Congo : un atelier pour la mise en place d’une stratégie sectorielle de l’éducation

La formation qui s’est clôturée mardi 12 décembre, concernait les cadres de l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques (INRAP).

 

Financée par l’UNESCO en partenariat avec le gouvernement, l’atelier de formation a permis aux apprenants de bénéficier d’une expertise. Elle s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement d’investir dans le capital humain, avec l’aide de l’UNESCO, concernant la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation. Elle répond aussi à la matérialisation du PND 2022-2026 et de l’agenda ODD4 et de la stratégie continentale de l’éducation en Afrique de l’Union africaine.

A l’issue de cette formation, les séminaristes ont marqué leur adhésion à booster l’action pédagogique en mettant en exergue leurs nouvelles connaissances acquises. Après six mois de formation, ces cadres, désormais mieux outillés

C’estLe ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou qui a présidé la cérémonie de clôture le 12 décembre à Brazzaville, de l’atelier final de formation des cadres de l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques. 

Source : vox.cg

France : Anatole Collinet Makosso au lancement du Fespam

Le premier ministre est arrivé à Paris jeudi 25 mai 2023, où il assistera au lancement du Fespam et aura une série d’entretiens.

 

Anatole Collinet Makosso est arrivé, jeudi matin du 25 mai, à Paris où il a été accueilli par trois membres de son gouvernement, l’ambassadeur délégué permanent de la République du Congo auprès de l’Unesco, Henri Ossebi, et les membres du corps diplomatique.

Déjà sur place, Lydie Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, qui procède aux derniers ajustements du lancement du Fespam à l’Unesco.

Est également présents, Thierry Lézin Moungalla, ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement et son homologue Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé.

Congo : vers un nouveau plan de coopération avec l’Unesco

Le sujet était au centre des échanges entre le ministre de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault et une délégation de l’Unesco.

 

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, a échangé avec la délégation de l’Unesco. La séance de travail entre les deux parties s’inscrit dans le cadre de la visite du conseiller régional, chef secteur des sciences exactes et naturelles du bureau de l’Unesco pour l’Afrique Centrale, Bandiougou Diawara au Congo.

Il s’est agi pour le Congo et l’Unesco Elle d’échanger sur les différents aspects de la coopération entre les deux parties, notamment sur la mise en œuvre du programme de coopération pour la période 2022-2023.

« Nous venons d’avoir des échanges très constructifs et fructueux avec la ministre sur les différents aspects de notre coopération avec le ministère qu’elle a la responsabilité de diriger. La ministre nous a fait des propositions très concrètes et nous avons convenu notamment de travailler ensemble à la redynamisation du comité national du Congo en phase de la mise en œuvre du programme de l’Unesco sur l’homme et la biosphère », a déclaré Bandiougou Diawara au sortir de la séance de travail.

Le représentant de l’Unesco a précisé que le Congo est l’un des cinq pays de la région Afrique centrale qui dispose de réserve de biosphère, ce qui est assez significatif. Précisons qu’une visite conjointe de terrain à Dimonéka, Odzala et Pointe-Noire est prévue très prochainement.

 

Congo-rumba au patrimoine mondial de l’Unesco : les premiers héros de cette danse

La rumba congolaise vient de faire son entrée au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est l’aboutissement des campagnes de longues dates.

 

Le mot « rumba » lui-même vient du mot kikongo et désigne le nombril, « Nkumba ». Cette danse fait partie de l’identité des descendants de l’Afrique. Ils sont nombreux à avoir porté ce rythme haut. Parmi les premiers héros de la rumba congolaise figurent Franco et TPOK Jazz, Tabu Ley Rochereau et Dr Nico.

Alors que les nations africaines luttaient pour leur indépendance vis-à-vis de leurs dirigeants coloniaux, Indépendance Cha Cha du Grand Kallé a galvanisé beaucoup de monde et est considéré comme le premier véritable tube panafricain.

La même décennie a vu l’arrivée de Zaïko Langa Langa et de sa grande vedette Papa Wemba. Parmi ses nombreux protégés figurait Koffi Olomidé, qui reste populaire aujourd’hui, ainsi que des stars plus jeunes comme Fally Ipupa.

La question de savoir si la dernière génération de musiciens de rumba est totalement fidèle à la forme fait débat.

« Nous n’avons jamais utilisé de tambours, nous avons utilisé des maracas – et nous ne nous sommes pas battus, c’était doux. C’est ça la rumba. Lorsque vous jouez de la rumba et que les gens dansent, ils sont détendus », a déclaré Dawa Lusambu, directeur artistique de TPOK Jazz.

« Ce n’est pas comme les jeunes d’aujourd’hui, où l’on danse la rumba en transpirant. Ce n’est pas de la rumba ».

