Grands lacs-Coopération : la RDC et le Rwanda concluent trois accords

C’est la raison de la rencontre entre le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et son homologue Paul Kagame.

 

Après la première réunion  bilatérale tenue à  Gisenyi  la veille  le  26 juin,  c’était au tour du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo d’accueillir en territoire congolais son homologue rwandais Paul Kagame, rapporte la cellule de communication de la Présidence RD-congolaise.

Les deux chefs d’État ont fait jonction à la grande  barrière  de Gisenyi d’où  ils sont allés visiter Kibati, le quartier de Goma le plus touché  par l’éruption volcanique du 22 mai dernier. Au pied du volcan Nyiragongo et à une dizaine de kilomètres du centre-ville, les présidents Tshisekedi  et Kagame ont vu de près les dégâts causés par le volcan. Ils ont eu droit aux explications techniques  du préposé  de l’observatoire volcanologique de  Goma.

Pour cet expert, « le lac de laves qui  culmine à  trois mille cinq cents mètres  d’altitude reste un danger permanent  pour les villes de Goma et Gisenyi  situées plus bas ». Après avoir évalué l’impact du volcan de part et d’autre, les deux chefs d’État ont convenu sur place de renforcer les mécanismes conjoints de prévention  et gestion des catastrophes naturelles.

Sur le chemin  de retour de Kibati, les présidents Tshisekedi et Kagame,  embarqués dans un même véhicule,  ont été  vivement  ovationnés par la population de Goma qui voit par ce geste une volonté  manifeste des deux chefs d’État d’ouvrir une nouvelle page de relations pacifiques entre les deux peuples. À l’hôtel Serena de Goma, les deux présidents ont eu un nouveau tête-à-tête après celui de la veille à Rubavu. Par la suite, ils ont assisté à la signature  de trois accords bilatéraux.

Le premier accord gouvernemental porte sur la promotion  et la protection des investissements, il a été signé par  les ministres du Commerce extérieur des deux pays. Le deuxième accord est une convention  entre les deux pays en vue d’éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu signé par les ministres des Finances  du Rwanda et de la RDC. Le dernier contrat est un protocole d’accord  de coopération  entre la société  aurifère  du Kivu-Maniema (Sakima SA) et Dither LTD signé  par les directeurs  généraux  des deux entreprises.

Au cours du point de presse  conjoint  ayant sanctionné  cette bilatérale, les deux chefs d’Etat ont  réitéré leurs engagements à  poursuivre leur collaboration pour la consolidation des relations entre les deux pays pour le bénéfice de leurs populations respectives. «  Nous  avons perdu beaucoup  d’années  en se regardant en chiens de faïence, le moment est venu de partager la paix, l’amour et des échanges fraternels et économiques entre les deux pays », a déclaré  le président Felix Tshisekedi. De son côté, le président Paul Kagame a affirmé  que son pays est engagé  à aider la RDC dans sa lutte contre l’insécurité dans la région. « L’insécurité empêche le développement économique des deux états » , a-t=il dit.

RDC : Constant Omari quitte la Fécofa

Après 18 années à la tête de l’organe faîtier du football congolais, il a annoncé sa démission, ce 16 juin, au cours d’une conférence de presse.

 

La rumeur a couvé pendant deux jours, faisant état de la démission du président de la Fédération congolaise de football association (Fécofa), Constant Omari Selemani. « L’homme moderne » comme l’appellent ses proches a finalement officialisé son départ de l’instance congolaise de football où il a été maître à bord pendant pratiquement 18 ans. Il y a deux jours, il a déclaré à la presse qu’il ne « partira pas en catimini ».

C’est donc au cours d’une conférence de presse tenue le 16 juin au siège de la Fécofa à Kinshasa qu’il a annoncé sa démission effective.  « C’est la tête haute que j’ai décidé de rendre le tablier et de quitter la Fécofa. Pendant 21 ans, nous avons réussi à stabiliser cette fédération parce que tout le monde savait ce qu’elle était bien avant. Mon projet était de casser le bâtiment actuel et doter la fédération d’un immeuble à dix étages. Malheureusement, cela n’est pas arrivé et c’est mon grand regret. Néanmoins, ceux qui viendront et ceux avec qui j’ai travaillé et qui pourront revenir pourront réaliser cela », a confié Constant Omari.

Et pour sa succession, le vice-président Donation Tshimanga Mwamba va assurer l’intérim à la tête de l’instance faîtière du football congolais jusqu’à l’organisation des élections en décembre 2021.

Notons qu’il avait évoqué déjà son départ en mars dernier, après la défaite des Léopards de la République démocratique du Congo à Franceville face aux Panthères du Gabon, en cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Cameroun 2022. Cette défaite avait sonné l’élimination des Léopards et l’opinion sportive nationale s’était abattue sur le président de la Fédération, lui demandant de quitter son poste. Et Omari avait déclaré qu’il n’allait pas se présenter aux prochaines élections à la Fécofa prévues pour décembre 2021.

Il l’a rappelé à la conférence de presse en ces termes : « C’est depuis le mois de mars que j’ai commencé ma réflexion, au lendemain du match contre le Gabon. J’avais dit qu’il était grand temps de quitter la Fécofa, et permettre à une autre génération de passer à une autre expérience ».

Constant Omari s’en va bien avant le début des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar. Les Léopards débutent en septembre prochain contre les Taifa Stars de la Tanzanie. En 18 ans de gouvernance d’Omari, les Léopards locaux ont remporté deux titres de Championnat d’Afrique des nations en 2009 et 2016, et une médaille de bronze à la Coupe d’Afrique des nations en 2015.

RDC : les médecins rallongent leur grève de 10 jours

En cette période de la 3e vague de la covid-19 où les hôpitaux sont bondés des malades, les médecins ont  rallongé leur mouvement de débrayage.

 

Bien qu’ils aient  été reçus par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le Dr Jean-Jacques Mbungani qui leur a promis de prendre en compte leurs revendications, les professionnels de santé viennent de radicaliser leur grève. Ils ont  rallongé leur mouvement  de  débrayage de dix jours à compter du  12 juin.

Le  secrétaire  général  adjoint  du Syndicat  national  du  personnel technico-administratif  de la  santé (Synapetas) , Léonard  Kusimana, qui  confirme cette information, fait savoir que le  but  de  la grève,  est  de  réclamer  le paiement.  «  Par-là, nous  parlons de l’alignement et  de la réduction des  écarts  entre  les  plus  payés et  les  moins  payés  ».

Le syndicaliste n’est pas allé par le dos de la cuillère pour faire porter le chapeau à  l’ancien ministre de la Santé, le Dr Eteni Longondo, qui n’avait jamais pris en compte leurs desiderata préférant partager l’enveloppe allouée à la prime des risques entre  eux les médecins. «   Il  y  a eu un  budget  de rémunération. Dans  cette rémunération,  ce  n’est  pas  le salaire  de  base mais la prime de risque. Cette  enveloppe  a été dégagée par le directeur-chef de  service  de  paie  du  ministère du Budget en faveur des  agents du  ministère  de  la  Santé publique.  Mais  à  l’éclatement, l’administration  de  la  santé,  le ministre  lui-même,  ont  pris  tout l’argent  et  ont  versé uniquement  pour  le  compte  de médecins », explique-t-il. Et de poursuivre :   « Pourtant  cette  enveloppe  ne concerne  pas  spécialement  les médecins,  mais  plutôt  tout  le personnel de santé, à savoir  les médecins,  les  chirurgiens  les dentistes,  les  administratifs licenciés  et  maîtrises,  les médecins physiques,  les kinésithérapeutes, les nutritionnistes,  etc. Tout  le monde devrait  se  retrouver »

Ce syndicaliste soutient qu’il est normal que l’ancien  patron  de  la Santé  ne  favorise  que  les médecins  et  demande  aux autres  catégories  d’attendre parce  qu’il est  lui-même  médecin.  Le secrétaire  général  est  médecin et  le  directeur  du  cabinet  aussi, pour  qu’à  la  fin  de  leur mandature  qu’ils  se  retrouvent de  l’autre  côté.

