News : Au Congo AGL au coeur de la sensibilisation sur les cancers

Le 30 novembre 2023, plus de 500 collaborateurs évoluant à AGL Congo, Congo Terminal et Terminaux du Bassin du Congo (TBC) ont participé à une sensibilisation sur le cancer de la prostate animée par le professeur en cancerologie Christian NGATALI.

 

Deux sessions en ligne ont permis d’aborder les causes, conséquences et traitements disponibles. Le personnel de plus de 50 ans de ces filiales a également bénéficié de dépistage dans les structures médicales partenaires.

En octobre dernier, des sensibilisations contre le cancer du sein au profit des collaboratrices ont également été organisées. Plus de 200 femmes évoluant dans les 3 filiales ont participé à ces actions couplées au dépistage : échographie mammaire pour les 25 à 49 ans et mammographie pour les 50 ans et plus.

« La santé de nos collaborateurs fait partie de nos priorités au même titre que l’amélioration des conditions de travail et le respect des règles de sécurité » explique Christophe PUJALTE, Directeur Régional Congo, RDC et Angola.

« La lutte contre les cancers du sein et de la prostate commencent par la sensibilisation et le dépistage précoce. Deux actions qui augmentent les chances de guérison des patients. C’est assez encourageant de voir AGL et ses filiales s’approprier de telles initiatives » précise Christian Frousse Sidney NGATALI, Professeur en cancérologie.

A propos d’AGL Congo

AGL (Africa Global Logistics) est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, compagnie maritime et logistique de premier plan. Présent au Congo dans le transport et la logistique, AGL compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. AGL s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire

Congo-octobre rose : le dépistage précoce est le début de la guérison

Le collectif « Who I’am » a organisé une conférence-débat le 28 octobre dernier à Pointe-Noire, pour sensibiliser la population sur les dangers du cancer du sein et de l’utérus.

 

Plusieurs activités ont meublé le mois d’octobre rose. A Pointe-Noire, le collectif « Who I’am », a organisé une conférence-débat le 28 octobre 2023, à Pointe-Noire. Il s’est agi de sensibiliser la population sur les risques et dangers liés au cancer du sein et au cancer l’utérus.

La directrice départementale des soins et services de santé de Pointe-Noire, le docteur Victoire Aubierge Matondo Kimpamboudi, expliqué que grâce à un dépistage précoce, il est possible de guérir du cancer du sein et de l’utérus.

« Il faudrait penser descendre dans les marchés, les quartiers et les villages pour sensibiliser la population, notamment les personnes qui sont démunies et défavorisées. C’est cela notre nouvelle bataille », a-t-elle lancé.

C’est sur le thème « Unir nos voix et agir contre le cancer du sein et de l’utérus », que s’est tenue la conférence-débat organisé par le collectif « Who I’am ».

Résistance antimicrobienne : 27 millions de décès enregistrés par ans en Afrique

C’est une révélation faite, pendant la 73e session du comité régional l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

 

Les experts et responsables africains œuvrant dans le domaine de la santé ont mis en place une nouvelle politique régionale pour accélérer la lutte contre la résistance antimicrobienne. C’était au cours de la 73e session du comité régional l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, qui s’est ouvert le week-end dernier à Gaborone, au Botswana.

Selon l’OMS, la plupart des pays africains disposent de plans d’action pour répondre à la résistance antimicrobienne, leur mise en œuvre reste faible à cause d’un manque d’engagement politique et d’une surveillance antimicrobienne inadéquate. D’autres facteurs concernent les capacités insuffisantes des laboratoires et des moyens permettant de garantir une utilisation optimisée des antimicrobiens et de renforcer la sensibilisation et la compréhension de la menace posée par la résistance antimicrobienne.

La résolution a pour but de renforcer la coordination et la gouvernance de l’action contre la question de la résistance antimicrobienne, en améliorant la sensibilisation et la compréhension du problème.

Il en ressort au cours de cette rencontre que plus de quatre millions de personnes pourraient mourir à cause de ce fléau. Les pays doivent mettre en œuvre des mesures afin d’optimiser l’utilisation responsable des antimicrobiens dans les établissements de santé d’ici à 2030.

Dans le monde environ dix millions de personnes dont quatre millions dans la région africaine pourraient mourir à cause de la résistance antimicrobienne d’ici à 2050. C’est du moins une affirmation de l’OMS.

Sommet des trois bassins : près de 2000 représentants des communautés attendus

La ville de Brazzaville en République du Congo, va abriter du 26 au 28 octobre prochain, le sommet des trois Bassins de biodiversité et des forêts tropicales.

 

Plus de 1500 participants sont attendus à Brazzaville du 26 au 28 octobre prochain, à l’occasion du Sommet des trois Bassins de biodiversité et des forêts tropicales. A moins de deux mois de la tenue de l’évènement la sensibilisation des parties prenantes se poursuit.

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, était face à la presse, le 2 septembre dernier, pour situer l’opinion sur l’enjeu de l’évènement et le niveau de préparation.

Dans un extrait d’une publication de nos confrères d’adiac-congo.com, Arlette Soudan-Nonault a indiqué : « Nous pouvons estimer à 80% le niveau de préparation du sommet ; il nous reste à finaliser l’envoi des invitations, entre-temps les inscriptions se poursuivent en ligne sur le site dédié au sommet des trois bassins ».

Comme enjeux de cette rencontre, la ministre a évoqué la formation d’une coalition des pays des trois bassins avec une gouvernance Sud-Sud des écosystèmes forestiers représentant 80% de la biodiversité mondiale et la recherche des financements autour d’un marché de crédit-carbone « souverain ».

On note entre autres les objectifs à atteindre par les pays du sud, la signature d’un accord de coopération, la mise en place des plans d’actions conjoints avec objectifs clairs et chiffrés de conservation des ressources forestières.

Journée mondiale de la protection civile : le Congo opte pour la sensibilisation

La République du Congo de concert avec la communauté internationale commémore la journée mondiale de la protection civile, ce 1er mars 2023.

 

Comme tous les 1ers mars de chaque année, la communauté internationale célèbre la journée mondiale de la protection civile. L’édition de cette année 2023 a pour thème : « Le rôle des technologies de l’information dans l’évaluation des risques ».

A cette occasion, le ministre congolais de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, a rendu publique une déclaration. Dans celle-ci, il a relevé l’importance de sensibiliser le grand public au rôle de la protection civile dans la vie quotidienne de la communauté ainsi qu’aux différentes mesures de prévention à adopter en cas de situation d’urgence.

Pour le ministre, il faut accorder une attention particulière à la prévention et à tout outil susceptible de la promouvoir, entre autres les technologies de l’information.

