Congo-CHU : une campagne de chirurgie gratuite des malformations cranio-faciales

C’est une initiative de l’association « SOS sourire Congo » en partenariat avec le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville.

 

Une campagne de chirurgie gratuite des malformations telles que le bec de lièvre a été lancée au CHU lundi 21 février 2022. Celle-ci est organisée par l’association « SOS sourire Congo «  et le CHU de Brazzaville.

« Pour l’heure, quarante-deux personnes, venues de Dolisie dans le Niari, de Nkayi dans la Bouenza, de Ouesso dans la Sangha, de Gamboma dans les Plateaux sont sur la liste d’attente pour être opérées gratuitement », a indiqué le coordonnateur de l’association  « SOS sourire Congo », le Dr Brel Mabika, lors du lancement officiel de la campagne d’opérations chirurgicales gratuites dénommée ‘’Semaine ouverte contre la défiguration’’. La prise en charge gratuite va se poursuivre au-delà de la date fixée pour cette opération, a signifié ce dernier.

L’objectif de cette campagne est de réparer les visages des défigurés : traumatisés, balafrés, cancéreux, malformés ; de renforcer le système hospitalo-universitaire et sanitaire en contribuant à l’enrichissement du rôle social du CHU de Brazzaville ; d’assurer la formation continue spécifique des professionnels de santé.

Il est également question de renforcer le système hospitalo-universitaire et contribuer à l’enrichissement du rôle social du CHU de Brazzaville tout en assurant la formation continue spécifique des professionnels de santé.

La première édition du genre intitulée « Une semaine pour corriger les déformations faciales et les cicatrices dysesthésique » a eu lieu l’année dernière. Cette deuxième édition va s’achevée le 26 février prochain.

L’association « SOS Congo » œuvre dans le secteur humanitaire et socio-sanitaire. Elle est constituée des anciens étudiants de la Faculté des sciences de la santé.

 

Congo-CHU : Thierry Ngombé prend fonction

Nommé en Conseil des ministres le 28 juillet, le nouveau directeur général du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, a pris ses fonctions le 13 août.

 

Le Professeur Thierry Ngombé a pris fonction à la direction générale du CHU. Aussitôt installé dans ses fonctions le directeur semble avoir pris la mesure de sa tâche. Sa mission est grande et ses défis immenses. Il s’agit notamment de l’amélioration de la gouvernance hospitalière, du rassemblement et de la mobilisation de toutes les intelligences existantes, de la révision du cadre juridique et de la convention hospitalo-universitaire, de la consolidation des bonnes pratiques administratives, logistiques et comptables, de la mise en œuvre du projet médical « priorité et importation des outils » de gouvernance clinique.

A cela s’ajoutent l’organisation des formations en management hospitalier pour faciliter l’éradication et la responsabilisation des cadres, notamment les chefs de service, la lutte contre les comportements déviants en appliquant à la lettre le code de déontologie et en respectant le serment d’Hippocrate.

Dans le cadre de l’amélioration du cadre de travail, il sera question d’assainir l’environnement du travail ; de réhabiliter le réseau d’eau, d’acquérir des équipements médicaux. Il est prévu, en outre, de finaliser le processus de mobilisation des ressources financières dans le cadre du projet de l’Agence française de développement et de la Banque des Etats de l’Afrique centrale

Le professeur Thierry Ngombé  remplace le Canadien Bernard Raiche. Ce dernier a été relevé après la résiliation par le gouvernement congolais du contrat signé en 2019  avec l’Unité de santé internationale (USI)  de Montréal. Un contrat résilié officiellement pour manque de résultats dans la gestion du CHU.

Congo : inauguration du laboratoire central d’analyses et autres bâtiments de LCDE

Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Blaise Serge Zoniaba, a coupé, le 7 août Brazzaville, le ruban symbolique marquant l’inauguration de la nouvelle infrastructure située dans le site du château d’eau OCH à côté du CHU, en présence du staff dirigeant de cette structure.

Placée sous la houlette du ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, cette cérémonie s’est inscrite dans l’optique de la mise en œuvre des réformes du secteur de l’eau amorcée par La Congolaise des Eaux (LCDE) pendant ces vingt-trois dernier mois. Il s’agit, a rappelé le directeur général, Parfait Chrysostome Makita, des premières pages qui détermineront l’avenir d’une société, d’un service public de très haute sensibilité puisqu’il s’agit de la qualité de l’eau que nous distribuons à notre population.