Il est grand temps que des solutions soient trouvées au plus vite pour répondre aux revendications des professionnels de santé. En cette période de la 3e vague de la covid-19 où les hôpitaux sont bondés des malades, si rien n’est fait, la situation ira de mal en pis. L’on pense que la rencontre qui a eu lieu récemment entre les syndicalistes et le ministre  de la Santé publique, le Dr Jean-Jacques Mbungani, ouvrira la voie à la réponse aux revendications des professionnels de santé.

RDC : l’opposition rejette au projet de loi Tshiani

Didace Pembe, Vidiye Tshimanga, Moïse Katumbi et Olive Lembe dénoncent une loi discriminatoire et portant des germes de conflit.

 

La proposition de loi de Noël Tshiani Mwadiamvita sur la congolité ne cesse de susciter des réactions dans les milieux politiques. La dernière en date est celle du président du parti écologique et député national, Didace Pembe, qui la considère discriminatoire et estime, par conséquent, qu’elle ne passera pas à l’Assemblée nationale. Dans un tweet partagé le  2 juin, le député national estime que ladite proposition ne sert uniquement qu’à mettre en vedette son initiateur pour masquer ses mésaventures de la présidentielle de 2018.

Dans un autre tweet, le conseiller spécial du chef de l’Etat chargé des questions stratégiques, Vidiye Tshimanga, a fustigé le fait que la proposition de Noël Tshiani exclut de la compétition électorale les personnes dont l’un des parents n’est pas Congolais qui pourtant ont bravé les violences et la prison pour libérer le pays. Pour l’intéressé, cette catégorie devrait également avoir la chance de se porter candidat président de la République.

Le président national du parti politique Ensemble, Moise Katumbi Chapwe, qui s’est farouchement opposé à la proposition de loi Tshiani a relevé, le  30 mai dernier, que ledit projet visait l’unité nationale. « Les demandeurs d’emploi peuvent tout faire mais je reste serein. Leur  utopie, leur rêve ne passera pas », a-t-il dit. Même son de cloche du côté de l’ancienne première dame, Olive Lembe, qui estime que l’initiative de Tshiani risque de freiner l’avancement du pays.

Alors qu’enfle le nombre des personnalités opposées au projet de loi sur la congolité, des sources concordantes font état de l’annulation de la marche de soutien à ladite loi prévu pour le  2 juin à Lubumbashi. « Vu la situation sécuritaire sur le terrain, je viens de suspendre la marche. Et aussi, à cause de la pandémie de covid-19. Le climat n’est pas bon et il ne faudra pas aggraver la situation », a déclaré le maire de Lubumbashi. La proposition de loi sur la congolité vise à verrouiller l’accès à la présidentielle aux Congolais de père et de mère.

Belgique : « Le Congo mis en cases » au Musée africain de Namur

Cette exposition s’ouvrira le 1er septembre prochain en Belgique vise à porter l’image de la République démocratique du Congo dans une représentation de bande dessinée.

 

Initiée par le Musée africain de Namur (MusAfrica), l’exposition « Congo mis en cases » s’ouvrira le 1er septembre prochain en Belgique. L’initiative vise à porter l’image de la RDC dans une représentation de bande dessinée.

« Le Congo mis en cases » permettra d’explorer un univers extrêmement riche et fécond, celui de la bande-dessinée, invitant le public à voir ce grand pays d’Afrique centrale sous des facettes multiples.

En République démocratique du Congo (RDC), la bande-dessinée constitue un média très captivant qui intéresse beaucoup de monde. Ce, depuis l’arrivée de celui-ci à la période coloniale. De nos jours comme dans le passé, les auteurs congolais ont beaucoup à dire sur leur pays, son actualité, sa population, son histoire et bien d’autres points.

Dans le cadre de ses missions, le MusAfrica interroge les rapports établis entre la Belgique et l’Afrique, en particulier l’Afrique centrale. Or, plus que tout autre média, la bande dessinée aborde ces rapports sous des formes extrêmement variées, permettant l’exploration de réalités historiques et contemporaines sous divers points de vue.

Du côté européen, depuis trois décennies, le monde de la bande dessinée franco-belge démontre un nouvel intérêt pour l’Afrique et, en particulier, pour le Congo. Les auteurs reprennent par là une exploration déjà entamée par leurs prédécesseurs au milieu du 20e siècle, mais définitivement avec un regard nouveau.

Fondé en 1912, le MuAfrica est conçu comme un lieu de mémoire, de débats, de création, de formation, de recherche, de sensibilisation et de lien social. Il entend valoriser les liens qui ont rapproché et rapprochent les Belges et les Africains.

Congo : la RDC réclame plus de 4 milliards de dollars de réparations à l’Ouganda

La Cour internationale de justice (CIJ) tient, depuis le 20 avril, jusqu’au 30 avril, de nouvelles audiences publiques sur la question des réparations dans l’affaire des activités armées de l’Ouganda sur le territoire de la République démocratique du Congo (RDC).

 

Les avocats de la RDC ont déclaré mardi à la CIJ basée à la Haye que le pays réclame 4,3 milliards de dollars de réparations à l’Ouganda voisin pour son rôle dans les conflits dans la province de l’Ituri, riche en minéraux, indique l’agence Reuters.

Le représentant de la RDC devant la Cour, Paul-Crispin Kakhozi Bin-Bulongo, cité par Reuters, a déclaré aux juges que les dommages causés à son pays par l’Ouganda pendant les cinq années de conflit en Ituri étaient d’une « ampleur sans commune mesure » et a poursuivi que l’Ouganda n’avait pas négocié de bonne foi lors des entretiens sur les réparations. « Le préjudice subi par mon pays du fait des actes de l’Ouganda a été d’une ampleur colossale. Les faits illicites commis par l’Ouganda à l’encontre de la République démocratique du Congo ont fauché la vie de nombreux de nos soldats, affecté de manière profonde et durable son infrastructure et son environnement, meurtri sa population civile, et épuisé son économie et ses ressources naturelles », a dit Paul-Crispin Kakhozi Bin-Bulongo, précisant que le conflit armé livré par l’Ouganda l’était sur une très large échelle. « Une occupation de cinq ans marquée par de très graves atteintes aux droits de l’Homme qui tendaient à la barbarie », a-t-il signifié.

L’Ouganda, qui a nommé dix-neuf experts nationaux et internationaux pour le représenter dans ce dossier, présentera son cas et ses demandes de réparation ce 22 avril. Dans une correspondance adressée aux parlementaires ougandais en janvier 2020, le procureur général de l’Ouganda, William Byaruhanga, avait annoncé que lors des négociations à l’amiable, la RDC avait proposé à l’Ouganda de payer 23 milliards de dollars à titre de réparations tandis que l’Ouganda avait une contre-proposition de 150 millions de dollars.

La RDC estime que les activités militaires de l’Ouganda sur son territoire ont causé le décès de 400 000 personnes, que 1 730 viols ont été perpétrés, 2 500 enfants ont été enrôlés et 600 000 civils ont fui leurs maisons. Des chiffres rejetés par l’Ouganda.

