Congo-Concours direct : plus de 9500 face aux épreuves

Le concours d’entrée dans les écoles professionnelles notamment de Santé, des Beaux-Arts, d’Administration, des Eaux et Forêst et des Instituteurs session 2023, a démarré le 3 août, sur l’ensemble du territoire national.

 

Ils sont au total 9 509 candidats repartis dans cinquante-six centres face aux épreuves. L’examen qui s’achève aujourd’hui ce vendredi 04 août, a été lancé hier jeudi par le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel, Paul Soy Benga.

La première journée a été consacrée à l’épreuve de Français pour tous les candidats. Tandis que ceux de l’Ecole nationale des Beaux-Arts, option Arts Plastiques ont planché sur le dessin d’imagination. En cette deuxième journée, les candidats affronteront les Mathématiques, pendant que ceux des écoles paramédicales de santé plancheront sur les Sciences de la vie et de la terre, et les postulants de l’Ecole nationale des Eaux et Forêts aborderont l’épreuve des Sciences physiques.

Pour l’Ecole nationale des Beaux-Arts, option musique, la culture générale et ceux de l’option Arts Plastiques, le dessin d’observation. Les candidats de l’Ecole nationale des instituteurs et de l’Ecole nationale moyenne d’administration auront pour épreuves les Mathématiques et l’histoire-géographie.

Notons que cette année, l’effectif des candidats est en baisse comparativement à l’année dernière.

Nouveaux manuels de mathématiques: des inspecteurs s’approprient la méthodologie d’utilisation

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, a lancé du 26 au 30 mars, un atelier sur le maniement des mathématiques du CPI au CM2.

 

L’Institut National de Recherche et d’Action Pédagogiques (INRAP) organise depuis le 26 mars, un atelier sur l’appropriation de la méthodologie des nouveaux manuels de mathématiques. Sont concernés par ce séminaire de formation, qui s’achève le 30 mars prochain, les délégués départementaux. Thomas Makosso, directeur général de l’INRAP a indiqué que cette nouvelle collection est une version contextualisée de différents manuels autrefois en usage dans plusieurs pays francophones.

Des enseignants chercheurs en charge de la rédaction de  cette nouvelle collection, sont les animateurs de cet atelier. Ces travaux permettront aux instituteurs de maitriser la méthodologie utilisée dans ces nouveaux ouvrages.

Le ministre en charge de l’Enseignement de base, Anatole Collinet Makosso, a quant à lui insisté sur la place des mathématiques dans la société. Il précise qu’à la fin de son cycle primaire, l’enfant doit pouvoir être un bon géomètre. « Le manuel, cet outil de base d’apprentissage des apprenants et des enseignants, est également un outil de négociation entre les différents acteurs et activistes pour aboutir à la réalisation et à son utilisation. Classiquement composé de textes, il rend accessible, synthétise et structure tout état de connaissances d’une discipline pour assurer les bases d’un même apprentissage et d’une culture partagée à un âge. Il transmet donc, à l’usage des plus jeunes, le capital culturel d’une société à un moment précis », a-t-il souligné.

Loin d’être un livre saint, le manuel scolaire est selon le ministre, un outil didactique précieux comme un tableau ou un rétroprojecteur au service de l’enseignant et de l’apprenant. Il ajoute à ce sujet que « En plus de ses fonctions classiques d’aide aux préparations des cours et de recueil des exercices, il a de nombreuses autres fonctions avant, pendant et après le cours qu’il convient de présenter : il est un outil multifonctionnel, il a essentiellement une fonction pédagogique, didactique et culturelle. Alors, il faut que l’enseignant en ait la maîtrise. Il faut qu’il ait une parfaite maîtrise de cet outil, c’est-à-dire en faire bon usage dans l’exercice de son métier».