RDC : Judith Tuluka Suminwa nommée Premier ministre

Le président de la République Félix Tshisekedi a nommé, ce lundi 1er avril, Judith Suminwa Tuluka à la tête du gouvernement.

 

Judith Tuluka Suminwa prend les rênes de la primature. Elle remplace à ce poste Jean-Michel Sama Lukonde. Cette nomination a été annoncée par la porte-parole du chef de l’Etat, Tina Salama, sur la chaine de télévision nationale, RTNC. C’est la première femme à occuper le poste de chef du gouvernement en RDC.

Précédemment ministre du Plan au sein du gouvernement Sama Lukonde II, elle était l’une des trois femmes à occuper un poste au sein de cette administration. Cette originaire du Kongo-Central est titulaire d’une maîtrise en économie appliquée, et a fait ses études supérieures à l’Université Libre de Bruxelles (ULB).

Judith Tuluka Suminwa a forgé son expérience professionnelle dans le secteur bancaire et au PNUD, avant d’embrasser une carrière au sein de l’exécutif national. Elle détient également un diplôme d’études complémentaires en gestion des ressources humaines dans les pays en voie de développement.

« Mes pensées vont à l’Est, dans tous les coins du pays qui aujourd’hui sont confrontés à des conflits face à des ennemis qui sont parfois cachés, qui ne se révèlent pas, mais que l’on trouvera, qu’on va pourchasser d’une manière ou d’une autre. Je pense à cette population et je suis de tout cœur avec elle » a-t-elle déclaré après sa nomination.

La RDC mobilise 123,5 millions $ pour régler ses arriérés envers les entreprises pétrolières en partenariat avec quatre banques locales

Pour accélérer les réformes entreprises ces dernières années dans le secteur pétrolier, le gouvernement de la République démocratique du Congo a réussi à mobiliser auprès de quatre banques locales telles que EquityBCDC, FirstBank DRC, Ecobank RDC et Standard Bank, un financement de 123,5 millions de dollars, destiné à refinancer une partie significative des arriérés de subventions, et ainsi renforcer la stabilité des finances publiques.

 

Kinshasa, le 12 Février 2024 – Le Gouvernement de la RDC annonce avec satisfaction de récentes avancées dans le cadre des réformes structurelles entreprises au sein du secteur de l’aval pétrolier. Ces mesures s’inscrivent dans une démarche globale d’assainissement et de rationalisation des subventions pétrolières, en vue de garantir une gestion plus efficace et transparente des ressources financières publiques.

Dans un premier temps, les Ministères des finances et de l’Economie Nationale ont conjointement lancé en 2022 une vaste opération d’audit de la Structure des Prix des Produits Pétroliers (SPPP) confiée au cabinet Mazars. Les conclusions de cet audit, rendues en mai 2023, ont mis en lumière plusieurs pistes de réformes visant à améliorer la gouvernance et l’efficience du secteur. Sur la base de ces recommandations, un plan d’action est actuellement en cours d’élaboration.

Par ailleurs, dans un souci de maîtrise des dépenses publiques et d’alignement des pratiques sur les standards internationaux, le Gouvernement a entrepris des mesures proactives dès avril 2022. Cela a inclus l’exclusion du secteur de l’aviation internationale du dispositif de subventionnement, ainsi que la révision du calcul des manques à gagner. En octobre 2023, cette rationalisation a été étendue au secteur minier, qui représentait à lui seul près de 20% des manques à gagner. Ces mesures s’inscrivent dans une perspective plus large de réduction progressive des écarts entre les prix de marché et les prix de vente au détail. L’objectif à terme est d’atteindre une situation où les produits pétroliers ne nécessiteraient plus de subventions de manière structurelle, afin d’assurer ainsi une plus grande stabilité économique et financière pour le pays.

C’est dans ce contexte de rétablissement d’un climat de confiance dans le secteur, que le gouvernement a décidé de créer une nouvelle parafiscalité et a réussi à y associer une levée de fonds substantielle auprès des banques locales visant à refinancer une partie des arriérés de subventions, accumulés en 2022 et 2023. Cette transaction, une première du genre à laquelle le consortium des banques formé par EquityBCDC, FirstBank DRC, Ecobank RDC et Standard Bank a participé, a répondu au double objectif de soutenir le secteur pétrolier national pour éviter toute rupture dans l’approvisionnement en carburant, tout en permettant au système financier congolais d’innover par une syndication de taille, essentiels pour l’essor de l’économie.

AGL est le partenaire logistique officiel de la CAN

En suivant la CAN et la publicité d’AGL, on croirait que cette entreprise n’est pas implantée chez nous… Au contraire, elle est bien en RDC. A kinshasa, leurs bureaux sont situés au 4200 avenue Général Bobozo Adruma, la Gombé sur poids lourd. AGL est aussi présent à Matadi, Lubumbashi et Goma.

 

Blanchard TUNGU, Clients operations Manager / Airfreight Operations Africa Global Logistics RDC, a accepté de répondre à nos questions. Il nous partage son sentiment sur cette compétition sur la coupe d’Afrique des nations qui se déroule en Côte d’Ivoire et dont nous sommes partenaire.

Parlez-nous de votre métier ?

Je suis en charge de l’import/export à l’aérien de tout type de marchandises. Avec mes équipes nous nous occupons des formalités douanières de bout en bout. Du point de départ à la livraison de la marchandise aux clients. C’est le transit aérien.

Que pensez-vous des performances des léopards à la CAN Cote d’Ivoire 2023 ?

C’est vrai qu’on avance à pas de torture, mais la victoire est nôtre. Avec Bakambu et Chancel le capitaine, nous avons des joueurs décidés à changer l’histoire. Nous avons raté un penalty, ce n’est qu’une erreur qui se justifie avec la pression qui pèse sur les épaules des joueurs. Bakambu est le renard de surface. Il peut faire des miracles. Il sait se remettre en cause, s’appuyer sur ses co-équipiers pour terrasser l’adversaire, mettre à mal toutes les stratégies des coachs adverses afin de faire briller le soleil sur l’équipe nationale. Je le crois dur comme fer, on en reparle le 11 février à l’issue de la finale.

Congo : les derniers réglages avant le lancement de la 2e phase du projet IKI2

C’est ce qui justifie la réunion mardi 23 janvier, à Brazzaville, entre la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault et les experts.

 

Le projet Initiative internationale pour le climat (IKI 2), concerne la République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC). Les travaux de sa deuxième phase vont bientôt démarrer mais avant, les derniers réglages se font. Le sujet était au centre d’une rencontre entre Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo et des experts nationaux et internationaux le mardi 23 janvier dernier.

IKI 2 est Financée par le gouvernement allemand, ce projet implique davantage les experts nationaux des deux Congo, du Programme des Nations unies pour l’environnement ainsi que ceux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Son but est l’atténuation des changements climatiques ainsi que l’adaptation de leurs effets dans les pays en développement.

« Nous travaillons de commun accord avec le ministère pour l’exécution du projet IKI 2. Avec la ministre, nous avons parlé des tenants et aboutissements de ce projet. Très prochainement, nos délégations, en collaboration avec les chercheurs, se rendront sur le terrain. D’ailleurs, les diplomates de la RDC s’étaient rendus ici, au Congo, pour visiter et s’informer des tourbières de la Cuvette », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de la FAO au Congo et cheffe de mission.

Dans le cadre de ce projet, les chercheurs de l’Université Marien-Ngouabi et de la Grande-Bretagne travaillent ensemble pour sa réussite.

Dynamisme culturel en RDC : de la tradition à l’ère numérique

La République démocratique du Congo possède une culture riche et diversifiée qui évolue rapidement à l’ère du numérique.