Pres de 35 000 enfants sensibilises à l’environnement à Pointe-Noire par Congo Terminal et Renatura

Le 13 décembre 2022, lors du bilan sur le partenariat Congo Terminal et Renatura, les deux acteurs ont noté avec satisfaction la sensibilisation à l’environnement de 35 000 enfants durant l’année 2022. Ils sont plus de 300 000 depuis le début de l’opération en 2005.

 

Congo Terminal accompagne Renatura dans la sensibilisation sur l’environnement ; l’apprentissage des gestes éco-responsables et la connaissance des espèces menacées, plus particulièrement les tortues marines. Cette sensibilisation s’adresse aux élèves d’établissements scolaires de Pointe-Noire et des environs ainsi qu’aux familles des collaborateurs. Depuis le début de l’année, les actions de sensibilisation ont été accentuées par la diffusion de messages et documentaires télévisés mettant en avant les bonnes pratiques des entreprises pour la préservation de la biodiversité.

« Plus les personnes sont au fait des dangers que peuvent provoquer la pollution et des gestes pour y remédier, plus nous avons de chance de préserver notre écosystème » déclare Anthony SAMZUN, Directeur Général Congo Terminal.

« Pour une ville qui compte environ 1 million d’habitants, nous sommes heureux d’avoir sensibilisé environ une personne sur trois. Au début nos efforts n’étaient pas significatifs, mais l’accompagnement de Congo Terminal a été un accélérateur. Nous pensons poursuivre dans cette lancée pour que chaque famille accroît son engagement à préserver l’environnement » soutient Nathalie Mianseko, Directrice Renatura Congo.

Renatura est une ONG dont l’objectif est de promouvoir le développement durable par la conservation de la biodiversité, l’étude et la protection des tortues marines au Congo. L’ONG travaille également depuis plusieurs années à la sensibilisation sur l’environnement, l’accompagnement de l’Etat dans la mise en place d’une aire marine protégée ; la vulgarisation des gestes clés et la formation des associations œuvrant dans le même secteur d’activité ou activité assimilée telle que la pêche.

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.   www.congoterminal.net


Congo Terminal sensibilise contre le VIH/Sida

Le 1er décembre 2022, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le VIH/Sida, Congo Terminal a mobilisé ses 25 pairs éducateurs pour sensibiliser près de 900 collaborateurs dans les bureaux et sur les sites opérationnels.

La veille, les pairs éducateurs ont bénéficié d’une formation de plusieurs heures animées par docteur Justin IMBOUA, médecin conseil de l’entreprise. Il a abordé les questions de transmission, prévention, traitement et les a encouragés à promouvoir le dépistage volontaire.

« Le dépistage volontaire, l’abstinence, la fidélité et/ou l’utilisation du préservatif sont des pistes importantes pour freiner la propagation de la maladie » soutient docteur IMBOUA, médecin conseil Congo Terminal.

« Le VIH/Sida est un fléau mondial. Nous mettons à profit tous les ans le 1er décembre pour encourager chaque collaborateur à éviter les comportements sexuels à risque. Car chacun d’eux est avant tout un père/une mère de famille, un pilier pour la société et un espoir pour sa progéniture » déclare Anthony SAMZUN, Directeur général Congo Terminal.  

Depuis plusieurs années, Congo Terminal mène une politique rigoureuse dans la lutte contre le VIH/Sida. L’entreprise sensibilise régulièrement ses collaborateurs et les jeunes en milieu scolaire sur les comportements sexuels à risque. Elle accompagne les dépistages volontaires et distribue des préservatifs pour encourager la prévention.

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

Congo-cancer du sein et du col de l’utérus : les sages-femmes sensibilisent

Un atelier de formation à l’endroit des sages-femmes a été organisé, le 15 octobre à Pointe-Noire, à l’occasion de la campagne dite « Octobre rose ».

 

L’objectif de cet atelier était de mobiliser et de sensibiliser la population à la prévention du cancer du sein et du col de l’utérus. Initiée par la direction départementale des soins et services de santé de Pointe-Noire, en collaboration avec le Programme national de lutte contre le cancer, représenté par sa directrice, le Pr Judith Nsondé Malanda, cancérologue médicale, l’activité a regroupé près d’une trentaine de sages-femmes et le personnel paramédical en service dans les Centres de santé intégrés (CSI) et structures sanitaires privées de la place.

Favoriser et améliorer le diagnostic précoce afin de réduire le taux de malades qui viennent en consultation à un stade de la maladie très avancé a été le principal objectif de cet atelier. Les différentes communications ont été portées sur la prévention, le diagnostic, le traitement et la guérison.

« Notre but est de voir les patients être dépistés à temps dans les CSI. C’est ce qui justifie le choix sur les sages-femmes qui reçoivent en premier la population avant qu’elle n’arrive dans les grands hôpitaux. Ainsi, quand le cancer est détecté à un stade précoce, le pronostic est meilleur », a dit le Dr Stevy Makouanzi, oncologue médical, oncopédiatre.

Congo Terminal accentue la sensibilisation sur l’environnement

Le 16 août 2022, lors d’une revue de leur partenariat Congo Terminal et l’ONG Renatura ont décidé d’accroitre la sensibilisation sur l’environnement et la réduction de l’empreinte carbone au profit de la population locale.

 

Depuis plusieurs années, Congo Terminal accompagne Renatura dans la sensibilisation sur l’environnement ; l’apprentissage des gestes éco-responsable et la connaissance des espèces menacées plus particulièrement les tortues marines. Celles-ci sont adressées aux élèves d’établissements scolaires de Pointe-Noire et ses environs ainsi qu’aux familles de ses collaborateurs. Les deux partenaires ont conclu d’étendre leurs actions de sensibilisation auprès de la population par la diffusion de messages et documentaires télévisés mettant en avant les bonnes pratiques des entreprises en faveur de la préservation de la biodiversité.

« Avec Renatura nous avons pu sensibiliser plus de 270 000 enfants et environ 400 familles de nos employés. Nous nous sommes convenu d’élargir cette action aux populations locales. Plus les personnes sont au fait des dangers que peuvent provoquer la pollution et des gestes pour y remédier, plus nous avons de chance de préserver notre écosystème » déclare Anthony SAMZUN, Directeur Général Congo Terminal.

« Eduquer et sensibiliser sont les deux axes indispensables pour accroître l’engagement des populations à préserver la biodiversité. Congo Terminal est un partenaire de longue date à nos côtés pour ce projet» soutient Nathalie MIANSEKO, Directrice Renatura Congo.

