Congo-cancer du sein et du col de l’utérus : les sages-femmes sensibilisent

Un atelier de formation à l’endroit des sages-femmes a été organisé, le 15 octobre à Pointe-Noire, à l’occasion de la campagne dite « Octobre rose ».

 

L’objectif de cet atelier était de mobiliser et de sensibiliser la population à la prévention du cancer du sein et du col de l’utérus. Initiée par la direction départementale des soins et services de santé de Pointe-Noire, en collaboration avec le Programme national de lutte contre le cancer, représenté par sa directrice, le Pr Judith Nsondé Malanda, cancérologue médicale, l’activité a regroupé près d’une trentaine de sages-femmes et le personnel paramédical en service dans les Centres de santé intégrés (CSI) et structures sanitaires privées de la place.

Favoriser et améliorer le diagnostic précoce afin de réduire le taux de malades qui viennent en consultation à un stade de la maladie très avancé a été le principal objectif de cet atelier. Les différentes communications ont été portées sur la prévention, le diagnostic, le traitement et la guérison.

« Notre but est de voir les patients être dépistés à temps dans les CSI. C’est ce qui justifie le choix sur les sages-femmes qui reçoivent en premier la population avant qu’elle n’arrive dans les grands hôpitaux. Ainsi, quand le cancer est détecté à un stade précoce, le pronostic est meilleur », a dit le Dr Stevy Makouanzi, oncologue médical, oncopédiatre.

Congo : les sages-femmes demandent les meilleures conditions de travail

Les membres de l’Association nationale des sages-femmes du Congo (Anasafco), se sont exprimés à l’occasion de la journée internationale de la sage-femme.

 

Le Congo de concert avec la communauté internationale a célébré la journée internationale de la sage-femme ce 05 mai 2021. A cette occasion, l’Association nationale des sages-femmes du Congo a plaidé pour l’amélioration de leurs conditions de travail mais aussi une formation de qualité au profit des sages-femmes afin qu’elles rendent des services de qualité à la population. Cela réduirait le taux de mortalité maternelle et néonatale selon les membres de cette association.

Cette année, la célébration avait pour thème : « Les chiffres parlent d’eux-mêmes : investissez dans les sages-femmes ».

« Avec 436 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes, 76 décès infantiles pour 1000 naissances vivantes, des taux d’accouchements non assistés élevés, il est plus que nécessaire de mobiliser les moyens pour mieux équiper les maternités, mieux former les sages-femmes afin de diminuer les cas de décès dus à l’accouchement », a indiqué la présidente de l’Anasafco, Marie Fanny Lolo.