Congo-Judo : 2e édition de la Coupe Edith-Lucie-Bongo se tiendra à Oyo

La Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécoju-Da) organise, du 11 au 12 mars à Oyo, dans le département de la Cuvette, la deuxième édition de la Coupe Edith-Lucie-Bongo-Ondimba.

 

Plus de cent cinquante athlètes issus de toutes les ligues départementales de judo, notamment Brazzaville, Pointe-Noire, le Niari, la Bouenza, la Lékoumou, le Pool, la Cuvette, la Cuvette Ouest et la Sangha participeront à la compétition qui vise à commémorer la mémoire d’Edith Lucie Bongo, évaluer et préparer les judokas qui participeront aux 9es Jeux de la francophonie, Kinshasa 2023, et aux 4es Jeux africains de la jeunesse.

Selon le président de la Fécoju-Da, Me Neyl Francis Ata Asiokarah, cette compétition permettra au bureau exécutif de détecter les nouveaux talents qui sont censés intégrer les différentes sélections nationales.

Congo-Judo : dissolution du comité de normalisation de la fédération de judo

Le ministre en charge des Sports, Hugues Ngouélondélé, a dissout le comité de normalisation qui gérait les affaires courantes de la fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécoju-da).

 

Mis en place le 17 février 2020, le comité de normalisation de la Fécoju-da avait pour mission de liquider les affaires courantes, préparer et organiser l’assemblée générale élective conformément au corps électoral de 2016. Mais, plus d’une année après, rien n’a été fait.

A travers cette décision, le ministre des Sports compte ainsi redonner de l’espoir aux acteurs du judo congolais. Il justifie sa décision par la note de service n°318MSEEP-CAB du 25 novembre 2020 portant report de l’assemblée générale élective de la Fecoju-da, la sentence arbitrale de la chambre de conciliation et d’arbitrage du sport du 28 mai 2021, ainsi que par le courrier Comité national olympique et sportif congolais du 22 juin dernier.

« Eu égard à la teneur de la sentence arbitrale rendue le 28 mai, qui renvoie le comité national olympique et sportif congolais et le ministère en charge des Sports à organiser conjointement une nouvelle assemblée générale élective. En considération de la situation préoccupante qui sévit au sein de la Fécoju-da, le comité de normalisation… est dissout », annonce la note ministérielle.

Les pratiquants de cet art martial souhaitent le dénouement de cette crise afin qu’ils reprennent avec les compétitions. « Imaginez-vous que cette crise a débuté lorsque je venais d’intégrer l’équipe nationale. Malheureusement, je n’ai plus joué même un simple championnat départemental depuis cinq ans. Là, je viens de prendre ma retraite en tant qu’athlète. C’est dommage car ma carrière a été sacrifiée. Nous voulons une élection selon les textes en vigueur », indique un judoka.

Selon certaines indiscrétions, l’assemblée générale élective de la Fécojuda se tiendra dans les prochains mois.

 

 

Fécoju-Da: une commission pour mettre fin à la crise au sein de la Fédération

La nouvelle structure a la charge de traiter les affaires courantes et préparer la prochaine assemblée générale élective de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées.

Marien Ikama Ngouabi est le président de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées (Fécoju-Da). Mais, les partisans de l’Union des associations congolaises de judo et disciplines associées (Unascojuda), continuent de contester l’élection du président Marien Ikama Ngouabi, à la tête de la fédération.

Pour mettre fin à cette crise qui sévit au sein de la Fécoju-Da, le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, a mis en place une commission de gestion. A la tête de celle-ci, Jean Nganga, représentant le ministre. La commission aura pour mission de restructurer les ligues départementales, d’organiser les compétitions et préparer la prochaine assemblée générale élective en vue du renouvellement des instances dirigeantes du judo au Congo.

Les autres membres de la commission sont Hilaire Ngouari, représentant du Comité national olympique et sportif congolais, assure la vice-présidence, Brice Lépébé est rapporteur et Serge Aya Florent est secrétaire général par intérim pendant qu’Aya Carloger préside le comité de normalisation. Celui qui, jusque-là, assurait les fonctions de président de la fédération, Marien Ikama Ngouabi, est membre, tout comme Albert Ngombet, le directeur des activités sportives.

La Fécoju-Da n’est pas la seule fédération sportive à traverser une crise. Le ministère des Sports et de l’éducation physique devrait aussi trouver une solution au problème que rencontre le taekwondo, dont la fédération n’est toujours pas mise en place, depuis deux ans.