RENATURA est une ONG dont l’objectif est de promouvoir le développement durable par la conservation de la biodiversité, l’étude et la protection des tortues marines au CONGO. L’ONG travaille également depuis plusieurs années à la sensibilisation sur l’environnement, l’accompagnement de l’Etat dans la mise en place d’une aire marine protégée ; la vulgarisation des gestes clés et la formation/structuration des petites associations œuvrant dans le même secteur d’activité ou activité assimilée telle que la pêche.

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

Congo : fin de la campagne de dépistage des maladies à Pointe-Noire

Celle-ci s’est tenue du 08 au 10 janvier et concernait les maladies telles que l’hypertension artérielle, du diabète, du paludisme et du VIH/SDA.

 

Une campagne de sensibilisation et de dépistage gratuite de certaines maladies viennent de prendre fin à Pointe-Noire. Celle-ci s’est tenue du 08 au 10 janvier et concernait l’hypertension artérielle, du diabète, du paludisme et du VIH/SDA.

L’initiative est du Dr Mabongo Dassise qui a expliqué que la prévention est à la base de la médecine. « Ce qui me motive, à travers ce dépistage, c’est que je ne veux pas voir un seul Congolais mourir par manque de moyens de payer les frais de consultation chez un médecin. En plus de Pointe-Noire, nous voulons nous déployer à travers l’ensemble du territoire national pour soigner la population congolaise », a-t-il signifié.

Bolloré Transport & Logistics Congo s’engage pour la lutte contre le VIH/Sida en milieu scolaire

Du 1er au 03 décembre 2021, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le VIH/Sida, plus de 500 jeunes ont été sensibilisés par l’entreprise sur la prévention et le dépistage contre le VIH/Sida et les maladies sexuellement transmissibles (MST) en milieu scolaire.

Associés au personnel de l’ACBEF (Association Congolaise pour le Bien-être Social), les pairs éducateurs de Bolloré Transport & Logistics et de sa filiale Congo Terminal, ont participé à une action de sensibilisation au Collège d’Enseignement Général (CEG) 30 mars de Pointe-Noire. Une séance de dépistage contre le VIH/Sida et les MST a également été proposée au cours de cette journée et a mobilisé au total plus de 300 élèves.

Pour Franck KINANGA, Directeur Juridique Pays « Nous avons pour ambition de donner à la jeunesse les clés de son autonomie. C’est pourquoi nous nous devons de les sensibiliser sur l’existence du VIH/Sida et d’autres maladies sexuellement transmissibles qui présentent toujours une menace. Notre champ d’actions dépasse le cadre de la sensibilisation puisque nous prenons également en charge 100 % des frais de dépistage volontaire et anonyme. »

Klement MVEMBE, Coordonnateur ACBEF Pointe-Noire, explique à son tour : « Nous intervenons en milieu scolaire pour freiner la propagation du VIH/Sida parmi les jeunes adolescents et prévenir les grossesses précoces qui sont la principale cause de décrochage scolaire pour les jeunes filles. Cette action est d’autant plus importante que notre population est constituée de plus de 50 % de jeunes ». Chaque année, Bolloré Transport & Logistics et ses filiales se mobilisent à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le VIH/Sida et organisent pour leurs salariés et ayants droits des campagnes de sensibilisation ainsi que des séances de dépistage volontaire pour agir de manière durable et efficace.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Congo : signature d’accord pour une sensibilisation contre l’alcool au volant

Direction générale des transports terrestres (DGTT) vient de lancer une vaste campagne de sensibilisation impliquant contre l’alcool au volant.

 

Selon les unités spécialisées de la force publique, pas moins de 30 782 accidents corporels ont été enregistrés entre 2014 et 2019. Ces statistiques officielles renseignent que l’alcool au volant et l’excès de vitesse sont à l’origine de nombreux drames sur la route.

C’est ce qui explique la signature d’un accord de partenariat, le 14 octobre à Brazzaville, entre la DGTT et la Brasserie du Congo (Brasco) pour le changement de comportement des conducteurs.

La DGTT vient de lancer une vaste campagne de sensibilisation impliquant tous les acteurs de la vie publique. L’objectif de cette initiative est de rendre les routes plus sûres.

Congo-Coronavirus : le gouvernement intensifie la sensibilisation

Des campagnes de sensibilisation sont prévues dans les marchés domaniaux et d’autres lieux publics de Brazzaville, la capitale congolaise.

 

Convaincre les congolais indécis et les anti-vaccins à aller se faire administrer une dose afin de se prémunir contre le coronavirus. C’est l’objectif que s’est lancé le ministère de la santé en partenariat avec en charge de la femme et la mairie de Brazzaville. A cet effet, des campagnes de sensibilisation sont mises sur pieds dans les marchés domaniaux et d’autres lieux publics.

« Nous sommes heureux de recevoir 55.000 doses supplémentaires qui vont nous permettre d’avancer dans le programme de vaccination. Nous pouvons rassurer la population que les vaccins sont disponibles. L’autre effort c’est d’amener la population à se faire vacciner. Nous sommes en train de mobiliser les vaccinateurs de manière à ce qu’ils emmènent le vaccin vers la population », a indiqué le directeur du programme élargi de vaccination, le Dr Alexis Mouro Moyoka.

Rappelons que le 6 octobre dernier, le ministère de la Santé et de la Population a réceptionné 55.000 doses de vaccin Johnson & Johnson dans le cadre de la facilité AVAT de l’Union africaine (UA).

Congo : campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes

L’initiative a été officiellement été lancée le 29 septembre à Brazzaville par le réseau africain des jeunes et adolescents en population et développement (Afriyan-Congo).

 

A Brazzaville, l’Afriyan-Congo vient de lancer une campagne contre les violences basées sur le genre (VBG). Cette initiative est orientée en milieu jeune. L’opération de sensibilisation a débuté le 29 septembre 2021. Elle a pour objectif d’éveiller la conscience de la population sur l’urgence  et la nécessité de combattre les abus  et harcèlements sexuels sur la jeune fille.

Pour Jean Claude Mouvioyi, conseillé à la jeunesse et à l’éducation physique, les violences physiques et psychiques perpétrées par l’homme sur la jeune fille, constituent une atteinte grave aux droits de l’homme. Cette campagne qui est organisés en réseaux durera dix jours puis se déroulera à 70% sur les réseaux sociaux.

Notons que l’opération  ne couvre pas pour l’instant toute l’étendue du territoire national. Elle ne concerne que les villes, notamment Brazzaville, Pointe-Noire et Ouesso.

 

 

 

 

Congo Terminal s’engage aux côtés de l’ONG Renatura pour la protection de la biodiversité

Congo Terminal, filiale de Bolloré Ports, a organisé le 29 mai 2021 une visite à l’écocentre de l’ONG Renatura, son partenaire depuis 2016, pour sensibiliser les familles de ses employés aux enjeux sur la préservation de l’environnement et la protection de la biodiversité.