A cet effet, il a remercié le chef de l’Etat, et le gouvernement de la République dans son combat pour le maintien d’un tissu d’entreprise à même de porter haut notre économie et constituer ainsi un levier de développement en faisant la promotion du « local Investment ».

Ce laboratoire central d’analyses qui fait bloc avec le bâtiment R+1 des directions commerciales et d’exploitation a été réhabilité et mis en conformité pour respecter les exigences de certification à la norme ISO 17025, dans le cadre du Projet infrastructures qualité d’Afrique centrale (PIQAC). Construit, financé à raison de 462,8 millions de FCFA, suivant accord et approbation du conseil d’administration de décembre 2018, sur une surface bâtie de 273,42 m2, il comprend un hall avec un poste de réception des échantillons ; un laboratoire d’analyses microbiologiques avec des dispositions « marche avant » comprenant des salles distinctes d’activités (prélèvement, ensemencement, lecture…) ; deux salles d’analyses physico chimiques ; soixante analyses hebdomadaires ; une partie administrative comprenant : trois bureaux, un vestiaire, un magasin de stockage des réactifs et matériel de laboratoire.

Ce nouveau laboratoire d’analyses moderne et fonctionnel améliorera l’expertise et la qualité du service de l’eau. Il dispose de matériels performants, sélectionnés pour leur robustesse, leur technologie et leur polyvalence. Il va permettre d’augmenter la diversité des analyses disponibles dans tout le périmètre national, et diminuer ainsi la sous-traitance qui engendre des coûts supplémentaires.

Cet investissement structurant a été rendu nécessaire grâce à l’appui de l’AFD dans le cadre du Fonds d’investissement à l’appui à l’exploitation, va permettre d’offrir également un service diversifié et de qualité supérieure. Il permettra, à l’instar d’autres laboratoires de la sous-région Afrique centrale certifiée ISO 9001, de concrétiser une démarche d’accréditation spécifique ISO 17025.

L’Union européenne, quant à elle, rappelons-le, à travers le PIQAC, a non seulement équipé la partie microbiologie, mais aussi a formé le personnel du laboratoire par le biais d’une assistance technique assurée par le cabinet Champion de la Tunisie.

Congo : l’artiste Sambadio s’en est allé

Le chanteur de « Tadie » et « Analysez » est mort mercredi 3 juin au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) des suites d’une maladie.

L’artiste était admis au service de carcinologie du CHU-B, depuis le 16 mai. Dieudonné Samba de son vrai nom a fait bouger les mélomanes congolais dans les années 1990 et 2000 avec ses chansons « Tadie » et « Analysez ». Les férus de la rumba congolaise ayant vécu cette époque n’oublieront jamais l’artiste qui les a fait rêver dans son style particulier.

Auteur, chanteur et compositeur, Sambadio s’était révélé au grand public grâce à ces deux tubes dont les clips étaient souvent diffusés à l’émission Vidéo 45 sur la télévision nationale.

Le morceau « Tadie » composé au sein de l’orchestre Vivacité mélodia, dont il était le leader, a franchi les hit-parades congolais au point d’être plébiscitée meilleure chanson de l’année au hit-parade de Radio-Congo. En 2000, l’artiste a lancé la chanson « Analysez » grâce à laquelle il a été nominé meilleur auteur compositeur de l’année.

Après un passage à vide d’environ une décennie, Sambadio est revenu sur scène en 2010 avec le groupe d’interprétation ponténégrin « Les Makandas ». Il a livré avec ce groupe un concert mémorable à l’Institut français de Pointe-Noire en 2017.

Sambadio a composé plusieurs succès qui ont fait parler de lui parmi lesquels les chansons « Souvenirs Josée », « Beauté à Revendre », « Garcia », « Sosso pembé », « Mère Irène ».

Rappelons que le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, a rendu visite à l’artiste au CHU-B.

Congo : vers la réhabilitation du réseau d’eau au CHU

Les offres relatives au projet de rénovation des infrastructures d’eau et d’assainissement du centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) ont été ouvertes le 25 mai, au siège du ministère de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux.

Ce projet porte sur la réalisation d’un nouveau réservoir d’eau potable de 500m3 semi-enterré assorti d’un dispositif de chloration, d’un forage de 30m3 d’eau par heure ; le remplacement d’une partie des réseaux d’eaux pluviales dans les bâtiments, etc.

