Congo : plus de 59 milliards de FCFA pour lutter contre 3 maladies

C’est une subvention du Fonds mondial pour la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose.

 

Le Fonds mondial accorde plus de 59 milliards de FCFA à la République du Congo. Cette enveloppe servira à la prise en charge des personnes souffrant du VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, pendant la période de 2024 à 2026. L’annonce a été faite mercredi 07 février, par le directeur régional de cet établissement, Ibrahim Faria. C’était au cours du lancement du 7ème cycle de financement des subventions du Fonds mondial de lutte contre VIH Sida, le paludisme et la tuberculose.

Selon Ibrahim Faria, cette cagnotte va servir au traitement des 85 millions de personnes souffrant du VIH SIDA, 20 mille tuberculeux ainsi que 528 milles malade du paludisme. Le Comité de coordination nationale des projets financés par le Fonds mondial entend œuvrer pour l’effectivité ces activités en République du Congo.

Congo : deux ans de prison pour deux délinquants fauniques

Guy Moufouma et Sébastien Bidou ont été reconnus coupables par la cour d’appel de Dolisie dans le département du Niari.

 

Coupables des délits de détention et circulation des trophées d’éléphants, une espèce animale intégralement protégée par la loi au Congo, Guy Moufouma et Sébastien Bidou écopent de deux ans de prison. Ils avaient été appréhendés dans la ville de Dolisie avec deux pointes d’ivoire représentant un éléphant tué. La nouvelle de leur condamnation a été rendu public le 26 juillet à Brazzaville, dans un communiqué de presse

Les deux coupables écopent également d’une amende de 500 000FCFA et d’un million de FCFA de dommages et intérêts chacun. Cette somme sera versée à l’Etat congolais.

L’article 27 de la loi congolaise sur la faune et les aires protégées stipule : « L’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits, sauf dérogations spéciales de l’administration des eaux et forêts pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction ».

Santé : le fonds mondial fournit un montant de 46,590 milliards pour les maladies au Congo

L’aide que vient de faire le fonds mondial au Congo va permettre de lutter contre les maladies telles que le paludisme, la tuberculose et le VIH/Sida, sur une période allant de 2023 à 2025.

 

C’est au cours de la cérémonie du lancement du dialogue pays sur le sida, la tuberculose et le paludisme que cette annonce a été faite par La présidente du Comité de coordination national (CCN)- Congo, Esmo Valérie Maba Moukassa. En effet, cette allocation va remédier à certaines difficultés persistantes qui freinent les progrès dans la lutte contre les trois maladies.

Considérées comme étant des maladies les plus meurtrières à l’échelle mondiale, car elles touchent  le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Jean Ignace Tendelet, a au cours de ce dialogue qui s’est déroulé à Brazzaville, expliqué dans son allocution d’ouverture qu’il s’agit également de se fonder sur des données objectives et sur l’expérience pour concevoir des programmes qui soient centrés sur le patient, qui lèvent les obstacles à l’accès aux services de santé pour réduire les inégalités afin que personne ne soit laissé pour compte dans la lutte contre ces trois maladies.

Cette cérémonie a vu la participation des responsables du secteur public et privé, les acteurs de la société civile, les associations de lutte contre ces maladies, les partenaires bilatéraux et multilatéraux et technique et bien d’’autres.

Tuberculose : le Congo dans le top 30 des pays les plus touchés au monde

C’est ce qui ressort du rapport de l’Organisation de la santé (OMS), qui avait été publié au cours de l’année 2021. Le Congo est dans la liste des 30 pays au monde les plus touchés par cette maladie.

 

Dans le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié en 2021, le Congo est dans la liste des 30 pays les plus affectés par la tuberculose dans le monde. Dans un entretien accordé à la chaîne nationale, dimanche 24 avril, l’assistant du directeur du Programme national de lutte contre la Tuberculose, Relinga Oyongo a parlé des stratégies mises en œuvre par le Congo pour lutter contre la tuberculose.

 « Le rapport de l’OMS pour les activités menées en 2020 publié en 2021, classe effectivement notre pays parmi les 30 au monde qui ont une forte charge élevée de la tuberculose, soit 379 cas de tuberculose pour 100 mille habitants et sur les 5 700 000 habitants, le Congo a un total d’à peu près 21 000 cas », a-t-il rapporté.