 

Les traditions séculaires du pays se mêlent aux influences mondiales contemporaines pour donner naissance à de nouvelles formes d’expression. Découvrez en détail comment la culture congolaise s’adapte aux tendances actuelles tout en gardant son identité.

Réappropriation culturelle : les tendances modernes

La musique et la danse congolaises ont toujours fait preuve de dynamisme et d’inventivité. Aujourd’hui, les jeunes musiciens réinventent les rythmes traditionnels en y incorporant des sonorités afrobeat, rap ou électros. Ils mélangent les instruments traditionnels tels que les tam-tams, les balafons et les ngombis avec des synthétiseurs et des boîtes à rythmes électroniques.

Les danseurs quant à eux fusionnent les pas traditionnels du ndombolo avec des mouvements modernes issus du hip-hop ou de danses afro-contemporaines. Cette fusion des genres traditionnels et contemporains permet à la culture musicale et chorégraphique congolaise de rester vivante et actuelle, tout en conservant ses racines.

De même, l’art plastique congolais connaît un renouveau grâce au mélange des techniques traditionnelles et des technologies modernes. Les peintres s’inspirent des motifs traditionnels tout en adoptant la peinture acrylique, le street art ou même le graphisme numérique.

Les sculptures sur bois ancestrales côtoient des installations multimédias. Cette réappropriation créative de l’héritage culturel congolais le fait rayonner aussi bien en RDC qu’à l’international, dans des expositions et biennales d’art contemporain.

Le phénomène des jeux en ligne et la jeunesse congolaise 

Ces dernières années, les jeux en ligne rencontrent un succès grandissant auprès des jeunes Congolais, à l’instar du jeu « Crazy Time », l’un des jeux de casino gratuit qui connaît une popularité fulgurante. Contrairement aux idées reçues, cette passion pour le monde virtuel ne déconnecte pas les jeunes de leur culture. Au contraire, cela renforce les liens sociaux entre eux.

En effet, les jeux en réseau leur permettent de partager leur intérêt commun pour les loisirs numériques. Ils se retrouvent dans les cybers cafés pour y jouer ensemble pendant des heures, vivant une expérience collective autour de leur passion. Le phénomène renforce donc le sentiment d’appartenance à la jeunesse congolaise connectée d’aujourd’hui.

Par ailleurs, le contenu de certains jeux s’inspire de la culture locale, ce qui permet de la mettre en valeur de manière ludique. Les développeurs congolais créent des personnages, des décors et des scénarios reprenant l’imagerie et l’imaginaire traditionnel.

Loin de l’éloigner de leurs racines, les jeux en ligne permettent ainsi aux jeunes congolais de s’immerger dans leur propre culture via le divertissement numérique.

Impact des médias sociaux sur l’actualité congolaise

L’avènement des réseaux sociaux a profondément transformé la manière dont l’actualité culturelle et sociale congolaise est partagée et commentée. Facebook, Twitter, Instagram et Tiktok sont désormais les caisses de résonance des événements marquants du pays.

Les concerts, expositions et festivals y sont abondamment relayés par les organisateurs et les participants eux-mêmes qui partagent ensuite leurs photos et vidéos. Les réseaux sociaux amplifient leur retentissement, surtout auprès des jeunes générations connectées en permanence. Ils permettent également aux Congolais de la diaspora de garder un lien avec le bouillonnement culturel dans leur pays d’origine.

Mais les réseaux sociaux reflètent aussi les débats de société animant la RDC. Mouvements citoyens, contestations politiques, polémiques sociales, ces actualités brûlantes sont désormais discutées en temps réel sur ces plateformes numériques incontournables. Elles fonctionnent comme un reflet vivant des préoccupations de la population.

La culture congolaise sur la scène internationale

Grâce à sa vitalité, la culture de la RDC rayonne bien au-delà de ses frontières. Ses artistes sont régulièrement à l’affiche des grands festivals internationaux, comme le Festival panafricain de musique à Alger ou le Festival mondial des arts nègres à Dakar. Leurs albums sont distribués sur toutes les plateformes digitales et drainent des millions d’écoutes.

Les Congolais excellent également dans les domaines des arts plastiques et de la mode. Leurs créations originales sont exposées dans des galeries en Europe et aux États-Unis, à l’instar du plasticien Chéri Samba régulièrement mis à l’honneur. Des créateurs congolais comme le styliste Tina Lobondi défilent sur les podiums des Fashion Week de Paris, New York ou Milan. Cet engouement international témoigne de la richesse de l’imaginaire et du patrimoine culturel congolais. Il ouvre la voie à une coopération accrue entre les acteurs culturels du Congo et le reste du monde. La RDC a ainsi tout le potentiel pour exporter sa culture et devenir une grande puissance culturelle mondiale.

Vers une économie culturelle numérique en RDC

Avec la diffusion des nouvelles technologies, la RDC dispose d’atouts précieux pour développer une véritable économie culturelle numérique génératrice d’emplois et d’innovation. De jeunes entreprises technologiques congolaises inventent des applications mobiles pour promouvoir le patrimoine culturel national ou permettre l’accès à la musique et aux films du pays. Les plateformes de streaming offrent de nouveaux débouchés aux artistes locaux pour toucher un public global.

La RDC pourrait également miser sur la formation aux métiers du numérique (développeur, graphiste, community manager, etc.) pour renforcer son secteur culturel. L’appui à la création de startups dans le domaine permettrait de capitaliser sur le potentiel d’innovation de la jeunesse congolaise.

S’appuyer sur le numérique apparaît donc comme une voie prometteuse pour insuffler un nouvel élan à l’économie culturelle en RDC, créatrice d’emplois de qualité et vitrine du dynamisme créatif congolais. Le pays regorge de talents qui n’attendent que d’être valorisés à l’ère du digital.

Congo : quatre nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance

Denis Sassou N’Guesso, a reçu, le 26 décembre à Brazzaville, les ambassadeurs de l’Inde, de la Serbie, de la Suisse et de la République démocratique du Congo (RDC).

 

Madan Lal Raigar, Dr Miroljub Jevtic, Chasper Sarott, Justin Inzuin Kakiak respectivement ambassadeur de l’Inde, de la Serbie, de la Suisse et de la RDC, ont été reçu par le président Denis Sassou N’Guesso, mardi 26 décembre 2023. Ces quatre diplomates venaient donner leurs lettres de créance au chef de l’Etat de la République du Congo.

Justin Inzuin Kakiak nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC au Congo, par ordonnance rendue publique le 4 décembre. Né en 1957, c’est au début des 1980 qu’il intègre l’appareil de renseignement. Il a été administrateur général de l’Agence nationale de renseignements congolaise de mars 2019 à décembre 2021. Inzuin Kakiak est chef du département extérieur de 2003 à 2006. Il succède à Christophe Muzungu en République du Congo.

Dr Miroljub Jevtic, le nouvel ambassadeur de la Serbie est professeur à la Faculté de sciences politiques de l’université de Belgrade. Né en 1955 à Vranje, Il était le premier au monde à initier la revue scientifique internationale en anglais intitulée « Politologie des religions ». La revue a rassemblé les scientifiques du monde entier, en tant qu’auteurs ou en tant que membres de la rédaction et du comité international de conseil.