RDC : l’Eglise a lancé le processus de désignation du nouveau président de la CENI

Les confessions religieuses ont lancé le processus de désignation du remplacement de Corneille Nangaa, président de la Céni.

 

Alors qu’elles insistaient en juin 2020 pour que les réformes électorales précèdent le choix des dirigeants de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et non le contraire, les confessions religieuses ont changé d’avis. Elles ont lancé le processus de désignation du remplacement de Corneille Nangaa, président de la Céni. Des candidats commencent à déposer leurs dossiers.

Les confessions religieuses soutiennent qu’elles n’abandonnent pas les combats des réformes électorales. Elles expliquent leur position actuelle par le souci, disent-elles, de faire respecter le calendrier électoral.

« Nous ne voulons pas être accusés d’avoir retardé l’organisation les élections. Il faut absolument que ces élections se tiennent en 2023 », explique Éric Nsenga, porte-parole de l’Église protestante et membre du secrétariat technique de la plateforme des confessions religieuses.

Elles expliquent que le processus de désignation des animateurs de la Centrale électorale peut se mener concomitamment lors des discussions sur les réformes électorales.

Les musulmans et les protestants enregistrent déjà des candidatures. Les catholiques attendent également des dossiers.

La semaine dernière, l’épiscopat a lancé sa feuille des routes électorale, c’est-à-dire les actions qui seront menées par la conférence épiscopale pour accompagner le processus électoral : la prévention et la gestion des conflits électoraux, l’éducation civique et le rôle des observateurs.

Demande d’un débat à l’Assemblée nationale

Les confessions religieuses souhaitent aussi qu’avant toute chose le débat soit engagé à l’Assemblée nationale sur les différents rapports de la Céni. Elles disent avoir obtenu de Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale, la garantie que la proposition de loi qui a été déjà déposées sera examinée en priorité lors de cette session parlementaire.

Crise politique en RDC : Alain Akouala demande aux congolais à se ressaisir

L’ancien ministre congolais des Zones Économiques Spéciales, Alain Akouala Atipault s’est exprimé sur son compte Tweeter.

Après des incidents qui ont éclaté lundi 7 décembre dans l’enceinte du Parlement, à Kinshasa, au lendemain de l’annonce par le chef de l’État congolais, Antoine Félix Tshisekedi, de la fin de la coalition au pouvoir, l’ancien ministre congolais des Zones Économiques Spéciales, Alain Akouala Atipault appelle les congolais à se ressaisir.

«J’espère un ressaisissement. La RDC est un pays stratégiquement trop important pour la sous-région pour qu’il ne tombe dans une zone de turbulences après avoir suscité tant d’espoir après cette alternance pacifique qui s’est produite à la tête du pays », a écrit celui qui jouit d’une popularité sans précédent au Congo-Brazzaville et très loin des frontières nationales,  sur son compte Tweeter.

Le président congolais Félix Tshisekedi a annoncé dimanche la fin de la coalition au pouvoir qu’il formait avec la majorité parlementaire de son prédécesseur Joseph Kabila. Ces décisions ont été qualifiées d’«unilatérales» et «violant gravement la Constitution» par le parti de ce dernier, le Front commun pour le Congo (FCC).

Lundi, une plénière a été convoquée pour 13h00. Des députés congolais ont débarqué dans la salle et ont commencé à détruire des pupitres. Une source accuse des élus du parti du président de la République démocratique du Congo (RDC). Une vidéo immédiatement partagée sur les réseaux sociaux montre des pupitres renversés sur la tribune.

Du côté de l’ONU, on estime que la RDC «ne peut pas se permettre une crise institutionnelle grave». L’émissaire de l’ONU pour ce pays, Leila Zerrougui a mis en garde contre les conséquences de la crise actuelle si elle devait durer.

Si «cette situation politique délicate persistait, (elle) pourrait avoir des répercussions sérieuses sur la situation économique et sécuritaire du pays», a averti la représentante de l’ONU par vidéo lors d’une réunion prévue de longue date du Conseil de sécurité sur l’avenir de la mission de paix Monusco (environ 15.000 Casques bleus) dont le mandat arrive à échéance le 20 décembre 2020.

Congo : la rumba pourrait bientôt être inscrite dans la liste de l’Unesco

Les membres du comité scientifique national de la République du Congo ont échangé le week-end dernier à Brazzaville avec la presse à ce sujet.

Membres du comité national constitués d’Honoré Mobonda, Ghislain Amédée Moussoungou, Jean Omer Ntady, Charles Bouetoumoussa-Bouetoum-Kiyindou, Romain Pindou et le président dudit comité le Pr Joachim Ngomathéthé, ont édifié la presse sur la candidature de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel de l’humanité de l’UNESCO.

Le comité scientifique a rappelé que les présidents des deux Congo, Denis Sassou N’Guesso et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ont, par une démarche conjointe, entrepris d’inscrire la rumba congolaise au patrimoine de l’humanité. A cet effet, un comité scientifique conjoint a été institué au travers des ministères en charge de la Culture des deux pays. Ce comité conjoint est chargé de mener à bien la mission d’inscription de la rumba congolaise sur la prestigieuse liste représentative tenue par l’UNESCO.

La mission des membres du comité consiste d’une part, à préparer le dossier de candidature et de le déposer auprès de l’UNESCO dans les formes et les délais prescrits et d’autre part, à réaliser les actions liées à la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (convention de l’UNESCO de 2003), une fois le dossier de candidature déposé.

La candidature de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été déposée au siège de l’UNESCO à Paris (France) le 26 mars 2020.

En dépit du contexte financier difficile dû à la pandémie de covid-19, le dossier de candidature a été déposé suivant les normes de la convention de 2003. Pour les experts en charge de la question, c’est « un dossier hautement éloquent ». Il reste au comité conjoint de tout mettre en œuvre pour organiser le plaidoyer d’accompagnement de ce dossier et d’implémenter les mesures de sauvegarde obligatoires.

Les membres du comité ont rappelé que les résultats de l’évaluation de la candidature des deux Congo seront donnés par l’UNESCO en fin d’année 2021. Une course à la montre devrait déjà avoir lieu quant à l’organisation au plus vite d’un grand lobbying de soutien à la candidature et la mise en œuvre des autres actions recommandées. Dans tous les cas, les membres du comité scientifique ont fait savoir qu’ils ont déjà commencé à mener une série d’actions allant dans le sens de l’appui à la candidature.

Au nombre d’actions pertinentes réalisées, il y a la rédaction par le comité conjoint du document présentant la stratégie de promotion et de sauvegarde de la rumba congolaise. Il y a aussi dans ce même registre, la vulgarisation de la notion de patrimoine culturel immatériel, le dévoilement du contenu scientifique du concept « rumba congolaise », le début de collecte du corpus phonographique nécessaire ou la vulgarisation des retombées liées à une éventuelle inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Congo : Jean-Claude Gakosso en visite de travail en RDC

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger du Congo Brazzaville, Jean-Claude Gakosso, est arrivé ce lundi 12 octobre 2020 à Kinshasa.

Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères est arrivé à Kinshasa ce lundi, il était porteur d’un message du Président Denis Sassou à Félix Tshisekedi. Il a été accueilli au Beach Ngobila par son homologue la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza.

Selon le service de communication du ministère des affaires étrangères, le chef de la diplomatie congolaise est porteur d’un message du président Denis Sassou Nguesso à son homologue, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La venue de Jean-Claude Gakosso intervient après la visite privée de Denis Sassou Nguesso de 48 heures à Kinshasa au mois de septembre, à la suite du décès de Madame Germaine Djembo, sœur cadette de son épouse.