Pour faire face à cela, l’assistant du directeur du Programme national de lutte contre la tuberculose a affirmé qu’il a été mis en place un plan national par le Programme national qui couvre la période 2020-2022.

Il s’appuie sur 3 piliers, à savoir des innovations, des approches qui doivent être centrées vers le patient, l’accompagnement des politiques par la prise de décision et la recherche.

Relinga Oyongo a par ailleurs déploré la sous-notification des cas de tuberculose par une faible couverture en termes des structures de dépistage et de traitement de ces patients à travers le pays.

« En 2021 par exemple, nous n’avons notifié que 11 779 cas, or on s’attendait à 21 mille cas. Vous comprenez qu’il y a eu un gap de recherche. Donc, nous avons ce problème de sous notification », a-t-il déclaré.

Il a ainsi plaidé pour une responsabilité de chaque élément de la pyramide sanitaire, de la direction du programme, aux districts sanitaires en passant par les directions départementales de la santé.

Relinga Oyongo a aussi, rappelé que la mission de son institution vise à « réduire », « baisser » cette incidence de la tuberculose.

Le dépistage et le traitement de la tuberculose sont gratuits selon un décret présidentiel du 28 juin 2008.

Congo : nouvelle stratégie de lutte contre la tuberculose

Le gouvernement de la République du Congo a adopté une stratégie d’élimination de la tuberculose d’ici à 2035.

 

Le gouvernement de la République du Congo a adopté une stratégie d’élimination de la tuberculose d’ici à 2035, a fait savoir jeudi le ministre congolais de la Santé, Gilbert Mokoki.

A l’occasion de la journée internationale de la tuberculose, Gilbert Mokoki a annoncé l’adoption par le gouvernement d’une stratégie d’élimination de la tuberculose d’ici à 2035. Cette stratégie s’arrime aux orientations fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Le bilan de suivi des malades tuberculeux dans les centres antituberculeux de Brazzaville et de Pointe-Noire, à travers l’acquisition des automates de biochimie et d’hématologie, est gratuit, minimisant ainsi en partie les coûts très élevés liés à la prise en charge », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le ministre a toutefois reconnu que des efforts restaient à faire dans la lutte visant à stopper la tuberculose.

Congo-tuberculose : la sensibilisation de proximité est lancée dans les quartiers

La direction du programme national de lutte contre la tuberculose a lancé, le 24 mars, la sensibilisation de proximité dans les quartiers à Brazzaville.

 

Pour bâtir plusieurs stratégies devant enfreindre la progression de la tuberculose en République du Congo, la direction du programme national de lutte contre la tuberculose a lancé, le 24 mars à Brazzaville, la sensibilisation de proximité dans les quartiers.

Au quartier Petit-chose, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, un dispositif mobile a été placé à proximité du rond-point par les équipes du programme national de lutte contre la tuberculose pour maximiser le taux de dépistage contre la tuberculose. La stratégie mise en place a favorisé plusieurs dizaines de personnes à se faire dépister gratuitement. Le jeune Laïs Ondongo qui s’est fait dépister volontairement a souhaité que cette opération soit pérenne.

« Nous allons essayer un peu de rehausser le niveau de la notification en approchant la population active. On a ciblé ce quartier parce qu’il ne bénéficie pas encore d’un centre de dépistage de la tuberculose. Nous lançons un appel à tous les tousseurs et aux cas préventifs de se présenter afin de comprendre l’ampleur de la tuberculose et bâtir plus de stratégies », a indiqué le Dr Franck Hardin Okemba Okombi, directeur du programme national de lutte contre la tuberculose.

Selon la direction de ce programme, entre 2004 et 2021 le taux de la tuberculose décroit car le dépistage et la prise en charge sont gratuits. « Plus nous nous rapprochons de la population, nous rattrapons des malades et nous les traitons davantage », a commenté le Dr Franck Hardin Okemba Okombi.

Outre la ville de Brazzaville, cette campagne de sensibilisation de proximité qui a démarré à la faveur de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose se poursuivra dans toutes les sous-préfectures des départements du pays. Le Congo fait partie des pays africains à charge élevée de la tuberculose. L’indice de la tuberculose est de 304 pour 100.000 habitants.