Pas du tout, affirme le musicien Fred Kabeya : « La rumba reste la rumba – on essaie d’ajouter plus d’harmonie et plus d’accords, mais avec la même rumba congolaise à la base. »

Il ne fait aucun doute que l’influence de la rumba se fait sentir dans le monde entier, et ses champions affirment qu’il n’est que juste que cela soit reconnu par l’Unesco et profite à la prochaine génération de musiciens.

« Nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers », a déclaré à la BBC le professeur André Yoka Lye Mudaba, de l’organisme national de promotion de la rumba en RD Congo. « C’est une incitation à une politique plus cohérente et innovante en matière de professionnalisation des industries créatives. »

Congo : la rumba désormais au patrimoine mondial de l’Unesco

C’est l’aboutissement d’une campagne menée par la République démocratique du Congo et son voisin la République du Congo.

 

C’est officiel, la rumba congolaise est inscrite dans le patrimoine mondial de l’Unesco. C’est l’un des genres les plus influents de la musique et de la danse africaines. Elle bénéficie désormais du statut de protection de l’Unesco.

Il faut dire que c’est l’aboutissement d’une campagne menée par la République démocratique du Congo et la République du Congo, deux pays voisins qui partagent ce rythme. Ces deux pays occupent ce qui était autrefois l’ancien royaume de Kongo, d’où est issue cette danse, selon la demande conjointe des deux nations

Origine de la rumba

Le mot « rumba » lui-même vient du mot kikongo et désigne le nombril, « Nkumba ». Malgré ses origines africaines, la rumba est, dans l’esprit de nombreuses personnes hors du continent, plus étroitement associée aux danses latines. En effet, la rumba cubaine a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 2016.

La rumba « a fait partie de notre identité, descendants de l’Afrique et nous tous, à travers les âges », a déclaré la ministre de la Culture de la RD Congo, Catherine Kathungu Furaha, plus tôt cette année. « Nous voulons que la rumba soit reconnue comme la nôtre. C’est notre identité. Lorsque nos ancêtres qui ont été emmenés à l’étranger voulaient se souvenir de leur histoire, de leur origine, de leur mémoire, ils dansaient la danse du nombril.»

Le style de rumba qui est apparu à Cuba au XIXe siècle trouve ses racines dans les tambours des esclaves d’Afrique centrale, qui ont ensuite été combinés avec les mélodies des colonisateurs espagnols de Cuba.

Mais le rythme a conservé son caractère distinctif, à tel point que lorsque des enregistrements en vinyle ont été exportés en Afrique centrale au XXe siècle, on a immédiatement reconnu la rumba.

Elections à l’Unesco : le Congo refait son entrée

Absent de cet organe depuis 2013, le Congo, avec 152 votes sur 184 votants, a été élu pour quatre ans dans le Groupe électoral V(a).

 

La République du Congo retrouve sa place dans le segment « élections » de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). C’était au cours de la 41e session de la conférence générale de cet organe.

Selon la « Procédure d’élection des membres du Conseil exécutif » (Appendice 2 du règlement intérieur), l’élection a eu lieu le 17 novembre au siège parisien de l’Unesco. Les résultats du vote ont été annoncés en séance plénière le même jour.

Absent de cet organe depuis 2013, le Congo, avec 152 votes sur 184 votants, a été élu pour quatre ans dans le Groupe électoral V(a), rejoignant l’Afrique du Sud (163 votes), le Botswana (161 votes), le Djibouti (161 votes), la République unie de Tanzanie (160 votes) et l’Angola (157 votes).

Unesco : le Congo candidat au Conseil exécutif

La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel a pris part à la 41e session de la conférence générale de l’Unesco.

 

La République du Congo veut adhérer au Conseil exécutif de l’Unesco. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel a sollicité un soutien à la candidature du Congo en qualité de membre du Conseil exécutif de cette institution. C’était à l’occasion de la 41 session de la conférence générale de cette institution.

Le Conseil exécutif de l’Unesco que le Congo veut intégrer comme membre est en quelque sorte le Conseil d’administration de cette agence onusienne en charge de l’éducation, la science et la culture. Ce Conseil prépare le travail de la Conférence générale et veille à ce que ses décisions soient bien exécutées. Le choix de ses représentants dépend notamment de la diversité des cultures qu’ils représentent et de leur origine géographique. Il est l’objet d’arbitrages complexes pour atteindre un équilibre entre les régions du monde, reflet de l’universalité de l’Unesco.

