Congo : un atelier pour la mise en place d’une stratégie sectorielle de l’éducation

La formation qui s’est clôturée mardi 12 décembre, concernait les cadres de l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques (INRAP).

 

Financée par l’UNESCO en partenariat avec le gouvernement, l’atelier de formation a permis aux apprenants de bénéficier d’une expertise. Elle s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement d’investir dans le capital humain, avec l’aide de l’UNESCO, concernant la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation. Elle répond aussi à la matérialisation du PND 2022-2026 et de l’agenda ODD4 et de la stratégie continentale de l’éducation en Afrique de l’Union africaine.

A l’issue de cette formation, les séminaristes ont marqué leur adhésion à booster l’action pédagogique en mettant en exergue leurs nouvelles connaissances acquises. Après six mois de formation, ces cadres, désormais mieux outillés

C’estLe ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou qui a présidé la cérémonie de clôture le 12 décembre à Brazzaville, de l’atelier final de formation des cadres de l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques. 

Source : vox.cg

Préparatifs du BEPC 2018 : retard dans l’exécution des programmes

C’est un constat du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le 16 avril, lors de sa descente sur le terrain.

 

 

L’évaluation à mi-parcours du niveau d’exécution des programmes des classes de 3e révèle des lacunes à combler dans certains établissements publics et privés de Brazzaville. Ce premier bilan encore insatisfaisant, a amené Anatole Collinet Makosso, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire à poursuivre des séances de travail et d’évaluation sur le terrain. Suite, à une évaluation menée par l’Institut National de Recherche et d’Action Pédagogiques (INRAP) sur les Collèges d’Enseignement Général (CEG) et les écoles publiques, il en ressort que le suivi du programme des classes de 3est abordable.

« Nous pouvons dire que les résultats de l’état d’avancement des programmes dans tous les départements du pays sont quand même acceptables, parce que cette enquête a été menée à la fin du mois de février qui marque le début des évaluations dans les écoles. Aujourd’hui, les résultats présentés, les réactions des équipes de maîtrise par rapport à ces données ont été bonnes car ils se sont exprimés, en rnous appelant leurs données réalisées au début du 3e trimestre » a expliqué Lucie Flore Loemba, chef de service d’évaluation pédagogique à l’INRAP.

Toutefois, des efforts considérables restent à fournir par les enseignants qui accusent tantôt des retardsdes absences et autres. Des engagements fermes ont été pris par les responsables des écoles interpellées, en dépit du temps qui leur est désormais imparti, pour achever les programmes dans les délais prescrits et tenir les enfants prêts pour cet examen d’Etat.

Anatole Collinet Makosso même si optimiste, exhorte les enseignants : « Si nous devons former des têtes bien faites, il nous faut prendre beaucoup de temps pour faire passer des enseignements, des notions aux enfants. Je sais que cela demande beaucoup de temps et beaucoup de patience ».

Nouveaux manuels de mathématiques: des inspecteurs s’approprient la méthodologie d’utilisation

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, a lancé du 26 au 30 mars, un atelier sur le maniement des mathématiques du CPI au CM2.

 

L’Institut National de Recherche et d’Action Pédagogiques (INRAP) organise depuis le 26 mars, un atelier sur l’appropriation de la méthodologie des nouveaux manuels de mathématiques. Sont concernés par ce séminaire de formation, qui s’achève le 30 mars prochain, les délégués départementaux. Thomas Makosso, directeur général de l’INRAP a indiqué que cette nouvelle collection est une version contextualisée de différents manuels autrefois en usage dans plusieurs pays francophones.

Des enseignants chercheurs en charge de la rédaction de  cette nouvelle collection, sont les animateurs de cet atelier. Ces travaux permettront aux instituteurs de maitriser la méthodologie utilisée dans ces nouveaux ouvrages.

Le ministre en charge de l’Enseignement de base, Anatole Collinet Makosso, a quant à lui insisté sur la place des mathématiques dans la société. Il précise qu’à la fin de son cycle primaire, l’enfant doit pouvoir être un bon géomètre. « Le manuel, cet outil de base d’apprentissage des apprenants et des enseignants, est également un outil de négociation entre les différents acteurs et activistes pour aboutir à la réalisation et à son utilisation. Classiquement composé de textes, il rend accessible, synthétise et structure tout état de connaissances d’une discipline pour assurer les bases d’un même apprentissage et d’une culture partagée à un âge. Il transmet donc, à l’usage des plus jeunes, le capital culturel d’une société à un moment précis », a-t-il souligné.

Loin d’être un livre saint, le manuel scolaire est selon le ministre, un outil didactique précieux comme un tableau ou un rétroprojecteur au service de l’enseignant et de l’apprenant. Il ajoute à ce sujet que « En plus de ses fonctions classiques d’aide aux préparations des cours et de recueil des exercices, il a de nombreuses autres fonctions avant, pendant et après le cours qu’il convient de présenter : il est un outil multifonctionnel, il a essentiellement une fonction pédagogique, didactique et culturelle. Alors, il faut que l’enseignant en ait la maîtrise. Il faut qu’il ait une parfaite maîtrise de cet outil, c’est-à-dire en faire bon usage dans l’exercice de son métier».

 

Congo : les Etats-Unis vont débloquer 15 milliards FCFA pour les cantines scolaires

Cette information a été par l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskell, mardi 13 février 2018.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskell, a annoncé mardi à Brazzaville, qu’après le retrait de leur ONG « Partenariat international pour le développement humain (IPHD)’’, les Etats-Unis sont disposés à débloquer une enveloppe de 30 millions de dollars, soit environ 15 milliards FCFA, pour financer les cantines scolaires à travers le Programme alimentaire mondial (PAM).

« Les Etats-Unis vont débloquer une enveloppe de trente millions de dollars pendant cinq ans pour ce programme via le PAM au Congo. Je suis très fier de ce programme’’, a déclaré le diplomate américain, à l’issue d’un entretien avec le ministre congolais de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Mackosso.

En outre, les deux personnalités ont évoqué la question sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement de la langue anglaise au Congo. Ainsi, le diplomate américain a expliqué au ministre le programme Fellow consistant à améliorer les compétences des enseignants et des cadres administratifs en anglais. De même, les deux parties envisagent de réviser les programmes de formation en anglais.

Pour ce faire, les Etats-Unis travailleront avec l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques (INRAP) pour la révision des curricula de formation. « Nous collaborons aussi avec le ministère de l’Enseignement primaire sur la possibilité d’améliorer l’enseignement de la langue anglaise au Congo. Il y a un expert américain qui viendra ici, en septembre, pour travailler avec l’INRAP sur les curricula d’anglais », a annoncé l’ambassadeur américain.

Todd Haskell a enfin proposé à Collinet Mackosso la mise en œuvre d’un programme qui consiste à mettre ensemble les élèves des différents établissements afin qu’ils puissent comprendre les programmes de formation développés au niveau de l’ambassade. Pour cela, ils vont mettre en place des classes de découverte et des sorties culturelles ainsi que des échanges de classe entre les élèves des deux pays. C’est ainsi que les deux parties sont tombées d’accord pour créer un comité technique pilote.

De son côté, Collinet Makosso a demandé au diplomate américain de travailler sur un projet d’identification de quelques écoles pilotes qui devraient commencer avec l’apprentissage de la langue anglaise, dès le cycle primaire à Brazzaville, Pointe-Noire et à l’intérieur du pays. Il a aussi souhaité que dans le cadre de la réinsertion des ex-combattants dans le Pool, qu’un accent soit mis sur les enfants ayant abandonné les études en ce qui concerne la formation.