À la fin de son séjour à Kinshasa, Denis Sassou Nguesso avait remercié la RDC pour son soutien, sa sollicitude et la solidarité qu’elle a manifestée au moment de cette douloureuse épreuve.

Congo : un braconnier condamné à 30 ans de prison

Originaire de la République démocratique du Congo, Gérard Mombaza Mombembo a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, tentative de meurtre, abattage d’espèces protégées et chasse avec armes de guerre.

Trente années de prison, c’est la sentence qu’a obtenu Gérard Mombaza Mombembo. Ce congolais de RDC a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, tentative de meurtre, abattage d’espèces protégées et chasse avec armes de guerre. Il a été jugé mardi 25 août 2020, dans un tribunal d’Ouessso dans la région du nord de Brazzaville.

Ce braconnier de 35 ans, surnommé «le boucher de Nouabalé Ndoki», du nom du parc national où il sévissait

« Cet arrêt est une grande première pour la lutte contre le braconnage et le trafic illicite des produits de la faune. Cela ouvre des opportunités de criminaliser les actes de braconnage et donc de punir encore plus sévèrement les braconniers », a commenté dans un communiqué Richard Malonga, directeur de l’ONG WCS Congo, associée à la gestion du parc de Noubalé Ndoki.

Pont-route-rail Brazzaville-Kinshasa : début des travaux e 2021

Les travaux de construction du pont qui va relier Brazzaville de Kinshasa pourrait commencer dès l’année 2021, après l’étape de la ratification du projet par les parlements des deux pays, et surtout le déblocage des fonds.

L’évolution du projet intégrateur porté par l’Union africaine, à travers le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), a été évoquée au cours d’une rencontre à Brazzaville, le 14 août, des ministres de construction des deux pays. Conduite par le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Pius Muabilu, la délégation de la République démocratique du Congo était venue s’inspirer de l’expérience de son voisin en matière d’aménagement du territoire et évoquer le projet de pont entre les deux capitales.

Le futur pont va être construit à Maloukou, à environ 45km de la sortie nord de Brazzaville, en raison de la navigabilité du fleuve, de sa proximité avec les Zones économiques spéciales prévues de part et d’autre des deux villes. Il permet enfin de se rattacher au prolongement du chemin de fer de Kinshasa à Ilebo pour connecter la route d’intégration est-ouest du continent. Toutes les études de faisabilité sont déjà disponibles, celles du pont et celles du chemin de fer de Kinshasa à Ilebo.

Les deux parties misent, en effet, sur le partenariat public-privé pour parvenir à financer ce mégaprojet, dont le coût est estimé à 2,5 milliards d’euros, pas moins de 1639 milliards de FCFA. « Nous avons pris toutes les dispositions pour que les partenaires économiques puissent s’intéresser aux autres projets intégrateurs tel que le port de Matadi, afin de créer la cohérence dans la réalisation des chantiers prévus. Ce projet tient à cœur nos deux chefs d’État », a signifié le ministre congolais de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux, Jean- Jacques Bouya.

La supervision du projet est assurée par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, appuyée par un comité technique mixte institué dans chacun des deux pays concernés. Les États ont pour cela confié le développement et la structuration du projet à Africa 50, qui devrait également mobiliser les partenaires techniques et financiers. Une table ronde était prévue le 19 mars dernier, mais a été reportée à cause de la pandémie de Covid-19. C’est ainsi qu’ils projettent le début des travaux de la construction pour l’année 2021, tenant compte de l’évolution de la pandémie.

Notons qu’avant la visite guidée, la délégation de la RDC a eu une séance de travail avec la partie congolaise conduite par le ministre Jean-Jacques Bouya accompagné de son collègue de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Josué Rodrigue Ngouonimba.

« Nous sommes venus nous inspirer de l’expérience de nos frères voisins de la République du Congo qui ont réalisé d’importants projets dans le domaine de l’aménagement, de la construction et de l’habitat. Car nous avons des projets dans ce sens, notamment la construction de notre corniche, l’aménagement de la ville de Kinshasa », a déclaré Pius Muabilu, peu après la visite des emblématiques, les tours de Mpila et son supermarché, l’université Denis Sassou N’Guesso de Kintélé.

Coopération : Denis Sassou-Nguesso reçoit Félix Tshisekedi

Le Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo est en visite en république du Congo, où il a eu plusieurs entretiens avec son homologue.

Félix Tshisekedi est arrivé mercredi 15 juillet à Brazzaville. Le Chef de l’Etat de la RDC a eu une série d’entretiens avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso. Il faut dire que ces entretiens devront se poursuivre ce jeudi avant le retour à Kinshasa du président Tshisekedi.

Notons que Félix Tshisekedi s’est déplacé seul, sans sa ministre des Affaires étrangères ni aucun autre membre du gouvernement. Et tous les entretiens de mercredi se sont tenus exclusivement en tête-à-tête avec son homologue Denis Sassou-Nguesso.

Selon des sources diplomatiques, les deux chefs d’État ont parlé de la pandémie du coronavirus et évoqué notamment à ce propos la réouverture prochaine des frontières entre les deux pays, fermées depuis environ un trimestre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété dans le monde entier. Cette fermeture affecte non seulement les échanges commerciaux entre Kinshasa et Brazzaville, mais aussi les familles qui vivent des deux côtés du fleuve Congo, restées depuis de longs mois sans se voir.

Un autre sujet important a été évoqué mercredi : le contentieux frontalier entre la RDC et la Zambie. Depuis des mois, Kinshasa dénonce la présence, sur son territoire de l’armée zambienne. Brazzaville a déjà offert sa médiation. À ce propos, un mini-sommet est en préparation et devrait se tenir dans la capitale congolaise. Devraient y prendre part les deux pays en conflit ainsi que le Zimbabwe pour le compte de la SADC et le Congo-Brazzaville qui préside la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Pour les autorités de Brazzaville, la stabilité de la RDC doit être préservée pour assurer celle de la région.

Tensions à la frontière entre la RDC et la Zambie : le Congo joue le médiateur

Le ministre des Affaires étrangères de la République du Congo, Jean-Claude Ngakosso a été reçu par le Président de la RDC, Félix Tshisekedi  jeudi 28 mai 2020.

La rencontre entre Félix Tshisekedi et Jean-Claude Ngakosso a porté sur les possibilités de trouver une solution pacifique au différend frontalier qui oppose la RDC à la Zambie. Cette information a été rapportée sur le compte twitter de la présidence.

Selon le chef de la diplomatie de la République du Congo, les dirigeants africains doivent travailler au développent de l’économique dans la sous-région, au bénéfice des populations et, de ce fait, ne peuvent pas dépenser de l’argent dans des conflits fratricides inutiles.

« Nous sommes venus traduire nos sentiments de solidarité fraternelle au président de la République. Nous avons également évoqué ce qui pourrait ressembler à un différend frontalier entre la RDC et la Zambie. Parce que nous avons des choses plus importantes à faire dans notre sous-région : le développement économique au bénéfice de nos populations. Nous ne pouvons pas nous permettre de dépenser de l’argent pour des conflits fratricides ; nous travaillons pour qu’il y ait l’apaisement au niveau de cette frontière entre la RDC et la Zambie », a expliqué Jean-Claude Ngakosso.

Le ministre Ngakosso a aussi été reçu par le Président Edgard Lungu de la Zambie. Ce vendredi 29 mai, il sera reçu par le Président Emerson Mnagagwa du Zimbabwe pour le compte de la SADC.

Coronavirus : les deux Congo unissent leurs forces

La République démocratique du Congo et la République du Congo ont institué un cadre de collaboration pour trouver des solutions idoines en vue d’endiguer l’épidémie.

