Congo : réforme du plan national de riposte contre Ebola

Le nouveau plan a été présenté, le 5 octobre par la direction générale des épidémiologies et de la lutte contre la maladie.

Suite à la réapparition de l’épidémie d’Ebola dans la province de l’Equateur en République démocratique du Congo (RDC), le 1er juin dernier, les autorités du Congo-Brazzaville ont procédé à la réforme du plan national de riposte à la maladie afin d’éviter une éventuelle importation des cas.

Le nouveau plan a été présenté, le 5 octobre par la direction générale des épidémiologies et de la lutte contre la maladie. Ce plan qui détaille les efforts à fournir ainsi que les besoins en termes d’infrastructure, de personnel, de moyen de communication et de matériel, permettra au gouvernement de mobiliser les moyens à travers les partenaires.

Si la RDC compte à ce jour plus de cent vingt-huit cas, le Congo n’a pas encore enregistré de cas positif mais certaines localités des départements de la Likouala, de la Cuvette et des Plateaux restent en alerte rouge à cause de leur proximité avec les localités voisines (Lilanga et Bomongo) dans la province de l’Equateur. Cette menace est accentuée par les flux commerciaux entre les populations habitant le long du corridor fluvial.

Selon la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, cette révision devrait permettre aux acteurs concernés par la lutte contre cette épidémie de revoir leur stratégie en activant les comités locaux, en identifiant les espaces devant abriter les centres d’isolement, en maintenant la communication avec les experts de la RDC et bien d’autres.

Estimé à plus de quatre milliards de FCFA, ce plan sera mis en œuvre en trois phases à savoir la phase pré épidémique, épidémique et de consolidation. Les ambassades des Etats- Unis d’Amérique et de Chine au Congo ainsi que le système des Nations unies par le biais de l’Organisation mondiale de la santé et du Fonds des Nations unies pour l’enfance qui ont contribué à l’élaboration de cette stratégie de riposte à Ebola souhaitent que celle-ci soit lancée afin d’éviter les contraintes d’ordre pratique.

Congo : les brazzavillois sensibilisés à la prévention du virus Ebola

La campagne de sensibilisation a été officiellement lancée mardi 29 octobre, par le maire du septième arrondissement de Brazzaville, Mfilou, Jean- Marie Ndinga Odemba.

Les brazzavillois sont sensibilisés à la prévention de la maladie à virus Ebola et au paludisme, à la vaccination et la déclaration des naissances à l’état-civil. L’initiative est de l’Association congolaise pour la santé publique et communautaire (ACSPC) que dirige Marianne Bayonne. Ladite campagne vise à  renforcer les capacités de la population à mieux se défendre en cas de la maladie à virus Ebola et du paludisme.

« Agir et agir au-delà de la maladie », c’est sous ce slogan que se tient cette activité. Elle s’inscrit dans le cadre du projet de l’ACSPC financé par le Fonds des Nations unies pour l’enfance. Elle fait suite à la formation des acteurs des relais communautaires et superviseurs sur la fièvre hémorragique à virus Ebola et quelques pratiques familiales en lien avec la survie, l’éducation et la protection de l’enfant.

Comment est-ce que ça se passe ?

Les acteurs de relais feront du porte en porte, passeront dans les établissements scolaires, les églises, les lieux des débits de boissons ainsi que les restaurants pour animer une causerie éducative.

Pendant la cérémonie de lancement de la campagne de la semaine de sensibilisation à la fièvre hémorragique Ebola, une démonstration des six étapes de lavage des mains a été faite : mouiller les mains, savonner, frotter, nettoyer, rincer et sécher les mains.

Notons que l’ACSPC a été créée en mai 1995 à Brazzaville. Elle a pour mission de promouvoir la santé communautaire, contribuer à la réduction de la mortalité et la morbidité de la population, promouvoir l’hygiène, l’environnement et autre.

CIRGL : des solutions pour lutter contre l’insécurité

C’est à Brazzaville que se sont réunis les dirigeants des Etats de la région des Grands lac, pour chercher des solutions pour faire face à l’insécurité et à Ebola.

Ebola et la sécurité dans la région des Grands Lacs, ces deux points ont été au centre de la réunion des ministres de la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs) à Brazzaville, mardi 15 octobre. Objectif, mettre fin à l’insécurité et à Ebola, ces deux maux qui empêchent le développement des pays.

Cette réunion s’est achevée sur une note d’espoir, a déclaré Jean-Claude Gakosso. Le ministre des Affaires étrangères du Congo, Jean-Claude Gakosso qui accueillait ses collègues de la sous-région, a mis l’accent sur la paix imposer en RDC par le président Félix Tshisekedi.