Dénis Sassou N’Guesso a reçu la lettre de créance de Madan Lal Raigar, ambassadeur de l’Inde au Congo. Il est titulaire d’une licence en commerce de l’université du Rajasthan. Il était avant sa nouvelle fonction, directeur de la division de l’administration des partenariats de développement au sein du ministère des Affaires extérieures du gouvernement indien, à New Delhi. Madan Lal Raigar a été tour à tour consul général de l’Inde à Hambourg, en Allemagne, chargé d’affaires par intérim et chef de l’administration, des services politiques, économiques et consulaires de l’ambassade de l’Inde à Antananarivo, à Madagascar. Il a également occupé diverses fonctions à l’ambassade de l’Inde à Khartoum, au Soudan, au consul de l’Inde à Vancouver, au Canada, au Haut-commissariat de l’Inde à Colombo, au Sri Lanka, à l’ambassade de l’Inde à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, et au consulat général de l’Inde à Djeddah, en Arabie saoudite.

La Suisse est représentée au Congo par Chasper Sarott. Né en 1979, après ses études en droit à l’université de Zurich et à l’université Humboldt de Berlin, il entre au service du Département fédéral des affaires étrangères en 2010, et est affecté comme stagiaire à Astana (aujourd’hui Nur-Sultan). En 2011, il est retourné au siège, où il a occupé le poste de coordinateur régional adjoint, d’abord à la Division politique II (Afrique Moyen-Orient), puis à la Division Afrique subsaharienne et Francophonie, nouvellement créée. En 2014, il a été transféré à Beyrouth en tant que chef de mission adjoint.

À partir d’août 2017, Chasper Sarott a occupé le poste de chef de mission adjoint à Varsovie. Depuis octobre 2019, il est chef de mission à Antananarivo.

Ces quatre nouveaux diplomates ont charge d’assurer la coopération entre leur pays respectif et la République du Congo.

Justin Inzun Kakiak est le nouvel ambassadeur de la RDC au Congo

Il succède à Christophe Muzungu, arrivé au terme de son mandat après douze ans de service à ce poste.

 

Justin Inzun Kakiak vient d’être nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC en République du Congo. L’annonce a été faite à la suite d’une série d’ordonnances lues sur la chaîne nationale de radio et de télévision. A ce poste, il succède à Christophe Muzungu, arrivé au terme de son mandat après douze ans de service.

Christophe Muzungu prendra désormais ses fonctions à Dakar, au Sénégal, en tant qu’ambassadeur de la RDC, avec une juridiction sur le Mali, la Gambie et le Cap-Vert.

Précisons que les deux Congo sont des pays dont les capitales sont les plus proches au monde et entretiennent de bonnes relations d’amitié et de coopération.

RDC : plus de 217 incidents sécuritaires visant les acteurs humanitaires

Depuis le depuis de l’année 2023, plus de 217 incidents sécuritaires visant les acteurs humanitaires ont été enregistrés à l’Est de la RDC.

 

La communauté humanitaire s’alarme quant aux conditions sécuritaires difficiles dans lesquelles ses membres travaillent en République démocratique du Congo. Cette année, plus de 217 incidents sécuritaires ayant visé les acteurs humanitaires ont été enregistrés, notamment dans l’Est du pays où il y a un activisme intense des groupes armés. Ces incidents ont entraîné notamment des cas de mort.

« Depuis le début de l’année, plus de 217 incidents sécuritaires ont directement ciblé les travailleurs humanitaires, causant au moins trois morts et une vingtaine de blessés. Près d’une trentaine de travailleurs humanitaires ont été enlevés entre le 1er janvier et le 13 novembre 2023 », dit le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Se l’organisations ces incidents auraient entrainés des cas de décès. Les derniers incidents remontent à mardi dernier dans le territoire de Fizi où un convoi humanitaire a été la cible d’hommes armés. Trois véhicules du convoi ont été incendiés et deux passagers enlevés avant d’être relaxés dans la soirée.

Une situation que déplore Suzanna Tkalec, la Coordonnatrice Humanitaire par intérim. « Je rappelle que les humanitaires ne sont pas des cibles. L’enlèvement des humanitaires est inacceptable et constitue une violation grave du droit international humanitaire » a-t-elle déclaré

Selon OCHA, malgré cet environnement d’insécurité, les humanitaires ont pu apporter de l’aide à environ 3 millions de personnes en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu depuis juillet 2023.

Congo : Brazzaville et Pointe-Noire connaitront des perturbations en électricité

L’information a été donnée par Jean Bruno Danga Adou, directeur général de la société Energie électrique du Congo (E2 C).

 

Les villes de Brazzaville et Pointe-Noire feront face à des perturbations dans l’alimentation électrique du 7 au 4 novembre 2023. Cette situation sera causée par les travaux de maintenance et d’entretien des turbines au niveau de la RDC. L’information a été donnée par Jean Bruno Danga Adou, directeur général de la société Energie électrique du Congo (E2 C).

Adou Danga, a signifié que les deux villes subiront des délestages pendant une période de vingt-neuf jours. « Je voudrais tout d’abord m’excuser auprès de notre clientèle du désagrément que cela causera, notamment à nos ménages et aux différentes petites et moyennes entreprises dans les quartiers qui fonctionnent à base d’électricité, toutes nos excuses et nous sollicitons leur indulgence », a déclaré le directeur général d’E2C.

« La première raison, c’est qu’au niveau du réseau de la Société nationale d’électricité en RDC, la puissance réactive a été limitée à 50 MW. Or, en temps normal, il arrive que nous dépassions cette valeur voir jusqu’à 80-90 MW et aujourd’hui, nous avons été limités à 50 MW, parce que quand nous envoyons trop d’énergie réactive dans le réseau à leur niveau, ces derniers font face à plusieurs délestages », a-t-il expliqué.

Logistique réussie des câbles de fibre optique pour le projet « 2Africa »

Logistique réussie des câbles de fibre optique pour le projet « 2Africa » AGL a assuré la logistique des câbles destinés à desservir le Congo et la RDC, dans le cadre du projet « 2Africa » qui vise à mettre en place le plus grand câble sous-marin de fibre optique au monde, reliant l’Afrique à l’Europe et au Moyen-Orient.

 

En RDC, 89 tonnes de câbles et divers équipements en provenance de la France et destinés à ce projet ont été manutentionnés par les équipes d’AGL RDC. Elles ont assuré le dédouanement, l’entreprosage et le transport de Matadi à Muanda où sont déployés ces équipements.

Au Congo-Brazzaville, 45 tonnes de câbles envoyés par navire de la France ont été livrés dans les eaux territoriales du Congo. Pour la réalisation de ce projet, AGL a mobilisé des équipements dédiés à la livraison des câbles en haute mer. L’entreprise a géré par ailleurs le dédouanement et les formalités administratives liées à cette opération exceptionnelle.

Mis en œuvre par une association d’entreprises technologiques pilotée par META (anciennement Facebook), le projet « 2Africa » vise à garantir une connectivité internet fiable et à haut débit à trois milliards de personnes à travers l’Afrique, l’Asie et l’Europe. Il devrait permettre d’assurer la connexion de 16 pays africains dont la RDC et le Congo-Brazzaville. Ce projet qui paticipe de la transformation digitale du continent africain, fait partie des défis auxquels AGL apporte sa contribution dans le cadre de sa stratégie de croissance au service des transformations de l’Afrique.

«Nous sommes fiers d’avoir pris part à cette initiative transformative pour les deux Congo. Nous réaffirmons notre engagement à contribuer activement au progrès de l’Afrique en offrant des solutions logistiques conformes aux normes les plus élevées » a souligné Christophe PUJALTE, Directeur Régional Africa Global Logistics Congo /RDC et Angola.

Grâce aux solutions logistiques offertes par AGL, ces câbles ont été installés avec succès en septembre 2023, dans les eaux territoriales du Congo et de RDC. Ils permettent désormais aux deux pays de bénéficier d’un réseau supplémentaire de fibre optique et d’une meilleure qualité de réseau internet.