Plaidoyer pour la science ouverte

La ministre Edith Delphine Emmanuel a plaidé en faveur du renforcement de la science ouverte, mécanisme visant à rendre les progrès scientifiques accessibles à tous. « Nous encourageons l’Unesco à renforcer les capacités des Etats membres à améliorer les politiques de la science, la technologie et l’innovation à travers la science ouverte. Le Congo a déjà mis en place un comité national sur la science ouverte et soutient la recommandation y afférente », a fait savoir la ministre en charge de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, qui, en outre, assume les fonctions de présidente de la Commission nationale pour l’Unesco.

L’organisation de la semaine de la science et des technologies, du 16 au 22 avril 2022 à Brazzaville, intègre, en effet, la politique de la science ouverte puisque les pays de la sous-région sont conviés à ce rendez-vous de partage des connaissances pour mettre la science au service du développement.

A propos de programme et budget de l’agence onusienne en charge de l’éducation, la culture et la science, le Congo souhaite que le taux de croissance global de 9,8% soit reflété au niveau du Programme de participation et de l’action en faveur des femmes. Sur les projets du budget 2022-2023 et celui de la stratégie à moyen terme 2022-2029, le pays soutient, par ailleurs, leur alignement aux objectifs du programme de développement durable 2030 en espérant un effet accélérateur de l’action de l’Unesco.

Congo : Denis Malanda milite pour l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco

Le dossier a été déposé l’année dernière auprès de l’Unesco et est défendu de part et d’autre du fleuve Congo par les deux pays qui en tirent leur nom.

 

Denis Malanda chroniqueurs de la musique congolaise milite pour l’inscription de la rumba congolaise, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco.

Après la musique polyphonique des Pygmées Aka de RCA et le Tambour du Burundi, l’Afrique centrale avance à grand pas vers l’inscription d’un troisième élément sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité.

Issu de la rumba cubaine des années 1930, ce style musical qui a su résister à l’usure du temps, possède une grande notoriété en République démocratique du Congo (RDC) et en République du Congo.

Son inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco devrait embarquer la rumba congolaise sur la voie de la professionnalisation et, à terme, donner un statut à ses nombreux adeptes. La décision devrait être connue avant la fin de cette année 2021.

Congo-examens d’Etat : les cours se poursuivent sur Télé Congo

Un contrat vient d’être signé permettant à la chaine nationale de diffuser les cours pédagogiques préenregistrés de façon quotidienne.

 

La diffusion des cours aux élèves de classes d’examens reprend sur Télé Congo. La cérémonie de signature du contrat entre l’Unesco (l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) et la télévision nationale congolaise, marquant le lancement officiel de la diffusion des cours s’est déroulée le 28 avril, à Brazzaville.

Selon les termes de ce contrat, les cours seront conçus et préparés par les enseignants congolais puis réalisés par la chaine du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, EAD Tv avant d’être diffusés sur les ondes de Télé Congo.

Afin de mener tous les élèves de la République du Congo à suivre régulièrement ces cours, l’Unicef lancera l’opération de distribution d’environ quatre mille trois cents postes de radio solaire. Cela permettra aux élèves de l’hinterland de bénéficier, comme leurs amis des grandes villes, des bienfaits de ce nouveau service.

C’était en présence des ministres de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso, de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla puis du coordonnateur résident des Nations unies en République du Congo, Chris Mburu, la représentante de l’Unesco, Fatoumata Marega et le directeur général de Télé Congo, André Ondélé, ont signé un accord qui permettra à la chaine nationale de diffuser les cours pédagogiques préenregistrés de façon quotidienne.

Lutte contre les violences faites aux femmes : l’ACAS et l’UNESCO font de la sensibilisation leur cheval de bataille

À l’instar d’autres pays à l’échelle mondiale engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes, la République du Congo ne reste pas en marge de ce combat.

C’est en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes qu’une campagne de sensibilisation de 16 jours – 25 novembre au 10 décembre 2020 – a été mise sur pieds au Congo. L’initiative est de l’ l’Association congolaise pour l’assistance sociale (ACAS) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).

Ces 16 jours d’activisme sont aussi une occasion  pour le gouvernement congolais, les organismes internationaux et les acteurs de la société civile d’initier et maximiser les actions de sensibilisation, et de mobilisation contre les violences faites aux femmes et à la jeune fille.

Il faut le dire, les violences à l’égard des femmes continuent d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles.

Engagée en première ligne sur les questions du genre, l’Association congolaise pour l’assistance sociale organise une série d’activités sur le terrain dans les écoles…, qui consiste à assister les victimes et dénonciation des faits. Cette association distribue des prospectus relatifs à la lutte des violences faites à l’égard des femmes.

Pour aller plus loin dans ce combat et ses partenaires (UNESCO, gouvernement…) ont mis sur pied un spot de sensibilisation. Spot dans lequel plusieurs acteurs, leaders d’opinion invitent la communauté à s’engager dans la lutte afin d’inverser la tendance de ces pratiques  en République du Congo.

