Nouveaux manuels de mathématiques: des inspecteurs s’approprient la méthodologie d’utilisation

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, a lancé du 26 au 30 mars, un atelier sur le maniement des mathématiques du CPI au CM2.

 

L’Institut National de Recherche et d’Action Pédagogiques (INRAP) organise depuis le 26 mars, un atelier sur l’appropriation de la méthodologie des nouveaux manuels de mathématiques. Sont concernés par ce séminaire de formation, qui s’achève le 30 mars prochain, les délégués départementaux. Thomas Makosso, directeur général de l’INRAP a indiqué que cette nouvelle collection est une version contextualisée de différents manuels autrefois en usage dans plusieurs pays francophones.

Des enseignants chercheurs en charge de la rédaction de  cette nouvelle collection, sont les animateurs de cet atelier. Ces travaux permettront aux instituteurs de maitriser la méthodologie utilisée dans ces nouveaux ouvrages.

Le ministre en charge de l’Enseignement de base, Anatole Collinet Makosso, a quant à lui insisté sur la place des mathématiques dans la société. Il précise qu’à la fin de son cycle primaire, l’enfant doit pouvoir être un bon géomètre. « Le manuel, cet outil de base d’apprentissage des apprenants et des enseignants, est également un outil de négociation entre les différents acteurs et activistes pour aboutir à la réalisation et à son utilisation. Classiquement composé de textes, il rend accessible, synthétise et structure tout état de connaissances d’une discipline pour assurer les bases d’un même apprentissage et d’une culture partagée à un âge. Il transmet donc, à l’usage des plus jeunes, le capital culturel d’une société à un moment précis », a-t-il souligné.

Loin d’être un livre saint, le manuel scolaire est selon le ministre, un outil didactique précieux comme un tableau ou un rétroprojecteur au service de l’enseignant et de l’apprenant. Il ajoute à ce sujet que « En plus de ses fonctions classiques d’aide aux préparations des cours et de recueil des exercices, il a de nombreuses autres fonctions avant, pendant et après le cours qu’il convient de présenter : il est un outil multifonctionnel, il a essentiellement une fonction pédagogique, didactique et culturelle. Alors, il faut que l’enseignant en ait la maîtrise. Il faut qu’il ait une parfaite maîtrise de cet outil, c’est-à-dire en faire bon usage dans l’exercice de son métier».

 

Le commissaire national aux comptes se conforme aux normes de l’OHADA

Le secrétaire général à la présidence de la République, Jean Baptiste Ondaye, a indiqué le 19 février à Brazzaville, que l’unification des espaces nationaux en un village planétaire justifiait actuellement l’uniformisation des règles, des normes et des législations dans le domaine des affaires.

« Ce séminaire de formation sur l’acte uniforme révisé de l’Organisation pour l’harmonisation des droits des affaires en Afrique (OHADA) constitue une opportunité pour l’amélioration de la qualité des ressources humaines au Commissariat national aux comptes », a notifié le ministre d’Etat, Jean Baptiste Ondaye.

Il a estimé que les mutations dans le domaine de la comptabilité et de l’information financière imposent aux agents du Commissariat national aux comptes une mise à jour de leurs savoir-faire, indispensable à plus d’un titre. D’abord par ce qu’elle permettra de mener avec efficacité les missions d’audit et de contrôle que ces agents réalisent auprès de toutes les entreprises ayant des intérêts de l’Etat. Ensuite, dans la mesure où le CNC évolue dans un environnement concurrentiel, et sa survie dépend ainsi de la qualité de ses prestations.

Pour sa part, le formateur certifié aux normes IFRS, Mor Niang a relevé qu’il mettra au service des séminaristes ses trente années d’expérience et son expertise avérée dans le domaine de la comptabilité, de nouveaux standards internationaux.

Selon lui, cette réforme qui est financée par la Banque mondiale, adoptée par tous les pays de l’espace OHADA et en vigueur depuis le 1er janvier vient à point nommé, car elle permet de rendre compétitive l’économie des Etats africains, d’améliorer la bonne gouvernance, de mettre un dispositif sécurisé des informations en vue de rassurer les partenaires financiers.

Au cours de ce séminaire de formation tenu sous le thème « Les nouvelles dispositions du référentiel OHADA révisé », qui s’achève le 24 février, les agents du CNC s’approprieront les changements majeurs opérés dans le nouvel acte uniforme OHADA, relatif au droit comptable et à l’information financière. Ces mutations qui épousent les fondements de la comptabilité anglo-saxonne entérinent celle de la comptabilité générale vers la comptabilité financière.