Paris : ouverture officielle du bureau de liaison de l’Acpe

L’inauguration de cette institution a été présidée lundi 25 mars, par le ministre de la Jeunesse, des Sports, de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi, Hugues Ngouélondélé.

 

Le bureau de liaison de l’Agence congolaise pour l’emploi (Acpe) a officiellement ouvert ses portes lundi 25 mars 2024, à Paris en France. La cérémonie d’inauguration a été présidée par le ministre de la Jeunesse, des Sports, de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi, Hugues Ngouélondélé.

La nouvelle institution a pour missions entre autres, l’intermédiation sur le marché du travail, c’est-à-dire assurer la mise en relation entre les demandeurs d’emplois et les entreprises installées au Congo.

Pour le ministre Hugues Ngouélondélé ce bureau de liaison marque une étape importante dans la relation entre la diaspora congolaise et les opportunités professionnelles au Congo.

« Aujourd’hui, on peut avoir le sentiment d’une mission accomplie et bien accomplie, parce que les jeunes de la diaspora disposent aujourd’hui d’un instrument pour pouvoir postuler directement à des emplois dans les entreprises au Congo. Ce qui n’était pas possible hier », a-t-il déclaré.

Congo : le patronat invité à offrir des opportunités d’emploi à la diaspora

C’est un appel lancé jeudi 22 février, à Brazzaville par Hugues Ngouélondélé, ministre de la jeunesse et des Sports et de l’Éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi.

 

Le ministre Hugues Ngouélondélé, a tenu une séance de travail ce jeudi 22 février à Brazzaville avec l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo) et l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (Unoc).

Il était question au cours de cette rencontre de parler de l’inauguration prochaine du bureau de liaison de l’Agence congolaise pour l’emploi (Acpe) à Paris, en France. Ce bureau aura pour mission essentielle d’accueillir, d’informer, d’enregistrer et d’orienter les demandeurs d’emploi congolais résidant à l’étranger. Il facilitera également la mise en relation entre les employeurs établis au Congo et les talents de la diaspora.

Le ministre en charge de l’Emploi, Hugues Ngouélondélé a profité de l’occasion pour solliciter l’engagement du patronat à offrir des opportunités d’emploi à la diaspora congolaise.

« Beaucoup de jeunes qualifiés font des petits boulots. Il faudrait que le jeune qui est à Paris puisse discuter avec une entreprise ici à Brazzaville. » a expliqué le ministre.

L’initiative vise à favoriser l’intégration professionnelle des Congolais de l’étranger.

 

Congo : vers la construction d’un centre de formation aux métiers de l’hôtellerie

Les possibilités d’évaluation concernant la création de ce centre étaient au centre d’un échange entre le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hugues Ngouélondélé et une délégation de l’établissement Albert-de-Mun.

 

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Hugues Ngouélondélé, a échangé, le 18 juillet, avec une délégation d’un établissement français d’enseignement privé (Albert-de-Mun). Il était question d’échanger sur les possibilités du lancement du centre de formation aux métiers de l’hôtellerie et de restauration à Kintélé, au nord de Brazzaville, dans le département du Pool.

Le centre est composé de deux bâtiments dortoirs de dix chambres pour professeurs, un réfectoire de deux cents places avec cuisines industrielles annexées, une aire de jeux pour le sport.  On y trouve également un bâtiment R+1 de 1300m2 totalement équipé, dédié au bloc administratif et à l’enseignement théorique.

Les deux parties ont effectué une descente sur le terrain afin de visiter les lieux où sera érigé ce centre. Cet établissement fonctionnera sous la forme d’un partenariat entre le gouvernement congolais et l’institution Albert-de-Mun, qui est un établissement catholique d’enseignement technique et professionnel situé à Paris, en France.

Congo : Anatole Collinet Makosso a effectué une visite de l’inspection au stade Alphonse Massamba

Le Premier ministre Anatole Collinet a effectué la visite de quelques installations sportives notamment celles du stade Alphonse Massamba Débat et du complexe omnisport « La Concorde » de Kintélé qui tous deux doivent être réhabilité.

 

 

Le chef du gouvernement Anatole Collinet, accompagné du ministre de la Jeunesse et des sports Hugues Ngouélondélé et de Jean Jacques Bouya ministre de l’Aménagement du territoire, de l’infrastructure et de l’entretien routier, le premier ministre est venu s’enquérir de l’état de dégradation de ces deux infrastructures.