Un protocole concernant le niveau de recherche sur le coronavirus est en étude entre les experts de la RDC et du Congo. Cette information a été confirmée par le Premier ministre de la RDC, Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

« Un protocole a été rédigé et partagé avec les scientifiques de Congo-Brazzaville », a affirmé Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Le Premier ministre de la RDC a soutenu que les deux pays ont institué un cadre de collaboration pour trouver des solutions idoines en vue d’endiguer l’épidémie. Il a rassuré que ledit protocole sera soumis aux comités éthiques des deux pays pour approbation avant des essais cliniques.

Préparation CHAN 2020 : le Congo invite son voisin la RDC

Dans le cadre d’un tournoi international qu’organise la République du Congo, le pays de Sassou N’Guesso fait appel à la République Démocratique du Congo.

Le Congo va accueillir à la mi-février, un tournoi amical international inscrit dans le cadre de la préparation du CHAN 2020, auquel participeront les Diables Rouges. Ce tournoi attend deux sélections hormis le pays hôte ; le Cameroun et la RDC.

On se souvient que lors du Tournoi International de Football de la RDC (TIFOCO), organisé à Kinshasa il y a peu, la RDC avec son équipe nationale des joueurs locaux devra prendre part à une autre compétition toujours de connotation amicale. C’est à l’autre bord de la rive du fleuve Congo, dans la ville Brazzaville que la RDC s’était tournée.

Le Congo a pris part à la première édition du TIFOCO organisée en RDC. Comme pour rendre la pareille à son voisin le plus proche, le Congo a fait une invitation à son voisin.

Lutte contre Ebola : l’OMS appelle à la solidarité régionale

OMS a appelé lundi à Brazzaville les neuf pays frontaliers de la RDC à faire « preuve de solidarité » dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui a déjà tué plus de 1.930 personnes dans ce pays.

L’appel concerne les neuf pays voisins de la République démocratique du Congo et a été lancé lundi à Brazzaville par le Dr Tedros Adhanom Ghebreyessus, directeur général de l’OMS, lors de la 69e Session du comité régional de l’organisation onusienne pour l’Afrique.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé lundi à Brazzaville les partenaires des Nations unies, principalement les neuf pays frontaliers de la République démocratique du Congo (RDC) à faire « preuve de solidarité » dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui a déjà tué plus de 1.930 personnes dans ce pays.

« Le moment est venu pour que tous les partenaires, notamment les neuf pays voisins de la RDC, fassent preuve de solidarité pour barrer la route à la propagation d’Ebola », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyessus, directeur général de l’OMS.

« La stratégie régionale de surveillance et de riposte de la maladie est si importante. Elle (…) peut combler toutes les lacunes constatées », a-t-il estimé.

« Ebola est une urgence de santé qui est complexe », en RDC où les agents de santé font parfois face à l’insécurité dans les zones touchées puis au manque de confiance de certaines communautés, a-t-il souligné.

Le Dr Ghebreyessus prenait part lundi à Brazzaville à la 69e Session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique, qui sera marquée par l’élection du nouveau directeur de l’OMS/Afrique, qui a son siège dans la capitale congolaise.

Au moins 400 participants, dont 47 ministres de la Santé du continent, prennent part à cette session, dont les assises ont été inaugurées par le président congolais Denis Sassou Nguesso.

« Ebola est une maladie évitable et traitable. Nous avons un vaccin qui est à plus de 97% efficace et des médicaments qui le sont à plus de 90% », a affirmé le directeur général de l’OMS.

Par ailleurs, une équipe japonaise spécialisée dans la réponse aux urgences concernant les maladies infectieuses sera déployée à partir de vendredi.

Elle doit permettre le renforcement de la quarantaine et la participation à d’autres activités pertinentes en vue de prévenir la propagation de l’épidémie, a annoncé l’ambassade du Japon en RDC.

En juillet, le comité d’urgence de l’OMS avait élevé la dixième épidémie d’Ebola en RDC au rang d’une urgence de santé publique de portée internationale.

Cette épidémie a déjà tué plus de 1.934 personnes en RDC où elle sévit dans la partie orientale, frontalière de l’Ouganda, du Rwanda ou encore du Burundi.

Le HCR annonce le rapatriement des réfugiés se trouvant à Brazzaville

L’annonce a été faite par le Fafa Olivier Attidzah, représentant régional par intérim du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) en RD-Congo.

Une discussion tripartite a eu lieu entre le gouvernement du Congo-Brazzaville, celui de la République Démocratique du Congo et le Haut-Commissariat de Nations-Unies pour les réfugiés. Il s’est agi de définir le cadre de rapatriement de ces réfugiés de Yumbi.

« Pour ce qui concerne les réfugiés qui sont au Congo-Brazzaville, nous venons d’avoir des discussions tripartites avec le Gouvernement congolais de Brazzaville et celui de la RDC, la semaine passée. Nous avons défini le cadre de ce rapatriement-là. Donc, très bientôt, il y aura un groupe technique de travail qui va travailler sur les dates et un chronogramme clair pour commencer ce rapatriement », a affirmé Fafa Olivier Attidzah.

Le représentant régional par intérim du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés -HCR- en RD-Congo, a fait cette annonce lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), tenue mercredi 12 juin 2019 à son quartier  général dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Joseph Okania publie un essai critique sur la presse congolaise des deux

L’ouvrage,  publié aux éditions L’Harmattan Congo-Brazzaville, est un véritable réquisitoire contre les journalistes dont l’auteur estime qu’ils exercent leur profession dans l’amateurisme.

Le livre compte cent soixante-deux pages et s’organise autour de deux parties essentielles : « L’amateurisme des journalistes congolais ou l’excellence bafouée » et « Penser la presse ». Joseph Okania étale les maux qui minent, selon lui, la presse des deux Congo, notamment la médiocrité, l’amateurisme, l’ignorance, la mendicité, le manque de formation… L’auteur appuie son argumentaire en ces termes : « J’écris donc pour invalider cette criante défaillance car jamais auteur de textes supposé connaisseur donc expert n’a été autant déraisonnable dans ses rendus comme le sont, ces derniers temps, certains journalistes congolais des deux rives ». (Page 22).

Dans le même ordre d’idées, il se demande « … si ces journalistes en paille relisaient leurs textes avant et après la publication définitive », ajoutant : « non seulement je les ai plaints, mais surtout, j’ai été dérangé dans mon for intérieur. Car jamais, l’auteur d’un texte se sachant être publié dans un canard fût-il de la place de sa ville, tout au moins lu par autrui, n’a fait montre d’autant de négligences dans la livraison de son produit fini ! C’est même à croire qu’ils n’auraient pas de secrétaires de rédaction… » (P. 24)

Par ailleurs, Joseph Okania dénonce fermement les journalistes qui sont «  à la solde des gens du pouvoir dans la course effrénée qu’ils se livrent au per diem remis en fin de reportage » appelé la camorra. Se disant homme averti, il mentionne également dans son ouvrage les fautes d’orthographe et lexicales commises par les journalistes.