Yoan Ibiliki, président de l’ACAS lance un appel aux victimes. Elle leurs demande de briser le silence, de prendre la parole et dénoncer ces comportements déviants en appelant les numéros verts, 117 pour joindre la police, 1444 du ministère de la promotion de la femme et le 118 pour le compte des sapeurs-pompiers.  Des dispositions sont prises pour accompagner les victimes.

Bon à savoir, Outre l’UNESCO à ses côtés, l’ACAS mène ses actions avec l’apport du ministère de la santé, de  la promotion de la  femme et de l’intégration de la femme au développement, et  le Fonds des nations pour la population.

Congo : la rumba pourrait bientôt être inscrite dans la liste de l’Unesco

Les membres du comité scientifique national de la République du Congo ont échangé le week-end dernier à Brazzaville avec la presse à ce sujet.

Membres du comité national constitués d’Honoré Mobonda, Ghislain Amédée Moussoungou, Jean Omer Ntady, Charles Bouetoumoussa-Bouetoum-Kiyindou, Romain Pindou et le président dudit comité le Pr Joachim Ngomathéthé, ont édifié la presse sur la candidature de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel de l’humanité de l’UNESCO.

Le comité scientifique a rappelé que les présidents des deux Congo, Denis Sassou N’Guesso et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ont, par une démarche conjointe, entrepris d’inscrire la rumba congolaise au patrimoine de l’humanité. A cet effet, un comité scientifique conjoint a été institué au travers des ministères en charge de la Culture des deux pays. Ce comité conjoint est chargé de mener à bien la mission d’inscription de la rumba congolaise sur la prestigieuse liste représentative tenue par l’UNESCO.

La mission des membres du comité consiste d’une part, à préparer le dossier de candidature et de le déposer auprès de l’UNESCO dans les formes et les délais prescrits et d’autre part, à réaliser les actions liées à la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (convention de l’UNESCO de 2003), une fois le dossier de candidature déposé.

La candidature de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été déposée au siège de l’UNESCO à Paris (France) le 26 mars 2020.

En dépit du contexte financier difficile dû à la pandémie de covid-19, le dossier de candidature a été déposé suivant les normes de la convention de 2003. Pour les experts en charge de la question, c’est « un dossier hautement éloquent ». Il reste au comité conjoint de tout mettre en œuvre pour organiser le plaidoyer d’accompagnement de ce dossier et d’implémenter les mesures de sauvegarde obligatoires.

Les membres du comité ont rappelé que les résultats de l’évaluation de la candidature des deux Congo seront donnés par l’UNESCO en fin d’année 2021. Une course à la montre devrait déjà avoir lieu quant à l’organisation au plus vite d’un grand lobbying de soutien à la candidature et la mise en œuvre des autres actions recommandées. Dans tous les cas, les membres du comité scientifique ont fait savoir qu’ils ont déjà commencé à mener une série d’actions allant dans le sens de l’appui à la candidature.

Au nombre d’actions pertinentes réalisées, il y a la rédaction par le comité conjoint du document présentant la stratégie de promotion et de sauvegarde de la rumba congolaise. Il y a aussi dans ce même registre, la vulgarisation de la notion de patrimoine culturel immatériel, le dévoilement du contenu scientifique du concept « rumba congolaise », le début de collecte du corpus phonographique nécessaire ou la vulgarisation des retombées liées à une éventuelle inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Congo : la commission de l’UNESCO s’engage à vulgariser l’ODD 4

L’ODD 4  vise à assurer une éducation inclusive et équitable de qualité, et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous.

Le secrétaire général de la commission nationale congolaise de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Gabriel Bokoumaka a indiqué le 14 janvier à Brazzaville que son entité comptait contribuer aux efforts déployés par le gouvernement dans le cadre de la vulgarisation l’objectif du développement durable (ODD 4).

« Ce séminaire animé par des spécialistes en planification et en analyse des statistiques de l’éducation apportera des informations aux cadres des administrations scolaires sur des thématiques directement liés à la mise en œuvre de l’objectif de développement durable numéro 4 », a expliqué Gabriel Bokoumaka à l’ouverture du séminaire, atelier sous-régional sur le suivi de l’exécution de l’ODD 4 éducation pour tous, inclusive et de qualité 2030.

« L’ODD 4  vise à assurer une éducation inclusive et équitable de qualité, et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous », a-t-il précisé.

Le présent atelier vise à analyser les stratégies nationales de la planification, renforcer les capacités des planificateurs de l’éducation et des responsables des politiques éducatives pour un bon suivi de l’exécution de l’ODD 4, à l’horizon 2030.