Au cours de cette journée de visite, les familles du personnel de Congo Terminal ont été sensibilisées plus particulièrement sur les différentes espèces de tortues marines, les impacts sur l’équilibre de l’écosystème marin ainsi que les dangers du braconnage et la nécessité d’une gestion responsable de l’eau.

Depuis 2016, l’entreprise est en partenariat avec l’ONG Renatura Congo pour la protection des tortues marines, la préservation des écosystèmes et la sensibilisation des enfants aux sujets liés à l’environnement. En près de cinq ans, plus de 150 000 écoliers ont été sensibilisés à Pointe-Noire et dans ses environs.

En complément des actions menées avec l’ONG Renatura, d’autres initiatives ont été menées par Congo Terminal pour contribuer à la préservation de l’environnement. En 2017, l’entreprise a ainsi installé sur son site plusieurs fontaines d’eau réfrigérée pour son personnel, permettant de supprimer l’utilisation de plus de cinq tonnes de plastique.

« La protection de la biodiversité et la sauvegarde de l’environnement sont des préoccupations majeures. Ces deux axes, intégrés dans notre stratégie RSE, mobilise l’entreprise, son personnel et aussi leurs familles autour d’un objectif commun et à travers des actions concrètes pour préserver l’environnement. » a déclaré Laurent PALAYER, Directeur général de Congo Terminal,

RENATURA est une ONG dont l’objectif est de promouvoir le développement durable par la conservation de la biodiversité. Son action s’articule en particulier autour de l’étude et la protection des tortues marines et de leur habitat au CONGO.

 À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses différentes et importantes réductions tarifaires intervenues ces dernières années, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015; ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal déploie des solutions de mobilité respectueuses de l’environnement à travers ses bus électriques destinés au transport du personnel au sein de ses installations. Congo Terminal emploie plus de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’apprentissage.

CEMAC : le Ciespac sensibilise sur l’impact du covid-19 en maternité

L’initiative du Ciespac vise à contribuer à une meilleure appréhension de la lutte contre la Covid-19 en zone Cémac.

 

L’épidémiologie et la lutte contre la Covid-19 en zone Cémac c’est le thème de la septième édition des jeudis du Centre inter-Etats d’enseignement supérieur en santé publique d’Afrique centrale (Ciespac).

En organisant cette rencontre, le Ciespac veut contribuer à une meilleure appréhension de la lutte contre la Covid-19 en zone Cémac.  Les réflexions menées au cours de l’action de communication qu’organise le Ciespac, « contribuent à alimenter une politique et une gouvernance multisectorielle de la santé publique en zone Cémac », a indiqué le Pr Pierre Marie Tebeu, directeur du Ciespac.

Les participants à cet échange ont été informés en rapport avec le sous thème « la place de la maternité dans le contexte de la Covid-19 », des dangers encourus par les femmes enceintes avec les risques de développer  l’éclampsie, les accouchements précoces…

« La condition de la Covid-19 complique l’évolution de la grossesse. Et, il n’y a pas encore de documentation en ce qui concerne la contamination des cas de nouveau-nés à la Covid-19 », a expliqué le docteur Woromogo.

Les participants ont été aussi édifiés sur le rôle du laboratoire dans la gestion de la pandémie de Covid-19, le cas du Cameroun et autres. Le Pr Richard Njouom a expliqué la transmission zoonotique de la pandémie de Covid-19 et les outils virologiques du diagnostic. « Le laboratoire identifie rapidement le pathogène, le caractérise et indique le niveau de l’immunité acquise par une population après une vaccination », a-t-il commenté.

L’épidémiologie de la pandémie de Covid-19 et les stratégies de lutte ont été présentées par le docteur Norbert Tanké qui a plaidé pour que les pays de la Cémac œuvrent davantage à une gouvernance multisectorielle de santé publique dans la sous-région notamment le niveau de coordination transfrontalière, de surveillance biologique, d’intervention rapide, d’amélioration des conditions des laboratoires et de communication des risques avant l’arrivée d’une troisième vague de la pandémie.

Signalons que la septième édition des jeudis du Ciespac a connu la présence des délégués de la Guinée équatoriale, de la Centrafrique, du Cameroun et de l’Organisation mondiale de la santé.

Congo : la société civile demande la libération des prisonniers d’opinion

Trois organisations de la société civile viennent de lancer une campagne de sensibilisation à Brazzaville en vue d’obtenir la libération d’au moins cinq activistes.

 

La campagne en cours est marquée par des affichages sur lesquelles on peut voir les photos des activistes arrêtés ces derniers mois, Raymond Malonga, Dr Alex Ibacka Ndzabana, Jean Louis Packat, Chryst Dongui Ganga et Florian Miangouila.

« Ce sont des prisonniers d’opinions en fait. Nous avons estimé que finalement il faudrait que nous puissions engager un autre processus de plaidoyer. Voilà pourquoi nous avons commencé cette campagne. En dehors de cela, nous sommes en train de voir les possibilités de mener un grand plaidoyer au niveau des missions diplomatiques et saisir si possible le système des Nations unies », a déclaré Roch Euloge Nzobo, le responsable du Cercle pour les droits de l’Homme et du développement (CDHD) qui fait partie des trois ONG à l’origine de la campagne.

On rappelle que les activistes arrêtés sont accusés notamment « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État ».

Une accusation qui ne passe pas, aux yeux de Roch Euloge Nzobo qui dénonce surtout les conditions dans lesquelles ils ont été interpellés.

« On les a kidnappés pour certains. Alex Dzabana a été kidnappé. Christ Dongui a été enlevé chez lui à 5 heures du matin. Ce qui n’est pas conforme à la loi. Ces policiers chargés de les arrêter se comportent comme des gangsters. Ils n’avaient même pas de mandat délivré par un juge », a déploré Roch Euloge Nzobo.

Pour leurs avocats, le dossier des accusés est vide. Mais leurs démarches menées jusque-là se sont avérées infructueuses.

Au nom du respect des libertés fondamentales et des droits humains, la remise en liberté de ces compatriotes est un geste patriotique qui ne laisse indifférent. D’autant que l’unité et la cohésion nationales, au lendemain de la présidentielle du 21 mars dernier, appellent à ce genre de signaux républicains.

Des signaux qui devraient s’amplifier, couplés à une exigence, largement partagée et fort attendue par le peuple congolais, en ce qu’elle procéderait de l’apurement politique d’autres situations où les concernés devraient également recouvrer la liberté.

C’est le cas du Général Jean Marie Michel Mokoko et du ministre André Okombi Salissa. Les deux, candidats au scrutin présidentiel de 2016, sont murés, depuis près de 4 ans, après leur condamnation pour atteinte à la sûreté d’Etat, à la Maison d’arrêt centrale de Brazzaville.