Les sociétés Razel Bec Congo et SGE- C Congo ont soumissionné à la réalisation du projet avec des offres dont les montants dépassent cinq milliards de francs CFA pour une durée prévisionnelle des travaux de 24 mois.

Selon la coordonnatrice des marchés publics et de la réglementation, Caddy-Elisabeth Ndala, les offres reçues seront soumises à une analyse et évaluation suivant les prescriptions d’impartialité, d’équité, de transparence, de confidentialité dans le strict respect des règles édictées par le code des marchés publics mais également celles concernant les instructions aux candidats.

Le directeur général du CHU-B, Sylvain Villiard, a salué cette initiative visant à améliorer la gouvernance hospitalière.  « Je suis très heureux pour les Congolais et particulièrement les patients du CHU, ainsi que les employés qui travaillent depuis plusieurs années dans des conditions assez difficiles qui seront améliorées. Nous pouvons alors dire que nous voyons la lumière au bout du tunnel. Nous sommes très heureux pour ces deux solutions recevables », a-t-il déclaré.

Notons que la rencontre a connu la participation des représentants des soumissionnaires, du ministère de la Santé, du CHU (bénéficiaire final), de l’Agence française de développement (AFD), de la société EGIS international et des membres de la commission d’ouverture d’offres.

Covid-19 : les Brasco font des dons de gels hydro-alcooliques dans les hôpitaux

Les Brasseries du Congo (Brasco) ont fabriqué plus de onze mille gels qu’elles ont remis aux distributeurs, hôpitaux et orphelinats dans les deux grandes villes du pays.

L’opération, qui s’est déroulée simultanément à Brazzaville et Pointe-Noire le 24 avril, a été placée sous la supervision du secrétaire général des Brasco, Yves Makaya, en ce qui concerne Brazzaville, et le vice-président de la Fondation Brasco, Joseph Niama, en ce qui concerne la capitale économique, Pointe-Noire.

A Brazzaville, tout a débuté par la remise de cinq cents bouteilles de trente centilitres de solutions hydro-alcooliques aux distributeurs. La cérémonie a eu lieu au siège des Brasco. Ensuite, la délégation conduite par le secrétaire général des Brasco s’est rendue à l’orphelinat Notre-Dame de Nazareth à Mpila dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, Ouenzé, où ont été remis des vivres et produits sanitaires. Notre-Dame de Nazareth  héberge quarante-six enfants âgés de trois à vingt-deux ans, placés sous la tutelle de la Sr Marie Thérèse Ongayolo. Elle a remercié les Brasseries du Congo pour ce soutien combien important en cette période difficile.

Après l’orphelinat Notre-Dame de Nazareth, Yves Makaya et sa délégation se sont rendus au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B). Là-bas, les Brasco ont fait un don d’un fût de mille litres d’alcool pur et deux mille cinq cents bouteilles de solution hydroalcooliques. Avant de remettre le don, Yves Makaya a expliqué le contexte pour lequel il a remis au nom des Brasco ce don au CHU de Brazzaville.

Le directeur général adjoint du CHU-B, le Dr Ulrich Judicaël Blez, réceptionnant le don au nom du directeur général, du personnel du CHU, de tous les malades admis au sein de ce centre et en son nom propre, a remercié les Brasseries du Congo pour ce geste qui vient a point nommé apporter un plus à ce centre qui a plus de deux mille agents, sans compter les malades.

Des dons similaires dans la ville océane

A Pointe-Noire, les distributeurs ont bénéficié aussi d’une dotation de cinq cents bouteilles de trente centilitres de solutions hydro-alcooliques remise par la direction marketing et commerciale. S’en est suivi celui de mille litres d’alcool pur et deux mille cinq cents bouteilles de solution hydro-alcooliques à l’hôpital Adolphe-Cissé par le vice-président de la Fondation Brasco, Joseph Niama. Le don a été réceptionné par le directeur général de l’hôpital.

Après l’hôpital Adolphe-Cissé, le tour était revenu à l’orphelinat Centre Jean-Noël Ferrand à Tsiloulou (secteur Mont Kamba), où un lot de vivres et produits sanitaires (sacs de riz, cartons de pâtes alimentaires, bidons d’huile de vingt-cinq litres, cartons de poisson salé, de tomates en conserve, de savons) leur a été remis. La construction de ce centre avait connu la participation financière de Brasco en 2012, et est tenu par des sœurs qui viennent en aide aux personnes démunies de ce quartier. A Dolisie, une dotation de cinq mille bouteilles de trente centilitres de solutions hydro-alcooliques a été faite à la préfecture. S’en suivront les  dotations aux distributeurs Brasco dans cette localité, et à Oyo dans le département de la Cuvette.