AGL dispose en effet d’une experience unique dans la fourniture de services logistiques aux acteurs du secteur des télécommunications. L’entreprise déploie des solutions d’importation, de dédouanement, d’entreposage au bénéfice des opérateurs. Elle met à leur disposition des infrastructures physiques et digitales et des services à valeur ajoutée pour les téléphones et les accessoires.

A propos d’AGL (Africa Global Logistics)

AGL (Africa Global Logistics) est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, compagnie maritime et logistique de premier plan. Grâce à son expertise développée depuis plus d’un siècle et à plus de 23 000 collaborateurs mobilisés dans 49 pays, AGL fournit à ses clients africains et mondiaux des solutions logistiques globales, sur-mesure et innovantes, avec l’ambition de contribuer de façon durable aux transformations de l’Afrique. AGL est aussi présente en Haïti et au Timor.

Eric Kalala: “Nous avons préservé les emplois en gardant 100% de notre personnel »

Natif de la RDC, Eric Kalala est PDG de Africa Global Logistics depuis plusieurs années. Il participe à Africa CEO Forum qui se tient à Abidjan du 5 au 6 Juin 2023. Il revient sur les investissements réalisés en RDC et annonce les projets d’investissements à venir. C’est dans ce contexte que l’interview a été réalisée.

 

Vous êtes PDG de Africa Global Logistics, quel est le périmètre de vos fonctions en RDC ?

Mes fonctions couvrent toute la RDC où nous avons une entité juridique présente depuis 1953. Nous sommes devenus au fil du temps le principal acteur logistique sur le pays. La RDC est un vaste pays, c’est le deuxième plus grand pays du continent avec plus de 95 millions d’habitants pour une superficie de 2,345 millions km².

Nous sommes organisés en 3 corridors : le corridor centre ouest qui a pour débouchés essentiels les ports de Matadi et Pointe-Noire ainsi que le port de Luanda via la frontière de Lufu ; le corridor de
Goma qui est couvert par deux corridors qui passent par les ports de Dar es salaam et Mombassa. Et le corridor Sud avec Lubumbashi pour centre, qui est essentiellement la zone minière desservie par 5 ports : Beira, Durban, Waldys bay, Lobito et Dar es salaam.

Vous êtes passés de Bolloré Transport & Logistics à Africa Global Logistics, il y a-t-il des changements concrets ou s’agit-il simplement d’un changement de nom ?

On part du groupe Bolloré au groupe MSC. Le changement est réel avec des ambitions différentes d’un groupe à un autre. Chez MSC au-delà des résultats, il y a une forte volonté d’investir et l’attachement à la personne. Nous avons préservé les emplois en gardant 100% de notre personnel. Puis que l’économie du pays est en forte croissance, nous voulons participer à cette croissance avec nos équipes. Nous sommes dans une dynamique positive, on espère engager plus de collaborateurs.

Combien d’emplois avez-vous créé dans le pays ?

Comme toute entreprise, nous avons des emplois directs et indirects. Nous avons plus de 700 collaborateurs dont 650 en CDI et 99,9% de nos effectifs sont des Congolais.

Au-delà des emplois, nous menons une forte politique de Local content pour accompagner nos fournisseurs locaux dans la création de richesse. Nous travaillons également avec nos partenaires de façon à les aider à être à la hauteur des standards du groupe.

Quelle est votre politique RSE ? Pensez-vous que la mise en œuvre de cette politique soit indispensable pour la RDC ?

La RSE est un volet essentiel pour nous, pour les parties prenantes, pour le groupe dont nous faisons partie et pour le pays. Car nous jouons un rôle vis-à-vis de la société. Elle permet de montrer la meilleure image possible de la RDC en participant aux salons et forums, en accompagnant l’émancipation de la jeunesse par la formation, l’entrepreneuriat et l’appui des actions solidaires au profit de la population.

Quelles sont vos plus grandes difficultés dans la logistique ?

Le pays souffre de la pauvreté des infrastructures ce qui rend la logistique plus complexe.
Du coup la logistique est essentielle pour le développement des projets économiques présents et futures en RDC et l’expertise des équipes d’AGL est indispensable. Notre présence en RDC remonte à plusieurs années, nous en avons mis à profit pour être un acteur majeur et consolider nos ressources tant matérielles qu’humaines.

Auriez-vous des projets d’investissements dans un secteur particulier ?

Il faut commencer par comprendre le projet des entrepôts à valeur ajoutée. Au niveau de la RDC, nous sommes les seuls à disposer de 1 000 m² d’entreposage à valeur ajoutée à température dirigée. Nous gérons les stocks principaux des médicaments sur les programmes de VIH, paludisme et tuberculose et nous travaillons de concert avec les partenaires associés. Nous jouons un rôle essentiel dans l’architecture du système de santé.

Dans un pays où les problématiques en matière de santé sont un défi quotidien, il faut anticiper les besoins de manière proactive. C’est pour cela que nous allons investir 6.3 millions de dollars dans cette solution d’entreposage afin de doubler nos capacités passant ainsi de 1000 à 2 000 m².

Quel sera l’impact de ces investissements pour la population de la RDC ?

Ils permettent de garantir la disponibilité, la traçabilité, la qualité du médicament et d’assurer un meilleur prix. Nous travaillons également à réduire significativement la perte du médicament et les temps d’approvisionnement pour contribuer à la réduction du coût de celui-ci. Nous sommes certifiés GPD (Good Practice of Distribution) qui mesure la qualité de la chaîne de distribution, ce qui garantit la préservation des principes actifs des médicaments mis à la disposition de la population.

La traçabilité nous garantit la possibilité en cas de problème d’avoir avec exactitude du lieu de livraison du lot dit « problématique » pour prendre des mesures immédiates. Ces investissements nous maintiennent à la pointe de la technologie.

Parlons défis de l’aérien, quel est votre position sur le marché aujourd’hui et quelles sont vos problématiques ?

Nous sommes leader sur ce marché et seul opérateur agréé au niveau sûreté par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et l’autorité de l’aviation civile congolaise (AACC RDC). Nous travaillons spécialement en tant que GSA (General Sales Agent, pour commercialiser le fret) et GHA (Ground Handling Agents- Agents d’escale ou d’assistance au sol) au profit des compagnies aériennes telles : Air France, Brussels Airlines, Ethiopian et Lufthansa. Tout ceci témoigne d’un gage de sécurité sur la gestion du fret et de qualité de service délivré aux clients.

Nous sommes une force de proposition pour les instances étatiques afin d’améliorer la gestion du fret au niveau des aéroports de Ndjili, Lualo et Goma. Il y a des projets en cours pour améliorer ces sites et augmenter leurs capacités. Le fait que nous ayons des agréements fait de nous un partenaire idéal pour accompagner cette transformation d’où notre volonté d’investir dans ce secteur pour s’arrimer au développement des infrastructures mené dans le pays.

Un dernier mot ?

Le mot de la fin sera pour rappeler les valeurs de AGL :

  • L’Humilité : nous souhaitons être le spécialiste de l’Afrique au service de nos clients, Vers l’Afrique et au travers de l’Afrique.
  • La Passion : nous avons la passion de l’Afrique. Plus de 99% de nos effectifs sont africains. Depuis que nous sommes en Afrique cela n’a pas été un long fleuve tranquille mais notre abnégation, nos effectifs et demain encore la qualité de notre nouvel actionnaire va nous permettre d’alimenter cette passion.
  • L’Agilité, il en faut car comme le reste du monde l’Afrique évolue et évolue vite il nous faut donc être agile, flexible réactif afin de proposer des solutions toujours plus innovantes à nos clients.
  • Solidaire : Nous devons être au service de ceux qui nous entourent et rendre une partie de ce que l’Afrique nous donne.