Le laborantin Jean Baptiste Biniakounou a précisé : « S’il y a une personne qui a la toux amené-la à l’hôpital. Nous allons le tester gratuitement et s’il est tuberculeux on lui donne des médicaments  pendant six mois. Nous prenons ses coordonnées téléphoniques et son adresse physique au cas où la personne est testée positive. Nos équipes de sensibilisation font une descente sur le terrain ».

Signalons que la tuberculose est une maladie infectieuse d’origine bactérienne potentiellement grave qui touche principalement les poumons. Les bactéries provoquant la tuberculose se propagent lorsque la personne infectée tousse ou éternue. La plupart des personnes infectées par les bactéries provoquant la tuberculose ne présentent pas de symptômes. Lorsque des symptômes existent, ils comprennent une toux (éventuellement avec du sang), une perte de poids, des sueurs nocturnes et de la fièvre. Un traitement n’est pas toujours nécessaire en l’absence de symptômes. En revanche, les patients présentant des symptômes actifs devront suivre un long traitement impliquant la prise de nombreux antibiotiques.

Le Congo reçoit une subvention d’environ 37 milliards de FCFA

Ces fonds devront servir à la lutte contre les maladies telles que le VIH/Sida, le paludisme, la tuberculose en République congolaise.

Dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, le Congo vient de recevoir 37 milliards de FCFA. Cette subvention est de l’Union européenne ( UE ) et de la France, à travers le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. L’information a été donnée le 11 février 2021.

« Dans un contexte complexe lié à la crise de la Covid-19, l’ambassade de France et la délégation de l’Union européenne au Congo félicitent les équipes du ministère congolais de la Santé, les acteurs communautaires et les représentants de la société civile du comité de coordination nationale des projets financés par le FM-STP (CCN) ainsi que le secrétariat du Fonds mondial pour la réussite de ce long processus. La soumission des demandes de financement a, en effet, abouti dans les délais impartis à la signature de ces subventions pour la période 2021-2023. A travers nos missions diplomatiques au Congo, la France et l’UE, principaux contributeurs de ce Fonds mondial se félicitent de cette contribution », ont déclaré les représentants de l’ambassade de France et de l’UE au Congo.

Pour les donateurs, cet appui substantiel permettra de poursuivre efficacement la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme au Congo. Ceci, en étroite collaboration avec les programmes du ministère de la Santé et les organisations communautaires impliquées.

Il faut dire que, la somme de trente-sept milliards de FCFA est issue de la sixième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial qui s’est tenue en octobre 2019 à Lyon. Une conférence au cours de laquelle environ onze milliards d’euros ont été collectés.

Congo : plus de 27 millions d’euros pour riposter contre le sida, la tuberculose et le paludisme

Le Comité de coordination nationale avec des organisations ont tenu un atelier le 11 mai à Brazzaville, sur l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre des subventions pour la lutte contre ces trois maladies.

A Brazzaville le vendredi 11 mai, le comité de coordination nationale (CCN) et une dizaine d’organisations ont tenu un l’atelier sur l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre des subventions pour la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose.

Il s’est agi au cours de l’atelier de redéfinir le rôle des entreprises du secteur privé dans cette lutte et faire un état des lieux de leur engagement. Plus de vingt-sept millions d’euros pour renforcer, de 2018 à 2020, la lutte contre ces trois maladies. C’est le montant mobilisé par le Comité de coordination nationale ( CCN) Congo a auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Benjamin Atipo, le président du CCN-Congo, a déclaré :« La feuille de route s’articule autour de la gouvernance santé, les financements diversifiés et l’accès aux médicaments. Elle met aussi l’accent sur le cadre politique, la supervision, la responsabilité pour les investissements contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Une mobilisation des fonds et un décaissement efficace sont indispensables à notre riposte ».

A titre de Rappel, le CCN-Congo est créé par décret n°2003-68 du 30 mai 2003 et réorganisé en 2009 par décret n°2009-191 du 24 juin 2009. Il est l’organe consensuel de coordination des interventions soutenues au Congo par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.