CHU de Brazzaville : cinquante agents limogés

Le directeur général du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B), Sylvain Villiard, a viré une cinquantaine agents de son établissement.

Ils sont entre autres, secrétaire de direction, infirmiers diplômés d’Etat, assistants sanitaires, médecins généralistes et spécialistes, aides-soignants, brancardiers, monitrices sociales…Ils ont été licencés du CHU.

Une note publiée le 21 janvier et signée par  le DG de ladite structure, indique que « les agents sont radiés des effectifs pour abandon du poste de service ».

Rappelons qu’en décembre dernier, le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Brazzaville, André Gakala Oko, a ordonné l’ouverture d’une enquête relative aux Congolais absents du pays depuis plusieurs années mais qui perçoivent régulièrement leurs salaires mensuels.

CHU : les syndicats dénoncent un détournement de près de 1,6 milliard de franc FCA

Une dénonciation formulée ce samedi 23 novembre 2019, lors d’une conférence de presse organisé par l’intersyndicale de centre hospitalier universitaire de Brazzaville.

L’intersyndicale du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B), a dénoncé samedi 23 novembre devant la presse d’importants détournements financier dans l’hôpital. Les syndicalistes pointent du doigt la direction de l’établissement et le ministère de la Santé.

Le détournement est estimé à près de 1,6 milliard de francs CFA (environ 2,4 millions d’euros). Les fonds détournés ont été décaissés du Trésor public au profit du CHU depuis avril 2018. Mais, tout cet argent aurait pris la direction du Canada, pays d’origine de l’actuel directeur général du CHU qui a pris ses fonctions il y a huit mois.

« Le CHU ne sera pas redressé »

« Le directeur de cabinet de Mme la ministre de la Santé [Jacqueline Lydia Mikolo, ndlr] est venu nous affirmer en plein comité de direction que cet argent avait été utilisé pour autre chose. Alors que de cette subvention [de près de 1,6 milliard de FCFA ndlr] devait découler l’achat des médicaments pour la pharmacie, des réactifs pour les laboratoires et des consommables pour la radiologie et l’imagerie médicale », déplore Victor Bienvenu Kouama, président de l’intersyndicale du CHU qui dénonce un détournement odieux.

L’intersyndicale du CHU demande aux autorités compétentes de résilier le contrat conclu entre le ministère de la Santé et l’Unité de soins internationaux du Canada ayant permis la nomination de l’actuelle équipe dirigeante de cet établissement de 700 lits. « Au bout de ces contrats le CHU ne sera pas redressé […]. Il y a bien des cadres au Congo qui ont des connaissances et des compétences et peuvent redresser l’hôpital à moindre coût », relève M. Kouama. En 2017, une polémique avait déjà eu lieu lorsqu’un audit avait détecté de nombreux dysfonctionnements dans le CHU de Brazzaville.

Des fausses accusations pour les responsables du CHU

La direction du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville a qualifié de « fallacieuses » les accusations de détournement de plus de 1,5 milliard de francs CFA (2,4 millions d’euros) formulées par l’intersyndicale. Il s’agit simplement de fausses accusations portées par des syndicalistes qui ont perdu des commissions et qui n’ont pas encore obtenu l’augmentation de l’âge de la retraite à 62 ans, contre 60 actuellement, rétorque Ulrich Judicaël Biez, directeur général adjoint du CHU.

Nous avons été grandement surpris de la réaction de l’intersyndicale avec qui l’administration se réunit régulièrement dans le cadre de la paix sociale. Au cours de nos rencontres nous leur faisons étalage de ce que comment chaque centime est géré. On peut comprendre que la suppression des commissions au sein du CHU est peut-être la cause de cette réaction. Ces gens de l’Intersyndicale exigent que l’âge de la retraite soit prolongé à 62 ans (contre 60 ans actuellement, NDLR)… Comme cela ne leur est pas encore accordé et parmi eux il y a des gens qui sont à la porte, on peut comprendre que ce type de réactions puissent provenir de là.

Congo : aucun cas d’Ebola enregistré

Les rumeurs sur internet, faisant état des cas de maladie au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, ne sont pas avérées,  à en croire le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie, Jean Médard Kankou.