Boucle de l’amitié énergétique : adhésion de l’Angola

L’Angola confirme son adhésion à la Boucle de l’amitié énergétique, rejoignant ainsi la République du Congo et la RDC.

 

Un émissaire angolais, Pierre Kiala a été reçu par le ministre congolais de l’énergie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso. Il était porteur du message de confirmation de l’adhésion de son pays à la Boucle de l’amitié énergétique.

« Je suis porteur d’une lettre du ministre des Relations extérieures de l’Angola adressée à son homologue de la République du Congo, concernant l’adhésion de l’Angola à la Boucle de l’amitié énergétique. Je suis donc venu remettre officiellement cette lettre pour confirmer notre adhésion, et m’entretenir avec le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique du Congo à ce sujet », a souligné Pierre Kiala, directeur de la coopération internationale au ministère de l’Energie et Eau de l’Angola.

Notons que le projet « Boucle de l’amitié énergétique » est né, il y a deux ans, de la volonté du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, et de son homologue de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi Tchilombo, pour booster la production de l’énergie dans les deux pays. L’Angola vient s’ajouter à ces deux pays.

L’objectif visé par les trois pays est d’accroître la production de l’électricité et d’en améliorer la qualité. Une ambition que ces Etats estiment légitime au regard des défis de développement qu’ils doivent relever, mais l’énergie demeure le catalyseur.

Une réunion des ministres de l’énergie de ces trois pays se tiendra le mois prochain pour faire le point du projet, mais également définir les modalités et stratégies de sa mise en œuvre effective.

Congo : Félix Tshisekedi à Oyo chez Denis Sassou-Nguesso

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), a rencontré son homologue de la République du Congo dimanche 05 février 2023.

 

Félix Tshisekedi a rencontré Denis Sassou-Nguesso à Oyo dans son fief d’Oyo, situé à 400 kilomètres au nord de la capitale congolaise, dimanche 05 février 2023. L’insécurité à l’est de la RDC a figuré au menu de leurs entretiens.

Selon RFI, lors de cette visite d’État, après leur déjeuner les deux présidents se sont rencontrés pendant quelques heures en tête à tête loin des micros et des caméras. Aucun d’eux n’a fait de déclaration. Pas de communiqué non plus à l’issue de leurs discussions qui, selon une source diplomatique, ont porté sur les relations bilatérales et la situation sécuritaire de la sous-région.

Avant d’accueillir son voisin, Denis Sassou-Nguesso a reçu le 25 janvier le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta, porteur d’un message dont le contenu est resté confidentiel.

Congo : les Nations Unies appellent à un cessez des violences à l’est de la RDC

C’était au cours de la 54ème réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale qui s’est clôturée, le 16 janvier, à Brazzaville.

 

Les représentants des différents États sont réunis à Brazzaville dans le cadre de la 54ème réunion ministérielle de son Comité consultatif permanent. Ils ont condamné les exactions perpétrées par les groupes rebelles à l’est de la RDC.

Dans leur déclaration adoptée et lue en présence de la presse par Vincente Muanda, ambassadeur d’Angola en République du Congo, les membres dudit Comité consultatif permanent ont notamment appelé à la cessation immédiate de toute forme de violences, de toute activité militaire par tout groupe armé présentant une menace pour la République démocratique du Congo (RDC).

À l’issue de cette réunion ministérielle de 24 heures, Jean-Claude Gakosso a promis qu’au cours de son mandat à la tête du Comité consultatif permanent des Nations unies, le Congo œuvrera pour la prospérité et la stabilité de la sous-région.

Congo : un pasteur égorge son fils sous recommandation de « Dieu »

Des images insoutenables montrent un corps baignant dans le sang. Juste à côté, le couteau qui aurait apparemment servi à trancher la gorge du garçon.

 

Le pasteur Galako, dont l’église porte le nom a égorgé son fils, un lycéen de 21 ans. Pour justifier son crime, il dit avoir entendu la voix de Dieu lui demandant de faire un grand sacrifice en abrégeant la vie de son garçon. Dans cet acte sinistre, le pasteur était assisté de deux autres membres de sa famille.

Originaire de la République démocratique du Congo, ce pasteur et sa famille ont trouvé à Bétou, l’extrême-nord de la République du Congo. Les images choquantes de son crime ont fait le tour des réseaux sociaux. On pouvait voir dans ces images un corps baignant dans le sang. Juste à côté du corps, le couteau qui a apparemment servi à lui trancher la gorge.

Les camarades de classe du défunt en essayant de rendre justice à leur camarade mais les force de l’ordre se sont interposé. Ce qui s’est soldé par un affrontement violent. Le bilan fait état de 2 morts et 11 blessés.

Le pasteur et ces deux complices sont désormais incarcérés.

Congo-Ngabé : les déplacés venus de la RDC reçoivent des kits

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa a apporté notamment les matelas, les moustiquaires, les draps et autres.

 

A Ngabé centre, 60 ménages, soit 192 déplacés venus de la RDC, ont trouvé refuge. Ils viennent des villages limitrophes de l’autre côté du fleuve Congo où sévissent les conflits inter ethniques. 433 autres déplacés sont dans les villages environnants du centre de Ngabé.

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa a effectué une descente sur le terrain, le 24 août 2022. Accompagnée d’une délégation du Haut-commissariat pour les réfugiés, il s’est agi pour elle de s’enquérir de la situation.

La ministre a apporté à ces personnes vulnérables des kits humanitaires de première nécessité composés de vivres et non-vivres dont les matelas, les moustiquaires, les draps, des kits pour les femmes allaitantes et en état de gestation.

Pour l’heure, les équipes de ce Ministère sillonnent les villages qui entourent la localité de Ngabé pour s’assurer qu’aucun déplacé n’a été oublié.

Le PM Makosso a représenté le Congo à la 21è Conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEEAC

Le chef du gouvernement Anatole Collinet Makosso, a représenté le Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso, à la 21è session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui s’est ouvert lundi 25 juillet 2022 à Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC).

 

La cérémonie d’ouverture a été conduite par le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président en exercice de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Ont également pris part aux travaux, les présidents Faustin-Archange Touadéra (RCA), Mahamat Idriss Déby (Tchad) et Carlos Manuel VILA NOVA (Sao Tomé et Principe) ainsi que le Président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo. Le Chef de l’Etat congolais empêché a été représenté par le premier ministre Anatole Collinet Makosso en compagnie de quelques membres du gouvernement.

« L’objectif général de la XXIe session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement était de s’assurer du fonctionnement régulier des Institutions de la Communauté, de contrôler et de suivre la mise en œuvre des politiques ainsi que les décisions approuvées par les Instances communautaires », indique le communiqué final.

Après avoir examiné et adopté les recommandations du Conseil des Ministres, la Conférence a instruit la Commission de la CEEAC de tenir désormais compte, dans le cadre de la mobilisation des ressources, des Institutions financières régionales existantes et celles nouvellement créées, notamment le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

Au sujet de la situation politique et sécuritaire de la région, notamment à l’Est de la RDC, l’ensemble des participants a appelé à la solidarité communautaire et suivant le principe de la complémentarité, elle a instruit la Commission d’adhérer à la feuille de route de Luanda relative à la cessation des hostilités par le groupe rebelle M23 et son retrait immédiat des positions actuellement occupées.

La dernière session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est tenue le 19 janvier dernier en République du Congo sous la présidence de Denis Sassou Nguesso.