Conséquemment, les Congolais qui se sont vus astreints, dans les affaires Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, devraient tirer profit d’identiques dispositions.

Congo : une ONG sensibilise contre les arrestations illégales des mineurs

L’Association « les amis des enfants » (AAE) a organisé le 24 avril à Brazzaville une séance de sensibilisation sur les arrestations illégales des mineurs à Moungali, 4e arrondissement.

 

Financées par l’Union européenne via les ONG Agir ensemble pour les droits humains et l’Observatoire congolais des droits de l’homme, ces séances de sensibilisation vont se poursuivre à Ouenzé et à Talangaï. Le but étant de renforcer les capacités des chefs de quartiers et des parents sur les textes portant protection des droits de l’enfant.

Les neuf chefs de quartiers et les parents des enfants de Moungali ont suivi des communications développées par les membres de l’AAE. Il s’agit de « L’analyse de la situation et des causes d’arrestations et de détentions illégales des mineurs » par le chargé des projets et programmes de l’AAE, Carel Tsendou ; « La narration des faits d’arrestations et de détentions illégales par des anciennes victimes ou leurs proches » par le chargé de la communication, Josias Louhouma.

Exposant sur la situation et les causes d’arrestations et de détentions illégales des mineurs, le secrétaire chargé aux projets et programmes de l’AAE s’est appesanti sur quelques articles de la loi n°4-2010 du 14 juin 2010 portant protection de l’enfant en République du Congo. Cette loi vise à assurer à l’enfant qui inséré dans son milieu de vie, une protection prenant en compte sa vulnérabilité physique et psychologique ; mettre sur pied un mécanisme de protection garantissant à l’enfant une meilleure connaissance et un meilleur respect des droits. Il s’agit aussi d’élever l’enfant dans le sens de l’identité nationale et de la citoyenneté, de la fidélité et de la loyauté au Congo.

Carel Tsendou a évoqué les articles 35, 39, 41, 42, 73 et 74 de la loi Potignon : « L’enfant de moins de treize ans est présumé n’avoir pas la capacité d’enfreindre la loi pénale. Il ne peut faire l’objet que de mesures de protection, d’assistance, de surveillance dans les conditions fixées par la présente loi… ».

Sur le terrain, la réalité est tout autre. Car les mineurs se livrent au quotidien à des actes criminels dans les grandes villes du pays. « A treize ans, ils coupent les gens, à 25 ans ils feront des coups d’Etat », a ironisé un chef de quartier de Moungali.

Créée le 25 juillet 2008, l’AAE a décelé, au fil du temps, d’autres maux qui minent les plus jeunes à l’instar du VIH-Sida et des mauvaises conditions d’apprentissage dans les écoles. D’où la réalisation en 2009 d’une vaste campagne d’assainissement dans les établissements scolaires.

Congo-tuberculose : la sensibilisation de proximité est lancée dans les quartiers

La direction du programme national de lutte contre la tuberculose a lancé, le 24 mars, la sensibilisation de proximité dans les quartiers à Brazzaville.

 

Pour bâtir plusieurs stratégies devant enfreindre la progression de la tuberculose en République du Congo, la direction du programme national de lutte contre la tuberculose a lancé, le 24 mars à Brazzaville, la sensibilisation de proximité dans les quartiers.

Au quartier Petit-chose, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, un dispositif mobile a été placé à proximité du rond-point par les équipes du programme national de lutte contre la tuberculose pour maximiser le taux de dépistage contre la tuberculose. La stratégie mise en place a favorisé plusieurs dizaines de personnes à se faire dépister gratuitement. Le jeune Laïs Ondongo qui s’est fait dépister volontairement a souhaité que cette opération soit pérenne.

« Nous allons essayer un peu de rehausser le niveau de la notification en approchant la population active. On a ciblé ce quartier parce qu’il ne bénéficie pas encore d’un centre de dépistage de la tuberculose. Nous lançons un appel à tous les tousseurs et aux cas préventifs de se présenter afin de comprendre l’ampleur de la tuberculose et bâtir plus de stratégies », a indiqué le Dr Franck Hardin Okemba Okombi, directeur du programme national de lutte contre la tuberculose.

Selon la direction de ce programme, entre 2004 et 2021 le taux de la tuberculose décroit car le dépistage et la prise en charge sont gratuits. « Plus nous nous rapprochons de la population, nous rattrapons des malades et nous les traitons davantage », a commenté le Dr Franck Hardin Okemba Okombi.

Outre la ville de Brazzaville, cette campagne de sensibilisation de proximité qui a démarré à la faveur de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose se poursuivra dans toutes les sous-préfectures des départements du pays. Le Congo fait partie des pays africains à charge élevée de la tuberculose. L’indice de la tuberculose est de 304 pour 100.000 habitants.

Le laborantin Jean Baptiste Biniakounou a précisé : « S’il y a une personne qui a la toux amené-la à l’hôpital. Nous allons le tester gratuitement et s’il est tuberculeux on lui donne des médicaments  pendant six mois. Nous prenons ses coordonnées téléphoniques et son adresse physique au cas où la personne est testée positive. Nos équipes de sensibilisation font une descente sur le terrain ».

Signalons que la tuberculose est une maladie infectieuse d’origine bactérienne potentiellement grave qui touche principalement les poumons. Les bactéries provoquant la tuberculose se propagent lorsque la personne infectée tousse ou éternue. La plupart des personnes infectées par les bactéries provoquant la tuberculose ne présentent pas de symptômes. Lorsque des symptômes existent, ils comprennent une toux (éventuellement avec du sang), une perte de poids, des sueurs nocturnes et de la fièvre. Un traitement n’est pas toujours nécessaire en l’absence de symptômes. En revanche, les patients présentant des symptômes actifs devront suivre un long traitement impliquant la prise de nombreux antibiotiques.

Congo-col de l’utérus : le Lions club Brazzaville entend dépister 4000 jeunes filles

Cette association a lancé une campagne de sensibilisation et de dépistage gratuit du cancer du col de l’utérus le 27 février  dernier à Brazzaville.

Ce sont 4000 jeunes filles qui seront dépistées du cancer du col de l’utérus par le Lions club Brazzaville. A travers sa branche juvénile, Leo club Brazzaville espoir, cette association en partenariat avec la brigade médicale congolaise (Brimed-co) a lancé le 27 février à Brazzaville, une campagne de sensibilisation et de dépistage gratuite.