Depuis quelques jours, sur les réseaux sociaux, l’information relative à la présence des cas d’Ebola sur le territoire national, notamment au CHU de Brazzaville, s’est répandue comme une traînée de poudre. Le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie a rassuré la population.

« C’est une fausse information. S’il y avait un seul cas d’Ebola, sur toute l’étendue du territoire national, on aurait sensibilisé la population en rappelant les dispositions à prendre pour éviter la contamination et la propagation », a indiqué Jean Médard Kankou.

Au niveau du ministère de la Santé et de la population, a-t-il rappelé, il existe un plan de préparation et de riposte contre toutes sortes d’épidémies dont celle de la maladie à virus Ebola. Le personnel de santé, à tous les niveaux, a été formé; les exercices de simulation sur les interventions en cas de cette épidémie se font dans le but de consolider les réflexes de riposte pour mettre la population à l’abri, selon le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie. Il y a quelques mois, le coordonnateur national de la riposte à Ebola, le Dr Jean-Vivien Mombouli, a expliqué que les équipes de surveillance mises en place doivent intervenir rapidement en cas de suspicion de cette maladie.

Une attitude conforme aux orientations du président de la République qui, dans le cadre de la surveillance épidémiologique, avait appelé, dans son discours sur l’état de la nation de l’an dernier devant le parlement réuni en congrès, à l’intensification de la riposte. Le gouvernement a donc fait du renforcement de la surveillance épidémiologique une de ses priorités, notamment face à la menace de certaines épidémies dans les pays limitrophes. Ainsi, une campagne de vaccination combinée rougeole-rubéole a été organisée et la riposte contre le chikungunya est effective. Une distribution des moustiquaires imprégnées est prévue le mois prochain…

Le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie a demandé à la population de ne pas tendre l’oreille aux rumeurs folles. Les services compétents travaillent pour la surveillance épidémiologique et ce sont eux qui doivent sonner l’alarme, a fait savoir Jean Médard Kankou.

Santé publique : vers la mise en œuvre du projet d’établissement du CHU

Un atelier de planification de la mise en œuvre du projet d’établissement du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville s’est ouvert, le 5 mars dernier.

Cet atelier s’inscrivait dans le cadre de la vulgarisation du document de travail dont la réalisation annuelle permettra au CHU de tendre vers un troisième niveau des soins. Il permettra aussi aux trente-huit cadres retenus pour y prendre part de renforcer leurs capacités dans la planification opérationnelle des actions prévues dans le projet d’établissement ; de hiérarchiser les actions prioritaires et de produire un plan opérationnel de mise en œuvre de ce projet pour les années 2019-2023.

Pendant cinq jours, les participants vont échanger sur les différentes thématiques ayant trait à la planification opérationnelle et à la gouvernance; effectuer des choix qui guideront les actions des trois prochaines années; produire des supports de travail qui feront office de véritables boussoles dans les activités quotidiennes de l’établissement.

Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la population, Florent Balandamio, qui a présidé l’ouverture dudit atelier a déclaré « J’ose espérer qu’à l’issue des travaux, chacun de vous sera en mesure de s’approprier ce document et de l’appliquer, de manière à ce que le CHU ait un rôle moteur en matière de projet d’établissement et ouvre ainsi la voie à d’autres structures sanitaires de notre pays »

Le  projet d’établissement du CHU pour les années 2019-2023, rappelons-le, constitue en définitive la première expérience du genre. Il a été développé sur la base d’un diagnostic sans complaisance des insuffisances, des  dysfonctionnements et autres faiblesses de l’établissement, y compris leurs causes et conséquences. Cinq composantes la structurent, à savoir des projets médical, soins infirmiers, logistique, formation et recherche ainsi que le projet gouvernance.

Rappelons que, la version définitive du document, a été adoptée lors de la 23e session du comité de direction, tenue en octobre 2018.

Congo: menace d’une nouvelle grève au CHU de Brazzaville

La Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (FENASAS) avait émis un préavis de grève avec pour date butoir le 12 octobre, l’inquiétude se fait ressentir au sein de la population à l’approche de cette date.

L’inquiétude monte au sein de la population de Brazzaville. Au cours de son assemblée générale du 2 octobre dernier, la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (FENASAS) avait émis un préavis de grève avec pour date butoir le 12 octobre. À l’approche de cette date, l’inquiétude monte auprès des Brazzavillois et surtout des malades internés au CHU avec des pathologies lourdes.