Néanmoins, il reconnaît l’émergence d’une certaine élite qui s’illustre dans la corporation. « Médiocres à tous égards et piètres tous azimuts mises à part quelques exceptions… » Toutefois, poursuit-il dans ses pages, « une nette évolution a été perçue vers fin 2017 où certains journalistes de mes deux Congos ont commencé à exceller, comme avertis de la parution de ce livre, ma bombe H alors en préparation ! »

L’auteur pose la question : « Quelle presse demain ? » si l’on retient les repères essentiels. Car, estime Joseph Okania, les médias congolais doivent être tenus de mains de maître et animés par des hommes et des femmes de grande qualité, spécialistes aguerris de la profession, performants, en vue de perpétuer la culture…

Un arroseur arrosé

Mais dans cet essai où l’on relève des phrases qui vont à l’encontre de la syntaxe, Joseph Okania doit revoir ses sources d’information. En ce sens, il ignore fâcheusement les noms de certains journalistes. En effet, il n’existe  nulle part dans la presse congolaise des noms comme Pandi Ibombo, Richard Ondzoungou, Obargui de la presse présidentielle, sinon Sandi Ibombo, ancien directeur général par intérim de Radio Congo, paix à son âme ; Ghislin Giscard Ondzongo, débarqué de la Radio Congo pour l’Agence congolaise de l’iinformation par l’ancien ministre, Bienvenu Okiemy, et Alain Bienvenu Obargui qui évolue à la presse présidentielle.

Pire encore, l’écrivain parle des « présidentielles » de 2016, ne sachant pas qu’il s’agit plutôt de la « présidentielle » de 2016, car les postulants briguent un seul fauteuil. Aussi, il a une impéritie totale et accrue des rôles d’une institution de la République du Congo qui régule les médias et une association indépendante des journalistes de la République démocratique du Congo (RDC) qui soutient les journalistes.  Le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) n’a jamais été l’équivalent de l’Union nationale de la presse du Congo. Au contraire, le CSLC du Congo Brazzaville est comparable au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication de la RDC, auparavant appelé la Haute autorité des médias. C’est ce qu’Asie Dominique de Marseille, promoteur du journal « Le Choc », appelle « le mélange intrépide des torchons et des serviettes ».

Loin de maîtriser la nomenclature des médias congolais, Joseph Okania, se réclamant d’être Kouyou, incite à l’ethnocentrisme lorsqu’il écrit : «  Autant je m’étonne de savoir que Télé-Congo n’ait de national que son appellation quand je lis à l’écran son générique fourmillant de ces nombreux noms spécialement nordistes à part Louviboudoulou qui, à mon entendement, serait loin d’être d’Oyo, d’Abala, d’Ewo et d’Ollombo… » P.147. Et de poursuivre : « …la chaîne mère qui s’est illustrée par la mbochisation de ses équipes en recueillent toute la cohorte journaleuse mbochie venue notamment de MNTV la chaîne  mourante de Maurice Nguesso… », P. 153.

Craignant le lynchage et pleurnichant d’être poursuivi pour outrage à autrui, Joseph Okania conclut son ouvrage en ces termes : « Aussi j’espère ne pas être  poursuivi un jour pour atteinte au journalisme que l’on m’accuserait de vilipender, de violenter, voire d’assassiner, pour le fait d’avoir dit ici, cette vérité pourtant connue de tous… ».

Notons que Joseph Okania est un écrivain congolais et évangéliste né en 1953, au village Okouma, à Owando, département de la Cuvette. Outre « Etat des lieux de la presse aux Congos », il a déjà publié « Les amours  emprisonnées de l’homme de Dieu ».

Coopération : Dénis Christel Sassou N’Guesso reçu par le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi

Le président de la Fondation Perspectives d’Avenir, Denis Christel Sassou N’Guesso, a été reçu en audience par Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

Même si rien n’a filtré des entretiens entre les deux hommes, la Presse croit savoir que le partage d’expérience lié aux actions que mène Denis Christel Sassou N’Guesso, à travers sa Fondation, en matière de santé, d’éducation et de formation qualifiante a été au cœur des entretiens.

Le député d’Oyo (nord) a également profité  de l’occasion de présenter au nouveau président de la RDC ses vœux de réussite dans ses nouvelles fonctions.

Pour Denis Christel Sassou N’Guesso, il n’a pas fallu aller bien loin, pour comprendre que l’impact des actions qu’il mène à travers la Fondation Perspectives d’Avenir qui, sans se substituer à l’État, s’est engagée à garantir à ses concitoyens un accès aux droits fondamentaux que sont le droit à la santé, à l’éducation et à la formation qualifiante est allé au-delà des frontières nationales.

Denis Sassou Nguesso, un artisan de paix dans la sous-région

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a salué les efforts du président congolais, dans son effort à assurer la paix et la quiétude dans sous-région, notamment lors du processus électoral en RDC.

Ma Fulin a s’exprimé le mercredi à l’issue d’une rencontre avec le numéro un congolais au Palais du peuple à Brazzaville.

A trois jours de la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) et après une campagne marquée par des violences, le numéro un congolais qui ne cache pas son inquiétude face au risque d’une crise post-électorale, et des répercussions qu’elle pourrait avoir dans la sous-région, a invité plusieurs chefs d’Etat de la SADC [Conférence de coordination pour le développement de l’Afrique australe] et de la CIRGL [Conférence internationale sur la région des Grands Lacs] le mercredi 26 décembre dernier à Brazzaville pour un sommet exceptionnel sur la RDC.

Les chefs d’Etat et de gouvernement ont notamment exprimé leur préoccupation suite aux violences pendant la campagne électorale et réaffirmé leur disponibilité à accompagner la RDC dans cette période jugée sensible.

Denis Sassou Nguesso a adressé un message d’« apaisement » à tous les acteurs du processus électoral en RDC avant de réaffirmer l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité, conditions essentielles au développement.

Brazzaville accueille 16000 réfugiés venus de la RDC

Ces personnes ont quitté leurs domiciles en République Démocratique du Congo, à cause des conflits interethniques qui auraient fait plus de 200 morts.

Ce sont 16000 personnes de la RDC, qui se sont réfugiés en République du Congo. Les causes de ce déplacement sont les violences qui opposent les ethnies dans certaines régions du pays. Violences qui auraient causées la mort de plus de 200 morts. Une situation qui a créé la psychose au sein des familles.

Au nord de Brazzaville, plus précisément à Makotipoko 7000 personnes y ont trouvé refuge. Mais l’endroit est très difficilement accessible et il semble aussi oublié. Les réfugiés manquent de tout. Parmi eux, des centaines d’enfants. Ils sont rassemblés dans une cour d’école. Pas des écoliers, mais des réfugiés. Des vieilles couvertures jonchent le sol, beaucoup doivent dormir à la belle étoile.

Dans cette petite ville, la plupart des lieux publics sont aujourd’hui réquisitionnés pour l’accueil de ces réfugiés, même les bureaux en construction de la sous-préfecture. Il faut le dire ce bâtiment n’a pas encore de toit, seulement des briques.

Selon les chefs de villages, ces réfugiés ne rentreront pas chez eux d’aussitôt. Il y a eu moins de violences ces derniers jours, mais ils ne se sentent pas protégés par les autorités de la RDC. « Depuis que nous sommes agressés, il n’y a aucune occupation du gouvernement congolais. Même ne serait-ce que venir nous voir. Les cadavres peuvent durer pendant près de 12 à 13 jours avant d’être enterrés », explique un homme.

Brazzaville : la situation politique en RDC au centre d’un mini-sommet

Des chefs d’Etats d’Afrique centrale et Australe sont réunis depuis mercredi 26 décembre 2018, pour parler de la situation sur la paix et la sécurité dans la sous-région.

Cette rencontre a pour objectif principal, le processus électoral en République Démocratique du Congo. Les chefs d’État présent à cette réunion ont décidé de mettre un point d’honneur sur la situation en République démocratique du Congo. Mais il faut tout de même signaler que Kinshasa s’est fait remarquer par son l’absence.