« Ce séminaire-atelier a constitué l’amorce d’une étape importante, celle de l’intégration de l’ODD 4 dans la gestion de notre système éducatif et du renforcement des mécanismes de coopération sous-régionale », a dit le président de la commission nationale congolaise de l’UNESCO Jean Bruno Itoua.

Cet atelier a réuni les experts des pays de la sous-région : le Cameroun, la Gabon, le Congo et la République Démocratique du Congo.

Unesco : le Congo dans la direction des instances

Le Congo aura désormais droit de décisions au plus haut niveau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

Le verdict du dépouillement des urnes, après une bataille serrée lors de la conférence générale de l’institution, qui se tient à Paris du 12 au 27 novembre, en présence de sa directrice générale, Audrey Azoulay, porte Brazzaville à la direction des instances de trois organes techniques.

Le Congo aura désormais droit de décisions au plus haut niveau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et ce, pour un mandat de quatre ans, dans les instances Man and biosphère (MAB), Hydrological international program (PHI) et Monotoring of social transformations (Most).

En clair, pour le premier, le MAB, il s’agit d’un programme scientifique intergouvernemental visant à établir une base scientifique pour améliorer les relations homme-nature au niveau mondial. Lancé au début des années 1970, le MAB propose un agenda de recherche interdisciplinaire, encourage le renforcement des capacités et a pour principaux objectifs, de réduire la perte de biodiversité et d’en traiter les aspects écologiques, sociaux et économiques.

Le deuxième, le PHI, est le seul programme intergouvernemental du système des Nations unies consacré à la recherche dans le domaine de l’eau, à la gestion des ressources en eau ainsi qu’à l’éducation et au renforcement des capacités. Ce programme, adapté aux besoins des États membres, est mis en œuvre par phases – ce qui lui permet d’évoluer en fonction des nécessités d’un monde en pleine mutation.

Quant au troisième, dit Most, il est un programme scientifique intergouvernemental de l’Unesco dédié aux transformations sociales. Il permet de coopérer avec les autorités nationales, les communautés des sciences sociales et humaines, ainsi qu’avec la société civile, afin de renforcer le lien entre la connaissance et l’action, qui constitue l’une des clés pour favoriser un changement social positif.

Le Congo a donc été élu pour participer à ces trois instances. Une élection aux organes subsidiaires de l’Unesco qui s’est faite « sans grands moyens », apprend-on auprès de la délégation congolaise, coordonnée par l’ambassadeur Henri Ossebi.

« C’est un sacerdoce accompli pour booster le Fonds bleu pour le Bassin du Congo et doper l’apport du Congo pour lequel le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, est en pole position dans les problématiques transversales du développement durable  au nom de l’Afrique, comme l’atteste sa récente désignation comme porte-parole de l’Union africaine à la COP25 en Espagne»,  a expliqué Henri Ossebi.

Ainsi, le Congo signe son retour dans la sphère des organes de décisions de l’Unesco. De ce fait, le diplomate congolais confie qu’en siégeant désormais au MAB et au PHI, « le Groupe africain et le Congo occupent une position enviée et stratégique pour gérer l’appui multilatéral et pluridisciplinaire que l’Unesco pourrait apporter à l’Afrique ».

Henri Ossebi se félicite pour ce premier dossier abouti, en attendant l’inscription de la rumba au patrimoine immatériel, un  un second dossier porté conjointement par les deux Congo et l’Angola. Au passage, l’ambassadeur, disposant d’un effectif réduit, salue les efforts consentis par les ministres congolais Bruno Jean Richard Itoua, Dieudonné Moyongo et Jean-Claude Gakosso.

Le Congo entend réviser le projet des normes hydrauliques

La nouvelle a été donnée par le directeur de cabinet du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Jean Claude Boukono, le 22 mars dernier à Brazzaville.

Le Congo va s’associer à l’UNESCO pour actualiser les normes hydrauliques.

« Sous l’impulsion de l’UNESCO, le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique et le ministère de l’Energie et de l’hydraulique œuvrent pour le projet de révision des normes hydrauliques, dans le cadre du Programme hydraulique international (PHI) Congo », a souligné Jean Claude Boukono lors de la célébration de la Journée mondiale de l’eau.

L’accessibilité et l’usage efficient de l’eau est une priorité pour l’Institut de recherche en sciences exactes et naturelles (IRSEN). C’est du moins ce qu’a révélé le directeur de cabinet du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique.

«L’Institut de recherche en sciences exactes et naturelles intervient dans le cadre des activités de la SICOS en matières intégrées de ressource en eau, par une formation en télédétection en hydrologie. Du côté du gouvernement le programme eau pour tous est un moyen pour donner l’eau potable aux populations congolaises des zones rurales», a-t-il dit

Le Congo de concert avec le reste du monde, a commémoré la Journée mondiale de l’eau le 22 mars 2019. Le thème de cette année était «Ne laissez personne de côté». Au Congo, le comité national du Programme hydraulique international (PHI) Congo, a organisé des ateliers de formations et une marche de sensibilisation sur la sécurité et l’assainissement de l’eau.