 

 

Brazzaville : « j’espère que le Rwanda a retenu la leçon » (Félix Tshisekedi)

Le président Félix Tshisekedi a achevé une visite de deux jours à Oyo (Congo) où il a longuement échangé avec son homologue Denis Sassou-Nguesso au sujet de la crise entre la RDC et le Rwanda.

 

Le chef de l’État Félix Tshisekedi a rappelé au cours d’une conférence de presse conjointe avec le président Sassou-Nguesso en terre congolaise sa vision et sa politique dans la sous-région.

« Dès mon accession au pouvoir, j’ai envoyé un message très clair à tous les pays frères et voisins. C’était un message de paix, un message de solidarité pour que nous puissions nous liguer pour faire face aux difficultés du moment dans le monde et dans nos pays, tourner nos pays vers le développement plutôt que de vivre les tensions du passé. J’ai toujours soutenu qu’il fallait construire des ponts au lieu de construire des murs. Cela a toujours été mon leitmotiv. Malheureusement, nous sommes là où nous sommes. Je suis le premier affecté et j’espère que la situation n’en reste pas là », a-t-il dit le président congolais Félix Tshisekedi.

A en croire Félix Tshisekedi, il s’agit d’une posture délibérée adoptée et non un synonyme de faiblesse: « Le fait de vouloir la paix, la fraternité et la solidarité n’est pas un signe de faiblesse. Ça on doit le savoir ».

Et pour les rares prises de parole publiques du président congolais sur la question, Félix Tshisekedi a directement pointé la responsabilité du Rwanda: « La RDC que je dirige et celle que je vais voir est celle où règne la paix, la sécurité, l’hospitalité. Notre pays l’a toujours été. Cela ne doit pas constituer une occasion pour les voisins de venir nous provoquer. J’espère que le Rwanda a retenu la leçon. Aujourd’hui, il n’y a pas de doute. Le Rwanda a soutenu le M23 pour venir agresser la RDC ».

 

 

Congo-Coupe du monde 2022 : un congolais dans la liste des arbitres

Jean Jacques Ndala est l’un des sept journalistes africains sélectionnés pour arbitrer les matchs de la Coupe du monde 2022.

 

La Fédération internationale de football association (FIFA) a dévoilé mardi 5 avril, la liste des arbitres africains retenus pour officier lors de la Coupe du mondial 2022. Parmi eux, Jean Jacques Ndala, un congolais de la République Démocratique du Congo (RDC).

Huit arbitres africains participeront à la Coupe du monde de football qui se déroulera du 21 novembre au 18 décembre prochains au Qatar. Ils vont tous participer à un stage de

La liste des 8 arbitres africains sélectionnés :

 

1) Jean Jacques Ndala (RD Congo)

 

2) Maguette N’Diaye (Sénégal)

 

3) Bakary Gassama (Gambie)

 

4) Janny Sikazwe (Zambie)

 

5) Balmak Tessema (Ethiopie)

 

6) Mustapha Ghorbal (Algérie)

 

7) Redouane Jiyed (Maroc)

 

8) Victor Gomez (Afrique du Sud)

Signature d’un accord de coopération militaire et technique entre Brazza et Kin

C’est ce qu’on retient de la 8ème session spéciale Défense et sécurité la République Démocratique du Congo et la République du Congo.

 

La République du Congo et la République démocratique du Congo ont signé un accord de coopération militaire et technique. C’était à l’occasion de la 8ème session spéciale Défense et sécuritaire entre les deux pays qui s’est achevée mercredi 30 mars 2022.

Deux résolutions découlent de ces travaux qui ont duré trois jours. Il s’agit de l’adoption et la signature de l’accord de coopération militaire et technique entre les deux gouvernements.

La tenue de ces travaux s’est inscrite dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la 12ème session de la grande commission mixte de coopération, qui a eu lieu à Kintele en République du Congo du 16 au 20 décembre 2021.

Les travaux se sont déroulés en deux phases, à savoir la réunion des experts et celle des ministres. Les experts ont au cours des assisses passé en revue les recommandations de la 7ème réunion tenue à Oyo en République du Congo en mai 2020. Il a été constaté que certaines recommandations ont été mises en application et ont reconduit celles qui n’ont pas été exécutées. L’essentiel de ces recommandations opte sur l’intérêt commun entre les deux pays.

Bolloré Transport & Logistics RDC livre 700 tonnes de matériaux pour la construction de logements à Kinshasa

Durant le dernier trimestre de l’année 2021, Bolloré Transport & Logistics a achevé pour le compte d’une ONG locale un projet visant à fournir 700 tonnes de matériaux qui serviront à la construction de 26 logements à Kinshasa. Cette opération exceptionnelle, qui s’est déroulée sur plusieurs mois, a mobilisé le savoir-faire des équipes en Chine d’où a été exportée la cargaison par voie maritime et en RDC pour assurer la livraison jusque sur le site.

 En coordination avec les spécialistes du réseau en charge des projets industriels, un long travail de préparation a été élaboré pour mettre en place un plan de transport de bout en bout faisant intervenir de nombreux experts (ingénieurs, douanes, logistique…). Une fois les marchandises dédouanées, 5 convois ont été réalisés sous escorte depuis le port de Matadi jusqu’à Kinshasa et 17 camions de 40 pieds utilisés pour les besoins de ce projet.

 Des solutions sur-mesure ont par ailleurs été déployées pour faire face aux situations complexes. Des extensions ont notamment été ajoutées à 6 des 11 camions utilisés pour transporter les modules atteignant jusqu’à 17 mètres de long et une grue de 250 tonnes a été importée depuis la France pour favoriser l’installation de ces équipements sur le site du client. Au-delà des aspects techniques, les équipes de Bolloré Transport & Logistics ont aussi coordonné en parallèle avec les autorités locales toutes les étapes de transport pour garantir le transfert des équipements en toute sécurité.

 « Bolloré Transport & Logistics a su lier son expertise et les exigences requises par notre client pour garantir le succès de ce projet de grande ampleur. Nous sommes fiers d’avoir pu mener à bien cette opération qui a mobilisé les compétences techniques de nos équipes en RDC et en Chine tout en démontrant une parfaite coordination entre toutes les parties prenantes. » a déclaré Eric KALALA, Président Directeur général de Bolloré Transport & Logistics République Démocratique du Congo.

 À propos de Bolloré Transport & Logistics en RDC

 Bolloré Transport & Logistics est un acteur de référence de la logistique en République Démocratique du Congo. Il assure le transport, le stockage, l’entreposage et la livraison des marchandises au travers de ses 25 agences déployées dans tout le pays. Spécialiste de la consignation maritime, commissionnaire agréé en douane, il offre des solutions logistiques sur-mesure et apporte son expertise aux opérateurs miniers. Fort de ses 800 collaborateurs, Bolloré Transport & Logistics RDC participe au développement socio-économique du pays dans plusieurs domaines notamment le secteur de la santé, l’éducation et l’environnement.

Brésil : Un jeune réfugié congolais battu à mort

Moïse Mugenyi Kabagambe est allé réclamer son salaire lorsqu’une dispute s’est déclenchée entre lui et son employeur qui la conduit à la mort.

 

A 24 ans, Moïse Mugenyi Kabagambe, jeune originaire de la RDC a été tué au Brésil. Il travaillait dans un stand de plage populaire à Rio de Janeiro. Mugenyi Kabagambe a été sauvagement battu à mort près d’un kiosque de la plage de Barra da Tijuca où il travaillait. Il était allé réclamer deux jours d’arriérés de salaire, ce qui, selon sa famille, a déclenché une dispute qui a tourné à la violence.