« Il a été en Ouganda, au Rwanda, donc il y a un nouvel état d’esprit dans la sous-région qu’il faut consolider. Félix Tshisekedi a ainsi fait preuve de sa volonté de dialoguer avec tous les voisins de l’Est, puisque c’est de là que viennent la plupart des problèmes en RDC », explique Jean-Claude Gakosso.

Pour  Guillaume Manjolo, le ministre d’Etat à la Coopération de la République Démocratique du Congo, l’implication des pays dont sont originaires les groupes armés étrangers en RDC. « On a tenté de responsabiliser les pays d’où sont originaires ces troupes étrangères et, pour ce qui concerne celles de la RDC, il y a un travail fait au niveau des forces armées », selon Guillaume Manjolo.

Sassou N’Guesso assiste à la signature d’un mémorandum d’entente entre le Rwanda et l’Ouganda

Un mémorandum d’entente a été signé ce mercredi 21 août, à Luanda en Angola, entre le Rwanda et l’Ouganda.

Cinq chefs d’Etat membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (Cirgl) ont pris part au mini-sommet qui s’est tenu en Angola ce mercredi 21 août 2019. Il s’agit des présidents rwandais Paul Kagame, ougandais Yoweri Museveni Joao Lourenço d’Angola, Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo et Denis Sassou N’Guesso de la République du Congo.

Les présidents rwandais Paul Kagame et ougandais Yoweri Museveni se sont engagés à respecter ce mémorandum. Les trois autres chefs d’Etats, témoins de cet engagement, ont salué cette décision.

Président en exercice de la Cirgl, Denis Sassou N’Guesso a tenu à dire que, « Nous sommes capables de traiter nos problèmes nous mêmes et trouver les solutions par le dialogue », a dit en substance le président Denis Sassou N’Guesso.

En dehors de cette signature du mémorandum, les cinq chefs d’État ont aussi évoqué la nécessité d’éradiquer l’épidémie à virus Ebola qui fait des ravages en RDC depuis plus d’un an.

Lutte contre Ebola : l’OMS appelle à la solidarité régionale

OMS a appelé lundi à Brazzaville les neuf pays frontaliers de la RDC à faire « preuve de solidarité » dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui a déjà tué plus de 1.930 personnes dans ce pays.

L’appel concerne les neuf pays voisins de la République démocratique du Congo et a été lancé lundi à Brazzaville par le Dr Tedros Adhanom Ghebreyessus, directeur général de l’OMS, lors de la 69e Session du comité régional de l’organisation onusienne pour l’Afrique.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé lundi à Brazzaville les partenaires des Nations unies, principalement les neuf pays frontaliers de la République démocratique du Congo (RDC) à faire « preuve de solidarité » dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui a déjà tué plus de 1.930 personnes dans ce pays.

« Le moment est venu pour que tous les partenaires, notamment les neuf pays voisins de la RDC, fassent preuve de solidarité pour barrer la route à la propagation d’Ebola », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyessus, directeur général de l’OMS.

« La stratégie régionale de surveillance et de riposte de la maladie est si importante. Elle (…) peut combler toutes les lacunes constatées », a-t-il estimé.

« Ebola est une urgence de santé qui est complexe », en RDC où les agents de santé font parfois face à l’insécurité dans les zones touchées puis au manque de confiance de certaines communautés, a-t-il souligné.

Le Dr Ghebreyessus prenait part lundi à Brazzaville à la 69e Session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique, qui sera marquée par l’élection du nouveau directeur de l’OMS/Afrique, qui a son siège dans la capitale congolaise.

Au moins 400 participants, dont 47 ministres de la Santé du continent, prennent part à cette session, dont les assises ont été inaugurées par le président congolais Denis Sassou Nguesso.

« Ebola est une maladie évitable et traitable. Nous avons un vaccin qui est à plus de 97% efficace et des médicaments qui le sont à plus de 90% », a affirmé le directeur général de l’OMS.

Par ailleurs, une équipe japonaise spécialisée dans la réponse aux urgences concernant les maladies infectieuses sera déployée à partir de vendredi.

Elle doit permettre le renforcement de la quarantaine et la participation à d’autres activités pertinentes en vue de prévenir la propagation de l’épidémie, a annoncé l’ambassade du Japon en RDC.

En juillet, le comité d’urgence de l’OMS avait élevé la dixième épidémie d’Ebola en RDC au rang d’une urgence de santé publique de portée internationale.

Cette épidémie a déjà tué plus de 1.934 personnes en RDC où elle sévit dans la partie orientale, frontalière de l’Ouganda, du Rwanda ou encore du Burundi.

Congo : aucun cas d’Ebola enregistré

Les rumeurs sur internet, faisant état des cas de maladie au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, ne sont pas avérées,  à en croire le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie, Jean Médard Kankou.

Depuis quelques jours, sur les réseaux sociaux, l’information relative à la présence des cas d’Ebola sur le territoire national, notamment au CHU de Brazzaville, s’est répandue comme une traînée de poudre. Le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie a rassuré la population.