« Les chefs d’État sont réunis pour passer en revue la situation sur la paix et la sécurité dans la sous-région. Mais ils vont débattre essentiellement du processus électoral en RDC », a déclaré le secrétaire général des affaires étrangères de la République du Congo-Brazzaville, Cyprien Sylvestre Mamina.

« La RDC n’est pas représentée pour l’heure, mais il n’est pas exclu qu’une délégation venant de ce pays vienne en retard au mini-sommet », a-t-il ajouté.

Le sommet a commencé à huis-clos ce mercredi et étaient présent les présidents de trois des neuf pays voisins de la RDC: Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), Joao Lourenço (Angola), et Edgar Lungu (Zambie).

Les présidents de la Namibie, Hage Geingob, et du Botswana, Mokgweetsi Masisi, sont également présents à ce sommet conjoint de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) et de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (Cirgl).

En revanche, trois pays qui suivent de près la situation en RDC sont représentés : le Rwanda par son ministre des Affaires étrangères, et l’Ouganda et l’Afrique du Sud par des diplomates.

Le mini-sommet de Brazzaville intervient à quatre jours des élections générales reprogrammées le 30 décembre en RDC après un troisième report.

Congo : plus de 4000 nouveaux réfugiés de la RDC à Brazzaville

L’information a été révélé mardi 18 décembre, par François Ntsuini, sous-préfet de Makotimpoko.

Depuis dimanche 16 décembre, plus de 4.000 réfugiés de la République Démocratique du Congo, se sont installés au Congo. Certains d’entre eux sont arrivés blessés et trois ont trouvé la mort lors du déplacement. Tous fuyaient un conflit intercommunautaire, dans cette province du nord de Kinshasa. Des membres de l’ethnie banunu du Mai-Ndombe (ouest de la RDC, au nord de Kinshasa) seraient pourchassés par les Batendé

Selon les informations qui ont été données par François Ntsuini, sous-préfet de Makotimpoko, au total 4.358 réfugiés sont arrivés dans une région à plus de 300 km au nord de Brazzaville.

« Aujourd’hui (mardi) nous avons enregistré trois morts : deux enfants d’un et trois ans des suites de leurs blessures, puis une femme », a ajouté le sous-préfet.

« Nous avons également reçu 53 blessés essentiellement par balle de fusil de chasse. Ils sont actuellement pris en charge dans un Centre de santé intégré (CSI) », a-t-il affirmé.

Les ministres congolais de l’Intérieur Raymond Mboulou et sa collègue Antoine Ndinga Nzondo de l’action humanitaire se sont rendus mardi à Makotimpoko, pour constater la situation.

Congo Airways désapprouve l’actualisation de la liste noire des compagnies aériennes par l’UE

Le DG de Congo Airways a rassuré que des meilleures perspectives se profilent à l’horizon en faveur de Congo Airways qui, présentement, compte amorcer le processus de « TCO » en plus des avancées déjà enregistrées.

Le directeur général de Congo Airways, Désiré Balazire, a indiqué que la dernière actualisation de la liste noire des compagnies aériennes, dressée par l’Union européenne, n’a pas pris en compte des progrès significatifs enregistrés par la société ces dernières années. Il l’a fait savoir vendredi à Kinshasa, au cours d’une communication à la presse.

Ce dernier a en effet rappelé que les conclusions provisoires de la mission d’audit menée du 6 au 19 novembre par l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI), créditent la République Démocratique du Congo du taux de progression de 49,31 %, en termes de mise en œuvre des normes internationales en matière de sécurité de l’aviation civile, alors que le taux de conformité était de 21,1 % en janvier 2013. M. Balazire a rassuré que des perspectives meilleures se profilent à l’horizon en faveur de Congo Airways qui, présentement, compte amorcer le processus de « TCO » (opérations de surveillance aérienne) en plus des avancées déjà enregistrées.

Ce qui permettra à l’entreprise de faire des meilleures projections pour opérer dans l’espace européen en 2019, dès qu’il obtiendra la carte lui permettant de desservir le territoire européen en se faisant inscrire sur la liste annexe B. Le directeur général de Congo Airways s’est également insurgé contre le fait que les informations relayées par des médias nationaux et internationaux n’ont pas relevé que dans l’annexe A de cette même liste, il y a certaines compagnies aériennes listées, mais autorisées de voler avec des avions pris en « Wet lease » auprès des compagnies habilitées à exploiter la zone de l’UE sans restriction aucune.

Pour M. Balazire ce n’est pas Congo Airways qui est frappée par cette mesure, mais c’est plutôt le pays, soutenant que cette liste de bannissement de l’UE a été élaborée bien avant la création de Congo Airways et qu’elle s’était basée sur certains reproches formulés à l’endroit de l’Autorité de l’aviation civile de la RDC (MC).

Cette structure, selon le DG de Congo Airways, a enregistré actuellement d’énormes progrès en matière de l’aviation civile. Congo Airways, rappelle-t-on, a été créée au mois d’août 2014, elle a effectué son premier vol inaugural en octobre 2015. Après trois ans d’existence, elle a réalisé des performances qui lui ont valu l’obtention du Certificat de transporteur aérien (CTA), délivré par des experts internationaux en matière de l’aviation civile après que la société a satisfait aux différents audits de « IOSA » sur la sécurité des opérations aériennes.

Dans le même cadre, cette année Congo Airways est reconnue comme membre effectif de l’Association internationale des transporteurs africains (AITA). Au cours de cette année l’AAC vient de recevoir la mission de validation coordonnée dite ICVM, menée par l’OACI. Suite à ces performances, la Compagnie aérienne nationale dessert plusieurs villes africaines et en 2019 d’autres destinations seront lancées.

 

RDC : Denis Mukwege dénonce les massacres qui perdurent dans son pays

Surnommé l’homme qui répare les femmes, le gynécologue de Bukavu, est devenu depuis lundi 10 décembre, co-lauréat du prix Nobel de la paix.

C’est fait, la République démocratique du Congo a son prix Nobel de la paix. Le docteur Denis Mukwege, le gynécologue de Bukavu, est devenu depuis hier co-lauréat de ce prix. Dans son discours d’acceptation, un discours à la fois émouvant et cinglant, le docteur Mukwege a dénoncé les violences qui perdurent dans son pays, plus de 20 ans d’impunité, de massacres et de viols et trop souvent encore, le silence de la communauté internationale. Mais l’homme qui répare les femmes, c’est son surnom, n’est pas venu à Oslo uniquement pour dénoncer, il en a profité, pour faire plusieurs recommandations.

C’est un véritable appel à l’action et pas seulement à la dénonciation que le docteur Denis Mukwege a lancé hier lundi. Il a d’ailleurs insisté là-dessus: agir, ce serait pour lui par exemple : ne pas dérouler le tapis rouge aux dirigeants responsables des violences dans son pays et surtout pas ceux qui ont utilisé le viol comme arme de guerre. Il demande à la communauté internationale de tracer « une ligne rouge »… ce sont ses mots.

En clair, le prix Nobel de la paix congolais veut « des sanctions politiques, économiques et des poursuites judiciaires » contre tous les responsables des exactions, congolais comme étrangers. Et pour cela, Denis Mukwege a appelé l’ONU à ne plus conserver leur identité secrète. Dans le cadre de son projet mapping, le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme avait recensé pas moins de 617 crimes de guerre et crimes contre l’humanité, commis au Congo entre 1993 et 2003.