Le complexe omnisport La Concorde de Kintélé victime d’actes de vandalismes et de vol perpétré par des citoyens inciviques a constitué la première étape des visites des installations sportives.

Dans ce site, la centrale thermique et quelques travaux de maintenance devraient être réalisés par la société CSCEG.

Pour le compte du stade Alphonse Massamba Débat de Brazzaville les vestiaires, l’aire de jeu et autres travaux de maintenance sont à réaliser par la société chinoise ZHENGWEI.

Au terme de cette visite d’inspection, Anatole Collinet Makosso a instruit les responsables de ces deux infrastructures de tout mettre en œuvre pour leur réhabilitation dans les plus bref délais.

 

Congo : les états généraux du football se tiennent

« Quelles stratégies pour un football performant en République du Congo ? », c’est le thème qui a été retenu pour les états généraux du football congolais.

 

La République du Congo tient ses états généraux  du football. Ces assisses qui se sont ouverts mercredi 16 mars 2022, sont organisées par le ministère de la Jeunesse et des sports. C’est le patron du sport, le ministre Hugues Ngouélondélé qui a dirigé les travaux de la première journée des états généraux en présence des membres de l’organe gestionnaire du football, la fédération congolaise de football, des cadres et dirigeants sportifs congolais.

Ces assises qui vont s’achever le 18 mars 2022, ont pour objectif de mettre sur table les faiblesses de notre football afin de rechercher les solutions idoines qui permettront à notre football de retrouver ses lettres de noblesse comme ce fut le cas dans les années 70.

« Les états généraux du football devront être un moment d’échanges et d’écoute, de réflexion profonde et collective, sans tabou, entre acteurs indirects et directs, clubs, comité exécutif de la fédération congolaise de football et pouvoirs publics », a signifié le ministre des Sports.

Il a exhorté les participants à travailler dans la sérénité, la responsabilité et le bon sens.

 

Congo-Diables rouges : Hugues Ngouélondélé exige de Paul Put des résultats satisfaisants

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football congolaise a été rappelé à l’ordre mercredi 13 octobre 2021 par le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé.

 

Le ministre des Sports a tenu, le 13 octobre, une réunion tripartite avec la Fédération congolaise de football et le staff technique des Diables rouges. Cette rencontre est arrivée au lendemain de la défaite des Diables rouges face aux Eperviers du Togo (1-2). Un match qui comptait pour la quatrième journée des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022.

Une défaite de plus que ne digèrent pas les autorités congolaises et ils n’ont pas manquées de les relever lors de cette rencontre.

«  Je pense  aussi que dans cette même salle, quand vous avez  signé le contrat, nous attendions de vous les bons  résultats. C’est écrit noir sur blanc et c’est du donnant-donnant. Vous nous donnez des mauvais résultats, nous nous séparons. C’est écrit dans le contrat. Si les résultats ne sont  pas bons, nous serons obligés  de nous séparer », a   souligné le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé.

En Mauritanie, à Djibouti ou en Egypte les autorités ont fait partir les sélectionneurs à cause de l’insuffisance des résultats. La République du Congo pourrait se retrouver dans la même situation si rien ne change. « Je ne veux pas  que ça soit le cas du Congo mais si on nous met  face à cette difficulté, je préfère vous  prévenir que nous allons nous séparer », a insisté le ministre.

« Nous avons joué contre la Namibie, c’était la désolation; contre le Sénégal, c’était triste. Ce n’était pas un problème de joueurs mais une erreur du coaching. Ce que nous avons vu hier face au Togo, c’est une débâcle, une humiliation », a-t-il constaté, avant de se demander si Paul Put était le meilleur parmi les 64 postulants pour la succession de Valdo Candido. « Valdo était là, nous avons réclamé le nouveau sélectionneur. On avait une liste de 64 postulants et il y en a un qui était sorti du lot. La question que je me pose, est-ce que parmi les 64, il était  le meilleur », s’est-il demandé.