Il faut dire qu’avant la phase de dépistage, plusieurs de ces jeunes filles ont suivi un séminaire sur les causes, la manifestation et les conséquences de ce type de cancer qui attaque souvent les filles actives sexuellement. Les différentes thématiques qui ont constitués l’ossature de cet échange ont été développées par les membres de la Brimed-co, une organisation des jeunes médecins congolais formés à Cuba.

L’initiative a été bien reçue par les participantes qui souhaitent d’ailleurs qu’elle se poursuive dans les autres villes congolaises.

Congo-révision des listes électorales : des élus locaux sensibilisent

Le collectif des élus locaux de la majorité présidentielle de Brazzaville a lancé le 3 février une campagne de sensibilisation citoyenne pour l’inscription sur les listes électorales.

Les opérations de révision extraordinaire des listes électorales qui a commencé le mercredi 03 février pourraient s’achever, le 7 février prochain. Selon le coordonnateur du collectif des élus locaux de la majorité présidentielle de Brazzaville, Arnaud Michel Ngakala, l’élection présidentielle est une échéance majeure dont le souverain primaire est appelé à choisir celui ou celle qui conduira les destinées du pays pour les cinq prochaines années.

Il a également rappelé les quatre conditions exigées pour exercer son droit de vote. Il s’agit notamment d’être de nationalité congolaise ; de jouir de ses droits civiques et politiques, d’être âgé d’au moins dix-huit ans et de s’inscrire sur les listes électorales. « C’est dans cet élan que le collectif des élus locaux de la majorité présidentielle de Brazzaville invite la population de la ville capitale à s’inscrire massivement sur les listes électorales dans les points d’enrôlement de chaque arrondissement. Afin d’affirmer sa citoyenneté, la population est tenue d’accomplir son devoir civique, car le vote est un devoir et un acte d’amélioration du progrès politique et social », a exhorté Arnaud Michel Ngakala.

Il a, par ailleurs, rappelé la nécessité pour les citoyens et les responsables politiques d’œuvrer pour la paix tout au long du processus électoral. Aux conseillers départementaux et municipaux, le coordonnateur du collectif les a invités à poursuivre le travail de terrain. « Chers collègues conseillers, afin d’incarner ensemble l’expression de nos ambitions, nous devons occuper pour le temps qui reste chaque périmètre de notre ville, en cristallisant, en catalysant le dynamisme de chaque arrondissement, de chaque quartier, de chaque ruelle pour faire de notre champion, le réceptacle de l’espérance de tout un peuple », a conclu Arnaud Michel Ngakala, insistant sur le respect des mesures barrières pendant le déroulement de la campagne de sensibilisation.

Congo : une sensibilisation sur la résistance aux antimicrobiens organisée à Pointe-Noire

La session de sensibilisation sur la résistance aux antimocrobiens s’est tenue à Pointe-Noire dans le cadre de la semaine mondiale pour un bon usage des produits contre les microbes.

La session a été placée sous la direction de N’kaya-Tobi, directeur général de l’élevage, qu’assistait Flore Mireille Mabika Bampoutou chargée de communication à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO) au Congo.

Pour les organisateurs, l’objectif général de cette sensibilisation est d’attirer l’attention des décideurs, des prescripteurs et des communautés sur la nécessité de bien utiliser les antimicrobiens afin d’éviter le développement et la propagation des résistances. Spécifiquement, il s’agit d’organiser un atelier de lancement officiel du projet de coopération technique « Appui à la sensibilisation et à la gouvernance de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens » ; une campagne de sensibilisation des décideurs, des praticiens de la médecine humaine et vétérinaire, les éleveurs ainsi que le grand public à la problématique de la résistance aux antimicrobiens ; des visites des élevages semi-industriels du secteur agroalimentaire ; une tribune télédiffusée sur la problématique de la résistance aux antimicrobiens.

Au cours de ces retrouvailles, les participants ont suivi une communication sur la résistance aux antimicrobiens développée par le Pr Esther Nina Ontsira Ngoyi et une autre sur la problématique de la résistance aux antimicrobiennes développée par Jean Ikolakoumou, coordonnateur national.

Lutte contre les violences faites aux femmes : l’ACAS et l’UNESCO font de la sensibilisation leur cheval de bataille

À l’instar d’autres pays à l’échelle mondiale engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes, la République du Congo ne reste pas en marge de ce combat.

C’est en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes qu’une campagne de sensibilisation de 16 jours – 25 novembre au 10 décembre 2020 – a été mise sur pieds au Congo. L’initiative est de l’ l’Association congolaise pour l’assistance sociale (ACAS) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).

Ces 16 jours d’activisme sont aussi une occasion  pour le gouvernement congolais, les organismes internationaux et les acteurs de la société civile d’initier et maximiser les actions de sensibilisation, et de mobilisation contre les violences faites aux femmes et à la jeune fille.

Il faut le dire, les violences à l’égard des femmes continuent d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles.

Engagée en première ligne sur les questions du genre, l’Association congolaise pour l’assistance sociale organise une série d’activités sur le terrain dans les écoles…, qui consiste à assister les victimes et dénonciation des faits. Cette association distribue des prospectus relatifs à la lutte des violences faites à l’égard des femmes.

Pour aller plus loin dans ce combat et ses partenaires (UNESCO, gouvernement…) ont mis sur pied un spot de sensibilisation. Spot dans lequel plusieurs acteurs, leaders d’opinion invitent la communauté à s’engager dans la lutte afin d’inverser la tendance de ces pratiques  en République du Congo.

Yoan Ibiliki, président de l’ACAS lance un appel aux victimes. Elle leurs demande de briser le silence, de prendre la parole et dénoncer ces comportements déviants en appelant les numéros verts, 117 pour joindre la police, 1444 du ministère de la promotion de la femme et le 118 pour le compte des sapeurs-pompiers.  Des dispositions sont prises pour accompagner les victimes.

Bon à savoir, Outre l’UNESCO à ses côtés, l’ACAS mène ses actions avec l’apport du ministère de la santé, de  la promotion de la  femme et de l’intégration de la femme au développement, et  le Fonds des nations pour la population.

Congo : un « carnaval vert » pour sensibiliser sur la protection de la nature

Le projet a pour objectif la sensibilisation de la population à la protection de la nature et de l’environnement.

L’initiative est du collectif Balabal’art, que dirige l’artiste plasticien et marionnettiste, Artiste Zouber Aidara, originaire du Burkina Faso, installé au Congo. Le Carnaval vert, qui a débuté en janvier dernier, vise à sensibiliser la population à la protection de la nature et de l’environnement.

Le projet a été mis sur pieds pour être présenté à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, mais la pandémie de coronavirus a changé le programme. Il est donc dorénavant orienté pour la Journée mondiale du climat.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, l’administrateur maire de la ville de Brazzaville, et la maire de l’arrondissement 2, Bacongo, ont visité les travaux de ce projet, le 1er septembre dernier à l’Institut français du Congo (IFC), en présence des responsables de cet espace.