« Il voulait son argent avant de rentrer chez lui et le gérant du kiosque n’a pas voulu le payer. Ils se sont disputés, le gérant a pris un bâton pour le frapper et Moïse s’est saisi d’une chaise pour se défendre », a raconté son frère, Sammy Kabagambe, 28 ans, qui vit également à Rio.

Selon lui, le gérant a ensuite fait appel à d’autres individus qui l’ont frappé durant de nombreuses minutes avec des bâtons et une batte de base-ball. Pour neutraliser Moïse, ses agresseurs ont également attaché ses poignets et ses chevilles à l’aide d’une corde.

Mais Selon le rapport d’autopsie, Kabagambe est mort des suites d’une contusion pulmonaire.

« Depuis notre arrivée ici, les Brésiliens ont toujours été des gens bien », a déclaré sa mère, Lotsove Lolo Lavy Ivone. « Mais, aujourd’hui, je ne sais plus. Moïse travaillait dans ce kiosque avant la pandémie, pendant la pandémie. Il connaissait tout le monde là-bas. Ils le connaissaient, et ils lui ont ôté la vie. »

La police a déclaré au Washington Post qu’elle avait obtenu des images du meurtre et qu’une enquête a été ouverte.

« La police travaille pour démêler l’affaire, identifier et arrêter les personnes qui ont commis ce crime. »

La vidéo du passage à tabac n’a pas été rendue publique. Des membres de la famille ont déclaré aux médias locaux qu’elle était trop violente pour la télévision. L’incident a suscité une vague d’indignation au Brésil, de nombreux internautes réclament une justice pour le jeune Moise.

RDC-universités : les professeurs rallongent leur grève de 21 jours

Les enseignants, réunis au sein du Réseau des professeurs d’universités et instituts supérieurs du Congo, exigent l’amélioration de leurs conditions salariales.

 

Vingt et un (21) jours de plus pour la grève des professeurs d’universités et instituts supérieurs en République démocratique du Congo. Ils se sont réunis mercredi 26 janvier en assemblée générale dans la capitale congolaise Kinshasa. A l’issue de cette assemblée, il en ressort que la grève devient générale sèche et rallongé de 21 jours.

Ces enseignants, réunis au sein du Réseau des professeurs d’universités et instituts supérieurs du Congo, exigent du gouvernement l’amélioration de leurs conditions salariales, notamment la réalisation « sans délai » de la totalité de leur cahier de charges.

Les professeurs d’universités et des instituts supérieurs sont en grève depuis le 5 janvier 2022, date de la rentrée de la nouvelle année académique. Ils accusent le gouvernement de manque de considération et d’avoir fait du communiqué émis par leur rassemblement, une lettre morte.

Congo-RDC : signature de deux accords pour renforcer la coopération

Ces accords signés entre les deux pays portent sur les secteurs de la lutte contre les maladies endémo-épidémiques, du commerce et autres.

 

La République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC) ont conclu lundi à Brazzaville des accords de coopération. Ces accords sont destinés à renforcer les relations entre les deux pays.

Ces accords signés lundi 20 décembre 2021, portent sur les secteurs de la lutte contre les maladies endémo-épidémiques, du commerce, de l’enseignement technique, de la formation professionnelle, de l’intégration et de la promotion de la femme et du genre.

Les deux délégations ont également focalisé leur attention sur les projets d’accords de coopération entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, la lutte contre la traite des enfants et la criminalité urbaine.

Elles ont aussi évoqué les projets de coopération dans le domaine militaire et technique, ainsi que ceux liés au développement de la culture, du tourisme, de la jeunesse et du sauvetage des populations en détresse.

Congo : la rumba désormais au patrimoine mondial de l’Unesco

C’est l’aboutissement d’une campagne menée par la République démocratique du Congo et son voisin la République du Congo.

 

C’est officiel, la rumba congolaise est inscrite dans le patrimoine mondial de l’Unesco. C’est l’un des genres les plus influents de la musique et de la danse africaines. Elle bénéficie désormais du statut de protection de l’Unesco.

Il faut dire que c’est l’aboutissement d’une campagne menée par la République démocratique du Congo et la République du Congo, deux pays voisins qui partagent ce rythme. Ces deux pays occupent ce qui était autrefois l’ancien royaume de Kongo, d’où est issue cette danse, selon la demande conjointe des deux nations

Origine de la rumba

Le mot « rumba » lui-même vient du mot kikongo et désigne le nombril, « Nkumba ». Malgré ses origines africaines, la rumba est, dans l’esprit de nombreuses personnes hors du continent, plus étroitement associée aux danses latines. En effet, la rumba cubaine a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 2016.

La rumba « a fait partie de notre identité, descendants de l’Afrique et nous tous, à travers les âges », a déclaré la ministre de la Culture de la RD Congo, Catherine Kathungu Furaha, plus tôt cette année. « Nous voulons que la rumba soit reconnue comme la nôtre. C’est notre identité. Lorsque nos ancêtres qui ont été emmenés à l’étranger voulaient se souvenir de leur histoire, de leur origine, de leur mémoire, ils dansaient la danse du nombril.»

Le style de rumba qui est apparu à Cuba au XIXe siècle trouve ses racines dans les tambours des esclaves d’Afrique centrale, qui ont ensuite été combinés avec les mélodies des colonisateurs espagnols de Cuba.

Mais le rythme a conservé son caractère distinctif, à tel point que lorsque des enregistrements en vinyle ont été exportés en Afrique centrale au XXe siècle, on a immédiatement reconnu la rumba.

RDC : signature d’un accord entre l’armée et la Monusco

Les deux parties ont signé un accord à Kinshasa, pour mener des opérations conjointes contre la centaine de groupes armés actifs dans l’est du pays.

 

L’armée congolaise et la force de l’ONU en RDC (Monusco) se sont dotées mardi 07 décembre d’un cadre pour mener des opérations conjointes contre la centaine de groupes armés actifs dans l’est du pays depuis près de trois décennies. Les deux parties ont signé un accord à Kinshasa.

Le document intitulé « Directives des opérations conjointes » a été signé au siège de l’armée congolaise. Une occasion pour l’ensemble des contingents des casques bleus en RDC de s’engager pour « l’application stricte de la force » contre les groupes armés, selon le général Célestin Mbala Munsense, chef d’état-major général des Forces armées de la RDC. « Jusque-là, le chapitre 7 réservait que la FIB (la brigade d’intervention de la Monusco) et le reste de la force avait l’attitude de suivre le chapitre 4, qui est la mission d’observation », rajoute le chef d’état-major.

Pour le général Affonso Da Costa, commandant en chef de la force de la Monusco, l’engagement des casques bleus sur le théâtre des combats ne se fera qu’aux côtés des FARDC : « Nous sommes là en soutien des opérations conjointes : renforts, intelligence, logistique, protection des civils aux alentours avec la FARDC. »

Ce document vient combler un vide « parce qu’il n’y avait pas un mécanisme de coordination au niveau opérationnel », a déploré le général Da Costa, ajoutant que désormais, avec ce manuel de procédure, la force de l’ONU en RDC va davantage être mobilisée.

Les responsables militaires ont rappelé que les casques bleus de la Monusco ne participeraient pas aux opérations en cours menées conjointement par les FARDC et l’armée ougandaise dans l’est de la RDC. Mais pour « éviter des dégâts entre amis », les trois forces partagent les renseignements.

Coopération Congo-RDC : tête à tête entre Anatole Colinet et Sama Lukonde

Les Premiers ministres respectifs de la République du Congo et de la République démocratique du Congo ont eu un échange lundi 6 décembre 2021 à Brazzaville.