Personne n’a jamais dressé le bilan humain de la dernière grève observée au CHU de Brazzaville. Il va s’en dire qu’en l’absence de tout service minimum avec une quasi fermeture de tous les services, ce fut une véritable hécatombe.

La FENASAS assure qu’une fois déclenchée, la grève serait illimitée et sans service minimum, ce jusqu’à la satisfaction de ses revendications qui tiennent entre autres, au départ de tous les directeurs généraux des hôpitaux, ainsi que le payement bloqué de 3 mois d’arriérés de salaires.

Même si les autres syndicats de la santé n’épousent pas l’option d’une « grève sauvage » comme la précédente, il va s’en dire qu’un arrêt de travail en milieu hospitalier, quelles qu’en soient les proportions, désorganise les prestations de soins vis à vis des malades. Et les conséquences s’en ressentent en un bilan macabre.

Alors qu’une grève est déjà observée en sourdine au niveau des établissements de collectes de sang, rendant rare ce produit si précieux, et ayant arrêtée nette une campagne volontaire de don de sang à laquelle souscrivaient pourtant les populations, la grève du CHU de Brazzaville risque de porter l’estocade à une population déjà meurtrie.

C’est désormais aux pouvoirs publics d’arrêter à temps, cette machine infernale de destruction massive qu’est la grève en milieu hospitalier, tel le CHU.

Journée mondiale du cœur : les infirmiers en formation

Centrée sur les notions de l’hypertension artérielle, la formation qui s’est déroulée le 28 septembre à Brazzaville, était une organisation de la Société de cardiologie du Congo.

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale du cœur, la société de cardiologie du Congo a organisé un séminaire de formation au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville. Destiné aux infirmiers et axé sur la pathologie, la formation avait pour but de permettre aux apprenants de renforcer leurs capacités en vue d’une meilleure prise en charge des malades.

Le directeur général du CHU de Brazzaville, Jérémie Mouyokani avait indiqué que « Les cardiologues du CHU-B feront le déplacement de Pointe-Noire pour étendre cette formation là-bas, à l’hôpital Adolphe- Sicé. Nous ne pouvons que nous en réjouir et souhaiter que cette journée de travail soit très efficace et très fructueuse ».

Environ neuf cent soixante-douze millions d’hypertendus étaient recensés à travers le monde, selon le rapport d’une analyse des données statistiques couvrant la période des années 2000. Ce rapport révèle que l ’hypertension artérielle est devenue un problème de santé publique qui tue chaque jour plus d’un Congolais. Dans le pays, une personne sur trois est hypertendue. Le taux de fréquentation au service de cardiologie du CHU-B est de 42%, ont fait savoir les intervenants à ce séminaire.

Ils ont révélé qu’une enquête domiciliaire réalisée en 2004 indique que le taux de prévalence de cette maladie à Brazzaville est de 32,5%. Cette enquête avait concerné à l’époque deux mille cent personnes dont l’âge varie entre 25 et 65 ans.

Les causes de cette maladie, sont entre autre,  le stress, l’obésité, la consommation abusive du tabac, des boissons alcoolisées, le taux de cholestérol élevé, le diabète…

Congo : des ONG exigent la libération de trois anciens responsables du CHU

Bernard Ovoulaka, ancien directeur général du CHU, et deux de ses collaborateurs sont maintenus en prison alors que leur mandat de dépôt a été levé le 2 août dernier.

Des organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme ont demandé, mardi 28 août, à la justice congolaise de libérer ces anciens responsables du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville. Bernard Ovoulaka, ancien directeur général du CHU, et deux de ses collaborateurs sont en détention préventive depuis janvier 2018.

Ils sont cités dans un présumé détournement de plus de 706 millions de FCFA destinés à l’application de la peinture sur les bâtiments du CHU de Brazzaville. Après une enquête préliminaire, la chambre d’accusation a décidé, dans une ordonnance datée du 2 août, de leur libération provisoire et de les placer sous contrôle judiciaire. Mais ils sont toujours maintenus en prison. Ces ONG dénoncent alors une prise en otage de ces trois hommes arrêtés depuis janvier.

« En ce moment, ces personnes sont arbitrairement détenues à la maison d’arrêt parce qu’elles n’ont aucun titre de détention. Qu’est-ce qui justifie aujourd’hui leur détention à la maison d’arrêt ? Il y a eu déjà la main levée », a dit Armel Malela de la Convention nationale des droits de l’homme (Conhado).