La fondation L’Oréal encourage les femmes à s’intéresser à la science

C’est à cet effet que la directrice de cette fondation, ALexandra Palt s’est rendue à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville.

Selon les informations données par la fondation L’Oréal, les femmes ne représentent que 28% des chercheurs dans le monde. C’est alors que ladite fondation en partenariat avec l’UNESCO ont décidé depuis de nombreuses années, de militer pour une présence plus importante des femmes dans le domaine de la science. Ils ont initié le programme “For Women in science”, d’où le prix L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science, qui récompense les femmes chercheuses depuis une vingtaine d’années.

La directrice générale de la fondation L’Oréal, ALexandra Palt s’est rendue à Pointe Noire dans le cadre d’une tournée pour encourager les chercheuses des pays d’Afrique francophone à concourir pour des bourses de recherche.

En plus de prix annuels que reçoivent les meilleures chercheuses, le partenariat L’Oréal-UNESCO a mis en place le programme Jeunes Talents Prometteurs Internationaux qui vise à accélérer la promotion des jeunes femmes scientifiques dans le monde.

Ces Jeunes Talents Prometteurs Internationaux sont choisis parmi les chercheuses doctorantes et post-doctorantes ayant reçu, au préalable, des bourses issues des programmes nationaux et régionaux de L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science.

Paris : colloque sur les énergies renouvelables : Michel Innocent Peya a relevé le leadership du président Denis Sassou N’Guesso

C’est en quasi VRP de l’action écologique et ambassadeur de fait de la sauvegarde du massif forestier du Bassin du Congo que l’écrivain et chercheur congolais, Michel Peya a pris part à la 20ème édition du colloque du Syndicat des Énergies Renouvelables.

Placée sous le haut patronage du Président de la République française, Emmanuel Macron, tenu les mercredi 6 et jeudi 7 février 2019, à la Maison de l’UNESCO? à Paris, sous le thème : « « Energies renouvelables, un enjeu de civilisation ».

Sur le bord de Seine, Michel Innocent Peya a relevé le leadership du président Denis Sassou N’Guesso déroulé à travers une emprunte écolo-visionnaire, ainsi que le mécanisme de financement de ce processus salutaire pour la planète, contenu dans le fonds bleu.

Si la pertinence du Fonds bleu du Bassin du Congo n’est plus à démontrer, son opérationnalisation reste un enjeu majeur. Et c’est là que devrait se jauger le pragmatisme de la communauté internationale, un combat porté par le président congolais Denis Sassou N’Guesso et dont Michel Innocent Peya se fait le chantre.

Le Congo et l’Unesco renforcent les liens

C’est ce qui explique la rencontre entre le représentant par intérim de cette organisation, Jean Pierre Ilboudo, et le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua.

La rencontre entre ces deux personnalités a eu lieu le 15 janvier dernier à Brazzaville. Jean Pierre Ilboudo, le représentant par intérim de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO) au Congo, a indiqué mardi, à Bruno Jean Richard Itoua qu’il va poursuivre des actions entamées par son prédécesseur, Vincenzo Fazzino.

Jean Pierre Ilboudo a laissé entendre que c’est avec ardeur et enthousiasme qu’il mènera les projets initiés par son collègue, Vincenzo Fazzino, jusqu’à la nomination du nouveau chef de bureau de l’UNESCO au Congo.

C sont entre autres projets, la bioéthique et la recherche scientifique, la qualité de l’assurance au niveau de l’enseignement supérieur qui, a-t-il souligné, constituent une priorité pour cette organisation onusienne.

Cette rencontre était l’occasion pour ces deux personnalités d’évoquer les sujets liés à la coopération entre cette organisation onusienne et le Congo, tels que la culture, la recherche scientifique, des technologies de l’information et la communication, le numérique.

Le Congo et l’Unesco envisagent d’approfondir leurs relations

En mission de travail à Brazzaville, le sous-directeur général de l’Unesco pour l’Afrique, Firmin Edouard Matoko, a échangé, le 4 avril, avec plusieurs autorités congolaises, dont le Premier ministre, Clément Mouamba, et le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua.