Même si le Congo ne sera plus qualifié pour le prochain mondial, Hugues Ngouélondélé a  demandé à Paul Put de saisir cette opportunité  pour prouver de quoi il est capable « Put, vous devez montrer de quoi vous êtes capables. Jusque-là, vous n’avez pas encore convaincu. Je ne suis absolument pas convaincu de votre savoir- faire  et  dans le choix des joueurs, parce que nous vous avons laissé la liberté », a-t-il souligné.

Jean Guy Blaise Mayolas, le président de la Fécofoot, a, lui aussi, contesté le choix  du sélectionneur, lequel a refusé  de remplacer les joueurs poste par poste  dans le but de privilégier les adaptations. « Je n’ai plus reconnu les Diables rouges  même si on parle de quatre joueurs suspendus. Makouta suspendu, il y avait des joueurs qui pouvaient faire mieux que lui qui sont restés sur le banc de touche… L’équipe qu’on avait avec Valdo était mieux que le brouillon que nous avons vu  mardi », a déclaré Jean Guy Blaise Mayolas.

Malgré la pression qui pèse sur ses épaules, Paul Put se dit optimiste pour la suite. « Nous sommes en train de construire une nouvelle équipe… J’ai manqué sept joueurs cadres et ce n’était pas évident de les remplacer. Il faut nous donner du temps car je suis sûr que nous allons nous qualifier pour la Coupe d’Afrique des nations », a indiqué le sélectionneur.

Congo-Judo : dissolution du comité de normalisation de la fédération de judo

Le ministre en charge des Sports, Hugues Ngouélondélé, a dissout le comité de normalisation qui gérait les affaires courantes de la fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécoju-da).

 

Mis en place le 17 février 2020, le comité de normalisation de la Fécoju-da avait pour mission de liquider les affaires courantes, préparer et organiser l’assemblée générale élective conformément au corps électoral de 2016. Mais, plus d’une année après, rien n’a été fait.

A travers cette décision, le ministre des Sports compte ainsi redonner de l’espoir aux acteurs du judo congolais. Il justifie sa décision par la note de service n°318MSEEP-CAB du 25 novembre 2020 portant report de l’assemblée générale élective de la Fecoju-da, la sentence arbitrale de la chambre de conciliation et d’arbitrage du sport du 28 mai 2021, ainsi que par le courrier Comité national olympique et sportif congolais du 22 juin dernier.

« Eu égard à la teneur de la sentence arbitrale rendue le 28 mai, qui renvoie le comité national olympique et sportif congolais et le ministère en charge des Sports à organiser conjointement une nouvelle assemblée générale élective. En considération de la situation préoccupante qui sévit au sein de la Fécoju-da, le comité de normalisation… est dissout », annonce la note ministérielle.

Les pratiquants de cet art martial souhaitent le dénouement de cette crise afin qu’ils reprennent avec les compétitions. « Imaginez-vous que cette crise a débuté lorsque je venais d’intégrer l’équipe nationale. Malheureusement, je n’ai plus joué même un simple championnat départemental depuis cinq ans. Là, je viens de prendre ma retraite en tant qu’athlète. C’est dommage car ma carrière a été sacrifiée. Nous voulons une élection selon les textes en vigueur », indique un judoka.

Selon certaines indiscrétions, l’assemblée générale élective de la Fécojuda se tiendra dans les prochains mois.

 

 

Congo-formation qualifiante : vers une amélioration les conditions de travail

C’est une promesse faite par le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la formation qualifiante et de l’Emploi.

 

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la formation qualifiante et de l’Emploi a effectué le 15 juin une visite dans les différentes directions sous tutelle en vue de donner une nouvelle impulsion aux secteurs de la jeunesse et l’éducation civique mais aussi de la formation qualifiante

Hugues Ngouélondélé a effectué des descentes dans les locaux abritant l’inspection générale de la Jeunesse et l’Education civique, la Direction générale de la Jeunesse, et la Direction générale de la formation qualifiante et de l’Emploi. Dans les différents états des lieux présentés par chacune de ces directions,  le constat est resté le même et les besoins exprimés se résument en l’amélioration des conditions de travail.

