Congo : des entreprises subventionnées à hauteur de 16 milliards F

Au total, 1134 groupements et entreprises individuelles ont bénéficié des subventions de près de 16 milliards FCFA du Pdac au cours des dernières années.

 

Le premier bilan de la mise en œuvre du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac) a été rendu public. Le document révèle que 1134 groupements et entreprises individuelles ont bénéficié des subventions de près de 16 milliards FCFA du Pdac au cours des dernières années.

Les travaux de la dixième session du comité de pilotage du Pdac, tenus le 9 août à Brazzaville, ont permis de dresser un premier bilan du projet qui va achever ses activités en décembre prochain. Cette rencontre semestrielle a mobilisé les parties prenantes au développement du monde rural, à savoir le ministère de tutelle, les structures publiques spécialisées, les universitaires et l’unité nationale de coordination du projet.

L’appui des producteurs s’est effectué sur l’ensemble du pays dans les domaines agropastoraux et halieutiques. Le projet conjoint gouvernement congolais et Banque mondiale entend consolider ses résultats dans ce volet plan d’affaires. Une enveloppe d’environ un milliard sera débloquée pour encourager les groupements agricoles bénéficiaires qui continuent à ce jour d’exceller dans la production, selon le coordonnateur national du Pdac, Isidore Ondoki.

Ces coopératives et producteurs sont considérés par le projet comme des « champions », des modèles à promouvoir en milieu rural. « Il y a certaines personnes qui ont excellé. Ce sont celles-là que nous allons accorder des primes pour leur permettre d’accroître leurs activités. Il faut encore que la Banque mondiale aussi valide cette proposition. Mais c’est quelque chose qui peut se faire très vite. Nous allons surtout appuyer les éleveurs, car l’un des problèmes les plus cruciaux au niveau de l’élevage demeure l’accès à l’aliment de bétail », a estimé Isidore Ondoki.

Il faut rappeler que les membres du comité de pilotage du Pdac ont approuvé le Plan de travail et budget annuel (PTBA) 2023 réajusté, en tenant compte du PTBA de l’année précédente. Le budget pour les cinq mois restants s’élève à 11,5 milliards FCFA contre l’enveloppe de 10,6 milliards FCFA adoptée en décembre 2022, soit une augmentation de 8%.

Le comité de pilotage a également examiné le rapport d’activité du projet depuis le début de l’année, indiquant un taux d’exécution du PTBA de moins de 50%, en raison du retard accumulé dans le décaissement de financement des plans d’affaires de résilience. Ce retard est aussi lié à certaines activités telles que l’installation des acteurs agropastoraux au centre agropastoral Tandou Binzénze, les travaux de mise en place d’une banque de gênes à l’Institut national de recherche agronomique et d’un Centre national d’insémination artificielle au ministère de l’Agriculture.

Présidant les travaux du comité de pilotage du Pdac, le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Pascal Robin Ondoka, a invité l’unité de coordination du Pdac à vulgariser les acquis du projet. Il l’a exhorté à accélérer l’exécution des activités prévues avant la fin de l’année dans le but de consolider les résultats jugés « positifs ».

 

 

Congo : trois millions de francs CFA pour 11 clubs de football féminin

La Fédération congolaise de football (Fécofoot), subventionne Onze clubs du football féminin et quatorze formations de moins de 17 ans.

 

Onze clubs du football féminin ont reçu un chèque de trois millions de francs CFA et quatorze formations qui participent au championnat national des moins de 17 ans ont reçu deux millions cinq cent mille francs CFA.

Cette subvention a été faite par le président de la Fédération congolaise de football (Fécofoot), le 2 août 2023. Cet argent a pour objectif de venir en aider aux clubs qui éprouvent de sérieuses difficultés dans leur gestion.

Jean Guy Blaise Mayolas a expliqué que les subventions que la Fécofoot octroie aux clubs sont autorisées par la Fédération internationale de football association (Fifa) qui lui demande les comptes après. La présentation des pièces comptables exigée aux clubs sera la condition sine qua non pour obtenir la prochaine subvention de la Fécofoot.

