L’Etat du Congo unique propriétaire de de la filiale Société générale

L’accord de clôture de la cession de la filiale congolaise de la banque Société générale a été signé, le 23 décembre, à Brazzaville.

 

L’Etat est désormais l’unique propriétaire de la filiale Société générale Congo. La signature dudit accord s’est fait samedi 23 décembre, à Brazzaville entre le ministre de l’Économie et des Finances, Jean Baptiste Ondaye, et les représentants du géant français de la finance. Cette étape arrive après celle de la phase de signature et le rachat des 93,47% des parts du groupe Société générale.

Le gouvernement a choisi BGFIBank Congo en tant que futur repreneur de la filiale congolaise de Société générale. Adiac-congo.com affirme que les négociations en vue de la reprise des actifs de la Société générale Congo pourraient être bouclées dès le début de l’année 2024. Il faut souligner que cette transition est actuellement gérée par deux comités de gestion composés des représentants de la Société générale, de l’État et de BGFI Capital (filiale du groupe BGFIBank), qui est le conseil de l’État congolais.

Rappelons que c’est en juin dernier que le Groupe Société générale avait décidé de vendre certaines de ses filiales en Afrique parmi lesquelles Société générale Congo, dont l’État détenait 6,5% des parts. Après des semaines de discussions, le Congo a fait valoir son droit de préemption, conformément aux dispositions de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires.

C’est finalement, le 31 juillet dernier, l’Etat congolais et le groupe Société générale ont signé un accord en vue de l’acquisition de l’intégralité des actions détenues par ce dernier dans sa filiale congolaise.

Congo : ouverture du centre d’enrôlement du NIU

Doté d’équipements informatisés, ce nouveau centre dispose d’une capacité d’enrôlement de mille usagers par jour.

 

Le centre d’enrôlement des usagers pour la production du Numéro d’identification unique (NIU), de Brazzaville vient d’ouvrir ses portes. L’ouverture de ce centre en plus des onze autres sites existants, intervient dix jours avant l’entrée en vigueur effective de la réforme, soit le 30 juin prochain. Le NIU constitue, en effet, un référentiel aux systèmes d’identification du ministère de l’Économie et des Finances, ainsi que d’autres administrations comme les Douanes, les Impôts, la Justice pour le casier judiciaire, l’Intérieur pour la carte nationale d’identité.

La carte biométrique permet de disposer d’un fichier « fiable » des acteurs économiques du pays. Cet outil contribuera à améliorer la collecte des recettes de l’État ainsi qu’à sécuriser les ressources publiques, dans un contexte de la rareté des ressources et de l’engagement du gouvernement envers des partenaires au développement. C’est du moins ce qu’a assuré le ministre de l’Économie et des Finances, Jean Baptiste Ondaye

Le projet de carte NIU a été l’une des priorités du gouvernement depuis son initiative en 2004, puis son lancement en août 2020.  L’obtention du NIU est désormais obligatoire pour tout acteur économique et toute personne physique pour des transactions économiques et administratives. Il est attribué aux nationaux et ressortissants étrangers vivant en République du Congo

Le centre d’enrôlement du numéro d’identification unique a été inauguré mardi 20 juin, par le ministre de l’Économie et des Finances, Jean Baptiste Ondaye.

Le commissaire national aux comptes se conforme aux normes de l’OHADA

Le secrétaire général à la présidence de la République, Jean Baptiste Ondaye, a indiqué le 19 février à Brazzaville, que l’unification des espaces nationaux en un village planétaire justifiait actuellement l’uniformisation des règles, des normes et des législations dans le domaine des affaires.

« Ce séminaire de formation sur l’acte uniforme révisé de l’Organisation pour l’harmonisation des droits des affaires en Afrique (OHADA) constitue une opportunité pour l’amélioration de la qualité des ressources humaines au Commissariat national aux comptes », a notifié le ministre d’Etat, Jean Baptiste Ondaye.

Il a estimé que les mutations dans le domaine de la comptabilité et de l’information financière imposent aux agents du Commissariat national aux comptes une mise à jour de leurs savoir-faire, indispensable à plus d’un titre. D’abord par ce qu’elle permettra de mener avec efficacité les missions d’audit et de contrôle que ces agents réalisent auprès de toutes les entreprises ayant des intérêts de l’Etat. Ensuite, dans la mesure où le CNC évolue dans un environnement concurrentiel, et sa survie dépend ainsi de la qualité de ses prestations.

Pour sa part, le formateur certifié aux normes IFRS, Mor Niang a relevé qu’il mettra au service des séminaristes ses trente années d’expérience et son expertise avérée dans le domaine de la comptabilité, de nouveaux standards internationaux.

Selon lui, cette réforme qui est financée par la Banque mondiale, adoptée par tous les pays de l’espace OHADA et en vigueur depuis le 1er janvier vient à point nommé, car elle permet de rendre compétitive l’économie des Etats africains, d’améliorer la bonne gouvernance, de mettre un dispositif sécurisé des informations en vue de rassurer les partenaires financiers.

Au cours de ce séminaire de formation tenu sous le thème « Les nouvelles dispositions du référentiel OHADA révisé », qui s’achève le 24 février, les agents du CNC s’approprieront les changements majeurs opérés dans le nouvel acte uniforme OHADA, relatif au droit comptable et à l’information financière. Ces mutations qui épousent les fondements de la comptabilité anglo-saxonne entérinent celle de la comptabilité générale vers la comptabilité financière.