Le ministre s’est lui-même  rendu compte de l’intérêt de mettre en place les conditions favorables à la motivation de ses collaborateurs en vue de permettre à ces derniers de répondre favorablement aux attentes. «  Je viens de prendre un ministère, un département, il est important pour moi de venir voir dans quelles conditions travaillent les collaborateurs. Si c’est bien ou pas de voir comment améliorer les conditions de travail, parce qu’au bout de ces bonnes conditions, le travail s’améliore. Je suis venu prendre contact.  Vous prenez une maison en charge et  vous ne voyez pas les collaborateurs, vous ne connaissez personne, renfermés dans votre bureau,   je pense ce n’est pas la meilleure des solutions. C’est d’abord contacter les autres, parler avec eux, écouter et puis après nous avançons ensemble pour continuer la marche », a-t-il  déclaré au terme des descentes.

Déterminé à booster le secteur de l’emploi et de la formation qualifiante, Hugues Ngouélondélé s’est également rendu à l’Unité de gestion du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE).  Auxence Léonard Okombi, le coordonnateur du projet, estime à travers cette première visite que,  le ministre qui vient de prendre le portefeuille de la formation qualifiante va  aider le projet PDCE  à franchir  un palier.

« Ce que nous voulons pour l’avenir de ce projet, c’est de le transformer progressivement en programme pour qu’il ne reste pas simplement sur Brazzaville et Pointe-Noire, mais qu’il puisse s’étendre sur l’ensemble du territoire national. Les questions de formations des jeunes ne sont pas seulement au niveau de ces deux grandes villes, elles doivent préoccuper tous les jeunes qui’ils soient éligibles à ce projet au niveau de tout le pays », a-t-il expliqué.

L’objectif de ce projet du gouvernement financé par la Banque mondiale, faut- il le rappeler,  est de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entreprenariat pour les jeunes vulnérables vivant dans les  zones urbaine et périurbaine  de Brazzaville et Pointe-Noire, avec  une répartition  égale des bénéficiaires entre hommes et femmes,  afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail  ainsi que leurs revenus.

Mise en œuvre depuis 2014 avant de connaitre des restructurations, ce projet  a rassuré son coordonnateur, est à ce jour dans sa phase de financement additionnel. Un montant de 15 millions de dollars équivalent au financement du projet initial, vise en effet,  à poursuivre les activités  de la première phase du PDCE et à mettre en place un fonds compétitif visant à promouvoir l’entreprenariat à travers le financement d’au moins 100 plans  d’affaires des jeunes formés par le PDCE.

« Aujourd’hui, le projet  est en phase de financement des plans d’affaires des jeunes.  Nous avons encore une 3e cohorte de jeunes qui va être enrôlée où on va recruter plus de 5000 jeunes encore pour des formations à Brazzaville et Pointe-Noire »,  a assuré Auxence Léonard Okombi.

CAN 2019: le Congo-Brazzaville n’est pas candidat à l’organisation

Le 2e vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari, invité de l’émission Radio Foot Internationale vendredi 7 décembre 2018 sur RFI, avait indiqué que le Congo-Brazzaville était candidat à l’organisation de la CAN 2019. Hugues Ngouélondélé, ministre des Sports et de l’éducation physique, a démenti cette information le samedi 8 décembre.

Le 2e vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari, était l’invité de l’émission Radio Foot Internationale vendredi 7 décembre 2018 sur RFI. « Il y en a un qui a déjà écrit, le Congo-Brazzaville. Notre secrétaire général adjoint Anthony Baffoe m’a dit qu’il allait me parler d’une deuxième candidature », avait-il déclaré alors que le Cameroun ne sera plus l’organisateur.

« Le Congo-Brazzaville ne sera pas candidat »

Joint par téléphone samedi 8 décembre, Hugues Ngouélondélé, actuel ministre des Sports et de l’éducation physique, a démenti cette information. « Nous sommes à six mois de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations et il ne sera pas possible pour nous de l’organiser avec honneur et dignité. C’est plutôt le contraire, le Congo-Brazzaville ne sera pas candidat. Cela ne sera pas possible », déclare-t-il.