« C’est une fausse information. S’il y avait un seul cas d’Ebola, sur toute l’étendue du territoire national, on aurait sensibilisé la population en rappelant les dispositions à prendre pour éviter la contamination et la propagation », a indiqué Jean Médard Kankou.

Au niveau du ministère de la Santé et de la population, a-t-il rappelé, il existe un plan de préparation et de riposte contre toutes sortes d’épidémies dont celle de la maladie à virus Ebola. Le personnel de santé, à tous les niveaux, a été formé; les exercices de simulation sur les interventions en cas de cette épidémie se font dans le but de consolider les réflexes de riposte pour mettre la population à l’abri, selon le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie. Il y a quelques mois, le coordonnateur national de la riposte à Ebola, le Dr Jean-Vivien Mombouli, a expliqué que les équipes de surveillance mises en place doivent intervenir rapidement en cas de suspicion de cette maladie.

Une attitude conforme aux orientations du président de la République qui, dans le cadre de la surveillance épidémiologique, avait appelé, dans son discours sur l’état de la nation de l’an dernier devant le parlement réuni en congrès, à l’intensification de la riposte. Le gouvernement a donc fait du renforcement de la surveillance épidémiologique une de ses priorités, notamment face à la menace de certaines épidémies dans les pays limitrophes. Ainsi, une campagne de vaccination combinée rougeole-rubéole a été organisée et la riposte contre le chikungunya est effective. Une distribution des moustiquaires imprégnées est prévue le mois prochain…

Le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre la maladie a demandé à la population de ne pas tendre l’oreille aux rumeurs folles. Les services compétents travaillent pour la surveillance épidémiologique et ce sont eux qui doivent sonner l’alarme, a fait savoir Jean Médard Kankou.

Congo/Etats-Unis : une collaboration concrète

Après la présence signalée du virus Ebola à Bikoro en RDC, une localité frontalière à celle de Liranga, dans le département de la Likouala, une équipe médicale américaine est arrivée au Congo pour éviter la propagation de cette malade.

Le ministre de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a exprimé sa satisfaction vendredi 06 juillet, face à la « promptitude », de l’appui médical américaine. C’était pendant sa visite au Laboratoire national de santé publique, en compagnie de l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskell, à l’occasion de la célébration de la coopération scientifique entre les Etats-Unis et cette structure.

Pour le ministre, le Laboratoire national de santé publique est la matérialisation de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la santé. Sa réhabilitation fait partie des priorités du gouvernement congolais.

« Le ministère de la Santé est en train de mener huit réformes importantes dont celle portant sur le Laboratoire national qui devrait, à terme, devenir l’Institut national de santé publique dont le plateau technique sera réhabilité », a-t-elle déclaré.

« Le partenariat marche très bien entre le gouvernement et l’Institut national de santé aux Etats-Unis. Le personnel de cet institut était venu au Congo pour former ceux d’ici, dans le cadre de la maladie à virus d’Ebola, afin de s’assurer de la bonne santé de la population », a indiqué Todd P. Haskell.

Le diplomate américain en visite ce 06 juillet dans cette structure, a, expliqué que le but de sa visite était de montrer la collaboration et l’engagement entre les deux pays dans la lutte contre l’épidémie de la maladie à virus d’Ebola et de se rendre compte du matériel avec lequel les Congolais travaillent pour détecter les autres maladies.

Le Laboratoire national de santé publique coopère avec les Etats-Unis depuis les années 2000.  Une coopération qui a débuté par des échanges et des prises de contact et les liens ont été établis depuis 2001.

Riposte à Ebola : des équipes de surveillance formées

Ils ont été enseignés du 05 au 07 juillet, sur les modalités d’inhumations, les conditions d’hygiène et les généralités de l’épidémie pour intensifier la vigilance.

Tour à tour, Jean Joseph Akouala, Dieudonné Okemou, Jean de Dieu Konongo Babackas et Clément Arnaud Nyanga Koumou ont conseillé aux équipes de ne pas garder longtemps un cadavre mort d’Ebola, d’éviter de consommer la chauve-souris frugivore, ne pas ramasser et manger un animal ou oiseau mort en forêt ou en savane, mettre en quarantaine la personne atteinte ou suspectée.

Par contre, sur les territoires Tékés, les cadavres sont parfois gardés longtemps avant leur inhumation pour des raisons de coutume ancestrale. De telles pratiques, ont dit les formateurs, risquent d’amplifier la maladie au cas où elle se déclarerait dans ces zones.

