and Gas Corporation) de Denis Gokana, conseiller du président du Congo Denis Sassou Nguesso. Et ceci pour au moins 10% de la valeur des contrats estimés à 350 millions d’euros.

Des représentants du gouvernement congolais auraient bénéficié de ces 10% à travers des participations dans des “sociétés écrans”.

En plus de Eni en tant que société, cinq personnes sont concernée par la procédure en cours d’investigation, y compris deux dirigeants d’Eni : le chef des opérations de développement et de la technologie Roberto Casula et la directrice Maria Paduano.

Les allégations arrivent un peu plus d’un mois avant le procès pour corruption au Nigeria, où les procureurs de Milan soupçonnent ENI de paiement de pots de vin lors de l’achat en 2011 de champs de pétrole en mer.

L’ancien PDG d’Eni, Paolo Scaroni, risque également d’être condamné à six ans de prison dans un autre procès en cours concernant la corruption en Algérie entre 2007 et 2010.

Eni, deuxième opérateur pétrolier au Congo, après le groupe français Total, est présent dans ce pays depuis 1968. ENI Congo produit chaque jour environ 105 000 barils de brut.

 

Enquête à la DGST : Jean Didier Elongo « balance » le ministre Gilbert Ondongo

Le ministre Gilbert Ondongo devrait être entendu dans les heures qui viennent par les enquêteurs de la DGST sur des dossiers portant sur des marchés liés au fonctionnement du Chu à l’époque où il était ministre des finances. C’est sur ces mêmes dossiers que Jean Didier Elongo est entendu à la DGST depuis trois jours.

Jean Didier Elongo n’a pas sa langue dans la poche, surtout en matière de partage de responsabilités. À la DGST où il est entendu, et où il vient de passer sa troisième nuit, l’homme s’est montré bien loquace, plaçant le ministre Gilbert Ondongo au cœur d’un système dont lui ne serait qu’un des maillons.

Le ministre Gilbert Ondongo devrait être entendu dans les heures qui viennent par les enquêteurs de la DGST sur des dossiers portant sur des marchés liés au fonctionnement du Chu à l’époque où il était ministre des finances. C’est sur ces mêmes dossiers que Jean Didier Elongo est entendu à la DGST depuis trois jours.

Les enquêteurs ont mis à jour un système de détournement de fonds publics savamment organisé par un réseau bien outillé de « gros bonnets ».

Vraisemblablement, Jean Didier Elongo devrait être déféré à la maison d’arrêt centrale de Brazzaville.

Et si madame Ambiéro qui en son temps, dénonçait un système mafieux dans la gestion du CHU avait raison ?

Une prostituée violée, poignardée et étranglée à mort à Nkayi

Une jeune prostituée, la vingtaine révolue, a été violée, poignardée et étranglée à mort dans le périmètre du lycée de la ville de Nkayi dans le département de la Bouenza (sud).

Apparemment la victime dont l’identité n’a pas été révélée, a été sérieusement violée avant d’être égorgée, puisque son corps sans vie couché sur le dos fait voir sa nudité et son sous vêtement bien déchiré jeté à proximité du lieu de crime, selon une source policière.

L’enquête est ouverte pour arrêter les coupables de cet acte criminel.

Jean Didier Elongo est toujours entendu à la DST

Le directeur général du Contrôle des marchés publics est entendu dans le cadre de l’affaire du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville.

Depuis plus de deux jours déjà, le directeur général du Contrôle des marchés publics, Jean Didier Elongo est entendu à la DST. L’homme qui se disait serein, pour répondre aux questions, n’en est toujours pas ressorti et ce n’est pas bon signe.

Le 17 janvier dernier Jean Didier Elongo expliquait devant la presse que sa direction générale ne participe pas aux transactions financières qui se font entre le maître d’ouvrage et l’opérateur économique retenu par celui-ci pour exécuter un chantier. Aussi assurait-il que tout ce qui se disait sur lui n’était pas fondé, car il n’intervient pas dans la transaction financière dans la procédure d’octroi des marchés publics.