« Un jour peut-être nous serons candidat, avance Hugues Ngouélondélé. Mais pour le moment ce n’est pas au programme de notre gouvernement. Peut-être que l’idée a circulé, mais face à la réalité, nous ne pouvons pas organiser une grande fête comme celle-ci. Nous n’avons pas les structures pour le moment. »

Hugues Ngouélondélé a pointé le manque d’infrastructures pour accueillir la compétition. Comme les hôtels dans la ville d Dolisie. « Nous n’allons pas nous lancer dans un telle aventure pour que la fête ne soit pas belle et déshonorer notre pays. Le Congo n’est pas prêt ». Actuellement, le Congo-Brazzaville n’a pas la possibilité d’ssumer le coût de l’organisation.  « La crise est mondiale et nous avons d’autres priorités que d’organiser la CAN pour le moment », explique Hugues Ngouélondélé. Celui-ci précise aussi que le Congo-Brazzaville n’a pas été sollicité par la Confédération africaine de football, tout en souhaitant « bonne chance » au pays organisateur.

Un plan B avant le 31 décembre

En 2014, la CAF, alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou, avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. La semaine dernière, la CAF a retiré l’organisation de 2019 au Cameroun, pénalisé par des retards dans les travaux et par une situation fragile sur le plan sécuritaire, au profit d’un plan B déterminé « d’ici le 31 décembre ».

Le dossier le plus urgent reste donc de trouver le remplaçant du Cameroun pour la première CAN à 24 équipes, programmée du 15 juin au 13 juillet. L’Afrique du Sud, seul pays africain à avoir déjà organisé une Coupe du monde en 2010 et le Maroc sont souvent présentés comme le recours idéal à l’organisation de la CAN 2019.

Fécoju-Da: une commission pour mettre fin à la crise au sein de la Fédération

La nouvelle structure a la charge de traiter les affaires courantes et préparer la prochaine assemblée générale élective de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées.

Marien Ikama Ngouabi est le président de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécoju-Da). Mais, les partisans de l’Union des associations congolaises de judo et disciplines associées (Unascojuda), continuent de contester l’élection du président Marien Ikama Ngouabi, à la tête de la fédération.

Pour mettre fin à cette crise qui sévit au sein de la Fécoju-Da, le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, a mis en place une commission de gestion. A la tête de celle-ci, Jean Nganga, représentant le ministre. La commission aura pour mission de restructurer les ligues départementales, d’organiser les compétitions et préparer la prochaine assemblée générale élective en vue du renouvellement des instances dirigeantes du judo au Congo.

Les autres membres de la commission sont Hilaire Ngouari, représentant du Comité national olympique et sportif congolais, assure la vice-présidence, Brice Lépébé est rapporteur et Serge Aya Florent est secrétaire général par intérim pendant qu’Aya Carloger préside le comité de normalisation. Celui qui, jusque-là, assurait les fonctions de président de la fédération, Marien Ikama Ngouabi, est membre, tout comme Albert Ngombet, le directeur des activités sportives.

La Fécoju-Da n’est pas la seule fédération sportive à traverser une crise. Le ministère des Sports et de l’éducation physique devrait aussi trouver une solution au problème que rencontre le taekwondo, dont la fédération n’est toujours pas mise en place, depuis deux ans.

Diables rouges : les juniors invités à plus d’efforts pour affronter les Lionceaux du Sénégal

C’était au cours d’une rencontre jeudi 24 mai, avec le ministre des sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé.

Le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé a reçu l’équipe nationale des Diables Rouges des moins de 20 ans le 24 mai 2018.  Hugues Ngouélondélé a félicité ces juniors pour leur brillante qualification pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Niger 2019. Mais leurs a demandé de maintenir cet élan face aux Lionceaux du Sénégal, le 15 juillet prochain.

« Il faut faire en sorte de s’élever vers le haut par l’effort. C’est ce que vous avez fait. Il faut vous battre d’abord et après la lutte, il y a le confort, c’est-à-dire après les bons résultats, il y a toujours une récompense. Je vous félicite. Le plus dur reste encore à faire. Il faut continuer à être unis, ensemble autour de votre coach pour le meilleur résultat », a dit Hugues Ngouélondélé.

Jean Michel Mbono, président de la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT), qui était présent à cette cérémonie, a lui aussi exhorté les Diables Rouges juniors à poursuivre sur la lancée. « Persévérez dans cette voie et vous ferez honneur à l’histoire du football congolais. Courage, les jeunes ! ».