Coronavirus : la lutte continue à travers une chanson de sensibilisation

Le label Ebolo production vient d’enregistrer une chanson de sensibilisation à l’échelle internationale de la pandémie de coronavirus.

La chanson intitulée « Pandémie », est interprétée en français et anglais. Celle-ci a pour but de sensibiliser la population au-delà du Congo, cette population qui face depuis quelques mois à la pandémie de coronavirus.  En effet, il a pratiquement fallu deux mois pour que les artistes musiciens de ce label, notamment Doc J, One Missile, Prince TC et Roggadel MB, sous l’arrangement de Abbia Makita et Johnny Klez, finissent avec la préparation de ce single, qui est une composition collective.

Thomas Brueur a attiré l’attention de tous ceux qui ont souvent l’habitude de dire que l’homme noir ne meurt pas des microbes. « Tous ceux qui pensent ainsi doivent faire extrêmement attention. Il faut que les Africains en général et les Congolais en particulier prennent conscience de la gravité de cette crise, car, aucune race humaine n’est épargnée. D’où, il faut impérativement respecter les recommandations édictées pour faire face à cette pandémie », a-t-il fait savoir.

Ce single est aussi une occasion pour demander aux autorités de soutenir particulièrement le domaine de la santé. Ce secteur, pense-t-il, ne devrait pas être négligé. Il faut des hôpitaux, des médecins, du matériel dignes et surtout implanter une sorte de brigade policière capable de faire respecter le serment d’Hippocrate à tous les médecins et autres qui l’ont prêté.

Le patron du label Ebobo invite aussi les dirigeants à valoriser le secteur de la tradithérapeutie. Pour lui il faut donner la chance et les moyens aux tradithérapeutes, afin de bien développer ce domaine.

Les versions audio et visuelle, sont disponibles sur toutes les plateformes légales de téléchargement.

Fête de la musique : la 34eme édition se célébrera dans un contexte de crise sanitaire

En république du Congo, deux concerts lives de sensibilisation de lutte contre le coronavirus sont prévus le 21 juin 2020, à l’occasion de cette célébration.

Ce dimanche 21 juin 2020, le Congo de concert avec la communauté internationale célèbrera la 34em édition de la fête de la musique. Deux concerts lives dénommés « live national » sont programmés à cet effet. Ceux-ci ont visent à sensibiliser les congolais sur la pandémie de coronavirus.

Un téléthon sera organisé pendant cette soirée dans le but est de récolter des fonds qui permettront d’apporter une aide alimentaire et médicale aux populations. La liste des villes et les dates de distribution seront annoncées à l’issue de la collecte de fonds.

A travers ce « live national », les populations sinistrées seront sensibiliser sur les gestes barrières ; ils recevront une aider. « C’est dans cet élan de solidarité que nous sollicitons le soutien de tout un chacun (organismes privés, publics) afin d’organiser ces évènements en faveur des populations sinistrées », ont indiqué les organisateurs.

Congo-Coronavirus : le digital fait son entrée dans la lutte contre la maladie

L’application « Chatbot » et la plate-forme « Educovid » ont été mis sur pieds par le système des Nations unies au Congo, pour sensibiliser en masse la population contre le coronavirus.

La république du Congo enregistre à la date du 9 juin, 728 cas confirmés dont 221 guéris et 24 décès. Malgré les mesures prises par le gouvernement, les chiffres vont grandissant. Pour accentuer la sensibilisation, le système des Nations unies au Congo a mis en place une application « Chatbot » et une plate-forme « Educovid ». Ceux-ci ont pour objectif, la sensibilisation en masse la population au coronavirus, par l’utilisation de la téléphonie mobile.

Les ministres de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, ont réceptionné mercredi 10 juin, à Brazzaville, la licence zoom avant de lancer officiellement ces solutions numériques.

La plate-forme « Educovid » est une application dotée de trois fonctions essentielles : rappel automatique des conseils et gestes barrières, diffusion d’informations en temps réel par notification, conseil et assistance aux femmes enceintes et aux personnes testées positives à la Covid-19.

En ce qui concerne le support numérique « Chatbot », il assure un service de conversations automatisées par le biais d’arborescence de choix des questions pour répondre aux préoccupations des utilisateurs sur la Covid-19 : gestes barrières, symptômes de la maladie et d’autres mesures de prévention.

Sensibilisation sur les droits humains : 600 jeunes formés à Brazzaville

Le ministère de la Justice et des droits humains, Ange Aimé Wilfrid Bininga a lancé une opération de sensibilisation aux droits et libertés fondamentaux dans la ville capitale.

L’humanité a commémoré, le 10 décembre, le soixante et onzième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme sur le thème « La jeunesse se bat pour les droits de l’homme ».

La campagne de vulgarisation a été lancée par le ministre de la Justice, des droits humains et de la protection des peuples autochtones, Ange Aimé Wilfrid Bininga, en collaboration avec le Conseil consultatif de la société civile et celui de la jeunesse. Elle a commencé par Brazzaville, où six cents jeunes, filles et garçons, préalablement formés, ont été mis à contribution.

Ils ont pour mission d’aller auprès de la population, surtout des jeunes, pour leur expliquer le contenu de la charte universelle des droits de l’homme, en ce qui concerne le respect des droits et libertés fondamentaux. L’opération se poursuivra progressivement sur l’ensemble du pays.

L’objectif du ministère de la Justice est de permettre à chaque citoyen congolais de connaître avant tout ses droits, mais aussi de connaître ceux des autres et d’être capable de les respecter, conformément à l’esprit de la Charte universelle des droits de l’homme.

Dans cette charte dont des copies ont été distribuées à ces jeunes, il est mentionné, par exemple, à l’article premier, que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience, et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

En son article 7, la même déclaration précise que tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi, et ont droit à une protection égale. S’exprimant à l’occasion, le secrétaire exécutif du Conseil consultatif de la jeunesse, Juste Bernardin Gavet, a appelé les jeunes au respect des droits humains, socle de la liberté, de la justice et de la paix. Pour sa part, le secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des ONG, Cephas Germain Ewangui, a souhaité que les droits de l’homme passent d’une réalité juridique à une réalité sociale. Rappelons que la Déclaration universelle des droits de l’homme a été adoptée, le 10 décembre 1948, à Paris au Palais de Chaillot, par la résolution 217 de l’Assemblée générale des Nations unies. Elle précise les droits fondamentaux de l’homme.