En dépit de ces dénégations spontanées, l’homme a tout de même été convoqué à la DST où il est toujours entendu, non pas pour des dossiers liés aux grands travaux, mais sur le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville.

Depuis quelques temps, les agents de la DST ont révolutionné leurs méthodes de travail. Ils accumulent préalablement les éléments de preuve avant une quelconque interpellation, plaçant de facto l’intéressé devant le fait accompli. S’en suivent les aveux.

Informé d’une éventuelle convocation à la DST, Jean Didier Elongo avait improvisé une « communication-déminage » qui aura conforté le dicton : « qui s’excuse, s’accuse ».

Selon quelques indiscrétions, « Jean Didier Elongo est mal barré» et il ne fait aucun doute qu’il sera dans les prochains jours déféré devant le procureur de la république qui lui signifiera son placement à la Maison d’arrêt, tant les éléments à charge contre lui constituent un dossier bien lourd.

Dans cette affaire, outre Jean Didier Elongo, des médecins chevronnés et des cadres ayant exercé au ministère de la Santé sont dans le collimateur des agents de la DST.

A Makabana, un jeune de 18 ans meurt par noyade

Bertrand Coffrant Miyanda a perdu la vie alors qu’il est allé se baigner avec ses deux amis. Une enquête est ouverte par la police de Makabana pour comprendre les circonstances de son décès.

A cause de la canicule qui prévaut actuellement à Makabana (sud), la victime Bertrand Coffrant Miyanda, 18 ans, habitant au quartier CQ8O, s’est rendu jeudi après-midi au fleuve Niari avec ses deux amis pour prendre un bain frais.

Une fois au fleuve, les trois amis se baignaient quand le jeune Miyanda a subitement disparu sous l’eau. Ses deux amis ont tenté de trouver du secours en regagnant la berge mais quand les secours sont arrivés, il était déjà trop tard.

Le corps, sans vie, du jeune homme a été retrouvé vers 18 heures.

Aucune cellule psychologique n’a été mise en place pour la famille et notamment les deux cousins visiblement très choqués.

Une enquête est ouverte par la police de Makabana qui privilégie à ce stade, la thèse du malaise.

A noter qu’en un mois, c’est le deuxième drame survenu dans la commune urbaine de Makabana. Le dernier cas en date remonte au 7 janvier dernier lorsqu’une personne de 3ème âge, Niaty Mboungou, a trouvé la mort dans le lit du même fleuve.

La découverte de ce corps sans vie et en état de putréfaction très avancé a semé l’émoi dans la ville.

La police locale a fait le constat. Le corps sans vie a été aussitôt inhumé.

Jusqu’à nos jours, aucun renseignement n’a été fourni sur les raisons de cette noyade. La famille attend toujours.

Dolisie : Accident mortel sur la RN3, le véhicule du député de Moungoundou sud impliqué

Trois morts sur le carreau: Grace Doukanda-Makindi, 22 ans; Badinga Mouyama, 19 ans et Bride Nimi, 18 ans.

Un élève en classe de terminale au lycée de Dolisie dans le Niari (sud), Grace Doukanda-Makindi, 22 ans, a été tuée dans un accident de la route mercredi soir sur la RN3. Deux de ses amis ont été sérieusement blessés. Il s’agit de Badinga Mouyama, 19 ans et Bride Nimi, 18 ans.

Le véhicule de marque Toyota immatriculé 499 G K 6 appartenant au député de Moungoundou sud, M. Ditengo a fauché les trois jeunes élèves marchant sur le trottoir de la chaussée.

Le véhicule, roulant à tombeau ouvert,  à 19h45, était conduit par le chauffeur du député, Joël Mampaka, 42 ans, de nationalité congolaise.

Il a été placé en garde à vue pour enquête au commissariat de Dolisie. Les deux jeunes blessés ont été évacués à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, pour des soins.

Un drame de la route qui pourrait donc avoir des conséquences dans la circonscription de Moungoundou sud où M. Ditengo est élu.