Le sélectionneur de cette équipe, Valdo Candido, a quant à lui, remercié le ministère des Sports et la Fécofoot pour les moyens ayant servi à la préparation des confrontations. Le technicien brésilien a, par ailleurs, promis de réunir les moyens techniques afin de relever le défi de la qualification. « Nous nous sommes qualifiés, parce que tout le monde était avec nous. Pour le match contre le Sénégal, je suis certain que nous pouvons nous qualifier. Mais rien n’est fait s’il n’y a pas de travail. On va travailler », promet Valdo.

Le ministre des Sports propose des réformes pour « relever » le niveau du football congolais

Hugues Ngouelondele, ministre congolais des Sports et de l’Education physique, a rencontré les gestionnaires de la Fecofoot et des clubs de football le 13 décembre

Le football congolais est malade, c’est le constat qui pouvait être fait par tous les participants aux deux séances de travail organisées par le ministre congolais des sports en matinée et en milieu d’après-midi le 13 décembre 2017. Il a été déduit que le football congolais « peine à se relever, malgré l’appui significatif de la FIFA, de la CAF et du gouvernement congolais. »

Hugues Ngouelondele, avant de présenter les grandes lignes des reformes et le point d’orgue à mettre sur la formation, a fait observer aux membres de la fédération congolaise de football et aux dirigeants des équipes de football, que « les associations sportives en général et les clubs sportifs en particulier ont du mal à s’arrimer à la nouvelle donne socio-économique, qui est la mondialisation des faits et la naissance de l’économie du sport. »

S’appuyant sur les mauvaises performances réalisées par le football congolais et répondant aux préoccupations et inquiétudes de ses hôtes, le ministre de tutelle entend mettre fin à la gestion financière inappropriée des clubs de football et l’irrationnel, ainsi que la débrouillardise.

C’est à ce niveau qu’il a exposé son ambition, sa vision pour révolutionner le football en République du Congo. Il est exigé, dorénavant à chaque club d’élite, ligue 1 et 2 de la Fecofoot, d’un directeur du centre de formation, d’un entraîneur principal, un adjoint et un autre qui s’occupe des gardiens, un préparateur physique, un médecin, un kinésithérapeute, un intendant général et une cellule de recrutement.

Les réformes proposées touchent également le volet administratif et juridique du fonctionnement d’une association sportive évoluant sur le territoire congolais. Pour ce faire, afin d’exister, précise le ministre congolais des sports, toute association sportive devrait disposer « d’un récépissé délivré par le ministère de l’intérieur qui la reconnait comme association civile, un agrément du ministère des sports qui la reconnait comme association à caractère sportif et un acte d’affiliation à la fédération de sa discipline. »

A ces exigences s’ajoutent d’autres, telles que toute association sportive devrait disposer d’un siège officiel, d’un compte bancaire, d’un terrain d’entrainement, d’un numéro de téléphone, d’un fax, d’un site internet, d’un émail, d’un budget, un sponsor ou des sponsors et d’un équipementier.

S’agissant de la formation, le ministre leur a notifié qu’elle devrait porter sur la formation des équipes (juniors et cadets) pour le renouvellement de l’élite. Une commission à mettre en place de manière urgente par le ministre, après consultation des différents acteurs, de chargera de proposer un plan d’actions se fondant sur les remèdes proposés lors de la journée de réflexion sur le football congolais du 24 avril 2001, à Brazzaville.

Au demeurant, Hugues Ngouelondele fait obligation aux clubs de football de se comporter comme des opérateurs économiques, en application du droit commun des affaires. Pour qu’il en soit ainsi ces associations sportives doivent diversifier leur source de financement, en fonctionnant comme des sociétés commerciales à vocation sportive (loi de 1904 : société à objet sportif, société anonyme sportive professionnelle, entreprise uni-personnelle à responsabilité limitée…). Des mesures que le ministre congolais juge salutaires pour développer le football au Congo.

Au cœur de la réussite d’une telle entreprise, Hugues Ngouelondele place et invite tous les acteurs concernés à faire taire leurs égoïsmes, à faire preuve de solidarité, de responsabilité, à l’harmonie. C’est à ce prix que l’on parlera du football de niveau et des résultats. En somme, dès que le sport roi, c’est-à-dire le football se portera bien, les autres disciplines sportives emboîteront le pas. Le ministre congolais des Sports et de l’Education physique est plus que convaincu que ces pistes de solutions feront renaître le football congolais.