 

Anatole Colinet Makosso, Premier ministre de la République du Congo a accueilli son homologue Jean-Michel Sama Lukonde lors de son arrivée à Brazzaville. C’était lundi 06 décembre 2021,

Les deux hommes d’État ont échangé sur plusieurs domaines de la vie socio-économique de leur deux pays. À l’issue de ce tête-à-tête, les deux Premiers ministres ont apposé leurs signatures sur les documents de l’accord signés précédemment officiellement par les deux Chefs d’État de leur pays respectif. Cette séance de travail entre Sama Lukonde et Anatole Colinet a eu lieu à la Primature de la République du Congo.

« Nous avons d’abord parlé de ce besoin de coopération accrue entre nos deux pays. Nous faisons face aux mêmes problèmes. Ce n’est que normal que nous puissions échanger sur les problèmes socio-économiques qui nous concernent tous. C’était de bons échanges. Nous sommes convaincus qu’aujourd’hui, c’est une première rencontre, du moins entre ma personne et le Premier Ministre du Congo Brazzaville. Mais, il y aura certainement d’autres rencontres, qui vont suivre », a laissé entendre Sama Lukonde.

Congo : l’opposant Marcel Makomé en détention à Kinshasa

Celui qui se fait appeler « Premier ministre du Congo », serait gardé dans les locaux des services de renseignements, ANR.

 

L’opposant Marcel Makomé est arrêté en République démocratique du Congo. L’information relayée sur les réseaux sociaux a été confirmée par ses proches. Selon son entourage, celui qui se faisait appelé « Premier ministre » se rendait régulièrement à Kinshasa, à l’invitation du gouverneur de cette ville. Au terme de sa mission, l’homme aurait été enlevé et depuis une semaine, l’opposant au régime du Congo Brazzaville serait gardé dans les locaux des services de renseignements, ANR.

Selon des indices concordants, Marcel Makomé, opposant congolais exilé en France, aurait bel et bien été interpellé par les services de renseignements de la République Démocratique du Congo.

Pour l’instant, on ignore les raisons de cette interpellation, les services de renseignements de la RDC se gardant de communiquer, sauf avec l’ambassade de France qui a depuis, fait valoir de la protection diplomatique à l’égard de Marcel Makomé, l’opposant congolais disposant également de la nationalité française.

Notons que Marcel Makomé s’est construit une image d’opposant farouche, tout en faisant des appels de pied au pouvoir de Brazzaville. Il avait écrit au chef de l’État congolais, pour solliciter des aides sociales.

Salon du livre africain : le Congo sera représenté

La République du Congo sera représentées à ce salon par les écrivains de la diaspora et ceux venus de Brazzaville.

 

Après deux reports, la capitale française accueille le premier Salon du livre africain à la mairie du VIe arrondissement, du 24 au 26 septembre. La République du Congo et la République démocratique du Congo sont représentées à la fois par les écrivains de la diaspora et ceux venus de Brazzaville et Kinshasa.

À l’image de Genève abritant son salon africain sous le baobab, ou plutôt du Stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo, stand représentant toute l’Afrique au plus grand événement littéraire de France, Paris, au « quartier latin », accueille à son tour, pour la première fois, une rencontre des littératures africaines, en présence naturellement d’éditeurs, de libraires et d’autres partenaires du monde du livre. Écrivains, éditeurs, universitaires et journalistes, tous viennent à la découverte de la constellation d’offres culturelles africaines.

Les organisateurs, à l’initiative d’Erick Monjour, directeur du salon, garantissent l’indépendance et la liberté de parole au cœur de la philosophie de cet événement dont l’ambition est de faire découvrir, et de faire écho, à la pluralité des écritures d’un continent en pleine mutation.

Les visiteurs pourront rencontrer des auteurs reconnus ainsi que des jeunes talents à découvrir. Ils auront à leur disposition des tables rondes, des débats, des séances de dédicaces et le loisir d’assister à la remise du Prix Senghor 2021.

En parallèle de la littérature, des expositions, spectacles et défilés de mode seront au rendez-vous de l’événement. À noter également qu’un espace jeunesse sera consacré à la littérature pour enfants, à la bande dessinée et aux livres éducatifs. Le Mobile Film Festival Africa diffusera les films courts réalisés sur mobile par les lauréats de cette année, choisis parmi des centaines de candidats provenant de trente-cinq pays africains.

Le Salon fait une part belle aux littératures et aux auteurs subsahariens. Les deux Congo y participent en force avec les auteurs et écrivains suivants : Marien Fauney Ngombé, Fiston Mwanza Mujila, Boniface Mongo-Mboussa, Alphonsine Mobe Mukazali, Délice Mankou, Brêche Laura Malanda Mabouanga, Huppert Malanda, Joyce Veronica Batisa, Mireille Opa-Elion, Alphonse N’Kala, Henri Djombo, Obambe Gakosso, Serge Eugène Ghoma Boubanga, Auguy Ibanga, Christian Kader Keita, Doris Kélanou, Christian Kotto, Digne Elvis Okombi Tsalissan, Exaucé Elvin Ngaba Nsilou, Anicet Cyrille Ngouloubi, Virginie Ngolo, Bersol Exaucé Ngambili Ibam, Blaise Ndala Hem’Sey Mina, Prince Arnie Matoko, Guy Stan Matingou, Didier Mavinga Lake et Ferréol Gassackys.

Dans le but de permettre au plus grand nombre d’assister à cet événement, « il sera possible de prendre part aux tables rondes et présentations à distance, via zoom, entre autres, mais aussi via les réseaux sociaux », précise-t-on.

Éric Kalala Nsantu, nouveau Président Directeur Général de Bolloré Transport & Logistics RDC

Éric KALALA NSANTU est le nouveau Président Directeur Général de Bolloré Transport et Logistics en RDC. Directeur Général depuis 2019 de la filiale congolaise, il succède ainsi à François KANIKI qui a été Président du Conseil d’Administration de Bolloré Transport & Logistics pendant plus de dix ans. Éric KALALA NSANTU possède une solide expérience dans les métiers de la gestion financière et de la logistique minière. Ingénieur de Gestion de l’Institut d’Administration et de Gestion à l’Université Catholique de Louvain, il est aussi titulaire d’un « Master in International Management » de HEC-Paris et du « General Management Program » de la Harvard Business School.

Éric KALALA a pour mission de renforcer l’offre logistique de l’entreprise en RDC. Il va notamment soutenir les projets de développement de la chaîne logistique du pays. Grâce à l’expertise et l’expérience des 800 collaborateurs RD Congolais, le nouveau Président Directeur Général va apporter la contribution de Bolloré Transport & Logistics au développement socio-économique du pays.

« Je remercie notre Président et la Direction générale de Bolloré Transport & Logistics pour cette belle marque de confiance. Je mesure pleinement le sens du relai que me passe François Kaniki dont j’ai eu le privilège de bénéficier des précieux conseils. A une période où la covid-19 déstabilise les économies, nous allons fédérer nos équipes pour résister à la crise, se frayer un chemin vers la relance économique et continuer à garantir un service de qualité à nos clients. »

A propos de Bolloré Transport & Logistics RDC Bolloré Transport & Logistics est un acteur de référence de la logistique en République Démocratique du Congo. Il assure le transport, le stockage, l’entreposage et la livraison des marchandises grâce à ses 25 agences déployées à travers le pays. Spécialiste de la consignation maritime, commissionnaire agréé en douane, il offre des solutions logistiques sur-mesure et apporte son expertise aux opérateurs miniers. Fort de ses 800 collaborateurs, Bolloré Transport & Logistics RDC participe au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans le secteur de la santé, de l’éducation et de l’environnement.