Avant de s’entretenir avec le ministre de l’Enseignement supérieur, en sa qualité de président de la Commission nationale pour l’Unesco, Firmin Edouard Matoko et sa délégation ont évoqué quelques aspects de la coopération avec le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, la ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Destinée Hermella Doukaga, et le Premier ministre, Clément Mouamba. « J’ai eu l’occasion de discuter avec les différents ministres, notamment de la Culture, la Jeunesse et l’éducation civique, pour évoquer quelques points de coopération. Vous savez que le ministre de l’Enseignement est également président de la commission nationale congolaise pour l’Unesco. Donc, il est de mon devoir d’avoir des entretiens plus approfondis avec lui, parce que c’est lui qui coordonne les activités de cette agence au niveau du pays », a expliqué le Congolais Firmin Edouard Matoko, à sa sortie d’audience avec Bruno Jean Richard Itoua.

En effet, plusieurs dossiers liés à la culture, notamment les sites du patrimoine culturel, ont été évoqués. Avec le ministre de l’Enseignement supérieur, ils ont discuté des questions liées à la qualité de l’éducation et à la formation des enseignants. Le but étant, a-t-il dit, d’améliorer la qualité de l’éducation qui est un grand défi non seulement pour le Congo mais aussi pour l’Afrique.

« Nous avons aussi évoqué des sujets liés aux nouvelles formes d’éducation, qui s’appuient sur le numérique, notamment la formation à distance et en ligne. Toutes ces questions font évidemment partie du mandat de l’Unesco et nous espérons les approfondir. Nous avons déjà des pistes de collaboration, nous espérons approfondir davantage ces questions et mettre en place des programmes qui vont accompagner le Plan national de développement économique du Congo », a promis Firmin Edouard Matoko.

Notons que lors de son séjour en terre congolaise, le sous-directeur général par intérim de l’Unesco pour l’éducation a, par ailleurs, coupé le ruban symbolique marquant l’ouverture de la bibliothèque numérique de cette agence onusienne à Brazzaville. À la tête d’une forte délégation, comprenant, entre autres, le directeur régional du bureau de Yaoundé pour l’Afrique centrale, Salah Khaled, la représentante de l’Unesco au Congo, Ana Elisa de Santana Afonso, et le représentant de l’Unesco en République démocratique du Congo, Abdourahamane Diallo, Firmin Edouard Matoko a aussi participé à la cérémonie de lancement du projet sur l’éducation à la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Lancement du projet sur l’éducation à la sécurité alimentaire et nutritionnelle

Le projet vise à améliorer les compétences du personnel du système éducatif dans l’adaptation du programme d’éducation à la nutrition à leur contexte.

Fruit de la coopération entre l’Unesco, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le gouvernement congolais, le projet vise à améliorer les compétences du personnel du système éducatif dans l’adaptation du programme d’éducation à la nutrition à leur contexte.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, a lancé le 4 avril à Brazzaville, en sa qualité de président de la Commission nationale congolaise pour l’Unesco, le projet portant sur l’éducation à la sécurité alimentaire et nutritionnelle en République du Congo. En effet, outre l’amélioration des compétences, ce projet d’une durée de douze mois vise également à perfectionner les compétences des femmes, des adolescents et jeunes dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Le coordonnateur résident du système des Nations unies au Congo, Anthony Ohemeng Boamah, a rappelé que deux récents rapports sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition confirmaient que des carences nutritionnelles et une mauvaise santé des enfants en âge d’être scolarisés étaient une des causes de faible taux de scolarisation, d’absentéisme élevé, d’abandon précoce et de mauvais résultats scolaires. Selon lui, il est important que ces questions d’alimentation et de nutrition soient traitées de manière efficace à travers les politiques et programmes de santé, d’hygiène et de nutrition destinés aux élèves et au personnel enseignant.

Il a aussi rappelé que des enfants des ménages pauvres étaient plus affectés par la malnutrition chronique que ceux des plus riches. Ils participent, a-t-il ajouté, de moins en moins à l’éducation dans l’échelle des niveaux d’enseignements, sont moins présents dans le secondaire et accèdent difficilement à l’enseignement supérieur. « Les données du PAM relatives aux cantines scolaires en République du Congo révèlent que le taux de fréquentation est en moyenne de 97,74% dans les écoles assistées par le PAM contre 80% au début du projet. Le taux d’abandon est de 3% contre 7% en moyenne au début du projet. Des efforts doivent être entrepris en vue de donner aux enseignants, aux apprenants et aux jeunes des connaissances, des aptitudes et des compétences en vue de la promotion de l’hygiène alimentaire et de l’utilisation de bonnes pratiques alimentaires leur permettant de se nourrir convenablement », a souligné Anthony Ohemeng Boamah.

Des résultats encourageants obtenus

Lançant le projet, le ministre Bruno Jean Richard Itoua a indiqué que le gouvernement est déterminé à assurer une alimentation scolaire durable, de bonne qualité et à base des produits locaux pour tous les enfants inscrits dans les écoles primaires à l’horizon 2025. « L’alimentation scolaire de bonne qualité est indubitablement un des piliers de la stratégie et des politiques qui doivent nous y conduire.  L’intérêt croissant porté par la population pour une éducation de qualité se conjugue désormais avec demande de mise en œuvre d’une alimentation scolaire de même nature, donc de l’implantation des cantines scolaires », a déclaré Bruno Jean Richard Itoua.

