Congo-formation qualifiante : vers une amélioration les conditions de travail

C’est une promesse faite par le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la formation qualifiante et de l’Emploi.

 

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la formation qualifiante et de l’Emploi a effectué le 15 juin une visite dans les différentes directions sous tutelle en vue de donner une nouvelle impulsion aux secteurs de la jeunesse et l’éducation civique mais aussi de la formation qualifiante

Hugues Ngouélondélé a effectué des descentes dans les locaux abritant l’inspection générale de la Jeunesse et l’Education civique, la Direction générale de la Jeunesse, et la Direction générale de la formation qualifiante et de l’Emploi. Dans les différents états des lieux présentés par chacune de ces directions,  le constat est resté le même et les besoins exprimés se résument en l’amélioration des conditions de travail.

Le ministre s’est lui-même  rendu compte de l’intérêt de mettre en place les conditions favorables à la motivation de ses collaborateurs en vue de permettre à ces derniers de répondre favorablement aux attentes. «  Je viens de prendre un ministère, un département, il est important pour moi de venir voir dans quelles conditions travaillent les collaborateurs. Si c’est bien ou pas de voir comment améliorer les conditions de travail, parce qu’au bout de ces bonnes conditions, le travail s’améliore. Je suis venu prendre contact.  Vous prenez une maison en charge et  vous ne voyez pas les collaborateurs, vous ne connaissez personne, renfermés dans votre bureau,   je pense ce n’est pas la meilleure des solutions. C’est d’abord contacter les autres, parler avec eux, écouter et puis après nous avançons ensemble pour continuer la marche », a-t-il  déclaré au terme des descentes.

Déterminé à booster le secteur de l’emploi et de la formation qualifiante, Hugues Ngouélondélé s’est également rendu à l’Unité de gestion du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE).  Auxence Léonard Okombi, le coordonnateur du projet, estime à travers cette première visite que,  le ministre qui vient de prendre le portefeuille de la formation qualifiante va  aider le projet PDCE  à franchir  un palier.

« Ce que nous voulons pour l’avenir de ce projet, c’est de le transformer progressivement en programme pour qu’il ne reste pas simplement sur Brazzaville et Pointe-Noire, mais qu’il puisse s’étendre sur l’ensemble du territoire national. Les questions de formations des jeunes ne sont pas seulement au niveau de ces deux grandes villes, elles doivent préoccuper tous les jeunes qui’ils soient éligibles à ce projet au niveau de tout le pays », a-t-il expliqué.

L’objectif de ce projet du gouvernement financé par la Banque mondiale, faut- il le rappeler,  est de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entreprenariat pour les jeunes vulnérables vivant dans les  zones urbaine et périurbaine  de Brazzaville et Pointe-Noire, avec  une répartition  égale des bénéficiaires entre hommes et femmes,  afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail  ainsi que leurs revenus.

Mise en œuvre depuis 2014 avant de connaitre des restructurations, ce projet  a rassuré son coordonnateur, est à ce jour dans sa phase de financement additionnel. Un montant de 15 millions de dollars équivalent au financement du projet initial, vise en effet,  à poursuivre les activités  de la première phase du PDCE et à mettre en place un fonds compétitif visant à promouvoir l’entreprenariat à travers le financement d’au moins 100 plans  d’affaires des jeunes formés par le PDCE.

« Aujourd’hui, le projet  est en phase de financement des plans d’affaires des jeunes.  Nous avons encore une 3e cohorte de jeunes qui va être enrôlée où on va recruter plus de 5000 jeunes encore pour des formations à Brazzaville et Pointe-Noire »,  a assuré Auxence Léonard Okombi.

Congo : les sages-femmes demandent les meilleures conditions de travail

Les membres de l’Association nationale des sages-femmes du Congo (Anasafco), se sont exprimés à l’occasion de la journée internationale de la sage-femme.

 

Le Congo de concert avec la communauté internationale a célébré la journée internationale de la sage-femme ce 05 mai 2021. A cette occasion, l’Association nationale des sages-femmes du Congo a plaidé pour l’amélioration de leurs conditions de travail mais aussi une formation de qualité au profit des sages-femmes afin qu’elles rendent des services de qualité à la population. Cela réduirait le taux de mortalité maternelle et néonatale selon les membres de cette association.

Cette année, la célébration avait pour thème : « Les chiffres parlent d’eux-mêmes : investissez dans les sages-femmes ».

« Avec 436 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes, 76 décès infantiles pour 1000 naissances vivantes, des taux d’accouchements non assistés élevés, il est plus que nécessaire de mobiliser les moyens pour mieux équiper les maternités, mieux former les sages-femmes afin de diminuer les cas de décès dus à l’accouchement », a indiqué la présidente de l’Anasafco, Marie Fanny Lolo.

Société des postes et de l’épargne du Congo : les agents réclament les meilleures conditions de travail

Le personnel de la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) entame ce mardi 29 septembre, sa deuxième semaine de grève générale illimitée.

Les services de transferts d’argent, de réception et d’envoi de colis sont paralysés depuis le début de cette grève des agents de la SOPECO. Ceux-ci revendiquant les meilleures conditions de travail.  Ils entament ce mardi 29 septembre la deuxième semaine de leur grève générale illimitée. Une décision qui n’est pas sans conséquences.

« Grève générale illimitée, restez chez vous ! » Ces écrits affichés sur toutes les entrées des services postaux, bien cadenassées, accueillent les usagers qui ne peuvent retirer l’argent qui leurs a été envoyés de l’étranger dans cette agence logée dans la recette principale de la poste.

Notons que plus de 260 agents de la SOPECO à travers le pays ont déclenché cette grève générale illimitée pour revendiquer les meilleures conditions de travail. « Notre cahier de revendications porte sur un peu de tout, notamment le paiement de salaires qui viennent à compte-gouttes parce qu’aujourd’hui le travailleur de la SOPECO vit dans la misère », dénonce Steal Gabio, porte-parole de l’Intersyndicale.

Le mouvement de grève a été déclenché après l’échec des négociations avec le ministère de tutelle. Les grévistes appellent à l’arbitrage du Premier ministre.