Mais les noms des responsables de ces violences n’ont jamais été révélés. Huit ans après la publication de ce rapport, aucun crime n’a été jugé, ses recommandations sont restées lettre morte, c’est ce que le docteur Mukwege veut voir changer.  Il a aussi appelé à soutenir la création d’un fonds global de réparation pour les victimes de violences sexuelles, mais aussi le public à être plus vigilant dans le choix de ses belles voitures, bijoux et autres gadgets et de s’assurer qu’ils aient été produits dans le respect de la dignité humaine…

En réaction du discours de Denis Mukwege, et à l’interview qu’il nous accordée, le porte-parole de la majorité présidentielle de République démocratique du Congo, Alain-André Atundu, estime qu’avec ses prises de position le prix Nobel sortirait de son rôle en se mêlant de politique.

« Il ne faut pas confondre la science et la politique, rétorque Alain-André Atundu. Je crois qu’il devrait être un peu plus modeste. Il doit remercier pour la reconnaissance de la souffrance de ces dames qui au moins une fois va éclater aux yeux du monde plutôt que de se jeter dans un domaine où il n’est pas coutumier. Mr Mukwege, il n’est pas reconnu comme leader d’un parti politique et c’est à ce titre qu’il aurait été (élu) prix Nobel de la paix.

Cela signifie qu’il n’y a que les hommes politiques qui ont le droit de porter un regard sur la situation de la RDC ?

Non, mais il faut être honnête. Il ne peut pas profiter de sa situation de prix Nobel de la paix pour prendre des postures qui ne sont pas dans la nature du prix Nobel de la paix.

Sur le fond il dit aussi que c’est une parodie d’élection qui se prépare le 23 décembre en RDC

Puisque c’est une parodie, nous sommes tous des comédiens, tous les 21 acteurs, il serait donc le seul éclairé dans cette cité de Galilée ! Soyons modestes. Que chacun fasse son travail et le pays va avancer ».

Congo/RDC : les fonctionnaires parlementaires en formation

Cette semaine de formation est organisée par l’assemblée parlementaire de la francophonie.

Le premier secrétaire du bureau du Sénat, Julien Epola a indiqué le 12 novembre à Brazzaville que la semaine de formation des fonctionnaires parlementaires des deux Congo devrait contribuer à améliorer l’efficacité de ceux qui assistent les parlementaires dans l’exécution de leurs tâches quotidiennes.

« La question de la formation est au centre des préoccupations des parlements. Aucune institution au monde ne peut prétendre assurer son développement et son épanouissement s’il ne place pas la question du renforcement des capacités de ses cadres dans ses priorités. La présente session s’inscrit dans cette logique pour le parlement congolais », a souligné Julien Epola, à l’ouverture de la formation diplômante de l’université Senghor à l’endroit des fonctionnaires parlementaires congolais.

De son côté le secrétaire général de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, Jacques Krabal a signifié que cette formation avait pour objectif de permettre aux fonctionnaires et administrateurs parlementaires de renforcer les compétences indispensables à une meilleure maîtrise de leurs fonctions. Il s’agit aussi d’améliorer le soutien qu’ils apportent aux parlementaires tout en perfectionnant leurs connaissances en ce qui concerne le cadre général de leur mission. « Vous serrez, par cette formation, outillés afin d’identifier et de coordonner les moyens d’améliorer l’administration et le fonctionnement des institutions parlementaires des deux côtés du fleuve », a-t-il dit.

Pendant une semaine, les fonctionnaires seront édifiés sur les régimes politiques francophones comparés, les fonctions parlementaires de législateurs et de contrôleur, les grandes tendances du contrôle de constitutionnalité des lois, la déontologie parlementaires, les statuts et carrières des fonctionnaires parlementaires et la rédaction des documents.

Ils examineront aussi le travail des commissions, la préparation et le déroulement de la séance plénière et les relations extérieures du parlement. La formation sera assurée par des spécialistes venus de la France et du Bénin

Léopards football : Lualua intègre le staff technique

L’annonce a été faite par le directoire de la fédération congolaise de football association qui a procédé à la restructuration du staff technique de l’équipe nationale.

La fédération congolaise de football association veut maximaliser ses chances de qualifications pour la CAN 2019 qui se tiendra au Cameroun. Elle vient de procéder à des nominations au sein de son staff technique en intégrantles anciennes gloires. Ainsi, l’ancien international Trésor Lualua débute une nouvelle carrière d’encadreur. Il prend la place de Christian Nsengi Biembe dans le suivi des joueurs congolais évoluant à l’extérieur du pays.

Il a notamment fait une longue carrière de footballeur car il a évolué en Angleterre (Colchester, Newcastle, Portsmouth, Blackpool FC), en Grèce (Olympiakos Le Pirée), au Qatar (Al-Arabi SC), en Chypre (Omonia Nicosie), en Turquie (Kardemir Karabükspor, Çaykur Rizespor, Akhisar Belediyespor, Şanlıurfaspor).

La fédération a dans le même élan d’esprit choisit le technicien congolais, Christian Nsengi Biembe comme directeur technique national. Il remplace à ce poste Joseph Mukeba Mulumba. Avant d’être ainsi promu, il a fait partie du staff technique de la sélection en charge du suivi des joueurs évoluant en Europe.

Sport : Yannick Bolasie pose ses valises en deuxième division anglaise

Le congolais qui n’entrait visiblement plus dans les plans du coach portugais, Marco Silva a été prêté jusqu’à la fin de la saison à Aston Villa.

C’est officiel, Yannick Bolasie jouera cette saison en deuxième division anglaise, le congolais a été prêté par Everton jusqu’en fin de championnat. Gravement blessé, peu après son arrivée en 2016 chez les Toffees en provenance de Crystal Palace (ligaments croisés), Yannick Bolasie est resté éloigné de terrain pendant plus d’une année. Malgré les sollicitations de plusieurs clubs en Turquie et en Europe, il a voulu rester en Angleterre pour des raisons familiales.

Florent Ibenge le sélectionneur de la RDC s’est exprimé sur le choix de son joueur : « Mon conseil a été tout simple. Il faut qu’il joue, s’il n’a pas la possibilité de jouer à quoi ça sert de rester à Éverton ? Mais à ce moment là, il m’a dit qu’il va rester, parce que ceux qui sont là ne sont pas meilleurs que lui et à force de travailler, il va finir par jouer. »

« Je pense que vous n’êtes pas sans savoir que ce gars a été blessé pendant une année. Après la blessure, il a besoin de certitude, s’expatrier pour aller découvrir une autre culture, s’adapter à d’autres choses, c’est encore du temps perdu, alors qu’à Aston Villa, il reste dans son environnement bien connu et il va pouvoir gagner du temps de jeu, avec l’envie qu’il a de rejouer et de venir en équipe nationale même s’il va jouer une seule minute », a-t-il conclu.

Economie : Samsung electronics ferme ses portes en RDC

La firme sud-coréenne a finalement jeté l’éponge après quatre années d’exercice en République démocratique du Congo.

C’est la représentation diplomatique sud coréenne qui a annoncé la nouvelle, Samsung electronics quitte le marché en RDC. A en croire les spécialistes, la puissante firme serait victime comme Nestlé, Hasson et frères de concurrence déloyale. Le pays paie ainsi de nouveau le prix fort de l’écoulement de ces produits pirates sur le marché local.

Selon les informations glanées auprès des sources dignes de foi, ce phénomène a contribué largement à la dégringolade du chiffre d’affaires de Samsung electronics en RDC. Plusieurs déplorent l’incapacité des services étatiques commis aux frontières nationales à empêcher l’entrée massive des produits contrefaits qui inondent finalement le marché local et trompent les consommateurs. À cela, il faut ajouter la persistance des contraintes juridiques néfastes pour les affaires en RDC.

Une mauvaise nouvelle pour l’économie du pays, surtout lorsqu’on sait que cette fermeture entraînera automatiquement les suppressions d’emplois.