Il a, par ailleurs, rappelé que l’alimentation scolaire a eu des répercussions positives sur les indicateurs aussi importants dans les différents départements du pays. Ainsi, s’agissant des taux de fréquentation, ils sont estimés à 94% dans la Bouenza ; 96% dans les Plateaux et le Pool ; des taux de rétention on note 96,50% ; 98% dans la Cuvette et le Pool ; 97% dans les Plateaux. Quant aux taux d’abandon, ils sont de l’ordre de 3,5% dans la Bouenza ; 2% dans la Cuvette et le Pool ; 3% dans les Plateaux. Au regard de ces résultats qu’il juge satisfaisants, Bruno Jean Richard Itoua a remercié l’Unesco et le PAM qui, à travers l’accord conclu avec le Congo, ont permis de tels progrès pour l’ensemble de la communauté éducative et plus spécialement pour les enfants scolarisés à bas âge.

« Le Congo s’engage à mettre en œuvre toutes les déclarations et conventions internationales auxquelles il est partie prenante dans le domaine de l’éducation, de la nutrition et de la sécurité alimentaire dont la Convention internationale sur les droits de l’enfant ; les ODD adoptés par les Etats-membres de l’ONU… pour mettre fin à la sous-nutrition », a-t-il conclu.

Notons que cette cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, et du sous-directeur général de l’Unesco pour l’Afrique, Firmin Matoko. Elle a été ponctuée par la remise d’un échantillon des documents pédagogiques sur diverses thématiques, produits par l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques, grâce au partenariat entre l’Unesco, le Fnuap, l’Unicef et autres partenaires techniques et financiers.

Soutenir la mise en place d’une plate-forme de formations des enseignants

L’initiative a été annoncée à Brazzaville par la représentante de l’Unesco au Congo, Mme Ana Elisa de Santana Afonso.

«Nous sommes en ce moment en train de soutenir la mise en place d’une plate-forme de formation des enseignants pour une assurance de la qualité de l’enseignement», a annoncé, le 23 janvier à Brazzaville, la représentante de l’Unesco au Congo, Mme Ana Elisa de Santana Afonso.

La représentante de l’institution onusienne a fait cette annonce, en présence du coordonnateur régional de l’éducation au bureau de Yaoundé, M. Hilaire Mputu, et de Mme Fatou Niang de l’Unesco/Paris,  à l’issue d’un entretien avec le ministre de l’enseignement supérieur, M. Bruno Jean Richard Itoua.

Considéré comme l’une des priorités du gouvernement, le projet de la plate-forme de formation des enseignants se trouve renforcé avec l’encadrement effectif des enseignants. «Jusqu’à présent, nous avons formé 800 enseignants en Technologies de l’information et de la communication (TIC) et en Technologies de l’information et de la communication appliquées à l’éducation (TICE)», a fait savoir Mme Ana Elisa de Santana Afonso.

Au cours de l’entretien, Mme Santana Afonso et la délégation de l’Unesco ont, entre autres, évoqué avec M. Itoua la question de la révision et de l’évaluation de la Stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025 ainsi que celle de l’excellence au niveau de l’enseignement supérieur, notamment la mise en place d’une agence d’assurance qualité. Cette dernière question a trait à l’adéquation entre la formation et l’emploi ainsi qu’à l’orientation scolaire.

Ce projet, a-t-on appris, est financé par la Chine à hauteur de huit millions de dollars, soit environ quatre milliards de FCFA. Cette aide intervient dans le cadre de l’accord de fonds en dépôt passé entre l’Unesco et la Chine pour le soutien des activités de cette organisation onusienne en faveur de l’éducation en Afrique pour un enseignement de qualité.

Selon Mme Santana Afonso, grâce à ce projet, plusieurs réalisations ont été faites au Congo, parmi lesquelles la mise en place d’une bibliothèque virtuelle et des salles équipées pour la formation présentielle des enseignants dans six localités du pays.

Au regard du retrait des Etats-Unis d’Amérique (USA) et de l’Israël de l’Unesco, Mme Ana Elisa de Santana Afonso a dit que l’institution onusienne est prête à poursuivre ses missions avec les ressources qu’elle pourra mobiliser.

Pour ce qui concerne le Congo, elle a lancé un appel aux agences du système des Nations Unies qui œuvrent dans le domaine de l’enseignement, aux mécènes et aux partenaires pour une contribution au développement de l’éducation dans ce pays.