Les mêmes recommandations sont applicables aux équipes de la Ligue 1 qui vont travailler la saison prochaine avec un nouveau partenaire.

Le Congo reçoit une subvention d’environ 37 milliards de FCFA

Ces fonds devront servir à la lutte contre les maladies telles que le VIH/Sida, le paludisme, la tuberculose en République congolaise.

Dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, le Congo vient de recevoir 37 milliards de FCFA. Cette subvention est de l’Union européenne ( UE ) et de la France, à travers le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. L’information a été donnée le 11 février 2021.

« Dans un contexte complexe lié à la crise de la Covid-19, l’ambassade de France et la délégation de l’Union européenne au Congo félicitent les équipes du ministère congolais de la Santé, les acteurs communautaires et les représentants de la société civile du comité de coordination nationale des projets financés par le FM-STP (CCN) ainsi que le secrétariat du Fonds mondial pour la réussite de ce long processus. La soumission des demandes de financement a, en effet, abouti dans les délais impartis à la signature de ces subventions pour la période 2021-2023. A travers nos missions diplomatiques au Congo, la France et l’UE, principaux contributeurs de ce Fonds mondial se félicitent de cette contribution », ont déclaré les représentants de l’ambassade de France et de l’UE au Congo.

Pour les donateurs, cet appui substantiel permettra de poursuivre efficacement la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme au Congo. Ceci, en étroite collaboration avec les programmes du ministère de la Santé et les organisations communautaires impliquées.

Il faut dire que, la somme de trente-sept milliards de FCFA est issue de la sixième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial qui s’est tenue en octobre 2019 à Lyon. Une conférence au cours de laquelle environ onze milliards d’euros ont été collectés.

Congo : le transport aérien sollicite une subvention

Cette demande a été formulée lundi 29 juin, à Brazzaville, par le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile, Florent Serge Ndzota.

La République du Congolais enregistre une baisse de 98% de son trafic aérien. Une situation qui s’explique du fait de la pandémie de coronavirus. Cette maladie a causé de conséquences énormes dans tous les secteurs d’activités notamment dans le transport avec la fermeture des frontières aériennes et autres.

Pour faire face à cette délicate situation que traverse ce secteur d’activité, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile, Florent Serge Ndzota, a sollicité une subvention de l’Etat en faveur de ce secteur en difficulté. Il l’a formulé lundi 29 juin à Brazzaville, au cours d’une séance de travail avec la ministre des Transports, Ingrid Olga Ebouka-Babackas.

La presse congolaise sombre

Plusieurs médias ont fermé à cause du manque « délibéré » de subvention de la part du gouvernement.

Les médias au Congo, (privée et publique) traversent des moments difficiles. Cette crise, est marquée par la fermeture des journaux et chaînes de télévision. A en croire à l’association des éditeurs de presse du Congo (AEPC), la situation s’explique par le manque « délibéré » de subvention de la part des autorités.  Pour cette association, le gouvernement congolais veut étouffer cette presse porteuse de la liberté d’expression. L’AEPC veut montrer que l’environnement dans lequel évolue cette presse est « totalement malsain ».

Alors que libéralisée an 1991, au sortir de la conférence nationale qui a ouvert le pays au multipartisme. Sans oublié la loi instituant sa subvention, la presse au Congo peine à vivre.

« Le paysage audiovisuel et de la presse écrite au Congo est en train de réduire son champ. Beaucoup d’organes sont en train de disparaître. Beaucoup de chaînes de radio et de télévision ferment parce que tout simplement on a un environnement économique qui ne permet pas aux journaux et aux stations tant de radio que de télévision de mieux travailler. Cet environnement est totalement malsain », décrit Jean-Clotaire Himbou, secrétaire général de l’Association des éditeurs de presse du Congo (AEPC).

Les éditeurs de presse demandent au gouvernement de sauver cette presse en danger de mort.