Enseignement technique : ouverture de la campagne des examens nationaux

L’opération a été lancée par le ministre de tutelle, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, le 7 mai à Brazzaville, au cours d’un message adressé aux acteurs impliqués dans la gestion du processus.

Le 8 mai, a indiqué le ministre en charge de l’Enseignement technique et professionnel, débutent les épreuves pratiques d’éducation physique et sportive du baccalauréat technique et professionnel sur toute l’étendue du territoire national et, le 15 mai, les épreuves dites avancées de cet examen ; pendant que le 11 du même mois se déroulera le concours professionnel pour les travailleurs. La fin de la campagne est prévue pour le 30 août avec d’autres examens et concours.

Ainsi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes a souligné qu’ils sont 31 207 candidats qui vont affronter les examens nationaux tous cycles confondus. Cet effectif, a-t-il précisé, se répartit comme suit : 14 126 pour le baccalauréat, toutes séries confondues ; 3 386 pour le brevet d’études techniques ; 246 pour le brevet d’études professionnelles ;145 pour le brevet de technicien ; 45 pour le brevet de technicien forestier ; 1051 pour les concours professionnels ; 1241 pour les examens professionnels et 10 947 pour les concours directs (Enma-Enba-Enef-Epm).

 Interdiction des Téléphones portables et autres appareils électroniques

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel a mis un accent particulier sur les mesures devant être observées pendant le déroulement des examens, la correction des copies et la proclamation des résultats. A cet effet, il a dit qu’il sera procédé au renvoi systématique de tout candidat ou encadreur pris avec un téléphone portable dans un centre d’examen et / ou avec des supports tels que les « bombes » et « bébés lillis ».

« J’exhorte chacun des acteurs impliqués dans la gestion du processus des examens : superviseurs, surveillants, candidats, correcteurs, agents de saisie, agents de santé et de sécurité, à observer le maximum de rigueur des préparatifs en passant par le déroulement jusqu’à la proclamation des résultats. J’exhorte les candidats à être sereins et confiants en eux pendant le déroulement des épreuves et, surtout, à respecter le code de conduite des examens », a déclaré Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes.

Par ailleurs, le ministre a martelé que seuls la fraternité, l’effort personnel, le sérieux requis et la transparence devront contribuer à améliorer le processus d’évaluation des apprentissages dans lequel l’enseignement technique et professionnel s’est engagé depuis quelques années, afin d’instaurer, a-t-il rappelé, la culture de l’excellence, gage d’un développement solide.

Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes a relevé que l’année scolaire 2017-2018 s’est ouverte et déroulée dans un contexte financier tendu, rendant difficile la prise en charge financière des prestataires, pilier important du système éducatif. Il a signifié que n’eussent été la détermination et l’engagement du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et du Premier ministre, Clément Mouamba, à réaliser les examens dans les délais arrêtés par le gouvernement, son ministère ne serait pas certainement arrivé au niveau actuel des préparatifs des examens nationaux.  Aussi le ministre de l’Enseignement technique et professionnel a-t-il salué leur détermination et leur engagement.

Djiri: les enseignants sensibilisés sur l’utilisation des réseaux sociaux

L’initiative qui est du Mouvement des jeunes congolais pour la réflexion et l’analyse (Mojecra), a pour thème  » Monde ouvert et éducation des jeunes »

L’objectif principal de l’initiative du Mojecra, lancée au CEG Bernadette-Bayonne, est de renforcer la lutte contre la mauvaise utilisation des réseaux sociaux qui a un impact négatif sur l’éducation des enfants et encourage la dépravation des mœurs. Au cours de cette campagne, les participants ont l’occasion d’être édifiés sur les grandes questions actuelles, plus précisément celles liées à l’utilisation des nouvelles techniques de l’information et de la communication. Selon les animateurs, plusieurs facteurs influencent actuellement la bonne éducation des enfants parmi lesquels les réseaux sociaux, la télévision et le téléphone s’ils ne sont pas utilisés à bon escient.

Pour ce faire, le personnel enseignant doit être formé et sensibilisé aux conséquences de la dynamique mondiale sur l’éducation des jeunes, d’autant plus qu’en leur qualité d’encadreur, ils ont le devoir d’analyser et de proposer les bonnes pratiques éducatives dans les écoles, afin de promouvoir les valeurs morales et républicaines.

 « Pour promouvoir le bon suivi des enfants, il faut qu’il y ait rapprochement entre l’école et la famille. Aujourd’hui, les enfants manipulent le téléphone même devant leurs enseignants et parfois aux heures des cours et leur attention est plus orientée vers les réseaux sociaux. La conséquence est que le parent peut aussi accéder à des images affreuses et négatives de son enfant », a expliqué Daniel Oba, président du Mojecra. Il a argumenté qu’environ 70% des messages des jeunes sur les réseaux sociaux portent sur les poèmes d’amour, alors qu’ils ne devraient utiliser leur téléphone que pour les appels.

La mauvaise utilisation des réseaux sociaux et du téléphone 

Dressant un tableau des effets négatifs résultant de ces outils de communication, l’orateur a insisté sur le fait que la jeunesse est l’espoir, l’avenir et la relève d’un pays. Mais, pour réaliser ce rêve, cette jeunesse doit être bien éduquée et moins vulnérable bien que dominée par la dynamique mondiale. Par exemple, ces dernières années, a poursuivi Daniel Oba, la société fait face à la montée en puissance des actes inciviques et de vandalisme que posent les jeunes et à l’émergence en vitesse de nouveaux comportements déviants.  Tout cela, a-t-il soutenu, est aussi en partie dû au fait que les jeunes accordent plus d’intérêt aux produits corrupteurs de conscience que proposent les réseaux sociaux. « Nous devrions faire attention, parce que nous somme devant une jeunesse qui revendique ses droits mais qui accomplit de moins en moins ses devoirs. Elle est catégorisée par des jeunes scolarisés, les non scolarisés, les décrochés scolaires et de ceux qui ne font rien », a encore précisé, l’un des animateurs.  

Pour contrer le phénomène, les participants à la campagne ont recommandé que l’Etat mette en place des politiques d’insertion des jeunes; qu’il y ait une sensibilisation régulière des élèves ainsi que du personnel enseignant aux conséquences qu’engendrent les réseaux sociaux; que soit instauré des organes d’appui et d’éveil de comportement au sein des écoles qui seront animés par les chefs de bloc, de quartier et la police. Cependant, les écoles doivent, de leur côté, uniformiser leurs règlements intérieurs et coopérer largement avec les associations qui œuvrent dans le cadre de l’éducation des jeunes. « La question de la jeunesse est transversale car, elle touche tout le monde, notamment l’Etat, la société civile, la famille, l’école, les confessions religieuses, les associations, les médias et les entreprises, etc. », a conclu, Daniel Oba.