À ce sujet, le Dr Dieudonné Okemou, un des formateurs, a indiqué : « La coutume, il faut la respecter mais dès lors qu’elle pose problème, il faut essayer de voir comment faire pour éviter le pire au sein de la communauté. Plus l’inhumation de la personne morte dure longtemps, plus le risque de contamination augmente. Nous demandons aux communautés d’être plus prudentes car jusque-là, nous suspectons la chauve-souris frugivore comme étant l’un des foyers de la maladie à virus Ebola ».

Les membres des équipes multidisciplinaires d’intervention rapide venant de Ngo, Mpouya, Makotimpoko, Gamboma, Djambala et Bouemba ont été donc outillés pour détecter et notifier un cas suspect. Ils sont encouragés à informer les communautés sur les inhumations dignes et sécurisées puis à prendre les premières mesures, lorsqu’un cas de maladie à virus d’Ebola se confirme afin d’éviter la propagation.

Les formateurs ont également instruit les équipes à promouvoir, au sein de la communauté, le lavage des mains à l’eau de javel, de garder un environnement propre et éviter le contact avec la sueur ou les habits de la personne atteinte du virus d’Ebola.

Pour réagir de manière proportionnée, les équipes multidisciplinaires d’intervention rapide ont également été informées sur le règlement sanitaire international actualisé ainsi que sur les symptômes de la maladie à virus d’Ebola qui, parfois, sont assimilables à d’autres maladies. Il s’agit, entre autres, de la montée brutale de la température, des vomissements, des douleurs abdominales, de la diarrhée, etc.

« Néanmoins, le diagnostic n’est confirmé qu’à partir des examens de laboratoire. S’il y a suspicion d’un cas, le souhait serait de l’envoyer vers une formation sanitaire car la prévention commence au niveau de la famille avant de s’étendre vers la communauté. Au cas où la maladie se déclarerait, les inhumations ne peuvent qu’être faites par des équipes assermentées », a conseillé le Dr Jean de Dieu Konongo Babackas.

Dans la sous-préfecture de Ngo, située à plus de trois cents kilomètres de Brazzaville, les participants à la formation ont suivi plusieurs thèmes parmi lesquels, la surveillance épidémiologique, prise en charge des cas, gestion des points d’entrée, identification et suivi des contacts, prévention et contrôle de l’infection, lavage des mains, communication, mobilisation et engagement des communautés, la collecte, transport sécurisé des échantillons et gestion du matériel usé.

Rappelons qu’au Congo, le gouvernement n’a pas encore déclaré l’existence de la maladie à virus d’Ebola. Mais dans le passé, l’épidémie s’est déjà déclarée quatre fois dans le pays. Actuellement, l’OMS-Congo et le gouvernement œuvrent à multiplier les actions de sensibilisation, d’information et de formation des communautés dans les zones dites à risque.

Ebola : Brazzaville adopte des mesures préventives contre la maladie

La République du Congo vient d’opter pour un plan de contingence visant à renforcer les capacités nationales à lutter contre la propagation de cette maladie qui sévit au nord-ouest de la RDC.

Pour préparer, prévenir et riposter contre l’épidémie d’Ebola, le gouvernement congolais en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres partenaires ont arrêté un ensemble de mesures. Il s’agit d’un plan de contingence qui consiste entre autres, à assurer la prise en charge des cas ; à renforcer les mesures d’hygiène, la surveillance épidémiologique, la mobilisation, l’information et la communication.

Depuis quelques jours, l’épidémie d’Ebola a été déclarée dans la province de l’équateur, au Nord-Ouest de la République Démocratique du Congo. Pour la représentante de l’OMS, le Dr Fatoumata Binta Diallo, il y a des risques de propagation dans certains départements du Congo-Brazzaville voire dans certains pays de la sous-région.

« L’épidémie a éclaté dans l’Equateur, donc vers les localités de Mbandaka et Bikoro qui sont très proches du département de la Likouala, plus précisément de la ville de Liranga. A ce titre, l’OMS a déclaré certains pays à très haut risque. Ce sont le Congo, la République centrafricaine, tous ces pays qui sont limitrophes de la RDC et surtout de cette zone. Nous sommes en alerte totale, on se met déjà en position de se préparer et de répondre rapidement », a-t-elle indiqué.

Bon à savoir, la région de l’Equateur en RDC est frontalière au département de la Likouala. Les deux régions, dont les populations échangent quotidiennement, sont séparées par le fleuve Oubangui qui mène jusqu’en République centrafricaine.

« On a identifié, dans notre pays, les départements à risque qui sont la Likouala, la Cuvette, les Plateaux, le Pool, voire même Brazzaville », a expliqué la représentante de l’OMS au Congo. « Pour cela, on a réactivé le comité de coordination de la lutte contre les épidémies qui réunit les représentants des départements impliqués et des différents partenaires », a ajouté Fatoumata Binta Diallo.

Pour rappel, le Congo a connu deux épidémies d’Ebola en 2001 et 2003 dans le département de la Cuvette ouest.