Brazzaville : cent congolais seront opérés des yeux par des médecins israéliens

Ceci entre dans le cadre d’une campagne chirurgicale gratuite en ophtalmologie, organisée par la mission médicale israélienne, au Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) de Brazzaville.

Ce sont environ cent malades souffrant de maladies des yeux qui seront opérés par les médecins israéliens.  Cette action s’inscrit dans le cadre d’une campagne chirurgicale gratuite en ophtalmologie. C’est une initiative de la mission médicale israélienne, au Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) de Brazzaville.

La mission médicale israélienne est composée de trois médecins et un infirmier, que conduit le Dr Asaf Toker, directeur du système médical avancé (AMS). Cette équipe travaille en étroite collaboration avec des médecins congolais.

Ces patients congolais souffrent de pathologies comme la cataracte, le glaucome chronique, la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge), les rétinopathies chroniques, la maladie de Stargate, ont été sélectionnés par le service ophtalmologique du CHU de Brazzaville.

Le financement de cette campagne qui a commencé jeudi dernier et s’achève le 16 août prochain, vient du groupes israéliens AMS et Solmed.

CHU : 2078 agents recensés dans ce centre hospitalier

Ce chiffre a été publié le 18 mai dernier par la commission technique interministérielle.

Ils sont au nombre de 2078 agents qui travaillent au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville, pour une masse salariale de 1122451088 FCFA par mois. On note 1796 contractuels (personnel propre au CHU, soit 86,43%) ; 190 fonctionnaires (agents civils de l’Etat en détachement, 9,94 %) ; 92 agents non conventionnés constitués de 78 bi-appartenances, 12 prestataires et 02 responsables administratifs. Ces chiffres ont été publiés le 18 mai, par la Commission technique interministérielle.

 « A ce stade, nous avons noté une légère diminution des effectifs par rapport à ce qui avait été déclaré avant le début de l’opération. En effet, de 2152 déclarés au début d’opération à 2078, soit une diminution de 74 agents », a annoncé l’inspecteur général des services administratifs auprès du vice-premier ministre, Gabriel Moussiengo, précisant qu’il y a plus de femmes que d’hommes : 1382, soit 66,51% contre 696 hommes.

Pour ce qui est de l’incidence financière des agents recensés, elle est évalué à 1 122 451 088 FCFA par mois, soit 13 469 413 056 l’an, répartie comme suit :  masse salariale mensuelle : 969,668 869 FCFA ; part patronale : 141 682 219 FCFA ; la masse salariale des étudiants internes et ceux liés au DES: 11 100 000 FCFA. Selon la commission technique interministérielle, au regard de la masse salariale qui avait été déclarée au début de l’opération, il y a une différence de 248 990 250 FCFA.

Concernant l’authentification des diplômes, sur les 2 199 dossiers reçus, 158 ne sont pas conformes. Une autre observation : 38 agents sont surclassés abusivement et trente autres perçoivent indûment certaines primes et indemnités spécifiques, pour une incidence financière de 2 570 000 FCFA. La commission a également trouvé que sur les 5 967 enfants déclarés par des agents pris en charge par le CHU, il y a 1 446 qui devraient déjà normalement être supprimés, parce qu’ayant soit dépassé l’âge, soit parce que les parents ont produit des pièces non conformes.

Enquête à la DGST : Jean Didier Elongo « balance » le ministre Gilbert Ondongo

Le ministre Gilbert Ondongo devrait être entendu dans les heures qui viennent par les enquêteurs de la DGST sur des dossiers portant sur des marchés liés au fonctionnement du Chu à l’époque où il était ministre des finances. C’est sur ces mêmes dossiers que Jean Didier Elongo est entendu à la DGST depuis trois jours.

Jean Didier Elongo n’a pas sa langue dans la poche, surtout en matière de partage de responsabilités. À la DGST où il est entendu, et où il vient de passer sa troisième nuit, l’homme s’est montré bien loquace, plaçant le ministre Gilbert Ondongo au cœur d’un système dont lui ne serait qu’un des maillons.

Le ministre Gilbert Ondongo devrait être entendu dans les heures qui viennent par les enquêteurs de la DGST sur des dossiers portant sur des marchés liés au fonctionnement du Chu à l’époque où il était ministre des finances. C’est sur ces mêmes dossiers que Jean Didier Elongo est entendu à la DGST depuis trois jours.

Les enquêteurs ont mis à jour un système de détournement de fonds publics savamment organisé par un réseau bien outillé de « gros bonnets ».

Vraisemblablement, Jean Didier Elongo devrait être déféré à la maison d’arrêt centrale de Brazzaville.

Et si madame Ambiéro qui en son temps, dénonçait un système mafieux dans la gestion du CHU avait raison ?

Congo: un rapport épingle la gestion financière du CHU de Brazzaville

La Commission nationale de lutte contre la corruption, la fraude et la concussion a publié, en fin de semaine dernière, son rapport sur les malversations financières dans le pays

Au Congo, la Commission nationale de lutte contre la corruption, la fraude et la concussion a publié, en fin de semaine dernière, son rapport sur les malversations financières dans le pays. L’institution dénonce de graves irrégularités dans la gestion financière des fonds publics destinés au paiement des bourses des étudiants et des pensions de retraite, ainsi que dans la gestion du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville.

Sur ce dernier point précis, la commission a insisté sur la gestion «déplorable» du CHU où elle a relevé des incohérences dans la gestion des fonds consacrés à l’achat des antirétroviraux. Dans son rapport, la Commission explique que la subvention de l’Etat n’est pas dépensée de manière équitable.

«Sur une subvention de 4,8 milliards par an, la part réservée à l’achat de médicaments représente à peine 0,4 %, soit un total 19,44 millions. Les gestionnaires du CHU n’observent pas les règles de l’orthodoxie financière. À titre d’exemple, la majorité des paiements au bénéfice des différents fournisseurs a été faite sans pièces comptables, c’est-à-dire sans pièces justificatives», a déclaré le président de la Commission, Lamyr Nguelé.

Présentant les résultats de l’enquête effectuée par la commission qu’il préside, celui-ci a confié que son équipe a passé au peigne fin les ressources publiques afin d’endiguer la corruption qui sévit dans l’administration publique depuis plusieurs années déjà.

Pour remédier aux dysfonctionnements qui sévissent au CHU de Brazzaville, la commission a suggéré au ministère congolais de la Santé d’effectuer l’audit de la dette de l’établissement et qui s’élève à plus de 8,3 milliards de francs CFA à la date du mois de mars dernier.

Le rapport de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la fraude et la concussion congolaise vient confirmer les conclusions du Fonds monétaire international (FMI) qui a déjà attiré l’attention des autorités du pays sur les dangers de ce fléau. «La faiblesse des organismes de lutte contre la corruption et des statistiques limite la mise en œuvre des lois et règlements, et augmentent les vulnérabilités économiques», peut-on lire dans la déclaration de la délégation du FMI qui a séjourné du 5 au 20 décembre 2017 à Brazzaville.

 

 

Congo: une commission nationale pointe des problèmes de gestion des fonds publics

Dans un rapport d’enquête rendu public ce week-end, la Commission nationale de lutte contre la corruption, la fraude et la concussion a dénoncé la mauvaise gestion des fonds publics destinés au paiement des bourses des étudiants, des pensions de retraite, et surtout une gestion scabreuse du CHU de Brazzaville

Les enquêtes diligentées par la Commission nationale de lutte contre la corruption, la fraude et la concussion visent l’amélioration de la gouvernance au Congo.

Elles visent les secteurs de l’éducation, notamment la gestion des bourses des étudiants, mais aussi la gestion des pensions de retraite, des fonds destinés à l’achat des antirétroviraux et la gestion du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville où de nombreux dysfonctionnements ont été constatés.

Lamyr Nguelé, le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, détaille :

« La Commission a constaté que la subvention de l’Etat n’est pas dépensée d’une manière équitable : sur une subvention de 4,8 milliards par an, la part réservée à l’achat de médicaments représente à peine 0,4 %, soit la somme de 19 millions 44 000. Les gestionnaires du CHU n’observent pas les règles de l’orthodoxie financière. À titre d’exemple, la majorité des paiements au bénéfice des différents fournisseurs a été faite sans pièces comptables, c’est-à-dire sans pièces justificatives. »

Dans tous les secteurs enquêtés, la gestion laisse à désirer.

La toute dernière mission du Fonds monétaire international (FMI) au Congo-Brazzaville a aussi relevé des faiblesses dans la gouvernance des finances publiques et une corruption qui ne cesse de gagner du terrain.